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Vol de jouissance : approche psychanalytique du viol de femmes en série / Theft of jouissance : a psychoanalytic approach of serial rapes of womenRicau, Valérie 05 February 2016 (has links)
Ce travail développe la thèse que les viols commis à l’endroit des femmes sont des actes qui relèvent moins des logiques du sexuel – pourtant lieu et mode de réalisation – que de celles de la jouissance. Ces crimes dénotent les modes de construction de jouissances violentes comme tentatives de satisfaction qui attentent au féminin lorsqu'ils sont perpétrés par une catégorie de sujets qui a refusé la perte et le renoncement inaugural – castration symbolique – qui conditionne l’accès au manque, au désir, et à une satisfaction pulsionnelle possible.La première partie de notre recherche présente les théories de trois références majeures dans le champ de la criminalité sexuelle, lesquelles placent les sujets concernés au bord de la psychose, sans toutefois en relever. Nous faisons alors valoir que seule la position adoptée par le sujet à l’endroit de la jouissance permet de fonder la structure subjective. Ceci nous conduit, dans notre deuxième partie, à explorer le champ de la jouissance et à mettre en exergue l’interdiction de la jouissance absolue, primordiale, comme fondatrice du lien social et condition du rapport entre les sexes dans un champ sexuel. La troisième partie, orientée par ces balises, s’attache à construire les repères qui rendent compte des logiques du refus de la castration symbolique. A partir de là, nous verrons comment des sujets peuvent être amenés à se situer face à une jouissance qui les féminise et qui, dans un mouvement de protestation virile, les pousse-à-faire-l’homme. De plus, ce rapport à la jouissance peut les appeler à l'action d'une jouissance pure, complète, et ceci dans une réalisation effective du rapport sexuel qu’il n’y a pas : ils volent la jouissance interdite de La femme toute.Nous concluons notre travail sur la question de la responsabilité pénale et subjective, et interrogeons la question du « traitement » qu’il conviendrait d’adopter pour ces hors-la-loi de la jouissance. / This work develops the thesis that raping women is not so much relevant to the logics of sexuality – though sex determines where and how the act takes place – as to the logics of jouissance. Those crimes involve the construction of violent modes of jouissance attempting satisfaction in attacking femininity, when they are committed by a category of subjects who have rejected the inaugural effect of loss and renunciation – symbolic castration – determining the access to lack, desire and the satisfaction of libidinal drives.The first part of our research examines the theories of the three major references in the field of criminal sexuality, which situate the position of those subjects on the borderline of psychosis though they do not fall within this clinical category. We argue that the sole subject's position with respects jouissance allows to qualify the subject's structure. This leads us, in the second part, to explore the field of jouissance and highlight the prohibition of absolute, primal jouissance as the founding principle of social bonds and the condition of the relation between the sexes within the field (context) of sexuality. Guided by these landmarks the third part is concerned with taking reference marks accounting for the logics of the refusal of the symbolic castration. Then based on these premises, we address the question of how a subject can react when faced with a jouissance feminizing him and creating an effect of “pousse-à-faire-l'homme” in an attempted male protest. Furthermore, such relation to jouissance may call some subjects to perform an act aiming at a pure and complete fulfilment in the realization of a sexual relationship. For there is no such thing as a sexual relationship: they steal the prohibited jouissance from Woman that is all.In conclusion, we question the penal and subjective responsibility and explore the question of the “treatment” that should be adopted towards these outlawing subjects of jouissance
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Le devenir sexué pas-tout-à-fait phallique : la clinique du pousse-à-la-femme et des femmes-transexuelles. / Sexed became not - entirely phallic : the clinic of the push-to-be-the-woman and of transsexuals womenMetreveli, Inga 14 December 2016 (has links)
Ce travail de recherche a comme objectif la révision de la logique de la sexuation dans la clinique psychanalytique contemporaine. La thèse freudienne du « primat de phallus », reprise par Lacan d’abord dans sa logique sexuée « être ou avoir », gardera toute son importance dans son tableau de la sexuation, présentée dans le séminaire Encore. Ce tableau de la sexuation, référé au phallus comme au seul et unique signifiant de la différence des sexes, nous laisse “déboussolé” dans la recherche des particularités des modes contemporains d’être sexué. Par contre, nous affirmons que la thèse de Lacan selon laquelle « l’être sexué ne s’autorise que de lui-même […] et quelques autres » trouve toute sa pertinence quant au devenir sexué du sujet contemporain et se met au premier plan dans le tout dernier enseignement de Lacan à travers son étude du parlêtre en terme de nouage et de suppléance. Nous avons ciblé la clinique du pousse-à-la-femme et des femmes-transsexuelles afin de montrer, que la psychanalyse, orientée par le dernier enseignement de Lacan, permet de reconsidérer ces deux cliniques de troubles d’identité sexuelle comme des modes de s’autoriser en tant que sexués. A travers nos cas cliniques, nous prétendons avoir démontré que pour ces sujets, faute de se servir du signifiant phallique « pour tous », il s’agit néanmoins de tentatives pour trouver leur manière sinthomatique de rejoindre dans leur quête identitaire le discours sexuel commun qui soutient pour l’instant la binarité des sexes. / This study aims at a revision of the sexuation logic within the modern psychoanalytical clinic. The Freudian thesis on the "primacy of phallus" was initially assumed by Lacan as a sexuated logic "to be or to have" a phallus, and it kept its importance in his later works, it was especially developed in his XX Seminar "Encore" in the table of sexuation. We have demonstrated that as far as the table of sexuation refers to the phallus, described in terms of the phallic function, that continues to be the only signifier of the difference between the sexes, we can hardly apply it to studying some of the particularities of the modern modes of sexuation. On the contrary we suggest that Lacan’s thesis that "the sexuated being is authorized only by himself [...] and by some others" remains valid as far as the becoming of the modern subject is concerned and it is brought to the forefront in the last teaching of Lacan through his study of the "talking being" in terms of knotting and suppliances. Therefore we have chosen the study of the the clinic of the push-to-be-the-woman and that of transsexual women in order to demonstrate that psychoanalysis oriented by the last teaching of Lacan gives us the possibility to reconsider these two clinics of sexual identity disorders in terms of modes of auto-authorization as sexuated. Via our clinical cases we suggest that these subjects left out of the possibility to appeal to the phallic signifiers "for everybody", try nevertheless to find their sintomatic way to join the common sexual discourse without the reference of the sexual binaries.
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