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Les "médecins cartésiens" : héritage et diffusion de la représentation mécaniste du corps humain (1646-1696)Caps, Géraldine 14 December 2007 (has links)
Pas de résumé en français / No summary in english
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La rationalité d'un point de vue logique entre dialogue et inférentialisme : étude comparative de Lorenzen et Brandom / Rationality from a logical point of view : between dialogic and inferentialism : a comparative study to Lorenzen and BrandomTremblay, Frédérick 10 December 2008 (has links)
Cette thèse présente une conception de la rationalité qui évite les idéalisations des capacités cognitives des agents logiques, typiques des conceptions statiques de la rationalité axiomatique dans laquelle un agent n’est rationnel que dans la mesure où il ne se contredit pas et ce, peu importe les capacités cognitives qui lui sont allouées par les axiomes qui énoncent les normes auxquelles il doit se conformer pour être considéré rationnel (comme dans la théorie de la décision ‘standard’ et les systèmes de preuve hilbertien). Afin d’obvier à ces idéalisations, je suggère d’utiliser l’approche dialogique de la logique (Lorenzen) dans la mesure où elle permet de délaisser la logique classique au profit d’une logique plus «faible» et de déployer une conception alternative de la rationalité «non monotone», c’est-à-dire «non cumulative» et dynamique. Dans ce contexte, je discute de la possibilité de procéder à une radicalisation des conditions d’assertabilité de la théorie anti-réaliste de la signification de Dummett qui prenne mieux en compte les actes judicatifs réellement à la portée des agents logique ainsi que les conséquences de cette radicalisation sur le choix de la logique. Sur cette base, je défends une conception de la rationalité des agents en termes de leurs capacités réelles, et non idéalisées, à justifier leurs assertions dans un cadre dialogique. Je suggère finalement de regarder du côté de la théorie de la rationalité «Socratique» de Sellars-Brandom que je compare à l’approche pragmatique de Lorenzen, car toutes les deux visent à rendre explicite ce qui est implicite dans nos jeux de langage, c’est-à-dire d’être capable de justifier ce que nous assertons. / This thesis presents a conception of rationality that steers clear of the problem of the idealization of the logical agent’s abilities, which is typical of static conceptions of axiomatic rationality, where an agent is rational only insofar as he doesn’t contradict himself, with no consideration for the cognitive abilities that are assigned to him by the set of axioms which express the standards to which he has to adhere to be considered as rational (e.g., in "standard" decision theory and in Hilbertian axiomatic proof systems). To avoid those idealizations, I suggest that one adopts the dialogical approach to logic (Lorenzen), because it allows one to abandon classical logic in favour of a "weaker" logic and to develop an alternative conception of rationality which is "non monotonic", i.e., "not cumulative" and "dynamic". I discuss in this context the possibility of proceeding to a radicalization of the assertability conditions of Dummett’s anti-realist meaning theory, in order to provide a better account of the acts of justification that fall within the scope of a real, non-idealized, logical agent, and its implications for the choice of logic. I defend, on this basis, a conception of rationality of logical agents in terms of their real, non-idealized abilities to justify their assertions in a dialogical way. At the end, I suggest that one should look at the Sellars-Brandom’s notion 'Socratic' rationality theory and compare it with Lorenzen’s pragmatic approach, as both aim to make explicit what is implicit in our language-games, that is to prove and to be able to justify what we have asserted.
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Qu'est-ce qu'une pratique ? : théories et théorisation des pratiques / What is practice? : theories and theorization of practicesCatinaud, Régis 15 January 2016 (has links)
Le principal objectif de cette thèse est d'éclaircir le sens attribué à la notion de « pratique » dans la sociologie et la philosophie contemporaine et d'identifier les problèmes liés à sa théorisation. Pourquoi la théorisation de la pratique pose-t-elle problème? Car les analystes de la pratique ont tendance à considérer que les théories (abstraites) ne sont pas adéquates pour rendre compte du domaine (concret) de la pratique. Par leurs idéalisations stables et finies, les théories risqueraient, selon eux, de dénaturer les pratiques, par essence dynamiques et changeantes. Nous avancerons que cette position, au demeurant commune dans la philosophie des pratiques, (i) se méprend sur le rôle et les fonctions qu'elle attribue aux théories scientifiques, et (ii) repose sur un présupposé réaliste quant à la nature des pratiques, considérant celles-ci comme des sortes d'entités concrètes présentes dans le monde ; un présupposé qui ne va pas de soi et qui peut, dans bien des cas, s'avérer problématique. Nous défendrons à l'inverse que les pratiques doivent être comprises comme des concepts, issus de cadres d'observation particuliers, qui nous permettent de rendre compte de différents aspects du monde social. / The main purpose of this dissertation is to clarify the meaning of the notion of "practice" in contemporary sociology and philosophy, and to identify the issues related to its theorization.Why is this a problem? Because practice analysts tend to consider that (abstract) theories are unable to account for the concret domain of pratical reality. With their stabilized and finalized idealizations, theories might alter practices, changing and dynamic by nature.We will claim that this position, relatively common in the philosophy of practice,(i) is mistaken about the role and the functions it ascribes to scientific theories, and (ii) is based on a realistic assumption about the nature of practices assuming that they are some kinds of concrete entities existing in the world ; a presupposition that cannot be taken for granted and that, in many cases, might prove problematic.On the contrary, we will argue that practices have to be understood as \textit{concepts} that are derived from particular observational frames, and that allow us to account for different aspects of the social world.
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Corps, conduite motrice et connaissance : un paradigme phénoménologique holistique du corps en situation / Body, acting behaviour and knowledgeVanpoulle, Yannick 24 October 2008 (has links)
La confrontation entre les différents paradigmes scientifiques, entre science et philosophie, occident- orient, pratique- théorie, corps- esprit, acte- conduite permet de discerner 3 mondes phénoménologiques– métaphysique positiviste et constructiviste- morpho-dynamique auto-organisant- matrice situationnelle-, 3 modes de connaissance- en extériorité compréhensive- en extériorité-intériorité situationnelle- en intériorité situationnelle par corps-, et 3 acceptions de la notion de situation. Tous ces mondes convergent vers un paradigme phénoménologique holistique du corps en situation déjà présent dans la pensée traditionnelle chinoise. Toute connaissance est ainsi un système de processus en intériorité situationnelle et par corps, une conduite corporelle motrice originaire se déroulant aux 3 niveaux de la chair du corps comme du monde. Corps, soi et monde sont des systèmes de processus situationnels. La situation est l’apparaissant de la structure des fonctions phénoménologiques. Situation et système des fonctions se co-construisent, s’énactent continuellement faisant du système des fonctions une matrice situationnelle toujours immanente à elle-même. La connaissance, y compris en conduites motrices, est toujours dans ce devenir continuel, dépendante du maintien de la dynamique du système des fonctions. Cette dernière résulte des mises en situation, donc aussi des choix situationnels de l’homme et de sa conduite de connaissance. Cette révolution paradigmatique nécessite de partir du système des fonctions pour connaître, d’accompagner l’émergence d’une conduite de connaissance en intériorité situationnelle par corps, de développer un situationnisme phénoménologique / The confrontation between various scientific paradigms, between science and philosophy, the West and the East, practice and theory, body and spirit, act and behaviour allows to discern three phenomenological worlds : Positivist and constructivist metaphysics - Morph-dynamic auto-organizing- in behaviour matrix, three ways of knowledge : in comprehensive exteriority - in exteriority-interiority situation - in interiority and embodied, and three accepted meanings of the situation concept. All these worlds converge towards one holistic phenomenological paradigm of the body in situation, already present in the Chinese traditional philosophy. Any knowledge is such a system of process in situation interiority and embodied a native physical behaviour taking place at three levels of the leib of the body as the one of the world and as the one of any situation. Any event is a situational process system. It is the appearing of the structure of the phenomenological functions. Situation and functions system co-build themselves, enact constantly making this function system a situational matrix always immanent in itself. The knowledge is thus always in this continuous development, depending on the preservation of the dynamics of the functional system including in its dimension of motor behaviour. This one results, from experiences and also from Man choices and from his knowledge development. This paradigmatic revolution requires starting from the functions system to know, to meet the emergence of behaviour of knowledge in situational interiority embodied, to develop a phenomenological situationism
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J.L. Austin et le problème du réalismeAl-Saleh, Christophe 05 December 2003 (has links) (PDF)
La pratique de l'empirisme s'appuie sur des propensions réalistes sans les questionner, et tout particulièrement la propension réaliste contenue dans des attitudes comme la connaissance ou la perception. En effet, tout empirisme propose une forme de connaissance et se base sur la perception. Mais, dés lors que la connaissance et la perception sont prises comme objet de l'analyse, et envisagées comme porteuses d'une propension réaliste intéressante pour qui veut questionner l'adéquation du schème conceptuel à la réalité, alors le problème de la connaissance et celui de la perception ne peuvent plus être envisagés dans le cadre d'une simple enquête empirique. Ils doivent être envisagés dans le cadre d'une enquête qui veit rendre compte de la propension réaliste elle-même.
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Opinion, croyance, savoir : recherches sur la pragmatique kantienne de la pensée / Opinion, belief, knowledge : research on the Kantian pragmatic of thoughtOsborne, Nicolas 17 September 2016 (has links)
Ce travail a pour objet la nature et l’explication philosophique de laméthode de construction de la connaissance selon l’épistémologie kantienne. Nous soulignons non seulement l’importance de la pratique sociale de l’argumentation, mais nous mettons également en évidence son rôle dans cette méthode, ainsi que les raisons pour lesquelles Kant en est arrivé à lui donner un tel rôle. Cela nous amène à reconstituer comment Kant a élaboré son argumentation en lien avec son horizon intellectuel (notamment Locke, Crusius, Lambert et Meier). Nous procédons en deux temps : le premier temps est celui de la recherche d’éléments épistémologiques qui interviennent dans la construction de la connaissance, comme le jugement synthétique, la modalité du jugement et la modalité de l’assentiment. Le second est celui de l’étude de la méthode proprement dite, qui se décline en deux activités, à savoir la construction de la direction du travail scientifique à travers le concept d’orientation et la construction de la justification de la connaissance à travers la pratique sociale de l’argumentation. / The purpose of this work is to determine the nature and the philosophical explanation of the method for knowledge construction according to the Kantian epistemology. Not only we emphasize the importance of the social practice of argumentation, but we also shed light on its role in this method,as well as the reasons which led Kant to give such a role to this practice. This leads us to reconstruct how Kant developed his argumentation in relation to his intellectual horizon (in particular Locke, Crusius, Lambert andMeier). We proceed in two steps. The first one is the search for epistemological elements involved in the construction of knowledge such as the synthetic judgement, the modality of judgement and the modality of assent. The secondis the study of the method itself in two parts, namely the construction of the direction of scientific work through the concept of orientation, and the construction of the justification of knowledge through the social practice of argumentation.
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Métaphysique des propriétés esthétiques : une défense du réalisme / Metaphysics of Aesthetic properties : a defence of realismRéhault, Sébastien 28 October 2011 (has links)
Cette étude est un travail d'esthétique philosophique et de métaphysique. La principale hypothèse examinée et défendue est l'hypothèse selon laquelle le réalisme esthétique constitue la meilleure explication de la normativité esthétique. Les explications antiréalistes sont discutées et critiquées. Une ontologie et une épistémologie pour les propriétés esthétiques sont proposées. Enfin, les implications éthiques du réalisme esthétique sont mises en avant. / This study is a work in philosophical aesthetics and metaphysics. The main hypothesis examined and defended is that aesthetic realism is the best explanation of aesthetic normativity. Antirealist explanations are discussed and criticized. An ontology and an epistemology for aesthetic properties are proposed. Lastly, ethical implications of aesthetic realism are highlighted.
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Paysage :de démarche en (dé)construction photographique. Géohistoire de l'image à l'aube de l'AnthropocèneMuller, Yogan 27 November 2018 (has links) (PDF)
De quoi le geste photographique est plein dans le paysage ?Pour répondre à cette question, nous employons une méthode résolument transversale en revenant à l’étymologie pour déployer non pas une manière de faire mais d’aller vers. Dans cette lancée favorable à une pratique et une théoriedu paysage puis à l’articulation de ces deux versants, la recherche épistémologique permet de décrire les fondements de l’instauration des dualismes, ces césures aux fondements de la modernité européenne d’abord instaurés par la projection perspective (cette manière tout à fait singulière de se représenter – mais aussi de rapporter – le monde) et sur lesquelles le paysage européen repose ;tandis que la recherche photographique vient éprouver nos arguments et in fine, mettre en abîme les conceptions épistémologiques dont l’outil photographiques’est in niment fait le relais dans le paysage. Nous montrons notamment que l’image photographique consomme la rupture du fossé dualiste :elle le fait matériellement aboutir en images et en épuise symétriquement sa possibilité théorique. En Islande, sur un terrain qui donne – du moins de prime abord – toutes les garanties d’une « pure nature », nous photographions des sites où il n’est visiblement plus possible de séparer nettement le naturel de l’humain, avec l’ambition de faire poindre, à la fois dans et par l’image, ce qu’il convient de nommer la fermeture épistémologique qu’annonce l’Anthropocène, un tournant géohistorique éminemment photographique. / Doctorat en Art et Sciences de l'Art / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Undo the math : Managerial and organizational cognition theoretical and practical implications of cross-cultural and cross-disciplinary semiotic gaps / Implications théoriques et pratiques des fossés sémiotiques entre disciplines ou cultures sur la cognition managériale et organisationnelleIdelson, Marc 14 September 2011 (has links)
Dans une étude critique, s'appuyant sur l'analyse aristotélicienne du langage (Aristote, 2000a; Benveniste, 1966), sur l'émergence historique de ce que (Crosby, 1997) appelle la mentalité pentamétrique de la société moderne, sur l'exposé anthropologique de (Jorion, 2009) de l'invention par l'Occident des concepts de Vérité et de Réalité (objective), et, s’inspirant, sur un plan plus limité, des incursions dans la pensée chinoise du philosophe helléniste Jullien (Jullien, 1995, 2009), il est démontré que les nombres, l'espace et le temps sont des constructions sociales sémiotiques ; et exposé que les méthodes philologiques, en révélant les fossés sémiotiques (Cruse, 2004; Lyon, 1995), apportent un éclairage absent des études multiculturelles traditionnelles (Hofstede, 1983; Maison, Hanges, Javidan, Dorfman, et Gupta, 2006). De là, sont mis en avant les bien-fondé de (a) l'exercice du doute de soi, de l'ouverture d'esprit, et de la capacité de désapprendre dans les contextes interculturels et interdisciplinaires, et de (b) la prise de conscience des fossés sémiotiques entre cultures et entre disciplines et leur impact sur la cognition des individus, des équipes, des groupes et des organisations. Ancré épistémologiquement dans la réfutabilité poppérienne (Popper, 2002) et le paradigme kuhnien du progrès scientifique (Kuhn, 1996), partant du traité sociologique sur la confiance sociétale en les nombres (Porter, 1995), l’auteur se joint au débat sur la nature des sciences sociales. Ces constats empiriques éclairent l’activité de modélisation dans les sciences sociales. Exposant que la qualité de construction sociale des mathématiques (Berger & Luckmann, 1966b; Jorion, 2009) est en pratique ignorée à la fois par les chercheurs en sciences sociales et les praticiens des affaires, sont évoquées (a) la façon dont la théorie physique post-newtonienne avance en construisant de nouvelles algèbres, et (b) les alternatives théoriquement licites à l'arithmétique de Péano et la géométrie euclidienne qui n'ont pas été explicitement rejetées ou considérées dans les modélisations sociales. Des tentatives indépendantes et superficiellement paradoxales de théorisation des organisations avec divers outils mathématiques —en particulier (Bitbol, 2009; Donaldson, 2010)— sont ensuite conciliées. Puis, des principes de développement d’un corpus mathématique phénoménologiquement fondé et spécifique aux sciences sociales sont exprimés. Ensuite, est exposé comment une double perspective de réseaux sociaux, appliquée conjointement aux niveaux sémantique et culturel, peut utilement étendre l'analyse qualitative de discours. Pour illustrer les implications pratiques de cette thèse, un terrain fertile est retenu ; une méthodologie d’intégration post-fusion de la connaissance organisationnelle sans perte d'information, proposée. Jouant du rôle particulier des énumérations, des informations spatiales, et des informations temporelles dans le discours et la langue occidentaux (Aristote, 2000a; Benveniste, 1966), une méthodologie, qui s'appuie à la fois sur la normalisation de base de données du domaine des systèmes d’information (Codd, 1970, 1972, 1974; Date, Darwen, & Lorentzos, 2003; Fagin, 1977, 1979, 1981) et du modèle dynamique de création de connaissances SECI (Nonaka, 1994) du domaine de la gestion des connaissances en sciences de gestion, est décrite. Cette méthodologie, baptisée Archinormalisation par l’auteur, introduit le concept sociologiquement ancré d’Entité sans Attribut.Enfin, de nouvelles voies de recherche sont évoquées / In a critical management study, drawing on Aristotelian analysis of language (Aristotle, 2000; Benveniste, 1966), (Crosby, 1997)’s historical analysis of the emergence of what he coins modern society’s pentametric mentalité, (Jorion, 2009)’s anthropological exposition of the West’s invention of Truth and (objective) Reality, and following, albeit with a much more limited scope, in the footsteps of Hellenist philosopher Jullien’s forays into Chinese thought (Jullien, 1995, 2009), numbers, space and time are revealed as semiotically-grounded social constructs and philological methods —revealing semiotic gaps (Cruse, 2004; Lyons, 1995)— shed light unmatched by past multicultural surveys (Hofstede, 1983; House, Hanges, Javidan, Dorfman, & Gupta, 2006).From this, are defended the merits of exercising self-doubt, open-mindedness, and unlearning capability, whilst in cross-cultural and crossdisciplinary contexts, and awareness of cross-cultural and cross-disciplinary cognitive gaps at the individual, team, group and organizational levels.Anchored epistemologically in Popperian falsifiability (Popper, 2002), Kuhnian scientific progress (Kuhn, 1996) and Porter’s sociologicaltreatise on our trust in numbers (Porter, 1995), the author joins the debate on the nature of social science. What this thesis’ empirical findings reveal in the context of mathematically supported model-building in the realm of social science is explored; that social scientists and business practitioners model-building is blindsided to the socially constructed nature of mathematics (Berger & Luckmann, 1966; Jorion, 2009) is pondered; how post-Newtonian theoretical physics builds new theory by building new math is evoked; mathematically sound alternatives to Peano arithmetic and Euclidean geometry that have not been explicitly dismissed or considered by social scientists is exposed; independent and superficially paradoxical attempts to theorize organizations with various bodies ofmathematics are reconciled —notably (Bitbol, 2009; Donaldson, 2010); and development principles towards a phenomenologicallygrounded mathematics corpus are yielded. Next, how a social network perspective applied conjointly at the semantic and cultural levels of analysis may usefully extend and bring insights to standard qualitative content analysis is put forward. To illustrate the practical implications of this thesis, one fertile ground is focused upon and a loss-less method to merge indwelled information systems is posited. Empirically illustrating the Aristotelian breakdown of language into its component parts (and the special role numbers, space, and time play in Western discourse and language), a methodology is described for nonloss post-merger integration of organizational knowledge that builds both on (Codd, 1970, 1972, 1974; Date et al., 2003; Fagin, 1977, 1979, 1981) database normalization from the field of Information Management in Computer Science, and on (Nonaka, 1994)’s SECI dynamic model of knowledge creation fromthe field of Knowledge Management in Business Administration Studies. This methodology, coined Archnormalization by the author,introduces the sociologically-grounded concept of Attribute-free Entities. Finally, further avenues of research are outlined that ultimately lie beyond the scope of this thesis.
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L'attention et la conscience / Attention and ConsciousnessThalabard, Emile 10 December 2012 (has links)
Ce travail propose une revue ciblée, philosophique et psychologique, des études de l’attention sélective au cours de la seconde moitié du XXé siècle. Il prend pour cible principale la thèse du débordement phénoménal proposée par Block: selon cette thèse, le contenu phénoménalement conscient est plus riche que le contenu effectivement disponible pour la formation de croyances et d’intentions d’action, et l’attention n’entre pas dans les ingrédients de base de la conscience.L’attention module l’accès conscient, le fait que certains contenus fassent l’objet de croyances ou soient remarqués. En me basant sur le phénomène de la cécité inattentionnelle, et en critiquant la conception du contenu mobilisée par Block, j’attaque la thèse du débordement phénoménal et argumente en faveur d’une conception dépendantiste de la conscience phénoménale, dans laquelle l’attention est le facteur qui conditionne la promotion de certains contenus vers la conscience, de manière à procurer une expérience phénoménale. Par ailleurs, j’examine un effet phénoménal remarquable associé à l’attention: celui de la saillance attentionnelle. Je défends une compréhension représentationnaliste de cet effet, en faisant de l’attention focale un modulateur de la résolution des représentations mentales conscientes. Ce travail s’inscrit dans une perspective naturaliste, et choisit de prendre au sérieux les contributions récentes des sciences cognitives à l’étude de la conscience:selon l’approche que je défends, la conscience est empiriquement manipulable - j’avance qu’elle ne l’est pas indépendamment de l’attention. / This work is a selective review of consciousness and attention studies over the last century. Itfocuses primarily on Ned Block’s ‘overflow thesis’. I argue against Block, by showing thatattention is a constitutive component of phenomenal consciousness: I defend a ‘dependency thesis’regarding attention and consciousness. This thesis is vindicated by a careful examination of Block’sempirical data, and by a criticism of his conception of content. I also tackle the issue of‘phenomenal salience’ - one of attention’s most typical effects - and provide a representationalaccount of this phenomenon: focal attention enhances the resolution of conscious content, therebylinking the phenomenal difference to a representational difference: focusing on an aspect of aperceptual scene changes what is consciously represented. This work is a first step in naturalizingthe mind; it relies heavily on the contributions of cognitive science to the study of consciousness.According to the accounts I favor, manipulations of consciousness are manipulations of attention.
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