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Résilience familiale en tant que processus au sein de couples dont la femme est atteinte d'insuffisance cardiaque

Campagna, Lyne 08 1900 (has links)
Le but de cette étude est de proposer une conceptualisation de la résilience familiale en tant que processus au sein de couples dont la femme est atteinte d’insuffisance cardiaque (IC). D’année en année, cette maladie cardiaque chronique afflige non seulement un nombre croissant de femmes mais tout autant leur partenaire de vie. On reconnaît de plus en plus que l’expérience de ces femmes diffère de celle de leur homologue masculin. Quant à l’expérience de leur conjoint et celle en tant que couple, ces dernières demeurent toujours peu abordées dans les écrits. Les couples constitués d’une femme atteinte d’IC doivent affronter de nombreuses difficultés inhérentes à l’IC qui peuvent les amener à faire preuve de résilience familiale. Pour atteindre notre but, une approche par théorisation ancrée a été utilisée. Les données ont été recueillies à l’aide d’entrevues semi-structurées conjointes auprès de 12 couples, d’un questionnaire sociodémographique et de notes de terrain. L’analyse de ces données a permis de proposer cette conceptualisation de la résilience familiale en tant que processus au sein de ces couples. L’IC au féminin est une expérience empreinte de difficultés pour les couples. Ils font face au choc encouru par le lot de bouleversements liés à l’IC qui perturbent à jamais tous les plans de leur vie conjugale. Devant une telle situation de vie aussi déplorable, ils sont appelés à s’engager dans un processus de résilience familiale. Cet engagement s’actualise par la mise en place de maintes stratégies en majorité conjugales, sauf quelques-unes qui relèvent de chaque membre des couples, et ce, selon deux perspectives de la résilience familiale. En effet, les couples rebondissent, selon la première perspective, en faisant face au choc de façons individuelle et conjugale. Sur le plan individuel, les membres tendent à se prendre en main tout en conservant leur propre autonomie. Pour ce faire, les femmes atteintes d’IC prennent, d’une part, le contrôle de l’IC et de ses manifestations et, d’autre part, soin de leur personne sur les plans physique et psychologique. Prendre ce contrôle devient possible en gérant leur énergie, en découvrant des astuces et en se responsabilisant face à l’IC. Parallèlement, les conjoints privilégient une seule et unique stratégie individuelle, soit de s’ouvrir à d’autres façons de faire. Quant au plan conjugal, les couples tendent à préserver à la fois leur autonomie et leur complicité à travers l’expérience liée à l’IC. A cette fin, ils font place à la réciprocité du prendre soin et s’activent à solidifier et réitérer leur autonomie conjugale en s’ouvrant aux ressources familiales et communautaires et en dosant la place laissée à l’IC au sein de leur couple. Selon la seconde perspective, les couples rebondissent, cette fois, en ressortant grandis, et ce, en découvrant de nouvelles façons de faire et en donnant un sens à leur expérience liée à l’IC. Pour découvrir de nouvelles façons, ils s’adonnent ensemble à des activités revisitées. Pour donner un sens, ils relativisent les bouleversements liés à l’IC qui s’actualisent par ces stratégies : dresser un bilan de la vie conjugale/familiale, adopter des leitmotive propices, et finalement, découvrir et se laisser porter par la magie des petits-enfants. À notre avis, les connaissances qui découlent de cette conceptualisation de la résilience familiale en tant que processus contribuent à l’avancement de connaissances dans le domaine des sciences infirmières. Cet apport de connaissances devrait aider les infirmières à mieux comprendre ce processus et contribuer au renouvellement des pratiques infirmières auprès des couples aux prises avec l’IC au féminin. / The purpose of this study is to propose a conceptualization of family resilience as a process undertaken by couples where the woman is suffering from chronic heart failure (CHF). Year after year, this chronic disease afflicts not only a growing number of women, but also, and just as much, their life partner. There is increasing recognition that the experience of these women differs from that of their male counterparts. The experience of the male partner as well as the experience of the couple are not often discussed in the literature. The couple consisting of a woman with CHF faces many difficulties inherent in the CHF, difficulties that may require the couple to show family resilience. To achieve our goal, a grounded theory approach was chosen. Data collection used joint semi-structured interviews with 12 couples. As well, a sociodemographic questionnaire and field notes were used. Rigorous analysis of the data permits the proposal of a conceptualization of family resilience as a process undertaken by these couples. In fact, the CHF of the woman is a difficult experience for the couple. Each one faces a shock incurred by the many upheavals associated with CHF that disrupt forever all the plans of their life together. In such an unfavorable life situation, they are called to engage in a process of family resilience. According to two perspectives of family resilience, their commitment to such a process is actualized by the implementation of many strategies, most of which are marital, though a few of them are carried out separately by each member of the couple. Indeed, according to the first perspective, couples bounce back in facing the shock of the diagnosis both individually and as a couple. Individually, each member of the couple tends to take charge while retaining his or her autonomy. To do this, women with CHF take control of the illness and its symptoms, and take care of themselves both physically and psychologically. To do so requires managing their energy, discovering inventiveness and taking responsibility for the CHF. Meanwhile, their male partner prefer the single individual strategy of becoming open to other ways of doing things. As for couple strategies, couples tend to maintain both their independence and their complicity in the experience related to the CHF. To this end, they use their reciprocity of care and work to strengthen and reaffirm their conjugal autonomy by being more open to extended family and community and by carefully measuring how much place the CHF will have in their relationship. According to the second perspective, couples bounce back, this time in growing as a couple by discovering new ways of behaving and finding meaning in their experience of living with CHF. To discover new ways, they revisit together all previous activities. To find meaning, they relativize the upheavals of the CHF by such strategies as a life review of their experience as couple and family, the adoption of suitable leitmotifs and, finally, the discovery and appreciation of grandchildren. In our opinion, the findings of this study make an important contribution to nursing knowledge. This should help nurses to better understand the process of family resilience as a process and contribute to the improvement of nursing practice with couples struggling with CHF in women.
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Résilience familiale en tant que processus au sein de couples dont la femme est atteinte d'insuffisance cardiaque

Campagna, Lyne 08 1900 (has links)
Le but de cette étude est de proposer une conceptualisation de la résilience familiale en tant que processus au sein de couples dont la femme est atteinte d’insuffisance cardiaque (IC). D’année en année, cette maladie cardiaque chronique afflige non seulement un nombre croissant de femmes mais tout autant leur partenaire de vie. On reconnaît de plus en plus que l’expérience de ces femmes diffère de celle de leur homologue masculin. Quant à l’expérience de leur conjoint et celle en tant que couple, ces dernières demeurent toujours peu abordées dans les écrits. Les couples constitués d’une femme atteinte d’IC doivent affronter de nombreuses difficultés inhérentes à l’IC qui peuvent les amener à faire preuve de résilience familiale. Pour atteindre notre but, une approche par théorisation ancrée a été utilisée. Les données ont été recueillies à l’aide d’entrevues semi-structurées conjointes auprès de 12 couples, d’un questionnaire sociodémographique et de notes de terrain. L’analyse de ces données a permis de proposer cette conceptualisation de la résilience familiale en tant que processus au sein de ces couples. L’IC au féminin est une expérience empreinte de difficultés pour les couples. Ils font face au choc encouru par le lot de bouleversements liés à l’IC qui perturbent à jamais tous les plans de leur vie conjugale. Devant une telle situation de vie aussi déplorable, ils sont appelés à s’engager dans un processus de résilience familiale. Cet engagement s’actualise par la mise en place de maintes stratégies en majorité conjugales, sauf quelques-unes qui relèvent de chaque membre des couples, et ce, selon deux perspectives de la résilience familiale. En effet, les couples rebondissent, selon la première perspective, en faisant face au choc de façons individuelle et conjugale. Sur le plan individuel, les membres tendent à se prendre en main tout en conservant leur propre autonomie. Pour ce faire, les femmes atteintes d’IC prennent, d’une part, le contrôle de l’IC et de ses manifestations et, d’autre part, soin de leur personne sur les plans physique et psychologique. Prendre ce contrôle devient possible en gérant leur énergie, en découvrant des astuces et en se responsabilisant face à l’IC. Parallèlement, les conjoints privilégient une seule et unique stratégie individuelle, soit de s’ouvrir à d’autres façons de faire. Quant au plan conjugal, les couples tendent à préserver à la fois leur autonomie et leur complicité à travers l’expérience liée à l’IC. A cette fin, ils font place à la réciprocité du prendre soin et s’activent à solidifier et réitérer leur autonomie conjugale en s’ouvrant aux ressources familiales et communautaires et en dosant la place laissée à l’IC au sein de leur couple. Selon la seconde perspective, les couples rebondissent, cette fois, en ressortant grandis, et ce, en découvrant de nouvelles façons de faire et en donnant un sens à leur expérience liée à l’IC. Pour découvrir de nouvelles façons, ils s’adonnent ensemble à des activités revisitées. Pour donner un sens, ils relativisent les bouleversements liés à l’IC qui s’actualisent par ces stratégies : dresser un bilan de la vie conjugale/familiale, adopter des leitmotive propices, et finalement, découvrir et se laisser porter par la magie des petits-enfants. À notre avis, les connaissances qui découlent de cette conceptualisation de la résilience familiale en tant que processus contribuent à l’avancement de connaissances dans le domaine des sciences infirmières. Cet apport de connaissances devrait aider les infirmières à mieux comprendre ce processus et contribuer au renouvellement des pratiques infirmières auprès des couples aux prises avec l’IC au féminin. / The purpose of this study is to propose a conceptualization of family resilience as a process undertaken by couples where the woman is suffering from chronic heart failure (CHF). Year after year, this chronic disease afflicts not only a growing number of women, but also, and just as much, their life partner. There is increasing recognition that the experience of these women differs from that of their male counterparts. The experience of the male partner as well as the experience of the couple are not often discussed in the literature. The couple consisting of a woman with CHF faces many difficulties inherent in the CHF, difficulties that may require the couple to show family resilience. To achieve our goal, a grounded theory approach was chosen. Data collection used joint semi-structured interviews with 12 couples. As well, a sociodemographic questionnaire and field notes were used. Rigorous analysis of the data permits the proposal of a conceptualization of family resilience as a process undertaken by these couples. In fact, the CHF of the woman is a difficult experience for the couple. Each one faces a shock incurred by the many upheavals associated with CHF that disrupt forever all the plans of their life together. In such an unfavorable life situation, they are called to engage in a process of family resilience. According to two perspectives of family resilience, their commitment to such a process is actualized by the implementation of many strategies, most of which are marital, though a few of them are carried out separately by each member of the couple. Indeed, according to the first perspective, couples bounce back in facing the shock of the diagnosis both individually and as a couple. Individually, each member of the couple tends to take charge while retaining his or her autonomy. To do this, women with CHF take control of the illness and its symptoms, and take care of themselves both physically and psychologically. To do so requires managing their energy, discovering inventiveness and taking responsibility for the CHF. Meanwhile, their male partner prefer the single individual strategy of becoming open to other ways of doing things. As for couple strategies, couples tend to maintain both their independence and their complicity in the experience related to the CHF. To this end, they use their reciprocity of care and work to strengthen and reaffirm their conjugal autonomy by being more open to extended family and community and by carefully measuring how much place the CHF will have in their relationship. According to the second perspective, couples bounce back, this time in growing as a couple by discovering new ways of behaving and finding meaning in their experience of living with CHF. To discover new ways, they revisit together all previous activities. To find meaning, they relativize the upheavals of the CHF by such strategies as a life review of their experience as couple and family, the adoption of suitable leitmotifs and, finally, the discovery and appreciation of grandchildren. In our opinion, the findings of this study make an important contribution to nursing knowledge. This should help nurses to better understand the process of family resilience as a process and contribute to the improvement of nursing practice with couples struggling with CHF in women.
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La résilience des familles endeuillées par le suicide d'un adolescent : émerger malgré la blessure indélébile

Genest, Christine 05 1900 (has links)
Cette étude vise à comprendre et à expliquer la résilience des familles endeuillées par le suicide d’un adolescent . Lorsque le suicide d’un adolescent survient, comme il s’agit d’une mort violente, inattendue, auto-infligée et qu’elle ne s’inscrit pas dans l’ordre normal de la vie, la famille est confrontée à une situation de crise qui nécessite, de sa part, une mobilisation importante d’énergie. On remarque que, malgré cette épreuve, la plupart des familles continuent à fonctionner. Le concept de résilience familiale qui fait référence à la capacité d’une famille de rebondir face à une situation de crise peut expliquer ce phénomène. C’est pourquoi le but de cette étude a été de proposer une théorie du processus de résilience à partir de ce que vivent les familles endeuillées par le suicide de leur adolescent. Le modèle McGill en soins infirmiers constitue la toile de fond théorique compte tenu de sa vision familiale, de sa croyance dans les forces de la famille et de l’importance du rôle de collaboration des infirmières. Pour atteindre le but de notre étude, une approche par théorisation ancrée, inspirée de la vision straussienne, a été choisie. L’échantillonnage théorique a été constitué de données obtenues à l’aide : d’entrevues semi structurées (13) avec les membres de sept familles rencontrés soit de façon individuelle, en couple ou en groupe (n=17 participants); de documents personnels remis par les participants (journal intime, homélie …); d’un questionnaire sociodémographique; et de notes de terrain. Une analyse comparative continue des données à travers une triple codification a permis de proposer une théorisation en profondeur du processus de résilience familiale suite au suicide d’un adolescent. Les principaux résultats indiquent que, dans un premier temps, la famille est confrontée à un cataclysme engendré par le suicide lui-même et influencé par le contexte familial, le contexte social et les émotions vécues. S’ensuit une période de naufrage plus ou moins importante compte tenu des bouées de sauvetage présentes au sein et dans l’entourage des familles. La présence de ces bouées intra et extrafamiliales permet un rebondissement plus ou moins rapide des familles. Par la suite, différentes actions intra et extrafamiliales permettent aux familles d’émerger malgré cette blessure indélébile, c’est-à-dire apprendre et grandir à travers cette expérience. L’analyse a également permis de dégager quatre types de résilience familiale selon que le rebondissement est rapide ou tardif et que l’émergence est continue ou non, soit le processus de résilience des familles énergiques centrifuge et centripète, de la famille stupéfaite, de la famille combattante et de la famille tenace. Cette étude permet d’approfondir la compréhension du vécu des familles endeuillées par le suicide d’un adolescent et d’aider les professionnels de la santé à mieux adapter leurs interventions en fonction des besoins des familles, des bouées de sauvetage présentes et des actions susceptibles de favoriser leur émergence. / The purpose of this study is to understand and explain the resilience of families bereaved by a teenager’s suicide. The suicide of an adolescent is a violent, unexpected, self-inflicted death that falls outside the normal order of life and the crisis faced by the family requires the mobilization of most of its energy. Despite this ordeal, the fact remains that most families continue to function. The concept of family resilience, which refers to a family’s ability to bounce back from a crisis situation, may explain this phenomenon. Thus, to understand the resilience process which families go through following a teenager’s suicide, a grounded theory research inspired by the Straussian vision has been conducted. The McGill nursing model served as the theoretical background because of its focus on the family, its belief in the strengths of the family and the important collaborative role played by nurses. Theoretical sampling was progressively constructed from data through interviews (13) with members of seven families met either individually, in couples or as a group (n= 17 participants).; a socio-demographic questionnaire; personal documentation submitted by the participants (diary, homily ...); and field notes.. A constant comparative analysis of the data across triple coding allowed us to propose a theory of the family resilience process following the suicide of a teenager. The main results indicate that, initially, the family faces a cataclysm caused by the suicide itself and influenced by the family background, social context and emotions experienced. This cataclysm is followed by a sinking period which is more or less important given the lifebuoys present within and around the family. The presence of these intra and extra familial buoys allows the family to rebound more or less rapidly.. Subsequently, various actions within and outside the family enable it to emerge despite this indelible wound that is to say, to learn and grow through this experience. The analysis also identified four types of family resilience depending on whether the rebound is fast or late and the emergence is continuous or not : the resilience process of the energetic families, centrifugal and centripetal, the stunned family, the combative family and the tenacious family. This study provides an in-depth understanding of the experiences of families bereaved by the suicide of an adolescent and directions for health professionals to better tailor their interventions to the needs of these families, their lifebuoys and actions to support their emergence.
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La résilience des familles endeuillées par le suicide d'un adolescent : émerger malgré la blessure indélébile

Genest, Christine 05 1900 (has links)
Cette étude vise à comprendre et à expliquer la résilience des familles endeuillées par le suicide d’un adolescent . Lorsque le suicide d’un adolescent survient, comme il s’agit d’une mort violente, inattendue, auto-infligée et qu’elle ne s’inscrit pas dans l’ordre normal de la vie, la famille est confrontée à une situation de crise qui nécessite, de sa part, une mobilisation importante d’énergie. On remarque que, malgré cette épreuve, la plupart des familles continuent à fonctionner. Le concept de résilience familiale qui fait référence à la capacité d’une famille de rebondir face à une situation de crise peut expliquer ce phénomène. C’est pourquoi le but de cette étude a été de proposer une théorie du processus de résilience à partir de ce que vivent les familles endeuillées par le suicide de leur adolescent. Le modèle McGill en soins infirmiers constitue la toile de fond théorique compte tenu de sa vision familiale, de sa croyance dans les forces de la famille et de l’importance du rôle de collaboration des infirmières. Pour atteindre le but de notre étude, une approche par théorisation ancrée, inspirée de la vision straussienne, a été choisie. L’échantillonnage théorique a été constitué de données obtenues à l’aide : d’entrevues semi structurées (13) avec les membres de sept familles rencontrés soit de façon individuelle, en couple ou en groupe (n=17 participants); de documents personnels remis par les participants (journal intime, homélie …); d’un questionnaire sociodémographique; et de notes de terrain. Une analyse comparative continue des données à travers une triple codification a permis de proposer une théorisation en profondeur du processus de résilience familiale suite au suicide d’un adolescent. Les principaux résultats indiquent que, dans un premier temps, la famille est confrontée à un cataclysme engendré par le suicide lui-même et influencé par le contexte familial, le contexte social et les émotions vécues. S’ensuit une période de naufrage plus ou moins importante compte tenu des bouées de sauvetage présentes au sein et dans l’entourage des familles. La présence de ces bouées intra et extrafamiliales permet un rebondissement plus ou moins rapide des familles. Par la suite, différentes actions intra et extrafamiliales permettent aux familles d’émerger malgré cette blessure indélébile, c’est-à-dire apprendre et grandir à travers cette expérience. L’analyse a également permis de dégager quatre types de résilience familiale selon que le rebondissement est rapide ou tardif et que l’émergence est continue ou non, soit le processus de résilience des familles énergiques centrifuge et centripète, de la famille stupéfaite, de la famille combattante et de la famille tenace. Cette étude permet d’approfondir la compréhension du vécu des familles endeuillées par le suicide d’un adolescent et d’aider les professionnels de la santé à mieux adapter leurs interventions en fonction des besoins des familles, des bouées de sauvetage présentes et des actions susceptibles de favoriser leur émergence. / The purpose of this study is to understand and explain the resilience of families bereaved by a teenager’s suicide. The suicide of an adolescent is a violent, unexpected, self-inflicted death that falls outside the normal order of life and the crisis faced by the family requires the mobilization of most of its energy. Despite this ordeal, the fact remains that most families continue to function. The concept of family resilience, which refers to a family’s ability to bounce back from a crisis situation, may explain this phenomenon. Thus, to understand the resilience process which families go through following a teenager’s suicide, a grounded theory research inspired by the Straussian vision has been conducted. The McGill nursing model served as the theoretical background because of its focus on the family, its belief in the strengths of the family and the important collaborative role played by nurses. Theoretical sampling was progressively constructed from data through interviews (13) with members of seven families met either individually, in couples or as a group (n= 17 participants).; a socio-demographic questionnaire; personal documentation submitted by the participants (diary, homily ...); and field notes.. A constant comparative analysis of the data across triple coding allowed us to propose a theory of the family resilience process following the suicide of a teenager. The main results indicate that, initially, the family faces a cataclysm caused by the suicide itself and influenced by the family background, social context and emotions experienced. This cataclysm is followed by a sinking period which is more or less important given the lifebuoys present within and around the family. The presence of these intra and extra familial buoys allows the family to rebound more or less rapidly.. Subsequently, various actions within and outside the family enable it to emerge despite this indelible wound that is to say, to learn and grow through this experience. The analysis also identified four types of family resilience depending on whether the rebound is fast or late and the emergence is continuous or not : the resilience process of the energetic families, centrifugal and centripetal, the stunned family, the combative family and the tenacious family. This study provides an in-depth understanding of the experiences of families bereaved by the suicide of an adolescent and directions for health professionals to better tailor their interventions to the needs of these families, their lifebuoys and actions to support their emergence.
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Coconstruction des composantes d'un programme d'intervention en soutien à la résilience de familles dont un adolescent est atteint d'un traumatisme craniocérébral

Gauvin-Lepage, Jérôme 08 1900 (has links)
La vie de famille avec un adolescent comporte son lot de défis. Les émotions de l’adolescent qui se présentent parfois comme des montagnes russes peuvent rendre les relations tendues et difficiles au sein de la cellule familiale, voire même au-delà de celle-ci. Par son caractère inattendu, l’avènement d’un traumatisme craniocérébral (TCC) chez l’adolescent vient fragiliser encore davantage la dynamique familiale. En outre, la myriade d’impacts engendrés par le TCC contraint la famille à modifier son projet de vie en s’investissant ensemble pour le reconstruire. La résilience devant une situation de traumatisme ne se manifeste pas de la même façon pour toutes les familles qui y sont confrontées. Certaines d’entre elles réussissent à se transformer positivement, tandis que d’autres n’y parviennent pas ou manifestent plus de difficultés. Il convient alors d’actualiser des approches de soins interdisciplinaires centrées sur la famille qui favoriseraient la reconnaissance des éléments pouvant soutenir son processus de résilience à travers cette épreuve et, enfin, aider à transformer son projet de vie. Avec comme perspective disciplinaire le modèle humaniste des soins infirmiers (Cara, 2012; Cara & Girard, 2013; Girard & Cara, 2011), cette étude qualitative et inductive (LoBiondo-Wood, Haber, Cameron, & Singh, 2009), soutenue par une approche collaborative de recherche (Desgagné, 1997), a permis la coconstruction des composantes d’un programme d’intervention en soutien à la résilience familiale, avec des familles dont un adolescent est atteint d’un TCC modéré ou sévère et des professionnels de la réadaptation. Le modèle de développement et de validation d’interventions complexes (Van Meijel, Gamel, Van Swieten-Duijfjes, & Grypdonck, 2004) a structuré la collecte des données en trois volets. Le premier volet consistait à identifier les composantes du programme d’intervention selon les familles (n=6) et les professionnels de la réadaptation (n=5). La priorisation et la validation des composantes du programme d’intervention, soit respectivement le deuxième et troisième volets, se sont réalisées auprès de ces mêmes familles (n=6 au volet 2 et n=4 au volet 3) et professionnels de la réadaptation (n=5 aux volets 2 et 3). Le processus d’analyse des données (Miles & Huberman, 2003) a repéré cinq thèmes intégrateurs, considérés comme les composantes du programme d’intervention en soutien à la résilience familiale à la suite du TCC modéré ou sévère d’un adolescent. Ce sont : 1) les caractéristiques de la famille et ses influences; 2) les stratégies familiales positives; 3) le soutien familial et social; 4) la prise en charge de l’aspect occupationnel et; 5) l’apport de la communauté et des professionnels de la santé. Les résultats issus de ce processus de coconstruction ont produit une matrice solide, suffisamment flexible pour pouvoir s’adapter aux différents contextes dans lesquels évoluent les familles et les professionnels de la réadaptation. Cette étude offre en outre des avenues intéressantes tant pour les praticiens que pour les gestionnaires et les chercheurs en sciences infirmières et dans d’autres disciplines quant à la mise en place de stratégies concrètes visant à soutenir le processus de résilience des familles dans des situations particulièrement difficiles de leur vie. / Family life with an adolescent has its share of challenges. The adolescent’s emotional rollercoasters can make relationships tense and difficult within the family unit, and even outside of it. By virtue of its unexpected character, the occurrence of traumatic brain injury (TBI) in an adolescent can undermine the family dynamics even further. Additionally, the myriad of impacts caused by a TBI forces the family to alter its plans for the future by committing themselves together to rebuild them. Resilience to trauma does not manifest itself in the same way for all families. Some manage to effect positive changes, while others are unable to do so, or experience more difficulties. In light of this, it appears relevant to develop family-centred care approaches fostering the recognition of elements that can support the family’s resilience process through hardships and, ultimately, help reconstruct its plans for the future. Using the humanist model of nursing care (Cara, 2012; Cara & Girard, 2013; Girard & Cara, 2011) as a disciplinary perspective, this qualitative and inductive study (LoBiondo-Wood, Haber, Cameron, & Singh, 2009), supported by a collaborative research approach (Desgagné, 1997), led to the co-construction of the building blocks for an intervention program to support family resilience in conjunction with families with an adolescent suffering from moderate or severe TBI and rehabilitation professionals. The complex intervention design and validation model (Van Meijel, Gamel, Van Swieten-Duijfjes, & Grypdonck, 2004) inspired a three-stage data collection process. The first stage consisted in identifying the building blocks of the intervention program in the eyes of families (n=6) and rehabilitation professionals (n=5). The prioritization and validation of these building blocks, respectively the second and third stages, were conducted with the same families (n=6 for stage 2 and n=4 for stage 3) and rehabilitation professionals (n=5 for stages 2 and 3). The data analysis process (Miles & Huberman, 2003) identified five encompassing themes, considered to be the building blocks of an intervention program to support family resilience following moderate to severe TBI in adolescents. They are: 1) family characteristics and its influences; 2) positive family strategies; 3) family and social support; 4) management of occupational aspects; 5) contribution of the community and health professionals. The results of this co-construction process established a strong matrix that is flexible enough to adapt to the various contexts in which families and rehabilitation professionals live and work. This study also offers promising avenues for practitioners, administrators and researchers in nursing and other fields with respect to the implementation of concrete strategies to support the resilience process of families facing particularly difficult times in their lives.
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Coconstruction des composantes d'un programme d'intervention en soutien à la résilience de familles dont un adolescent est atteint d'un traumatisme craniocérébral

Gauvin-Lepage, Jérôme 08 1900 (has links)
La vie de famille avec un adolescent comporte son lot de défis. Les émotions de l’adolescent qui se présentent parfois comme des montagnes russes peuvent rendre les relations tendues et difficiles au sein de la cellule familiale, voire même au-delà de celle-ci. Par son caractère inattendu, l’avènement d’un traumatisme craniocérébral (TCC) chez l’adolescent vient fragiliser encore davantage la dynamique familiale. En outre, la myriade d’impacts engendrés par le TCC contraint la famille à modifier son projet de vie en s’investissant ensemble pour le reconstruire. La résilience devant une situation de traumatisme ne se manifeste pas de la même façon pour toutes les familles qui y sont confrontées. Certaines d’entre elles réussissent à se transformer positivement, tandis que d’autres n’y parviennent pas ou manifestent plus de difficultés. Il convient alors d’actualiser des approches de soins interdisciplinaires centrées sur la famille qui favoriseraient la reconnaissance des éléments pouvant soutenir son processus de résilience à travers cette épreuve et, enfin, aider à transformer son projet de vie. Avec comme perspective disciplinaire le modèle humaniste des soins infirmiers (Cara, 2012; Cara & Girard, 2013; Girard & Cara, 2011), cette étude qualitative et inductive (LoBiondo-Wood, Haber, Cameron, & Singh, 2009), soutenue par une approche collaborative de recherche (Desgagné, 1997), a permis la coconstruction des composantes d’un programme d’intervention en soutien à la résilience familiale, avec des familles dont un adolescent est atteint d’un TCC modéré ou sévère et des professionnels de la réadaptation. Le modèle de développement et de validation d’interventions complexes (Van Meijel, Gamel, Van Swieten-Duijfjes, & Grypdonck, 2004) a structuré la collecte des données en trois volets. Le premier volet consistait à identifier les composantes du programme d’intervention selon les familles (n=6) et les professionnels de la réadaptation (n=5). La priorisation et la validation des composantes du programme d’intervention, soit respectivement le deuxième et troisième volets, se sont réalisées auprès de ces mêmes familles (n=6 au volet 2 et n=4 au volet 3) et professionnels de la réadaptation (n=5 aux volets 2 et 3). Le processus d’analyse des données (Miles & Huberman, 2003) a repéré cinq thèmes intégrateurs, considérés comme les composantes du programme d’intervention en soutien à la résilience familiale à la suite du TCC modéré ou sévère d’un adolescent. Ce sont : 1) les caractéristiques de la famille et ses influences; 2) les stratégies familiales positives; 3) le soutien familial et social; 4) la prise en charge de l’aspect occupationnel et; 5) l’apport de la communauté et des professionnels de la santé. Les résultats issus de ce processus de coconstruction ont produit une matrice solide, suffisamment flexible pour pouvoir s’adapter aux différents contextes dans lesquels évoluent les familles et les professionnels de la réadaptation. Cette étude offre en outre des avenues intéressantes tant pour les praticiens que pour les gestionnaires et les chercheurs en sciences infirmières et dans d’autres disciplines quant à la mise en place de stratégies concrètes visant à soutenir le processus de résilience des familles dans des situations particulièrement difficiles de leur vie. / Family life with an adolescent has its share of challenges. The adolescent’s emotional rollercoasters can make relationships tense and difficult within the family unit, and even outside of it. By virtue of its unexpected character, the occurrence of traumatic brain injury (TBI) in an adolescent can undermine the family dynamics even further. Additionally, the myriad of impacts caused by a TBI forces the family to alter its plans for the future by committing themselves together to rebuild them. Resilience to trauma does not manifest itself in the same way for all families. Some manage to effect positive changes, while others are unable to do so, or experience more difficulties. In light of this, it appears relevant to develop family-centred care approaches fostering the recognition of elements that can support the family’s resilience process through hardships and, ultimately, help reconstruct its plans for the future. Using the humanist model of nursing care (Cara, 2012; Cara & Girard, 2013; Girard & Cara, 2011) as a disciplinary perspective, this qualitative and inductive study (LoBiondo-Wood, Haber, Cameron, & Singh, 2009), supported by a collaborative research approach (Desgagné, 1997), led to the co-construction of the building blocks for an intervention program to support family resilience in conjunction with families with an adolescent suffering from moderate or severe TBI and rehabilitation professionals. The complex intervention design and validation model (Van Meijel, Gamel, Van Swieten-Duijfjes, & Grypdonck, 2004) inspired a three-stage data collection process. The first stage consisted in identifying the building blocks of the intervention program in the eyes of families (n=6) and rehabilitation professionals (n=5). The prioritization and validation of these building blocks, respectively the second and third stages, were conducted with the same families (n=6 for stage 2 and n=4 for stage 3) and rehabilitation professionals (n=5 for stages 2 and 3). The data analysis process (Miles & Huberman, 2003) identified five encompassing themes, considered to be the building blocks of an intervention program to support family resilience following moderate to severe TBI in adolescents. They are: 1) family characteristics and its influences; 2) positive family strategies; 3) family and social support; 4) management of occupational aspects; 5) contribution of the community and health professionals. The results of this co-construction process established a strong matrix that is flexible enough to adapt to the various contexts in which families and rehabilitation professionals live and work. This study also offers promising avenues for practitioners, administrators and researchers in nursing and other fields with respect to the implementation of concrete strategies to support the resilience process of families facing particularly difficult times in their lives.

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