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"Ego unus scilicet antiquorum hominum" : senso del passato e pratica antiquaria in varrone / Ego, unus scilicet antiquorum hominum : sens du passé et pratique antiquaire chez varron / Ego, unus scilicet antiquorum hominum : meaning of the past and antiquarianism in Varro

Leonardis, Irene 21 July 2016 (has links)
Cette thèse porte sur une étude des œuvres et des fragments de l’écrivain romain Varron et vise à examiner les intentions dans lesquelles et la façon dont cet érudit se rapportait au passé et à la mémoire collective romaine. Ses recherches sur le passé de Rome semblent motivées et poussées par un contexte de bouleversements socio-politiques et par la révolution culturelle qui eut lieu à la fin de la République (IIe-Ier siècles av. J.-C.). Dans ce moment-là le mos maiorum n’était plus unanimement accepté comme modèle à imiter. Nous avons mis en évidence le conséquent effort de l’auteur pour démontrer l’importance des valeurs civils et moraux, contenus dans le passé ancien de Rome et comparables, selon lui, aux principes éthiques développés par la réflexion philosophique grecque. Son étude du passé visait à rappeler ces valeurs, les boni mores, aux citoyens dont la crise morale avait un reflet dans la crise de la res publica.Comme Cicéron, il semble trouver les causes de cette décadence dans une crise de la mémoire et l’oublie des Romains, qui avec le temps (vetustas) avaient commencé à connaitre seulement superficiellement leur tradition, sans être plus capables d’en mettre en pratique les exempla. Par conséquent, Varron, en ayant examiné les mécanismes du temps et de la mémoire, concevait sa pratique « antiquaire » sur l’histoire et sur les institutions politiques et religieuses de Rome comme réponse à la crise (ruina) de son époque. Grâce à ses compétences étymologiques-antiquaires mais aussi philosophiques, l’érudit arriva à se présenter et à être présenté comme fin connaisseur, interprète et même porte-parole de l’antiquitas. En dépit de la conscience d’être considéré démodé par ses contemporaines, Varron s’efforçait de redéfinir la tradition afin qu’il puisse créer des lieux de mémoire qui auraient toujours rappelés les mores antiqui et l’identité romaine. / The thesis studies Varro’s works in connection with the contemporary crisis of tradition, the mos (maiorum), which at the end of the Roman Republic was not perceived anymore unanimously as a model to imitate. The purpose is to stress how the author attempted to give evidence of the importance of civil and moral values which were contained in Roman ancient past and which were allegedly equal to the ethics principles developed by Greek philosophy. Thus the past is studied by Varro in order to remind these values to his citizens, whose moral crisis reflects the crisis of the respublica. Like Cicero, he seems to hold responsible for this decadence a crisis of memory and the consequent oblivion: with the passing of time (vetustas) Romans have kept just a superficial notion of their traditions, without being able to follow their exempla in practice. Therefore, after considering the functioning of time and memory, Varro seems to conceive his own antiquarian erudition, applied to Roman history and to its civic and religious institutions, as a response to the ruin (ruina) of his age. The object of the thesis is thus to analyze this antiquarian attitude attested in almost every varronian work and its political meaning. Thanks to his ability to rediscover and prove many philosophical and religious truths through etymology, the author seems to proclaim him-self (and eventually to become) a spokesman and a witness of the antiquitas. Despite his awareness of being regarded by many of his contemporaries as antiquated and quaint, Varro strives to redefine tradition in order to create some lieux de mémoire that would always evoke the mores antiqui and roman identity
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Mgr Dupanloup et la Seconde République : réseaux et combats, 1848-1852 / Mgr Dupanloup and the Second Républic : networks and battles, 1848-1852

Saingainy, Marie 14 June 2017 (has links)
Mgr Dupanloup est l’une des figures de proue du catholicisme libéral en France au XIXe siècle. À partir de la correspondance privée du prêtre de Savoie, il s’agit de mettre en exergue les réseaux mis en place et structurés par le prêtre de Savoie pour défendre les intérêts de l’Église catholique dans un contexte de tensions révolutionnaires. Ainsi sous la Seconde République, de 1848 à 1851, Dupanloup et ses réseaux se concentrent particulièrement sur la lutte pour la liberté de l’enseignement et à partir de 1849 sur la lutte pour le vote du projet de loi Falloux, un projet de loi visant à réorganiser entièrement l’instruction publique et privée. Autour de Dupanloup s’agrège tout un ensemble de partis, de réseaux et de personnalités d’origines diverses, laïcs et ecclésiastiques, religieux et politiques qu’on a pu réunir sous l’appellation de « parti Dupanloup ». Ce « parti » repose avant tout sur le « duo » Dupanloup-Montalembert, devenu « trio » dès lors qu’Alfred de Falloux est devenu ministre avec comme objectif prioritaire d’obtenir la liberté de l’enseignement secondaire et de soutenir l’autorité temporelle du pape. Des stratégies apparaissent dans la correspondance et les écrits privés de Dupanloup qui constituent les coulisses de l’action publique du prêtre pédagogue. Ces échanges épistolaires forment un maillage resserré entre des individus partageant plus ou moins les mêmes convictions et objectifs et visant à incliner le processus révolutionnaire en leur faveur. C’est dans l’espace privé de la correspondance que Dupanloup construit déjà son action publique. Étudier les réseaux et le combats du parti de Dupanloup sous la Seconde République permet de revenir plus précisément sur un pan de l’histoire assez méconnu. Les conflits qui agitent la vie politique, sociale et religieuse de la Seconde République sont, en effet, révélateurs du bouillonnement idéologique, politique, social et religieux du milieu du XIXe siècle. Il cristallise des débats publics qui animent encore l’Europe du XXIe siècle, notamment sur la question de la laïcité ou de la sécularisation de la société. L’évolution de la pensée de Dupanloup durant cette période révèle les tensions et dissensions qui agitent les catholiques libéraux dans leur rapport entre eux-mêmes, mais aussi dans leur relation avec le clergé et avec la société.Il semble ainsi pertinent de comprendre comment un groupe de catholiques conservateurs, lui-même en minorité au sein du mouvement catholique libéral, est parvenu à se hisser au sommet d’institutions républicaines alors que de 1848 à 1851 les journées révolutionnaires se multiplient et se radicalisent. Peut-on conclure à une victoire du « parti Dupanloup » ? La Révolution sociale avortée dès juin 1848 s’est-elle mue en Contre-Révolution ou bien paradoxalement en Révolution catholique ? / Bishop Dupanloup was one of the leading figures of the liberal Catholicism in France in the 19th century. From the private correspondence of the priest of Savoy, the objective is to highlight the networks which were set up and structured by the priest of Savoy to defend the interests of the Catholic Church in a context of revolutionary tensions.Under the Second Republic, from 1848 to 1851, Dupanloup and his networks particularly focused on the struggle for freedom of education and from 1849 on the struggle for the vote of the Falloux bill, a bill aimed to completely reorganize public and private education. Around Dupanloup an ensemble aggregated, made of parties, networks and personalities of various origins, lay and ecclesiastical, religious and political, who were known as the "Dupanloup party". This "party" relied above all on the "duo" Dupanloup-Montalembert, who turned into a "trio" when Alfred de Falloux became minister of public education and worship with the primary objective of obtaining the freedom for the Secondary education and to support the temporal authority of the pope. Strategies appear in the correspondence and private writings of Dupanloup that form the backdrop of the public action of the pedagogical priest. These epistolary exchanges form a tight grid between individuals sharing more or less the same convictions and objectives and aiming to tilt the revolutionary process in their favor. It is in the private space of correspondence that Dupanloup already built his public action. Studying the networks and the battles of the party of Dupanloup under the Second Republic makes it possible to go back more precisely to a part of history which is quite unknown. The conflicts which agitated the political, social and religious life of the Second Republic were indeed revealing of the ideological, political, social and religious bubbling turmoil of the mid-nineteenth century. It crystallized public debates that still animated the Europe of the 21st century, notably on the question of secularism or the secularization of society. The evolution of Dupanloup's thinking during this period reveals the tensions and dissensions which agitated liberal Catholics themselves but also their relationship with the clergy and with society.It seems relevant to understand how a group of conservative Catholics, a minority itself within the liberal Catholic movement, managed to rise to the top of republican institutions, whereas from 1848 to 1851 revolutionary days multiplied and radicalized. Can we conclude with a victory of the "Dupanloup party"? Was the Social Revolution which aborted in June 1848 a Counter-Revolution or paradoxically a Catholic Revolution ?

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