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Pratiques parentales et comportements délinquants auprès d'adolescents haïtiens et québécois vivant à MontréalClermont, Marjory January 2005 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La parole migrante : pratiche e ideologie linguistiche di migranti senegalesi tra Senegal e Italia / La parole migrante : pratiques et idéologies langagières de migrants sénégalais entre Sénégal et ItaliePizzolato, Giulia 10 July 2012 (has links)
La recherche présentée est une étude de type qualitatif sur les pratiques langagières et sur le rapport entre les pratiques et les idéologies langagières de certains migrants de nationalité sénégalaise, en Italie et au Sénégal. Elle se situe dans le cadre disciplinaire de la sociolinguistique, dans un domaine d'intérêt qui présente beaucoup de points de rencontre avec l'anthropologie du langage (Duranti 2001; 2005; 2007), et en particulier avec les thématiques et les perspectives initiées par la Language Ideology. L'observation et l'analyse se sont focalisées sur l'expérience de trois migrants (résidant en Italie au moment de l'enquête) et de deux migrants de retour (au Sénégal après un séjour en Italie). Le terrain s'est déroulé au Sénégal et en Italie (recherche multi-sited [Marcus 1995]), dans l'intention d’appréhender le phénomène migratoire selon une perspective transnationale (Appadurai 1991; Riccio 2008 ; Tarrius 1992). A partir d’une approche délocalisée de l'espace (espace diffus [Hazard 2007]), la migration est considérée comme un processus qui se libère des lieux fermés (l'ici et le là-bas, le pays de départ et celui d'arrivée) afin de s’intéresser aux parcours individuels. En accord avec cette conception des espaces inter-connectés, le concept d'interdiscursivité implique de considérer le langage hors de l'isoformisme qui le fixe au lieu (une langue- une nation-une identité) mais davantage comme parole circulante. Dans ma recherche je propose l’observation du phénomène migratoire par le biais du langage, qui est considéré en interaction, en tant que praxis (Bourdieu 1977). La parole, étant porteuse d'évaluations et, plus amplement, d'idéologies partagées qui influencent le plan social, se fait devient donc action sociale et, en tant que telle, représente et met en action des processus sociaux. Le langage est donc porteur de pouvoir (Blommaert 2005). Considérer les idéologies qui sont constitutives, codifiées et réalisées dans le langage (“… cultural and political ideologies as constituted, encoded, or enacted in language” [Woolard and Schieffelin 1994: p. 56]) – qu'elles soient relatives au langage et aux façons de parler ou à la migration – permet d’apporter de nouvelles connaissances du phénomène migratoire et de la mobilité des individus et de la parole. La formation, la circulation et la transformation des idéologies (entextualization [Bauman & Briggs 1990]) sont des phénomènes complexes, car ils impliquent l'action combinée de différents acteurs : les médias (journaux, télévision, radio), les institutions politiques, le champ social (les associations, les groupes formels et informels), le champ scientifique (le monde académique à travers ses canaux de diffusion, mais aussi les ouvrages de vulgarisation), et surtout les individus. Cette complexité s'accroît quand on s'intéresse à la migration, car la transmission des idéologies investit l’espace dans lequel les individus et la parole bougent. Dans cette recherche, j'ai choisi de me pencher sur la parole vive des individus, en la croisant avec leur histoire. Je prends donc en considération le parler spontané de certains migrants et leurs récits de migration, en analysant les pratiques langagières et les discours épilinguistiques (Canut 2000). L'analyse du discours et l'analyse conversationnelle sont des outils de compréhension et d'interprétation. À travers l'action combinée de ces deux différentes traditions j’essaie (donc) de saisir l'hétérogénéité et le dynamisme de la parole à partir de la complexité des facteurs qui entrent en jeu dans l'échange interactionnel. Si les actes de parole des migrants protagonistes de cette recherche sont privilégiés, la parole de leurs interlocuteurs sera également prise en considération, étant donné que le langage ne peut être considéré qu'en interaction. / Pas de résumé en anglais
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Une approche contextualiste des pratiques de gestion des compétences par l’informel dans les PME / A contextualist analysis of management practices through informal skills SMEsOlaba, Audace 31 March 2014 (has links)
Cette thèse porte sur les pratiques informelles de la gestion des compétences (G.C) dans les petites et moyennes entreprises (P.M.E). En partant d’une critique de l’instrumentation de la G.C, de la cause de l’échec et ou la réussite des démarches compétences dans les P.M.E, l’enjeu est d’étudier les phénomènes qui conditionnent les pratiques humaines, les représentations des acteurs au sein de ces organisations afin de saisir les dimensions pertinentes de la G.C mais aussi les points de ruptures de ces phénomènes. La notion de compétence fait l’objet de nombreuses contributions qui lui confèrent la caractéristique d’être employé de façon très diverse. Cependant, les pratiques qui traduisent ce concept de compétence relèvent des représentations différentes entre les acteurs et la réalité de leurs actions sur le terrain. La G.C est un dispositif qui a pour enjeux entre autre l’identification et la valorisation des ressources humaines. Il fait cependant l’objet d’une interprétation par divers auteurs selon leurs protocoles de recherches, comme étant une préoccupation de second plan dans les P.M.E qui sembleraient plus soucieuses de faire face à des contraintes économiques et techniques fortes plutôt qu’à la gestion des hommes. En effet, nombreuses sont les pratiques en P.M.E qui ne se présentent pas comme de la G.C analysée sous l’angle formel. Ces pratiques souvent non formalisées révèlent de ce fait d’une gestion informelle des compétences. Les résultats de notre analyse montrent que loin d’une gestion des compétences avec des pratiques stabilisées et un discours banalisé, nous observons effectivement une situation de décalage qui se conforte entre discours et pratiques effectives. Les pratiques des PME sont également loin d’une formalisation renforcée des dispositifs de gestion des compétences. Nous repérons plutôt des pratiques de gestion dont la spécificité d’une G.C peut être avérée en tant que construit. D’où la pertinence d’une approche du processus de la gestion des compétences régulée par les relations interpersonnelles, les pratiques informelles et acceptées comme au cœur de la construction du dispositif collectif. Cette perspective place l’humain au cœur des processus et permet de reconsidérer la perspective instrumentale dominante. / This thesis focuses on informal practices of skills management (S.M) in small and medium-sized enterprises (SMEs). Beginning with a critique of competency management instruments as well as the causes for the failure and/or success of skills in SMEs, the goal was to study the phenomena affecting human practices and actors’ representations within these organizations in order to capture the relevant dimensions of the S.M, but also the breaking points of these phenomena. The concept of skill has been the subject of much scholarly debates and has given rise to a large number of contributions from various academic disciplines. However, the practices that undergird this concept of competence reflects different representations between the actors and the reality of their actions on the ground. SM is a tool which seeks, among others, to identify and develop human resources within SMEs. However, instead of seeing this tool as critical element for human resources management in SMEs, a number of authors simply see SM as one used by SMEs to cope with economic and technical constraints. In fact, at first glance, within SMEs there are many practices that do not appear to be part of S.M when analyzed from a purely formal perspective. These practices, though often not formalized, are in reality part of what can be labeled as informal management skills. The results of our analysis show that far from skills management with established practices and a routine discourse, we actually observe a discrepancy between speech and actual practices. SMEs practices are also far from enhanced formalization of devices of skills management. We found that rather than being established management practices are built. This results points to the importance of an approach, which deals with the process of skills management regulated by interpersonal relationships, informal and accepted practices and at the center of the construction of a collective framework. The actor involved in a given social interaction plays a central role and allows us to refocus the assessment of skills towards these aspects. The perspective taken in this thesis allows us to reposition human beings at the center of the process and challenge the current dominant instrumental perspective.
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Ostdeusche Landtagsabgeordnete 1990-1994 : vom personellen Neubeginn zue politischen Professionalisierung ? /Lock, Stefan, January 1998 (has links)
Dissertation--Bamberg--Universität, 1998. / Bibliogr. p. 208-220.
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Approche comparative de la fonction de médiateur de presse dans les quotidiens brésilien Folha de Sao Paulo e français Le Monde parFerreira Maia, Kenia Beatriz. Walter, Jacques January 2008 (has links) (PDF)
Reproduction de : Thèse doctorat : Perspectives interculturelles. Ecrits, médias, espaces et sociétés : Metz : 2003. / Titre provenant de l'écran-titre. Notes bibliographiques.
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Pouvoir et réseaux sociaux au MozambiqueMagode, José Journès, Claude. January 2003 (has links)
Reproduction de : Thèse de doctorat : Science politique : Lyon 2 : 2003. / Titre provenant de l'écran-titre. Bibliogr.
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Politik in der Provinz : kommunale Politisierung dargestellt an den "sechs großen Industriedörfern" im Landkreis Recklinghausen vom Beginn der Industrialisierung bis 1914 /Hoffmann, Werner, January 1996 (has links)
Diss.--Universität Hagen, 1996. / Bibliogr. p. 236-264.
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Impacts des systèmes de cultures sur l'efficience d'utilisation de l'azote chez le blé et le maïs : Influence du travail du sol, des couverts végétaux d'interculture et de l'historique de fertilisation azotéeHabbib, Hazzar 17 January 2017 (has links)
De tous les éléments nutritifs, l'azote (N) est le plus important pour la croissance des cultures et l'expression du rendement potentiel. La disponibilité en azote minéral constitue un des principaux facteurs limitant de la production quantitative et qualitative des plantes non légumineuses en général et des céréales en particulier. Le maintien des hauts niveaux de production actuels nécessitant de maintenir un état de nutrition azotée optimal des cultures ; L'amélioration de l'efficacité ou l'efficience des apports d’engrais azotés de synthèse devient ainsi une priorité de gestion des systèmes de productions intensifs au niveau national. Améliorer l'efficience d'utilisation de l'azote constitue un sujet de préoccupation depuis de nombreuses années. Diverses approches ont été développées mondialement pour atteindre cet objectif. Parmi celles-ci, figure, la modification des pratiques culturales de type agroécologiques, mises en œuvre dans le cadre de l'agriculture de conservation des sols permettant simultanément de maintenir les niveaux de fertilité naturelle des sols cultivés en luttant principalement contre les phénomènes d'érosion des sols. L'objectif principal de la thèse est d'analyser les nouveaux systèmes de cultures économiquement et écologiquement performants basés sur les techniques d'agriculture de conservation de sols au plan de la nutrition azotée. Nous avons choisi d'étudier l'influence des modifications des pratiques culturales (type de travail du sol, couverts végétaux, niveaux de fertilisation azotée) sur les divers paramètres affectant la productivité végétale et la nutrition azotée de deux céréales (Blé et Maïs). Dans ce cadre, trois expérimentations ont été mises en place au champ pour mieux comprendre les phénomènes agronomiques et processus écologiques s'opérant lors des changements de pratiques culturales. L'objectif finalisé étant de trouver le ou les systèmes de cultures le(s) plus adapté(s) pour obtenir de bons rendements financiers tout en diminuant les apports d'azote minéraux. La première expérimentation réalisée sur le maïs a permis de mettre en évidence, après 4 années de non travail du sol, une augmentation significative de l'efficience d'utilisation de l’azote NUE, de l'indice de récolte d'azote ainsi que de l'efficience de remobilisation de l'azote, valable pour les systèmes de culture développés avec et sans fertilisation azotée. En ce qui concerne la deuxième expérimentation réalisée sur le blé, les résultats obtenus au cours de deux années successives ont montré les mêmes tendances que sur le maïs, avec une augmentation de l'efficience d'utilisation de l'azote, l'efficience agronomique d'utilisation de l'azote, le facteur de productivité partielle de l'azote, le coefficient apparent d'utilisation de l'azote et l'efficience de remobilisation de l'azote. De même secondairement, on a étudié l'indice de nutrition azotée (NNI) pour évaluer le statut de la nutrition azotée du blé entre les deux systèmes de travail du sol. Le travail du sol affecte de façon significative le NNI qui était plus élevé dans les systèmes de non-labour par rapport au système du labour classique. Dans la troisième partie de ce travail réalisée sur le blé, nous avons tenté de préciser les mécanismes physiologiques à l'origine de l'amélioration des divers paramètres de l'utilisation de l'azote constatée en analysant par système de culture, l'efficience photosynthétique d'utilisation de l'azote et de l'eau chez le blé au travers divers paramètres tels que : caractéristiques physiologiques des feuilles, taux de photosynthèse, conductance stomatique, taux de transpiration, indice de teneur en chlorophylle et surface spécifique foliaire. Nous avons ainsi constaté que le blé utilise l'eau et l'azote plus efficacement dans le système sans labour par rapport au système labour classique. Au même stade de développement du blé, le taux de photosynthèse et la surface spécifique foliaire étaient plus élevés en modalités [...] / Of all the essential nutrients, nitrogen (N) is the most important for crop growth and yield potential. The mineral N availability is a major limiting factor of quantitative and qualitative production of crops in general and cereals in particular. Maintaining the current high production levels requires managing crops to provide an optimum nitrogen nutrition. Therefore, the agricultural management practices must be at forefront of measures to sustain crop productivity and N efficiency in the intensive production systems at national level. In the last three decades, improving N use efficiency in crops (NUE) has been one of the most important challenge in modern agriculture. Therefore, various scientific, technological and agronomic approaches have been developed in parallel to improve our knowledge on the genetic and physiological basis of NUE for further breeding and agronomic applications. In particular, it has been emphasized that agricultural management practices on both short- and long-term perspectives must be at forefront of measures to develop sustainable crop productivity with regards to NUE improvement. The main objective of this work is to examine the new cropping systems, economically and environmentally efficient, based on conservation agriculture techniques. In other words, to investigate the influence of modification in agricultural practices (tillage system, cover crops) on the parameters affecting plant productivity and nitrogen nutrition of two cereals (wheat and maize). In this context, three field experiments were conducted to understand agricultural phenomena taking place during changes in farming practices, in order to examine the most sustainable agricultural system for maintaining crop productivity while rationalization of N fertilizer usage. A two-year experiment was conducted in the field to measure the combined impact of tilling and N fertilization on various agronomic traits related to NUE and to grain yield in maize cultivated in the presence of a cover crop. Four years after conversion to no-till, a significant increase in N use efficiency N harvest index, N remobilization and N remobilization efficiency was observed both under no and high N fertilization conditions. The second field study was conducted during two consecutive years to evaluate the combined effect of tilling, cover crops and N fertilization on various agronomic traits related to nitrogen use efficiency and to N nutrition in wheat. Five years after conversion to no-till, a significant increase in N use efficiency, N utilization efficiency, N agronomic efficiency, N partial factor productivity, N apparent recovery fraction and N remobilization was observed under three levels of N fertilization. Moreover, we observed that grain yield and grain N content were similar under tillage and no-till conditions. The N nutrition index was higher under no-till conditions at the three rates of N fertilization. Moreover, N use efficiency related traits and N nutrition were increased in the presence of cover crops both under no-till and conventional tilling conditions. Thus, agronomic practices based on continuous no-till in the presence of cover crops appear to be a promising strategy to increase N use efficiency and N nutrition in wheat while reducing both the use and the loss of N-based fertilizers.In the third study, wheat plants were grown under tillage and no- till conditions, with and without cover crops under no and high nitrogen fertilization conditions, to evaluate the combined effect of tilling and N fertilization on photosynthetic nitrogen use efficiency and photosynthetic water use efficiency through its impact on leaf physiological traits, such as photosynthesis rate, stomatal conductance, transpiration rate, leaf area ratio and specific leaf area. Six years after conversion to no-till, in the presence and in the absence of cover crops, a significant increase in water use efficiency and soil water content was observed both under [...]
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En quoi les politiques nationales et européennes encouragent-elles ? la mobilité des jeunes ?LE TALLEC, Guillaume January 2017 (has links)
To summarise the present master thesis, it can be said that the policies and the funding sources in Europe supports the youth mobility. Indeed, in order to face the challenges brought by the globalisation from 1980's the European Union decided to set policies such as the Bologna process or more recently the strategy Europe 2020 or the youth policy. These policies are efficient because of the simultaneous transformation of the university system in Europe and the creation of the Erasmus program in 1987 which become Erasmus+ in 2014 and the internationalisation strategy of the universities. The Erasmus+ program backs every European strategy for the education and the formation and seems to have significant effects on the participants and these effects seem to help the young people to be more able to face the current globalised world. Indeed, taking part to Erasmus+ allows students to do a mobility in the European country they want and during this period of time students acquire new skills and consequently evolve from a personal, academic and professional point of view. However, even if the European Union via the European commission managed to put one efficient program to respond the challenges it is facing some problems are remaining as the lack of recognition of the staff mobility or the fact that some students do not authorise them to take part to the program because of financial problems. That's why it can be said that the youth mobility is hugely supported by the European Union and each of its member states from a political as financial point of view and numerous good practices have been set to make the mobility process easier but significant progress remain to be done about the staff and trainee mobility as well as the financing helps to achieve definitely the European aims.
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Description du sens que donnent les enseignantes et les enseignants du secondaire à leurs pratiques d’enseignement de la grammaireBarbeau Brunelle, Émilie January 2017 (has links)
La difficulté des élèves du Québec à respecter les normes langagières dans le contexte de réalisation d’une production écrite a été documentée par de nombreuses recherches depuis près de 30 ans (Bureau, 1985; CSÉ, 1987; Groupe DIEPE, 1995; Larose, Corbeil, Bouchard, Cajolet-Laganière, Éthier, Lemay, Lopez-Therrien, Péan, Richards, Sarrazin, Travis, 2001; Lord, 2012; Gouvernement du Québec, 1986, 2007; Vincent, 2014). Plusieurs chercheuses et chercheurs se sont penchés sur les pratiques d’enseignement de la grammaire en amont de la compétence en grammaire des élèves, principalement sur les pratiques effectives ou déclarées d’enseignement de la grammaire des enseignantes et des enseignants au secondaire. Toutefois, peu de recherches permettent de documenter la vision qu’ont ces enseignantes et ces enseignants de leurs pratiques et les éléments qui influencent leurs choix dans l’enseignement de la grammaire. Le milieu de l’enseignement est également en transition entre deux conceptions de la grammaire : la grammaire traditionnelle et la grammaire rénovée. Les pratiques d’enseignement en grammaire des enseignantes et des enseignants sont elles aussi en transition entre ces deux conceptions (Lord, 2012). Dès lors, il apparait important de s’intéresser au sens que donnent les enseignantes et les enseignants du secondaire à leurs pratiques d’enseignement de la grammaire. Pour ce faire, des entrevues semi-dirigées ont été menées auprès de neuf enseignantes et enseignants au secondaire et les données ont été analysées au moyen d’une analyse thématique pour regrouper les propos des enseignantes et des enseignants selon des thèmes et au sein de rubriques. Les résultats ont permis de dégager les aspects principaux du sens que les enseignantes et les enseignants donnent à leurs pratiques d’enseignement de la grammaire : le français comme matière à enseigner; la prise en compte des besoins des élèves comme base pour l’enseignement de la grammaire; les pratiques d’enseignement de la grammaire; la réflexion sur l’enseignement de la grammaire. Il ressort que, d’abord, les enseignantes et les enseignants vivent des difficultés dans l’enseignement de la grammaire. Ensuite, les pratiques nommées par les enseignantes et les enseignants correspondent en majorité aux pratiques de la grammaire rénovée. Nous concluons que les lacunes et les besoins des élèves sont les plus grands déterminants des choix pédagogiques des enseignantes et des enseignants en grammaire et que plusieurs éléments influencent la perception des enseignantes et des enseignants de leur pratique. Le sens qu’ils attribuent à leurs pratiques d’enseignement de la grammaire dépend de leur conception de la grammaire, de leur sentiment de compétence, de leur perception de l’efficacité de leurs pratiques et de la valeur accordée à cet enseignement par l’institution scolaire et par la société.
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