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La perception du voisement en français : investigations comportementales et électrophysiologiques du processus de spécialisation phonologiqueHoonhorst, Ingrid 15 May 2009 (has links)
Le travail a porté sur la perception du trait de voisement des consonnes occlusives en position initiale et dont l’indice acoustique principal est le Délai d’Etablissement du Voisement (DEV: délai entre la fin de l’occlusion de la consonne et le début des vibrations des cordes vocales; VOT en anglais).
Une première étude a concerné la ‘bascule phonologique’ c’est à dire le passage d’un mode de perception universel à un mode de perception phonologique spécifique à la langue. L'analyse des variations du rythme cardiaque de nourrissons francophones exposés à des syllabes /də/ et /tə/ variant sur un continuum de DEV a montré une sensibilité aux frontières universelles (-30 et +30 ms de DEV) à 4 mois et à la frontière phonologique du français (0 ms de DEV) à 8 mois.
L'objectif d'une autre étude a été de déterminer si la maturation de la perception du voisement était liée à l’apprentissage de la lecture ou si elle résultait d’une maturation cognitive plus globale. Des enfants de 5, 6 ,7 et 8 ans ainsi que des adultes francophones ont été soumis à des tâches d’identification et de discrimination pour trois types de continua différents : voisement (syllabes (/də/ et /tə/) ; couleurs (jaune et vert) et expressions faciales (joie-peur). Alors que la perception catégorielle des couleurs était présente dès 5 ans, le développement de la perception des expressions faciales était plus tardif et similaire à celui du voisement, ce qui suggère que ce dernier ne dépend pas de la lecture.
Par ailleurs, les potentiels auditifs évoqués par la présentation des syllabes /də/ et /tə/ dont le DEV variait entre -75 et +75 ms ont été enregistrés chez des adultes francophones. L’analyse de la morphologie (simple vs double pic) de deux sous-composantes de la N100 (N1b et Na), a montré chez ces sujets adultes une sensibilité résiduelle aux frontières universelles de voisement auxquelles les nourrissons de 4 mois étaient également sensibles. Par contre, aucune sensibilité résiduelle à la frontière phonologique du français n'est apparue.
Les implications théoriques de l’ensemble de ces résultats sont discutées à la lumière des modèles existants.
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Processus de catégorisation perceptive dans l'autisme de haut-niveauSoulières, Isabelle January 2006 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Fondements historiques et implications théoriques d'une phonologie des langues des signes - Etude de la perception catégorielle des configurations manuelles en LSF et réflexion sur la transcription des langues des signesBoutora, Leila 29 November 2008 (has links) (PDF)
Les langues des signes sont exprimées par un canal différent de celui des langues vocales. La question principale qui sous-tend le présent travail est de savoir si cette différence de canal entraîne des différences de structure. On s'intéressera plus particulièrement aux questions soulevées par une phonologie des langue des signes, et à la possibilité de prendre en compte la dimension sémantique au bas niveau. Je mettrai en évidence l'inadéquation des équivalences structurales postulées dans les travaux phonologiques classiques des LS, en particulier l'équivalence " signe = mot ". Ces problèmes théoriques ont des répercussions sur les choix opérés dans les protocoles des études expérimentales. Enfin ce postulat d'équivalence structurale est entretenu par les pratiques de transcription des corpus signés à tous les niveaux d'analyse, pratiques qui ne permettent pas de rendre compte du rapport forme-sens dans les langues des signes.
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Influence de la surdité neurosensorielle sur la perception de la hauteur tonale / Influence of neurosensory hearing loss on perception of pitchColin, David 12 December 2016 (has links)
Dans le cas de perte auditive neurosensorielle, la biomécanique cochléaire se trouve modifiée et les phénomènes actifs liés aux cellules ciliées sont altérés. Si les conséquences sur la baisse de sensibilité, les capacités de sélectivité fréquentielle ou la compréhension de la parole dans le bruit sont bien connus, la perception de la hauteur tonale peut également être modifiée suite à une perte neurosensorielle. Cette thèse se propose d’étudier la perception de la hauteur à travers quatre approches chez des sujets présentant une surdité neurosensorielle. La première étude s’intéresse à la diplacousie et a montré que ce phénomène était bien plus fréquent que ce que l’on pouvait imaginer. Les résultats ont montré que la perception était en règle générale plus aiguë sur l’oreille la plus lésée. La seconde étude propose une mesure catégorielle de la tonie. Les résultats ont montré que pour une même fréquence, les malentendants percevaient un son comme plus aigu que les normo-entendants. La troisième étude traite de la correspondance d’octave et de l’écoute de la musique. Les résultats montrent que la perte auditive est corrélée avec la perception de l’octave. La quatrième étude s’intéresse à la perception catégorielle des fricatives non-voisées. Les résultats montrent que la frontière catégorielle est décalée vers les fréquences graves ce qui semble être le reflet d’une perception plus aigue de ces phonèmes. Ces résultats d’expériences de psychoacoustique vont dans le sens des études menées sur des animaux montrant une modification de la carte tonotopique cochléaire et des fréquences caractéristiques des neurones lors d’une atteinte neurosensorielle. Ces observations pourraient conduire à une meilleure prise en charge des malentendants et à l’élaboration de nouveaux algorithmes sur les futures aides auditives / In the case of sensorineural hearing loss, the cochlear mechanism is modified and the active phenomena linked to the hair cells are altered. If the effects on decreased sensitivity, frequency selectivity, or speech in noise intelligibility are well known, the perception of pitch can also be altered following a neurosensory hearing loss. This thesis proposes to study the perception of pitch with four approaches in subjects with neurosensory hearing loss. The first study focuses on diplacusis and has shown that this phenomenon is much more frequent than one could imagine. The results showed that perception was generally higher on the worse ear. The second study proposes a categorical measure of pitch. The results showed that for the same frequency, the hearing-impaired perceived a sound higher than the normal hearing listeners. The third study is about octave matching and listening to music. The results show that hearing loss correlates with the octave matching frequency. The fourth study focuses on the categorical perception of voiceless fricatives. The results show that the categorical boundary is shifted towards the low frequencies, which seems to reflect a higher perception of these phonemes. These results of psychoacoustic experiments are consistent with the studies carried out on animals showing a modification of the cochlear tonotopic map and the characteristic frequencies of the neurons in case of a neurosensory hearing loss. These observations could lead to better care for the hearing impaired and to the development of new algorithms on future hearing aids
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Perception catégorielle et perception allophonique: incidences de l'âge, du niveau de lecture et des couplages entre prédispositions phonétiquesBogliotti, Caroline 18 May 2005 (has links) (PDF)
Ce travail avait pour objectif d'évaluer la perception catégorielle de la parole (PC) et les liens qu'elle entretient avec l'apprentissage de la lecture et les difficultés de cet apprentissage. Les études ont porté sur des continua de voisement (VOT) et de lieu d'articulation (transitions de F2 et F3). Trois critères ont été utilisés pour évaluer la PC : la perception catégorielle relative, l'effet de frontière phonémique et la précision catégorielle. Cinq études ont été effectuées, 3 sur le voisement (études 1, 2 et 3), 1 sur le lieu d'articulation (étude 4) et 1 sur voisement et lieu (étude 5). L'étude 1, dans laquelle ont été suivis de 6 à 8 ans des enfants qui étaient non lecteurs à 6 ans, a permis de relever un effet de l'âge et/ou de l'apprentissage de la lecture sur la PC. L'effet du niveau de lecture sur la PC a été également relevé dans l'étude 2, qui a permis de constater que des dyslexiques de 10 ans, comparativement à des normolecteurs de même âge, présentaient un déficit de PC, et plus spécifiquement un mode de perception allophonique. L'étude 3 a en plus mis en relief le fait que le déficit de PC était persistant, étant donné qu'il a été observé chez des dyslexiques relativement âgés (17 ans). Les travaux sur le trait de voisement suggèrent que la perception allophonique résulterait d'un déficit de couplage entre prédispositions phonétiques au cours du développement perceptif. Nous avons confirmé cette hypothèse pour le trait de lieu d'articulation dans l'étude 4, qui a porté sur des adultes. Dans la dernière étude, nous avons proposé à des dyslexiques de 8 à 10 ans des entraînements qui avaient pour objectif de « corriger » leur déficit de perception allophonique. Cette tentative a échoué, ce qui indique que ce déficit est résistant à la remédiation. Ces résultats suggèrent que la perception allophonique serait à l'origine des difficultés de lecture des dyslexiques, ce mode de perception entravant l'établissement des correspondances graphèmes-phonèmes, condition sine qua non de l'apprentissage de la lecture.
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Etude des effets des entraînements auditifs sur la perception catégorielle du délai d'établissement du voisement: implications chez l'adulte, l'enfant et dans les troubles d'acquisition du langage / Auditory training effects on categorical perception of voice onset time: data from adults, children and language learning impairmentCollet, Gregory 21 May 2012 (has links)
L’objectif général de cette thèse était de déterminer dans quelle mesure les entraînements auditifs pouvaient conduire à une modification de la perception du voisement en français en termes d’identification, de discrimination et de perception catégorielle (PC). L’originalité de notre méthodologie reposait sur l’étude à la fois des effets entraînements sur la perception d’un contraste particulier (e.g. +15/+45 ms DEV) mais également sur la perception catégorielle de stimuli variant le long d’un continuum (e.g. +75, +45, +15, -15, -45 et -75 ms DEV). En effet, la majorité des études de la littérature se limitent à étudier les effets des entraînements sur un contraste bien particulier (e.g. Golestani & Zatorre, 2004 ;Tremblay et al. 1998 ;Tremblay et al. 2001). Grâce à notre paradigme, il nous était possible de quantifier l’apprentissage sur un contraste spécifique mais aussi d’en étudier les éventuels effets de généralisation sur l’ensemble du continuum.<p><p>Dans une première étude, nous avons tenté d’évaluer les limites du système perceptif en matière d’extraction de l’information statistique en travaillant sur de fines différences acoustiques (Etude 1). Au fil des années, une partie de plus en plus importante de la littérature s’est développée, soutenant que la formation des catégories phonologiques reposait sur l’extraction des régularités statistiques existant dans la production des phonèmes. Cependant, en aucun cas la question des limites que pouvait imposer le système perceptif n’a été posée. Pour ce faire, nous avons décidé de déterminer dans quelle mesure l’exposition à une grande variabilité de stimuli séparés par de fines différences acoustiques pouvait conduire à l’amélioration des capacités de discrimination d’un contraste spécifique.<p><p>Par la suite, nous avons sommes concentrés sur la question des modifications de la PC suite à un entraînement. L’idée principale était de déterminer dans quelle mesure un entraînement centré sur une valeur particulière du continuum et mettant en jeu un contraste (i.e. opposition entre deux stimuli) pouvait avoir un impact sur la PC. Pour ce faire, nous avons commencé par entraîner des participants à identifier (Etude 2) des stimuli autour de trois frontières non-phonologiques (-30, -45 et -60 ms DEV). <p><p>Ensuite, nous avons entraîné d’autres participants à discriminer (Etude 3) des stimuli autour de deux frontières non-phonologiques (-30 et -45 ms DEV). Les modifications perceptives étaient évaluées sur différents paramètres qui caractérisent la PC (voir Introduction – La Perception Catégorielle) chez des adultes normo-entendant. Nos hypothèses reposaient sur l’idée selon laquelle, plus on s’éloigne de la frontière phonologique, plus les modifications perceptives seraient difficiles. Toutefois, les discontinuités perceptives pourraient interagir, facilitant ainsi les changements.<p>Sur base des résultats de ces études, nous nous sommes intéressés à la malléabilité de la perception catégorielle chez des enfants de troisième maternelle et de deuxième primaire (Etude 4). Dans ce cas, nous avons décidé d’entraîner les enfants à identifier des stimuli autour de la frontière phonologique du français (0 ms DEV) et autour d’une frontière non-phonologique (-30 ms DEV). L’idée sous-jacente était que les enfants, et plus particulièrement ceux qui n’avaient pas encore appris à lire, puissent être plus sensibles aux modifications perceptives imposées par leur environnement.<p><p>Par la suite, la question des entraînements auditifs comme source de changements chez les enfants et adultes normo-entendant s’est élargie aux pathologies et notamment dans les troubles spécifiques du langage (Etude 5). En effet, il est reconnu que ces enfants présentent des difficultés dans la perception des sons de parole et notamment du voisement. Dans cette étude, nous avons donc tenté de restructurer la PC au moyen d’un entraînement basé sur une tâche de discrimination. Malgré leur difficulté sévère à traiter le matériel auditif, ces enfants ne présentent pas des troubles de l’audition. Nous nous attendions donc à une amélioration de leurs habilités à percevoir le voisement.<p><p>Enfin, nous nous sommes interrogés sur les facteurs qui pouvaient contribuer, en plus des séances d’entraînement, à la consolidation des représentations phonologiques en mémoire. Parmi ceux-ci, la littérature dans le domaine visuel et moteur indique que le sommeil contribue à consolider ce qui a été appris. Nous avons donc décidé de nous intéresser aux rôles et aux bénéfices du sommeil dans la consolidation des apprentissages auditif chez des adultes normo-entendant (Etude 6).<p> / Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La perception du voisement en français: investigations comportementales et électrophysiologiques du processus de spécialisation phonologiqueHoonhorst, Ingrid 15 May 2009 (has links)
Le travail a porté sur la perception du trait de voisement des consonnes occlusives en position initiale et dont l’indice acoustique principal est le Délai d’Etablissement du Voisement (DEV: délai entre la fin de l’occlusion de la consonne et le début des vibrations des cordes vocales; VOT en anglais). <p>Une première étude a concerné la ‘bascule phonologique’ c’est à dire le passage d’un mode de perception universel à un mode de perception phonologique spécifique à la langue. L'analyse des variations du rythme cardiaque de nourrissons francophones exposés à des syllabes /də/ et /tə/ variant sur un continuum de DEV a montré une sensibilité aux frontières universelles (-30 et +30 ms de DEV) à 4 mois et à la frontière phonologique du français (0 ms de DEV) à 8 mois. <p>L'objectif d'une autre étude a été de déterminer si la maturation de la perception du voisement était liée à l’apprentissage de la lecture ou si elle résultait d’une maturation cognitive plus globale. Des enfants de 5, 6 ,7 et 8 ans ainsi que des adultes francophones ont été soumis à des tâches d’identification et de discrimination pour trois types de continua différents :voisement (syllabes (/də/ et /tə/) ;couleurs (jaune et vert) et expressions faciales (joie-peur). Alors que la perception catégorielle des couleurs était présente dès 5 ans, le développement de la perception des expressions faciales était plus tardif et similaire à celui du voisement, ce qui suggère que ce dernier ne dépend pas de la lecture. <p>Par ailleurs, les potentiels auditifs évoqués par la présentation des syllabes /də/ et /tə/ dont le DEV variait entre -75 et +75 ms ont été enregistrés chez des adultes francophones. L’analyse de la morphologie (simple vs double pic) de deux sous-composantes de la N100 (N1b et Na), a montré chez ces sujets adultes une sensibilité résiduelle aux frontières universelles de voisement auxquelles les nourrissons de 4 mois étaient également sensibles. Par contre, aucune sensibilité résiduelle à la frontière phonologique du français n'est apparue. <p>Les implications théoriques de l’ensemble de ces résultats sont discutées à la lumière des modèles existants.<p> / Doctorat en sciences psychologiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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