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Modèles des caractéristiques des branches du pin grisBeaulieu, Eric 08 1900 (has links) (PDF)
Quatre-vingt-trois tiges ont été échantillonnées dans trois régions de l'Est du Canada de façon à modéliser trois caractéristiques des branches du pin gris: le nombre de branches par pousse annuelle, l'angle d'insertion et le diamètre. Des modèles linéaires généralisés à effets aléatoires ont été privilégiés. Des différences dans les caractéristiques des branches observées entre les branches nodales et internodales nous ont poussés à séparer les modèles par type de branche (nodal versus internodal). Le nombre de branches nodales est proportionnel à la longueur de la pousse annuelle. Le nombre de branches internodales augmente lui aussi avec la longueur de la pousse annuelle, mais diminue avec l'âge de l'arbre. L'angle d'insertion dépend essentiellement du numéro de la pousse annuelle en partant de l'apex (i.e. l'âge de la branche). Les modèles prédisant le diamètre des branches étaient les plus complexes avec la position verticale de la branche et la taille de l'arbre (DHP et hauteur totale) comme groupes de variables explicatives significatives. Les effets aléatoires à l'échelle de la région et de la parcelle étaient infimes par rapport à ceux à l'échelle de l'arbre et de la pousse annuelle. L'importance des effets aléatoires à l'échelle de l'arbre pourrait être un symptôme du contrôle génétique sur le nombre de branches et, dans une moindre mesure, sur le diamètre des branches. L'interaction entre l'angle d'insertion et le diamètre est relativement forte puisque tous les modèles qui les utilisaient montraient de meilleures statistiques d'ajustement, à l'exception du modèle d'angle d'insertion des branches internodales. Ces résultats nous portent à croire que des variables supplémentaires à l'échelle de l.'arbre, de la pousse annuelle et de la branche devraient être examinées dans l'espoir de mieux comprendre la dynamique des branches.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : branchaison, qualité du bois, nombre de branches, diamètre de branche, angle d'insertion de branche, Pinus banksiana
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Régulateurs transcriptionnels des gènes AtMAX et AtBRC1 chez Arabidopsis thalianaGagné, Pierre-Olivier 10 1900 (has links) (PDF)
Les régulateurs de croissance et facteurs environnementaux régulent le développement et la croissance des plantes, ce qui affecte la biomasse et le rendement des cultures. Un déterminant important de la biomasse est l'étendue de la ramification, c'est-à-dire l'élongation des branches latérales. Les strigolactones (SL), des régulateurs de croissance dérivés de caroténoïdes et produits de la voie MORE AXILLARY BRANCHING (MAX), sont des régulateurs négatifs du développement des bourgeons axillaires. Les gènes AtMAX1 à AtMAX4 chez Arabidopsis codent pour des protéines impliquées dans la synthèse et la régulation de ces molécules. Parallèlement, une autre protéine, nommée BRANCHED1 (BRC1), est impliquée dans l'arrêt du développement des bourgeons, et il a été suggéré que son action se trouvait en aval de la voie MAX. D'autre part, une étude récente a démontré que l'expression constitutive du gène TRITICUM AESTIVUM VERNALIZATION1 (TaVRN1) du blé chez Arabidopsis affecte la ramification. Ce gène code pour un facteur de transcription à boîte MADS (MADS-box). TaVRN1 se lie à des motifs CArG de la région promotrice de AtMAX4, et provoque une augmentation de l'expression de AtMAX4. TaVRN1 fait partie du clade APETALA1/SQUAMOSA, tout comme les gènes APETALA1 (AtAP1), FRUITFUL (AtFUL) et CAULIFLOWER (AtCAL) chez la plante-modèle Arabidopsis thaliana, toutefois seul le membre AtAP1 de ce clade est surexprimé en présence de TaVRN1. Dans ce travail, nous avons procédé à une analyse détaillée des régions promotrices des gènes AtBRC1, AtMAX2 et AtMAX4, ainsi que du gène codant pour le MADS-box AtAP1. Cette analyse nous a permis d'identifier de nombreux éléments de régulation situés dans la région proximale des promoteurs (800 pb), dont des motifs CArG et CArG consensus chez AtBRC1 et AtMAX4 auxquels nous avons porté une attention particulière. Des analyses de gels de retardement effectuées avec des sondes contenant ces CArG et avec les protéines recombinantes AtAP1, AtFUL, et TaVRN1 (comme contrôle) indiquent qu'AtAP1 et TaVRN1 ont la capacité de se lier aux différents motifs CArG et CArG consensus des gènes AtAP1, AtBRC1 et AtMAX4. Ceci suggère qu'AtAP1 est un orthologue de TaVRN1 chez Arabidopsis. Nos résultats suggèrent aussi qu'AtAP1 est un FT MADS ayant la capacité de s'autoréguler et de moduler l'expression des gènes AtMAX4 et AtBRC1. Ces gènes étant impliqués dans le développement des branches latérales, ceci suggère que la dominance apicale est un phénomène qui dépend de facteurs de régulation MADS et plus spécifiquement d'AtAP1.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Arabidopsis thaliana, APETALA1, bourgeons axillaires, BRANCHED1, branches latérales, croissance, développement, dominance apicale, MADS, MAX, motif CArG
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