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La résidence alternée : une sociologie de l'expérience temporelle des parents / Shared residence : a sociology of the parents' temporal experience

Hachet, Benoît 09 November 2018 (has links)
La résidence alternée, légalisée en France en 2002, est une pratique minoritaire qui touche toutes les catégories de la population des parents séparés. Elle est entendue de manière stricte comme une organisation qui sépare de façon égale les temps de résidence des enfants entre leurs deux parents. Sous ce principe de symétrie coparentale, le temps vécu par les parents est bichronique, marqué par la succession réitérée de temps de même dimension, les uns avec enfants et les autres sans. Nous explorons l’expérience temporelle de cette parentalité alternée à partir d’une méthode mixte qui croise l’analyse de 55 entretiens avec le traitement de 5 103 questionnaires passés auprès des allocataires de la Caisse d’allocations familiales qui ont des enfants en résidence alternée. Dans une première partie, nous contextualisons la question de la résidence alternée dans la France contemporaine. Nous présentons une cartographie des polémiques qu’elle soulève, précisons les évolutions juridiques et les modalités judiciaires de sa mise en place, avant de remarquer que les études existantes sur cet objet sont peu nombreuses et souvent partielles. Si les déterminants socio-économiques du choix de la résidence alternée sont assez bien connus, le fonctionnement concret des alternances est peu étudié. Notre contribution consiste à ouvrir cette boîte noire. Nous inscrivons notre recherche dans une perspective temporaliste qui consiste à interroger les temps différenciés de l’expérience humaine. Dans la deuxième partie, nous caractérisons l’économie générale du cadre temporel de la résidence alternée, en montrant que le partage égal des temps de résidence ne peut se soustraire au temps calendaire dominant. Les deux espaces créés dans ces conditions se constituent en territoires temporels sur lesquels chacun des parents exerce une souveraineté relative selon des règles qui se construisent à l’usage. Nous proposons une topologie des territoires de l’alternance, attentive à leur structure et à leur plasticité. Dans la troisième partie, nous envisageons l’expérience parentale de la succession des temps avec et sans enfant en commençant par préciser les différences de texture temporelle, avant de décrire les modalités de la concordance de ces temps. Nous terminons en changeant d’échelle temporelle pour interroger l’évolution de l’expérience parentale de l’alternance dans la durée, quand elle est confrontée à la survenance de divers événements comme la recomposition familiale ou la mobilité professionnelle. Dans l’ensemble de la thèse, nous sommes attentifs aux variations dans l’organisation et l’expérience temporelle de la résidence alternée selon les variables lourdes de la sociologie, le sexe, l’âge, le milieu social ou le lieu de résidence des parents. / Shared residence, legalized in France in 2002, is a minority practice that affects all categories of the population of separated parents. It is strictly understood as an arrangement in which the residence times of children is equally shared between their two parents. According to the principle of coparental symmetry, the parents’ experience of time is bichronic, marked by the repeated succession of periods of time of equal length, some with children and others without. We explore the temporal experience of this alternate parenthood using a mixed method that combines the analysis of 55 interviews and 5,103 questionnaires sent to French Family Allowance Fund who have children in shared residence. The first part contextualizes the question of shared residence in contemporary France. The thesis maps the controversies it raises, specifies the legal developments and judicial modalities of its implementation, before noting that existing studies on this subject are few and often partial. While the social and economic determinants of the choice of shared residence are fairly well known, the concrete functioning of alternating residence is not well studied. Our research adopts a temporalistic perspective that consists in questioning the differentiated times of human experience. In the second part we characterize the general economy of the temporal framework of alternate residence, showing that the equal sharing of residence times cannot escape the dominant calendar time. The two spaces created in these conditions are constituted into temporal territories over which each parent exercises relative sovereignty according to rules that are built incrementally. We propose a topology of the territories of alternation, attentive to their structure and plasticity. In the third part, we consider the parental experience of time sequences with and without children by first specifying the differences in temporal texture, before describing the modalities of time harmonization. We conclude by looking at the issue from a long term perspective to question the evolution of the parental experience of alternation over time, when it is confronted with events such as family reconstitution or professional mobility. Throughout the thesis, we are attentive to variations in the organization and temporal experience of shared residence according to major sociological variables, gender, age, social background or parents' place of residence.
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Développement socio-affectif des enfants en résidence alternée : une approche écosystémique : conduites intériorisées et exteriorisées et qualité de vie des enfants de 4 à 12 ans en résidence alternée / Socio-emotional development of children in joint physical custody : an eco-systemic model

Baude, Amandine 04 May 2012 (has links)
L’objectif de cette étude est d’appréhender comment les enfants en résidence alternée se construisent sur le plan de leur adaptation socio-affective et de leur qualité de vie et d’analyser quels sont les facteurs susceptibles d’influencer leur développement socio-affectif. L’approche écosystémique (Bronfenbrenner, 2005) et, plus spécifiquement, le modèle opérationnel « Processus-Personne-Contexte-Temps » (Bronfenbrenner, 1996) sur lequel nous prenons appui, nous a permis, de manière originale, de procéder à l’analyse de la contribution de facteurs d’ordre individuel, familial et contextuel au développement de ces enfants.Dans cette perspective, 38 familles et leurs 56 enfants âgés de 4 à 12 ans en résidence alternée ont participé à notre étude au moyen d'une série de questionnaires. Le développement socio-affectif de l’enfant a été appréhendé à l’aide de « l’Autoquestionnaire Qualité de vie-Enfant-Imagé » (A.U.Q.U.E.I. ; Manificat & Dazord, 1997) et du « Child Behavior Checklist » (C.B.C.L. ; Achenbach, 1991). Les mères et/ou les pères ont renseigné plusieurs outils évaluant leur relation coparentale : « l’échelle d’Interaction Coparentale » (Ahrons & Wallisch, 1987), « l’Inventaire de l’Alliance Parentale » (Abidin & Brunner, 1995) et « l’échelle de Conflits Post-Séparation » (Sonnenblick & Scharwz, 1992). La relation post-conjugale a été analysée à travers « l’échelle d’Interaction Non Parentale » (Ahrons & Wallisch, 1987) et « l’échelle d’Attachement entre les ex-conjoints » (Kitson, 1982).Nos principaux résultats indiquent que les enfants en résidence alternée témoignent d’une qualité de vie globalement satisfaisante, notamment dans la sphère familiale. De plus, trois quart des enfants environ se situent dans la zone non-pathologique aux échelles d’adaptation intériorisée et d’adaptation extériorisée. Parmi les facteurs pris en compte, nous constatons, dans un premier temps, un effet significatif du sexe et de l’âge des enfants : les filles sont plus nombreuses à se situer dans la zone pathologique à l’échelle d’adaptation extériorisée et les enfants de 4 à 6 ans tendent à présenter moins de troubles intériorisés. Dans un deuxième temps, les résultats révèlent que la relation coparentale influence le développement socio-affectif des enfants et que l’hostilité indirecte constitue le facteur de risque le plus marqué. Cet effet est toutefois modulé par l’âge des enfants. Enfin, nous avons mis en évidence l’influence des caractéristiques du contexte, à savoir la relation post-conjugale, le degré d’hostilité pré-séparation et le type d’accord formulé par les parents sur leur développement. Toutefois, il s’avère que cette influence n’est pas directe mais médiatisée par la relation coparentale.L’ensemble des résultats obtenus nous permet de proposer des perspectives de recherche et des pistes d’intervention.Mots / This thesis aims to comprehend how children in joint physical custody evolve themselves in terms of socio-emotional adaptation and quality of life and analyzing the factors that could have an impact on their socio-emotional development. This study is based on a theoretical eco-systemic approach (Bronfenbrenner, 2005). Considering person, family and context to be the scales of comparision for the development of these children. The operational model of« the Process–Person–Context–Time » (Bronfenbrenner, 1996), allowed us to analyze the contribution of the aforementioned factors on these children.According to this perspective, 38 families having 56 children between the ages 4-12 years old in joint physical custody participated in this study through a questionary. The socio-emotional development was analyzed by taking into account the « Autoquestionnaire Qualité de vie-Enfant-Imagé » (A.U.Q.U.E.I. ; Manificat & Dazord, 1997) and the « Child Behavior Checklist » (C.B.C.L. ; Achenbach, 1991). The mothers and/or the fathers were also queried to evaluate their parenting abilities by using several tools as follows the « Coparental Interaction Scale » (Ahrons & Wallisch, 1987), the « Parenting Alliance Inventory » (Abidin & Brunner, 1995) and the « Post-Divorce Conflict Scale » (Sonnenblick & Scharwz, 1992). The post-conjugal relationship was analyzed by the following « Coparental Interaction Scale, nonparental dimension » (Ahrons & Wallisch, 1987) and « Attachment Scale » (Kitson, 1982).Our principal results indicate that children in joint custody testify globally a satisfactory quality of life particularly in the sphere of family upbringing. Also approximately three quarters of the total children can be placed in the non- pathological zone on the internalized adaptation and the externalized adaptation scale. Amongst the factors taken into consideration, we note that first of all there is a significant effect of the sex and age of the children between 4 to 6 years tend to show less personal internalizing problems. While the girls can be placed on the pathological scale of externalizing adaptation in a larger number compared to the boys. Secondly, the results reveals that the co-parental relationship influences the socio-emotional development of children and that the covert hostility constitutes the most raddled risk factor. However, this result varies according to the age of children. Finally, the impact of the characteristics of the context is highlighted, namely the post-conjugal relationship, the degree of hostility before the separation and the type of agreement that the parents express of their children’s development. Nevertheless, it is proved that this influence is indirect but moderated by the co-parental relationship.The total of the obtained results allows us to propose new perspectives and leads for intervention.
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Prévalence, déterminants et dynamique des arrangements de temps parental postséparation chez les enfants québécois nés à la fin des années 1990

Pelletier, David 09 1900 (has links)
Puisque de plus en plus d’enfants sont exposés à la séparation de leurs parents, plusieurs d’entre eux doivent partager leur temps entre les logements et la supervision de leur mère et leur père. Qu’on nomme cette réalité « garde », « résidence » ou « temps parental », elle complique grandement la description et la mesure des structures familiales dans lesquelles évoluent les enfants. Dans ce contexte, la thèse comporte deux objectifs principaux. Le premier consiste à préciser l’évolution historique des différents concepts légaux et sociologiques en jeu et à montrer comment le flou terminologique entourant la garde entraîne des problèmes lors de la mesure des arrangements résidentiels des enfants. Pour exposer la problématique, je tente de déterminer la prévalence de la double résidence égalitaire en faisant une évaluation critique des sources de données disponibles au Québec et au Canada. En fin de compte, en raison des lacunes de ces diverses sources et de leurs résultats parfois divergents, il s’avère pratiquement impossible de répondre à la question : « Combien d’enfants vivent en garde partagée (ou en double résidence) ? ». Le second objectif, qui occupe la majeure partie de la thèse, vise à illustrer le caractère dynamique des arrangements de temps parental, un aspect souvent ignoré dans la littérature scientifique. À partir des données des treize premiers passages de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ÉLDEQ) (n=2120), je distingue quatre arrangements de temps parental postséparation : 1) la résidence maternelle (avec peu ou pas de contacts père-enfant) ; 2) la résidence maternelle (avec contacts père-enfant réguliers) ; 3) la double résidence ; 4) la résidence paternelle. En ordonnant les informations disponibles à différents points dans le temps pour un même enfant, j’ai pu reconstituer des trajectoires de temps parental complètes. Les analyses réalisées sur ces trajectoires sont rapportées dans deux articles. Je m’intéresse, dans le premier article, aux caractéristiques familiales liées à l’établissement d’un arrangement donné au moment de la séparation ainsi qu’à la durée de cet arrangement. J’y montre par exemple que la part du temps parental assumée par le père au moment de la séparation est positivement associée au niveau de scolarité des parents, au travail à temps plein des mères et au sentiment de plaisir parental des pères. On y constate aussi que les arrangements initiaux ne sont pas tous aussi durables les uns que les autres. Même si les facteurs associés à cette durée sont plus difficiles à discerner, le niveau de scolarité des parents semble être important dans le processus. Dans le second article, je construis des tables de survie multiétats afin de résumer les trajectoires de temps parental de la perspective d’un enfant « moyen ». Je cherche entre autres à déterminer combien de temps les enfants passent dans chacun des quatre arrangements définis plus tôt et à identifier les facteurs sociodémographiques associés à cette répartition. J’y conclus que le temps passé en double résidence par un enfant moyen est faible, mais qu’il augmente avec le niveau de scolarité des deux parents. La double résidence est cependant une composante centrale de la paternité postrupture. Malgré une grande fluidité dans les trajectoires de temps parental, l’arrangement établi au moment de la séparation demeure un bon prédicteur de l’expérience parentale ultérieure. Les enfants initialement en double résidence, par exemple, perdent rarement contact avec leur père au cours des cinq années qui suivent la séparation, et ce, même si plusieurs d’entre eux finiront par habiter principalement avec leur mère. / As more children are exposed to the separation of their parents, many of them have to share their time between the homes and the supervision of their mother and father. Whether this reality is referred to as “custody”, “residence” or “parenting time”, it greatly complicates the description and measurement of the family structures in which children evolve. In this context, the thesis has two main objectives. The first is to clarify the historical evolution of the various legal and sociological concepts involved and to show how the terminological confusion surrounding child custody raises problems when trying to measure children’s living arrangements. In particular, I try to determine the prevalence of egalitarian dual residence by critically assessing the various data sources available in Quebec and Canada. In the end, because of the shortcomings of these various sources and their sometimes divergent results, it is virtually impossible to answer the question: “How many children live in shared physical custody (or dual residence) ?” The second objective, which comprises most of the thesis, aims to illustrate the dynamic nature of parenting-time arrangements, an element often overlooked in the scientific literature. With data from the first thirteen waves of the Quebec Longitudinal Study of Child Development (QLSCD) (n = 2120), I distinguish four postseparation parenting-time arrangements: 1) mother residence (with little or no father-child contact); 2) mother residence (with regular father-child contact); 3) dual residence; 4) father residence. By ordering the information available at different time points for each child, I was able to reconstruct complete parenting-time trajectories. The analyzes carried out on these trajectories are reported in two articles. In the first article, I look at family characteristics related to the establishment of specific arrangements at separation and at the duration of this arrangement. For instance, I show that the share of parenting time assumed by fathers following separation is positively associated with parents’ education level, mothers’ full-time employment and father’s feeling of parental enjoyment. The article also shows that initial arrangements are not all as durable as each other. Although the factors associated with this duration are difficult to identify, the parents’ level of education appears to be play an important role. In the last article, I build multistate life tables in order to summarize parenting-time trajectories from the perspective of an average child. I try to determine, inter alia, how much time children spend in each of the four arrangements defined earlier and what sociodemographic factors are associated with this distribution of time. I show that time spent in dual residence by an average child is low, but that it increases with the education level of both parents. Dual residence is, however, a central component of postseparation fatherhood. Despite great fluidity in parenting-time trajectories, arrangements established at separation remain good predictors of the subsequent parenting experience. Children initially in dual residence, for instance, seldom lose contact with their father during the first five years following separation even if many of them eventually end up living mainly with their mother.

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