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Bergson et Merleau-Ponty : la perception et le corps percevant : étude pour une philosophie du corps / Bergson et Merleau-Ponty : perception and the perceiving body : essay for a philosophy of bodyBlanchet, Jean-Michel 26 June 2009 (has links)
Les philosophies du sujet proposent une définition contradictoire du sujet de l’expérience parce qu’elles ne pensent pas le sujet à partir de et en fonction de l’expérience perceptive. Elles sont alors amenées à définir le sujet de l’expérience comme le sujet de l’irréductibilité de l’expérience alors même que le sujet apparaît, à l’expérience perceptive, comme une dimension intérieure et irréductible de l’irréductibilité de l’expérience elle-même. Or, la détermination du sujet à partir de et en fonction de l’expérience débouche sur le paradoxe de l’autoréférence. Prendre la mesure du paradoxe de l’expérience impose, selon nous, de penser le sujet de l’expérience interrelationnellement à ce dont il est perceptivement le sujet. C’est ici ce que nous tentons d’entreprendre. / The philosophy of subject proposes a contradictory definition of the subject of experience because they do not conceive it from and according to the perceptual experience. Therefore, they are led to define the subject of experience as the subject of the irreducibility of experience whereas the subject is an inner and irreducible dimension of the irreducibility of experience itself. Now, the determination of the subject of experience from and according to experience itself leads to the paradox of self-reference. I think that taking into account the paradox of experience implies interrelationally conceiving the subject of that which she is the subject. This is what I attempt to tackle here.
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Le dépassement du portrait . Visage [et] rencontre / The surpassing of portrait : face and encounterCavallo, Valérie 19 November 2014 (has links)
Cette recherche aborde l’image du visage à l’aune de sa prise en charge par la photographie comme de ses corrélats techniques et esthétiques. On interroge ainsi le portrait, dans le champ de l’art et du sans-Art, en ce qu’il dépasse les codes d’une catégorie générique attachée à la représentation des personnes. On s’intéresse notamment à la situation sur laquelle il repose, dont il semble non seulement traduire et étendre le vis-À-Vis paradigmatique, mais également, l’intensifier.Parallèlement, en s’appuyant sur les mythes qui questionnent l’homme en son apparaître et son imaginaire ainsi que sa nécessité à expérimenter et à créer, on interroge les raisons pour lesquelles, à défaut de cerner occasionnellement l’ipséité d’un visage en échappée, le portrait est en mesure de générer une expérience de l’identité comme connaissance de soi et d’un autre que soi, à la fois pour l’auteur qui imprègne une image, pour un acteur qui y joue son être imageant, et pour un récepteur qui en traverse la figurance. Dans cet entrelacs, entre le visible et ce qui ne l’est pas, semble se tisser la moire d’une rencontre impalpable, rencontre de vies incarnées par des affects, rencontre en laquelle se risque le souffle d’une poétique et où s’entrevoit, de visage à visage, un élan, un geste, un aller vers, engageant l’humain en son être au monde, par le regard et par la main, et en vertu d’un rapport et d’un déplacement. Si alors, au point de contact avec un autre visage se fige une possible fascination hypnotique, le mouvement du sensible, à travers l’espace et le temps, nous amène à considérer, entre apparition et disparition, un en deçà et un au-Delà de la rencontre, c’est-À-Dire, autant le moteur d’une érotique arrimée à la question du désir, qu’une traversée de l’éther de la psyché par une dynamique qui, de personne en personne, d’être en être, se renouvelle à l’infini. La rencontre que nous tentons d’approcher ici relève ainsi d’une expérience du visage, telle qu’elle en creuse parfois l’énigme métaphysique ou en découvre le charme, mais aussi, et surtout, telle que l’imageant, dans le vivre ensemble ou la solitude, elle entame une réflexion qui s’avère être aussi une voie, et peut-Être en ce sens, un voyage de la pensée pour un discernement, pour un envisagement. Au fil d’un temps décousu et recousu qui, de la naissance à la maturité et à la vieillesse, est celui de l’existence humaine et de sa traversée, au fil d’un temps, donc, qui impose le dépassement d’une condition arbitraire et inéluctable qui, de génération en génération, est intensément tissée de valeurs impressives toujours reconduites et toujours revécues, au fil d’un temps voué à l’ultime, mais aussi à un recommencement, chaque chapitre de cette thèse est ainsi une occasion d’exploration de visages en rencontre, de visages en chemin. / The subject of the present study focuses on the technical and aesthetic correlates of the facial image in photographic representation. Hence, the analysis undertakes to examine the notion of the portrait as such, both with respect to the scope of its artistic and non-Artistic aspects, and the extent to which it transcends the codes of a generically human form of representation. It envisages, moreover, the concept of the portrait in view of its place in representing and extending the paradigmatic expression of the self. By the same token, in drawing on the kind of myths that question man’s apparent self-Image and imagination, as these are linked to his inherent drive to experiment and to create, an explanation is advanced as to why, by only occasionally achieving the ipseity of a face « en échappée », the portrait succeeds in generating man’s identity as a way of knowing self and other, namely, how the author suffuses an image with significance, how an actor who plays his part as an imaginative agent, and the ways in which a recipient penetrates the notion of « figurance » .This concept that links the visible and the invisible, harbours the shimmering, impalpable encounter of affect-Embodied lives — an encounter during which a poetics appears to manifest itself and in which the human agent is capable of discerning an outburst, a gesture, a forward movement thereby compelling man’s inner being to visualize the world through his own eyes – and hands made palpable by displacement. Where this occurs, a hypnotic fascination begins to make itself felt at an inter-Facial nexus. Here, we note the gravitation of sensible essence in space and time oscillating between an apparition – at once visualized and invisible – , between an en deçà and an au delà as this essence proceeds from an erotic encounter, issuing as much from desire as from psyche, and which dynamically traverses the ether, ad infinitum, from one being to another. Our approach to this encounter accounts as much for the experience of facial representation as it does, occasionally, for the deepening of its enigmatically metaphysical point of departure, or else discloses its charm and its mode of « image » representation, either in cohabitation or in solitude – the overture to a journey towards discernment, towards a new perception. The experience of this passing of time defines man’s fate from birth through to maturity and on to old age. It reaches beyond the arbitrary and inescapable condition of man from one generation to the next, and is intimately woven into our forever reconstituted, affective values. Every chapter engages in an analysis of this temporal transition, a course ultimately leading to extinction, but also to a Renaissance. This enables the reader to thus explore the different faces he encounters throughout the course of his journey.
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