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Le monde carcéral dans la littérature africaine : lecture de "Toiles d'araignées" d'Ibrahima Ly, "Prisonnier de Tombalbaye" d'Antoine Bangui et "Parole de vivant" d'Auguste Moussirou Mouyama, "Le mort vivant" d'Henri Djombo

Nguimbi, Arnold 14 March 2008 (has links) (PDF)
La notion de prison est obsédante en littérature africaine d'expression française. Le dispositif d'enfermement des hommes dans un espace clos remonte véritablement à la période coloniale. Les nombreuses méthodes punitives qui avaient cours en Afrique précoloniale privilégiaient davantage d'autres formes de sanction que la prison. Il y avait par exemple le bannissement, la réparation immédiate, l'exil et la lapidation. Avec l'installation occidentale, l'habitat africain s'est doté d'une structure particulière et singulière. La prison fait désormais partie des politiques pénales de premier choix. Les écrivains, Ibrahima Ly dans "Toiles d'araignées", Henri Djombo dans "Le mort vivant", Auguste Moussirou Mouyama à travers "Parole de vivant" et Antoine Bangui dans "Prisonnier de Tombalbaye" montrent la complexité de ce nouveau phénomène. Ils évoquent les conditions de vie atypiques à savoir : la surpopulation, l'hygiène, la rareté d'aliments etc. La prison avilit l'homme au lieu de l'aider à prendre conscience de l'intérêt de sa peine par rapport à la société offensée. La resocialisation qui est la logique de justification de la prison qui allie la peine aux principes des droits de l'homme est fortement compromise. Mais malgré ces privations, la prison peut être un véritable chemin pouvant permettre à ceux qui ne succombent aux violences, de repenser la société. Ils combattent tout ce qui peut empêcher à l'homme de s'épanouir. C'est ainsi que l'on peut entendre l'héroïne de "Toiles d'araignées "souhaiter un monde libre
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Le monde carcéral dans la littérature africaine : lecture de "Toiles d'araignées" d'Ibrahima Ly, "Prisonnier de Tombalbaye" d'Antoine Bangui et "Parole de vivant" d'Auguste Moussirou Mouyama, "Le mort vivant" d'Henri Djombo

Nguimbi, Arnold 14 March 2008 (has links)
La notion de prison est obsédante en littérature africaine d’expression française. Le dispositif d’enfermement des hommes dans un espace clos remonte véritablement à la période coloniale. Les nombreuses méthodes punitives qui avaient cours en Afrique précoloniale privilégiaient davantage d’autres formes de sanction que la prison. Il y avait par exemple le bannissement, la réparation immédiate, l’exil et la lapidation. Avec l’installation occidentale, l’habitat africain s’est doté d’une structure particulière et singulière. La prison fait désormais partie des politiques pénales de premier choix. Les écrivains, Ibrahima Ly dans "Toiles d’araignées", Henri Djombo dans "Le mort vivant", Auguste Moussirou Mouyama à travers "Parole de vivant" et Antoine Bangui dans "Prisonnier de Tombalbaye" montrent la complexité de ce nouveau phénomène. Ils évoquent les conditions de vie atypiques à savoir : la surpopulation, l’hygiène, la rareté d’aliments etc. La prison avilit l’homme au lieu de l’aider à prendre conscience de l’intérêt de sa peine par rapport à la société offensée. La resocialisation qui est la logique de justification de la prison qui allie la peine aux principes des droits de l’homme est fortement compromise. Mais malgré ces privations, la prison peut être un véritable chemin pouvant permettre à ceux qui ne succombent aux violences, de repenser la société. Ils combattent tout ce qui peut empêcher à l’homme de s’épanouir. C’est ainsi que l’on peut entendre l’héroïne de "Toiles d’araignées "souhaiter un monde libre / The concept of prison is recurring in African literature of French expression. Its device of enfermement of the men in a closed space goes up truly at the colonial period. The many punitive methods which had course in Africa pre-colonial privileged more other forms of sanction the prison.With the Occidental installation, the African housing obtains a particular and singular structure.The prison is part from now on of the penal policies of first choice. The writers, Ibrahima Ly in "Toiles d’araignées", Henri Djombo in "Le mort vivant", Auguste Moussirou Mouyama through "Parole de vivant" an d Antoine Bangui in "Prisonnier de Tombalbaye" show the complexity of this new phenomenon. They evoke the atypical living conditions to know: overpopulation, hygiene, scarcity of food etc. The prison degrades the man instead of helping it to become aware of the interest of its sorrow compared to the offended company. But in spite of these deprivations, the prison can be a true springboard which can make it possible those which do not succumb to violences, to reconsider the company. They fight all that can prevent with the man from opening out

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