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Les dynamiques de la transformation spirituelle d’Henri Le Saux comme traduction

Bates, Diana Ossana 14 May 2013 (has links)
Dans cette thèse nous examinons la traduction d’un autre angle que celui de la transposition d’un texte d’une langue à une autre. Nous considérons ici que la « traduction » est une expérience transformationnelle vécue par un être humain hors de son environnement naturel ou habituel. La vie d’Henri Le Saux illustre ce phénomène car elle est celle d’un moine bénédictin français qui quitte son monastère breton pour se rendre en Inde afin de christianiser les Indiens. Mais dès son arrivée en terre de Bharat, son cheminement prend un autre tournant et il devient un sannyasi ou renonçant. Ce qui distingue néanmoins le parcours de Le Saux est qu’il ne se convertit pas à l’hindouisme, mais se trans‐forme plutôt pour devenir un amalgame vivant de deux religions. Il se trans‐forme, c’est‐à‐dire la forme initiale de sa religion change mais le fond de celle‐ci subsiste, tout comme une traduction ne changera que la forme d’un texte. De la même façon qu’un texte transposé dans une autre langue s’ouvre à une autre culture, ainsi en Inde, Le Saux s’ouvre au changement, il accueille l’Autre et en intègre des éléments. L’Advaita Vedanta se mêle à son christianisme et transforme sa religion « source », c’est ainsi que l’ascète vit un métissage, comme le traducteur qui tout en traduisant, lui aussi se traduit et se « métisse ». Tout au long de l’histoire, des peuples ont été traduits et la traduction a joué un rôle primordial dans les diverses missions de colonisation. Vicente Rafael relate notamment les stratégies traductionnelles utilisées aussi bien par les colonisateurs venus d’Espagne, que par les Tagalog, peuple autochtone des Philippines. Comme agent indispensable de tout échange interlingual, la traduction permet à plusieurs cultures de se rencontrer et d’entrevoir l’existence d’un substrat universel sémantique qui puisse unir un texte à toutes ses traductions. La vie d’Henri Le Saux, quant à elle, illustre, tout au long de son expérience, l’existence d’un substrat universel sous‐jacent dans les diverses religions de notre planète. Cette thèse veut alors souligner ces phénomènes de traduction qui facilitent à la fois des rencontres sémantiques et religieuses, et font de la diversité du monde une mosaïque construite sur un substrat commun à tout être humain.
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Les dynamiques de la transformation spirituelle d’Henri Le Saux comme traduction

Bates, Diana Ossana January 2013 (has links)
Dans cette thèse nous examinons la traduction d’un autre angle que celui de la transposition d’un texte d’une langue à une autre. Nous considérons ici que la « traduction » est une expérience transformationnelle vécue par un être humain hors de son environnement naturel ou habituel. La vie d’Henri Le Saux illustre ce phénomène car elle est celle d’un moine bénédictin français qui quitte son monastère breton pour se rendre en Inde afin de christianiser les Indiens. Mais dès son arrivée en terre de Bharat, son cheminement prend un autre tournant et il devient un sannyasi ou renonçant. Ce qui distingue néanmoins le parcours de Le Saux est qu’il ne se convertit pas à l’hindouisme, mais se trans‐forme plutôt pour devenir un amalgame vivant de deux religions. Il se trans‐forme, c’est‐à‐dire la forme initiale de sa religion change mais le fond de celle‐ci subsiste, tout comme une traduction ne changera que la forme d’un texte. De la même façon qu’un texte transposé dans une autre langue s’ouvre à une autre culture, ainsi en Inde, Le Saux s’ouvre au changement, il accueille l’Autre et en intègre des éléments. L’Advaita Vedanta se mêle à son christianisme et transforme sa religion « source », c’est ainsi que l’ascète vit un métissage, comme le traducteur qui tout en traduisant, lui aussi se traduit et se « métisse ». Tout au long de l’histoire, des peuples ont été traduits et la traduction a joué un rôle primordial dans les diverses missions de colonisation. Vicente Rafael relate notamment les stratégies traductionnelles utilisées aussi bien par les colonisateurs venus d’Espagne, que par les Tagalog, peuple autochtone des Philippines. Comme agent indispensable de tout échange interlingual, la traduction permet à plusieurs cultures de se rencontrer et d’entrevoir l’existence d’un substrat universel sémantique qui puisse unir un texte à toutes ses traductions. La vie d’Henri Le Saux, quant à elle, illustre, tout au long de son expérience, l’existence d’un substrat universel sous‐jacent dans les diverses religions de notre planète. Cette thèse veut alors souligner ces phénomènes de traduction qui facilitent à la fois des rencontres sémantiques et religieuses, et font de la diversité du monde une mosaïque construite sur un substrat commun à tout être humain.

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