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Les politiques publiques conduites en faveur des monuments français sous la Monarchie de Juillet, par le Parlement et la Liste Civile » / The public politics made in favour of the french monuments, by the parliamentarians and the King Louis-Philippe, during the “Monarchie de Juillet” (July’s monarchy)Frapet, David 17 December 2012 (has links)
"Durant les 17 années du règne de Louis-Philippe d'Orléans, la France a entièrement restauré ses monuments historiques. La Monarchie de Juillet a entrepris la restauration et l'entretien de ses monuments construits sous l'Antiquité, le Moyen Age et le premier Empire. Parallèlement à l'action des Parlementaires, le Roi des Français, sur les fonds de sa dotation pécuniaire qui lui était versée chaque année par le Trésor Public, a entrepris un vaste plan de restauration des palais placés dans le domaine de la Couronne : Les Tuileries, Saint Cloud, Fontainebleau, Compiègne, Meudon... Il transforma aussi le palais de Versailles en "Musée consacré à toutes les Gloires de la France". Rien que ce chantier lui coûta personnellement la somme de 24 Millions de Francs.La Monarchie de Juillet, qui était un régime né de la révolution de Juillet 1830, devait se construire une légitimité à partir de rien. Ne pouvant se réclamer ni de la Tradition, ni de la gloire des armes, ni même de la Souveraineté du peuple ou du Principe monarchique, la jeune Monarchie de Juillet entama une vaste politique de restauration et d'achèvement de monuments qui dataient notamment de l'Empire et de la Monarchie absolue. Il s'agissait, pour Louis Philippe, de s'approprier l'intégralité de l'héritage politique français, afin de montrer le caractère universel de son régime. C'est ainsi que la Monarchie de Juillet construisit sa légitimité à gouverner la France.Cette thèse analyse les budgets investis dans les monuments français par les Gouvernements et les parlementaires, entre Juillet 1830 et Février 1848 (date de la chute de ce régime), ainsi que la politique conduite dans ce domaine des monuments, personnellement par Louis-Philippe à la même époque. L'auteur à dépouillé intégralement une partie du fonds O/4 des Archives Nationales de France, travail qui n'avait pas été réalisé jusqu'alors avec autant de précisions." / "During the 17 years of the reign of Louis-Philippe d'Orléans, France restored fully its historic monuments. The “Monarchie de Juillet” began the restoration and maintenance of monuments built in ancient times, the Middle Ages and the first Empire. In parallel with the action of Parliament, the King of the French undertook a comprehensive plan of restoration of those palaces belonging to the Crown: the Tuileries, St. Cloud, Fontainebleau, Compiègne, Meudon, drawing from his own endowment fund annually allocated by the public revenue. He also converted the Palace of Versailles into a "museum dedicated to all the glories of France." This site alone cost him 24 millions Francs. The “Monarchie de juillet” which was a regime born of the revolution of July 1830, had to build legitimacy from scratch. Unable to claim to be the fruits of tradition, or military glory, or even the sovereignty of the people or the monarchial principle, the young “Monarchie de Juillet” entered into an extensive policy of restoration and completion in particular of such monuments dating from the Empire and the absolute monarchy. Louis Philippe aimed to take over the entire French political legacy, in order to show the universal nature of his regime. In this way the “Monarchie de Juillet” built its legitimacy to govern France.This thesis analyzes the budgets invested in French monuments by governments and parliamentarians, between July 1830 and February 1848 (the date of the fall of the regime), as well as the personal political commitment of Louis Philippe in the field of monuments, during the same period.The author has fully analysed a part of the fund O / 4 of French National Archives a work that has never been done previously with so much precision.
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L'image de Sade dans le roman noir des années 1830 / The Image of Sade in the Black Novel of the 1830’sShen, Yanan 08 December 2018 (has links)
Dans les années 1830, l’image de Sade apparaît dans le roman noir. La révolte de Juillet fait écho à la Révolution de 1789. Le régime de Louis-Philippe dirige la France dans une période de transition. Les émeutes ponctuelles et le choléra de 1832 déterminent la tonalité sombre de l’imaginaire de la souffrance et du mal à l’époque. Le mouvement romantique rencontre Sade dans cette période difficile de l’évolution sociale. Les Jeunes-France, qualifiés un siècle plus tard par les surréalistes de petits romantiques, mettent en avant Sade face aux critiques des moralistes. L’image de Sade et l’imaginaire sadien apparaissent dans leurs romans noirs, genre indéfinissable au centre de différents versants littéraires, le roman gothique, le conte fantastique et le roman historique. La légende de la vie de Sade se forme à la fin du XVIIIe siècle dans les gazettes et dans les enquêtes de police. Il est vu par ses contemporains, Rétif de La Bretonne, par exemple, comme un libertin criminel, resté impuni sous l’Ancien Régime et un écrivain aliéné de la littérature libertine et perverse. Sade est également lié à la Révolution. Il a survécu à la Terreur de 1793 et son atrocité féodale est comparée à la cruauté de Danton et de Robespierre. Au tournant de 1830, Sade prisonnier en tant que victime de l’arbitraire de l’Empire est découvert par Charles Nodier dans ses recherches historiques. Celui-ci définit le terme « sadisme » dans le dictionnaire en 1834. La même année, les différentes facettes de l’image de Sade sont enfin abordées par Jules Janin dans son article biographique. Les jeunes romantiques explorent avec une certaine timidité les images de Sade dans leurs romans noirs. Dans les contes noirs et le roman historique de Pétrus Borel, Sade représente non seulement l’atrocité et la corruption de la cour de Louis XV, mais également la violence du déchaînement révolutionnaire. Chez Balzac, Sade et ses œuvres signifient une collaboration de la littérature érotique avec le récit noir. Dans les boudoirs balzaciens, se mettent en scène les crimes frénétiques et les perversions transgressives. Dans les romans noirs de Frédéric Soulié sous la forme du feuilleton, l’image de Sade et l’imaginaire sadien sont utilisés pour décrire la monstruosité sociale. Le sadisme est popularisé dans l’univers des mœurs corrompues. / The revolt of July in 1830 echoed the Revolution of 1789 and the rule of Louis-Philippe took France into a period of transition where the punctual riots and the cholera epidemic in 1832 was reflected in the dark tones of the image of sufferings and evil of that time. The romantic movement merged with the image of Sade in this difficult period of social evolution. The Jeunes-France, one century later qualified by the surrealists as petits romantiques, used the image of Sade to face down the critics of the moralists. It was during these turbulent times the image of Sade emerged in the black novel, an undefined genre in different literary tendencies, including the gothic novel, the fantastic tale and the historical novel. The legend of Sade’s life took its form at the end of 18th century in the gazettes and political inquiries. He was seen by his contemporaries, for example, Rétif de La Bretonne, that as a criminal libertine, one unpunished by the Ancien Régime, and was considered the insane writer of the libertine and perverse literature. Sade is related to the Revolution. Surviving the Terror of 1793, his feudal fury was compared to the cruelty of Danton and Robespierre. At the beginning of the 1830’s, the writings of Sade the prisoner, victim of an Empire, was discovered by Charles Nodier in his historical research. He defined the term “sadism” in the dictionary in 1834. In the same year, the multiple faces of the image of Sade were recorded by Jules Janin in his biographical article. The young romantic poets timidly explored the images of Sade in their black novels. Within these tales and within the historical novel of Pétrus Borel, Sade represented not only the atrocity and corruption of the Louis XV’s court, but also the violence of the revolutionary rampage. For Balzac, Sade and his work signified a collaboration of the erotic literature with the black story and in Balzac’s boudoirs, the frantic crimes and the transgressive perversions set the scenes. In the black novels of Frédéric Soulié in the form of the feuilleton, the image and the imaginary of Sade was used to describe the social monstrosity. The sadism was popularized in the universe of corrupted morals.
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