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Entre sport et passion : la rivalité Canadien-Nordiques, un reflet du nationalisme québécois des années 1980 / Rivalité Canadien-Nordiques, un reflet du nationalisme québécois des années 1980

Lasorsa, Steve 18 April 2018 (has links)
Québec, le soir du 30 octobre 1995. Le peuple québécois s'apprête à se prononcer pour une deuxième fois en moins de vingt ans sur son avenir politique au sein de la Confédération canadienne. Émotif et dramatique jusqu'à la toute fin, le référendum se solde par un échec serré au niveau du décompte électoral, mais il démontre à quel point le nationalisme québécois n'a pas reculé dans l'esprit des gens. L'année 1995 marque également la fin d'une autre période forte de l'histoire du Québec. L'annonce de la vente des Nordiques à des intérêts américains et le départ de la concession vers le Colorado vient mettre fin à une véritable saga entre les deux principales villes de la province. Décision liée à la nouvelle réalité économique de la LNH, la perte des Nordiques affecte bien plus que les citoyens de la capitale nationale. Les Québécois viennent de perdre une partie de leur patrimoine culturelle. C'est que la rivalité Canadiens-Nordiques a divisé pendant plus de quinze ans les familles québécoises, qui se réunissaient pour l'occasion à la Grande messe du hockey du samedi soir. L'attachement profond des Québécois à l'une ou l'autre des équipes va bien plus loin que la partisannerie sportive à proprement parler. La rivalité sportive Montréal-Québec s'insère dans une période charnière du nationalisme québécois. Faisant le pont entre les deux référendums, elle se substitue aux luttes politiques et constitutionnelles de la décennie 1980, pour devenir l'un des principaux exutoires de la fierté nationale québécoise de l'époque. À n'en point douter, cette rivalité a marqué profondément le Québec et les Québécois. Mis à part les cris, les huées, les bagarres et les buts, que se cache-t-il derrière la mythique rivalité Canadiens-Nordiques des années 80-90?
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Un chardon dans les jardins de la reine : le référendum de 1995 tel que (re)présenté à travers la caricature au Canada anglais

Lemieux, Éric 25 April 2018 (has links)
La réalité de l'histoire est un amalgame constitué par des faits et par l'interprétation que l'esprit leur donne. Au cœur de cette construction, les caricatures publiées quotidiennement dans les journaux jouent un rôle majeur car elles contribuent à structurer cette nouvelle réalité. En se basant sur ce postulat, il devient pertinent de le mettre en parallèle avec l'une des composantes majeures de l'identité québécoise : le nationalisme. C'est vers sa dernière manifestation d'envergure que sera dirigée notre analyse, à savoir, le référendum du 30 octobre 1995 sur la souveraineté. Date historique à la fois pour le Canada et le Québec, la polarisation linguistique démontrée à cette occasion offre une perspective fascinante. Comment, dans les semaines qui ont mené au vote, les caricaturistes du Canada anglais ont-ils représenté le projet de séparation? Scruter minutieusement les dessins de presse offerts aux lecteurs nous permettra sans doute de mieux comprendre la complexité des rapports qu'entretiennent les anglophones du Canada vis-à-vis du projet indépendantiste québécois. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Penser et «panser» les plaies du Canada : le moment Laurendeau-Dunton, 1963-1971

Lapointe-Gagnon, Valérie 19 April 2018 (has links)
Cette thèse s’attache à un moment particulier dans l’histoire canadienne et québécoise, le moment Laurendeau-Dunton. Apparue dans un contexte particulier au début années 1960, la Commission Laurendeau-Dunton a mis en scène des intellectuels engagés pour penser et panser les plaies du pays. Dans ce Canada des années 1960 en quête identitaire, confronté à un Québec où se consolident les assises souverainistes, dix commissaires vont tenter d’endiguer l’impasse canado-québécoise. Cette vaste enquête amena les commissaires à sillonner le pays, en multipliant les rencontres avec les responsables politiques, différentes associations et avec les citoyens canadiens. Elle va mettre des mots sur l’infériorité économique et culturelle des Canadiens français, mais elle va également mettre le doigt sur le nœud des tensions qui caractérisent le parcours canadien : le triomphe du préjugé sur la connaissance les uns des autres. Ce sont ces constats, combinés à la situation de plus en plus explosive au Québec, qui mènent les commissaires à souligner, dans le Rapport préliminaire, que le Canada traverse la « crise majeure de son histoire ». Comment gérer cette crise ? Quel remède prescrire et à quel moment l’appliquer ? La Commission constitue un milieu riche pour l’étude des remèdes proposés par des intellectuels engagés afin de guérir le mal canadien. Dans un premier temps, le contexte d’émergence de la Commission est étudié. La notion grecque de kairos, qui signifie le moment opportun, est ici employée afin de comprendre le terreau propice qui se dessine dans les années 1960 pour accueillir une enquête désireuse de régler les tensions entre le Québec et le reste du Canada. Par la suite, nous nous attachons à la Commission en elle-même, en mettant en lumière son fonctionnement, le travail de terrain des commissaires et leurs stratégies pour sensibiliser les citoyens canadiens à leur mandat. Puis, nous nous intéressons aux idées des commissaires concernant le remède canadien. Enfin, nous traçons les contours du moment Laurendeau-Dunton, un moment où, à force de multiplier les rencontres, les conférences, les séminaires et les activités académiques, les portes se sont ouvertes pour entreprendre un dialogue fructueux entre les différents éléments composant le Canada.
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Les pilotes du Saint-Laurent et l'organisation du pilotage en aval du havre de Québec, 1762-1920

Leclerc, Jean 25 April 2018 (has links)
Cette thèse porte sur les pilotes du Saint-Laurent et l'organisation du pilotage en aval du havre de Québec, de 1762 à 1920. Les questions au centre de cette recherche sont les suivantes : qu'est-ce qui caractérise l'histoire des pilotes et de l'organisation du pilotage sur cette importante voie de navigation ? Comment les autorités françaises et anglaises ont-elles réglementé ce secteur ? De quelle manière s'effectuait le service de pilotage à l'époque de la libre concurrence (1805-1859) ? Pourquoi, les pilotes ont-ils demandé, avec tant de conviction et de persévérance, un acte constitutif du Parlement du Canada-Uni, au cours de la décennie 1850-1860, et comment l'ont-ils obtenu? En quoi leur regroupement en corporation, en 1860, a-t-il changé l'organisation du pilotage et la vie des pilotes ? Voilà autant d'interrogations qui nous ont conduit à entreprendre cette étude de la plus ancienne et la plus importante circonscription de pilotage au Canada, tant par l'effectif de pilotes qui s'y rattachait, que par son étendue géographique et, enfin, que par l'avant-garde de son organisation professionnelle. Cette étude montre que les autorités françaises et anglaises ont toujours cherché à maintenir un groupe de pilotes qualifiés pour guider les navires hauturiers dans les eaux restreintes, de l'île du Bic à Québec. En 1805, dans le contexte de l'augmentation du trafic maritime au Port de Québec, une importante structure, la Maison de la Trinité de Québec (MTQ), fut mise en place par le Parlement du Bas-Canada pour régir les pilotes et leurs apprentis dans le cadre de la libre entreprise. Durant 54 ans (1805-1859), le métier fut alors caractérisé par le laisser-faire. En effet, les pilotes munis de chaloupes à voiles et d'autres équipés de goélettes, se concurrençaient pour offrir leur service aux capitaines de vaisseaux. À cette fin, les pilotes s'aventuraient jusque dans le golfe du Saint-Laurent, bien au-delà du lieu de rendez-vous fixé en 1805, à la pointe au Père. Nous avançons l'hypothèse que le régime de la libre entreprise a favorisé la désorganisation du pilotage, en encourageant notamment le dépassement du lieu de rendez-vous fixé initialement, à la pointe au Père. Cette situation eut un double effet : d'une part, elle rendit, à toute fin pratique, inapplicables les règlements de l'autorité de pilotage et d'autre part, elle fut responsable de pas moins de 133 noyades de pilotes, d'apprentis et d'hommes à gages, de 1815 à 1855. Cette étude montre aussi que 1860 marqua un changement radical dans l'organisation du service de pilotage avec la création de la Corporation des pilotes pour le havre de Québec et au-dessous (CPHQ). À la demande des 250 pilotes, une loi (23 Victoria, chap. 123, 19 mai 1860) mit un terme à la libre entreprise, en la replaçant par le mode d'affectation à tour de rôle, et en adoptant la mise en commun des recettes du pilotage. Étant un service qui requiert des spécialistes de la navigation locale, le pilotage en aval de Québec devint alors en situation de monopole réglementé et ce, dans l'intérêt public. Tous les pilotes brevetés de la «circonscription» appartenaient automatiquement à cette corporation professionnelle. Pendant 54 ans, de 1860 à 1914, la Corporation des pilotes fut responsable de l'administration du service de pilotage dans ce que l'on appellera, en 1873, «la circonscription de pilotage de Québec». La CPHQ était devenue en quelque sorte, l'agent de la Couronne responsable du service; ses pouvoirs étaient considérables. En effet, elle percevait les droits de pilotage et distribuait les revenus mis en commun entre ses membres, elle veillait à la discipline, dressait la liste d'affectation des pilotes et les transportait à bord de ses propres goélettes. Depuis 1876, la CPHQ administrait le Fonds des pilotes invalides de Québec. Enfin, de 1905 à 1912, son conseil d'administration nomma aussi les surintendants des pilotes. La corporation eut un pouvoir assez important pour que les Intérêts maritimes veuillent, à plusieurs reprises, faire rappeler par le Parlement la loi qui, en 1860, les avait tirés des noyades, de l'exploitation et des misères engendrées par le régime de la libre entreprise. Au début du XXe siècle, le ministère de la Marine et des Pêcheries se chargea du service de bateaux-pilotes à la station d'embarquement unique de Pointe-au-Père. En 1915, la direction et le contrôle des pilotes et des apprentis ne relèvent plus de la Corporation des pilotes de Québec, mais bien du surintendant général des pilotes, un employé du gouvernement fédéral. Entre 1913 et 1920, la CPHQ traversa une période particulièrement difficile dans ses relations avec les Intérêts maritimes. Elle connut aussi une crise au sein de son organisation avec «l'affaire Paquet», une saga judiciaire qui dura trois ans, et qui força les pilotes à former, le 2 août 1920, une nouvelle société pour rester unis : Y Union des pilotes licenciés pour le havre de Québec et au-dessous. Les sources utilisées sont principalement les documents parlementaires, les archives de la Corporation des pilotes pour le havre de Québec et au-dessous, celles du port de Québec, les journaux de l'époque, les actes notariés, etc. Le plan est divisé en quatre parties : I- émergence du métier de pilote en Nouvelle-France et structure de l'autorité de pilotage sous le Régime anglais; II- la pratique du pilotage à l'époque de la libre concurrence (1805-1859); III- la Corporation des pilotes, de 1860 à 1919; IV- la profession de pilote après 1860. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Monseigneur, the catholic Bishop, Joseph-Octave Plessis, church, state, and society in Lower Canada : historiography and analysis

Lambert, James H. 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Les procès-verbaux sur la commodité et l'incommodité des districts paroissiaux de Mathieu Benoît Collet (1721)

Dubois, David 11 April 2018 (has links)
C'est en février 1721 que débute une enquête qui mène Mathieu Benoît Collet et Nicolas Gaspard Boucault aux quatre coins de la colonie canadienne sur la commodité ou l'incommodité des districts paroissiaux. On reprend ainsi la coutume française qui exige de prendre en compte l'opinion des personnes visées par tous changements des limites paroissiales. Mandatés par les autorités coloniales, les deux hommes se déplacent à la rencontre de milliers de paroissiens de toutes qualités. Cette démarche vise à recueillir les impressions des gens sur la situation qui prévaut dans leur paroisse. Dans l'optique d'une réorganisation des paroisses et de leurs limites, les enquêteurs tentent de questionner les gens sur la viabilité de nouvelles entités et sur les incommodants qu'un tel processus pourrait enrayer. Ce sont 65 paroisses qui sont ainsi visitées par les deux administrateurs de Québec. Des gens de fonction tels les curés, seigneurs, officiers militaires, officiers de milices, notaires, marguilliers se présentent en grand nombre. Les simples habitants sont également au rendez-vous. Nous y voyons alors un portrait de la société rurale canadienne rassemblée sous un même toit pour discuter de l'avenir de ses communautés. L'engouement d'une telle enquête pour la population rurale est représentatif de l'importance que les gens accordent au cadre social et au lieu de socialisation qu'est la paroisse. Les paroissiens profitent de l'occasion pour exprimer leurs insatisfactions de toutes sortes, sur ce qui les incommode. Les informations recueillies sont par la suite compilées sous forme de procès-verbal. Ces documents serviront par la suite aux autorités afin de statuer sur les nouvelles limites entérinées par un arrêt royal en 1722. Étant une source partiellement exploitée des historiens, les procès-verbaux de Collet sont pourtant une mine de renseignements sur la société rurale de Nouvelle-France. Ce mémoire veut lever le voile sur cette enquête et sur sa contribution à la compréhension de l'histoire du XVIIIe siècle canadien. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Devenir seigneur en Nouvelle-France : mobilité sociale et propriété seigneuriale dans le gouvernement de Québec sous le Régime français

Grenier, Benoît 25 April 2018 (has links)
Analysant la mobilité sociale dans le gouvernement de Québec sous le Régime français, ce mémoire aborde la propriété seigneuriale en tant qu'illustration de la promotion sociale dans la vallée du Saint-Laurent au XVIIe et au XVIIIe siècle. Cette analyse, portant sur une soixantaine d'individus aux origines modestes, issus notamment de la paysannerie, ayant accédé à la propriété seigneuriale, se veut une contribution à l'étude de la promotion sociale en Nouvelle-France. Quatre parties constituent l'essentiel de ce mémoire. L'origine de ces individus et les modes d'élévation sociale sont étudiés dans une première servant de cadre contextuel et de présentation sociodémographique. Les trois chapitres suivants visent à répondre plus directement à la problématique de l'étude, à savoir l'impact socio-économique de la propriété seigneuriale chez ces seigneurs aux humbles origines. La durabilité de la propriété seigneuriale, ainsi que le fait d'y résider ou non et le peuplement de la seigneurie sont les éléments étudiés dans le deuxième chapitre. Le troisième chapitre aborde la question du prestige tributaire de la seigneurie, en s'intéressant aux appellations attribuées aux seigneurs, de même que les fortunes seigneuriales, pour connaître l'incidence économique de la propriété seigneuriale. Dans un dernier temps, le quatrième chapitre met en relief les alliances matrimoniales des familles seigneuriales, également révélatrices du possible impact de la possession d'une seigneurie. Au sein de cette société française d'Ancien Régime, transplantée sur les rives du Saint-Laurent, d'importantes mutations s'opèrent. L'une de ces transformations est perceptible par la plus grande possibilité de mobilité sociale, quasi inexistante en France. Par l'analyse des destins d'hommes dont la naissance ne laissait en rien présager un tel parcours, ce mémoire vise à comprendre l'enjeu de la propriété seigneuriale pour de tels individus ainsi que ses répercussions. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Histoire des programmes de télévision : essai méthodique appliqué aux cinq premières années de CBFT-Montréal, 1952-1957

Laurence, Gérard 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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François-Xavier Anselme Trudel, L'Etendard et les élections provinciales de 1886

Garon, Louis. 25 April 2018 (has links)
Les études relatives aux élections provinciales de 1886 n'ont jamais expliqué de façon satisfaisante la contribution de conservateurs ultramontains à la victoire de Honoré Mercier. Il est difficile, bien sûr, d'ignorer l'habileté avec laquelle le chef libéral sut exploiter à l'avantage de son parti le mécontentement suscité par l'affaire Riel. De même, comment ne pas tenir compte de l'incapacité des conservateurs à surmonter leurs divisions internes et de la faiblesse de leurs dirigeants. Aussi nous est-il apparu utile de tenter de discerner les motifs qui, au risque de favoriser l'arrivée au pouvoir des libéraux, incitèrent ces conservateurs ultramontains à abandonner leur parti. François-Xavier-Anselme Trudel était, sans conteste, le plus remarquable d'entre eux. Avocat, homme politique et journaliste, il avait résolument épousé la cause ultramontaine depuis le commencement des années 1860. Fidèle disciple de Nosseigneurs Ignace Bourget, évoque de Montréal, et Louis-François Lafleche, évêque des Trois-Rivières, les deux principaux hérauts de l'ultramontanisme en terre canadienne, ii n'avait cessé, tant sur les "hustings" que dans les revues et les journaux auxquels il collaborait, de combattre les libéraux et leurs idées. A plusieurs reprises déjà, il avait violemment dénoncé les tentatives de rapprochement entre ces derniers et des chefs du parti conservateur provincial. Depuis 1883, Trudel disposait de l'outil essentiel à quiconque voulait à l'époque engager la lutte sur le terrain politique ou idéologique, c'est-à-dire un journal. Tous les jours de la semaine, l'Etendard proclamait l'Evangile ultramontain dans la région de Montréal et même au-delà, soutenu par de nombreux membres du clergé qui garantissaient sa subsistance et son rayonnement. Comment Trudel a-t-il pu se résoudre à abandonner le parti conservateur après avoir fait campagne en sa faveur pendant plus de vingt-cinq ans? Pour quels motifs a-t-il risqué la désapprobation de Mgr Lafleche qui craignait le libéralisme bien plus que l'orangisme et a-t-il accepté, selon toute apparence, de se renier lui-même? Pourquoi encore Trudel a-t-il cru nécessaire de conclure une entente avec Mercier alors que la majorité des ultramontains préférèrent demeurer dans le giron conservateur? Pour répondre à ces questions, nous avons voulu analyser la personnalité de François-Xavier-Anselme Trudel et étudier les principaux ressorts de sa pensée et de son action. Nous avons en outre cru bon, avant d'entreprendre la tâche de discerner les motifs de sa conduite, d'examiner l'évolution de son comportement à l'égard des partis conservateurs provincial et fédéral pendant les années qui précédèrent les élections provinciales de 1886, accordant, comme il se devait, une attention particulière à l'attitude qu'il adopta lors de l'affaire Riel. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Le régime contemporain du droit de la filiation au Québec : d'une normativité institutionnelle à une normativité "fusionnelle"

Savard, Anne-Marie 18 April 2018 (has links)
Le droit québécois de la filiation, codifié pour la première fois au sein du Code civil du Bas-Canada en 1866, fut relativement immuable et plutôt fidèle à ses origines historiques pendant de longues décennies. Toutefois, cette branche du droit a subi d'énormes bouleversements depuis plus d'un quart de siècle, particulièrement lors de la réforme du droit de la famille en 1980 ainsi qu'en 2002, alors que, contrairement au modèle de la reproduction bisexué ayant prévalu au Québec jusqu'alors, il est désormais devenu possible pour un couple de même sexe de se voir reconnaître un lien de filiation avec un enfant. La prise en compte de l'ampleur de ces transformations, s'étant au surplus produites sur une courte échelle de temps, pousse à se questionner sur la nature et le rôle du concept juridique de filiation pour l'individu et, plus largement, pour la société. À l'aide entre autres d'un éclairage psychanalytique, cette thèse souhaite créer une articulation entre la filiation et la construction identitaire de l'individu, afin de démontrer comment le droit de la filiation est passé d'une normativité institutionnelle, c'est-à-dire remplissant un rôle dans l'entreprise de la « fabrication » humaine, à une normativité « fusionnelle », laissant les individus dans un face-à-face avec eux-mêmes et avec leurs proches. À la suite d'une relecture du concept juridique de filiation et de sa fonction identitaire pour l'être humain, cette thèse démontre d'abord comment le droit québécois sous l'égide du Code civil du Bas-Canada (1866-1980) se déployait comme un véritable « montage institutionnel », où les catégories normatives de la filiation, «père», «mère» et «enfant» étaient juridiquement pré-définies. La seconde partie témoigne de l'impact des transformations sociales et juridiques qu'a connues le Québec au cours des années 1960-1970, particulièrement le net recul de la figure étatique au sein du droit de la filiation, désormais déchiré entre deux fondements : la volonté individuelle et la génétique. Il s'agit donc, dans cette thèse, d'expliquer, d'analyser et de mesurer les conséquences pour l'individu de cette mutation, c'est-à-dire ce passage d'une construction de modèle d'élaboration des liens de filiation à sa déconstruction, afin de terminer en proposant quelques pistes pour une reconstruction.

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