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Transmissions, appropriations et mises en valeur du patrimoine de l'Autre : le cas de la Neustadt, Strasbourg / Transmissions, appropriations and valorization of the Other’s Heritage : the case of the Neustadt, StrasbourgBlanc-Reibel, Cathy 11 December 2018 (has links)
Du projet urbain au musée à ciel ouvert, la ville oscille entre un besoin de modernisation et une volonté de préserver son patrimoine. À Strasbourg, l’ensemble urbain de la Neustadt illustre ces deux manières d’envisager la ville. Le terme même de « Neustadt », traduit littéralement par « ville nouvelle », résonne de manière singulière car il est porteur de ces deux modalités qui peuvent être perçues comme antagonistes. D’un côté, il se réfère à l’extension urbaine « moderne » planifiée en 1880. De l’autre, il correspond à la dénomination officielle utilisée pour valoriser ce patrimoine et concourir à son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco (juillet 2017). Dans ce contexte de patrimonialisation, la thèse vise d’une part, à déconstruire les faits qui ont conduit à ce changement de statut et d’autre part à étudier la place des habitants dans ce processus. Au-delà des représentations à l’égard de la Neustadt, les décisions vernaculaires des résidents sont particulièrement mises en exergue. À une échelle plus fine qu’est celui de l’immeuble de rapport, il s’agit de comprendre comment des pratiques patrimoniales hétérogènes cohabitent et s’articulent. / From urban project to open-air museum, the city oscillates between a need for modernization and a desire to preserve its heritage. In Strasbourg, the urban ensemble of Neustadt illustrates these two ways of looking at the city. The very term 'Neustadt', translated literally as 'new city', resonates in a singular way because it conveys both of these modalities, which can be perceived as antagonistic. On the one hand, it refers to the "modern" urban extension planned in 1880. On the other hand, it matches the official name used to promote this heritage and contribute to its inscription on the UNESCO World Heritage list (July 2017). In this context of heritagization, the thesis aims to deconstruct the facts that have led to this change of status and to study the place of the inhabitants in this process. Beyond representations of the ‘Neustadt’, the vernacular decisions of residents are highlighted. At the smaller scale of the revenue house, it looks into how heterogeneous heritage practices coexist and combine.
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La politique allemande de la France telle que perçue par la presse française (1919-1926)Chartier Jacques, Christopher 08 1900 (has links)
La France est souvent perçue comme la principale garante du traité de Versailles. Le révisionnisme français envers l’ordre établi par le traité, contrairement au même courant chez les responsables allemands, est un sujet peu étudié. Il a été abordé par quelques auteurs, tels George-Henri Soutou et Stanislas Jeannesson, mais la question mérite davantage d’élaboration. Grâce à l’analyse de la presse française, ce mémoire vérifie l’existence d’une volonté de rendre le traité de paix plus favorable à la France.
Une Machtpolitik ainsi qu’un révisionnisme français sont apparents de 1919 à 1923 avec, comme zénith, l’occupation de la Ruhr. Les années suivantes virent la situation de la France se détériorer sur les plans politique, économique et diplomatique. La dégradation de sa posture inclina la France à se tourner vers une conciliation qui émanait de l’esprit du traité de Versailles. La couverture de l’actualité internationale de trois journaux français (Le Temps, L’Action française et L’Humanité) avant et après l’invasion de la Ruhr est analysée. On constate l’existence d’un révisionnisme français qui mène, après son échec en 1924, à un recentrage de la politique allemande de la France. En liant la perception des différents journaux à leur idéologie, nous avons aussi expliqué les variations dans leurs analyses des mêmes événements.
L’étude de la presse, conjuguée aux sources secondaires, révèle un discours teinté d’une volonté révisionniste. Elle porte à croire, aussi, que le traité de Versailles ne fut réellement défendu en France qu’après l’échec de la politique de puissance et du révisionnisme français. / There is a common perception of France as being the guarantor of the Treaty of Versailles. French revisionism towards the established order by that treaty, unlike its German counterpart, is a subject which has yet to receive much attention. It was first addressed by authors such as George-Henri Soutou and Stanislas Jeannesson, but the issue requires further inquiry. Grounded in an analysis of the French press, this memoir confirms the existence of a will to make the peace treaty more favourable to France.
Machtpolitik and French revisionism are noticeable traits from 1919 until 1923 with, at its pinnacle, the occupation of the Ruhr. The following years witnessed a worsening of the French situation at the political, economic and diplomatic levels. Its degrading position hauled France into a conciliation which stemmed from the spirit of the Treaty of Versailles. The international news coverage in three French newspapers (Le Temps, L’Action française and L’Humanité) before and after the Ruhr invasion is the object of analysis. The study confirms the existence of a French revisionism which, after its downfall in 1924, led to a refocusing of France’s German policy. By linking the different newspapers’ perception to their ideology, it explained variations that occurred in their analyses of the same events.
The newspaper study coupled with the secondary sources reveals a discourse marked by a revisionist will. It also suggests that the Treaty of Versailles was not supported in France until after the demise of power politics as well as French revisionism.
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La politique allemande de la France telle que perçue par la presse française (1919-1926)Chartier Jacques, Christopher 08 1900 (has links)
La France est souvent perçue comme la principale garante du traité de Versailles. Le révisionnisme français envers l’ordre établi par le traité, contrairement au même courant chez les responsables allemands, est un sujet peu étudié. Il a été abordé par quelques auteurs, tels George-Henri Soutou et Stanislas Jeannesson, mais la question mérite davantage d’élaboration. Grâce à l’analyse de la presse française, ce mémoire vérifie l’existence d’une volonté de rendre le traité de paix plus favorable à la France.
Une Machtpolitik ainsi qu’un révisionnisme français sont apparents de 1919 à 1923 avec, comme zénith, l’occupation de la Ruhr. Les années suivantes virent la situation de la France se détériorer sur les plans politique, économique et diplomatique. La dégradation de sa posture inclina la France à se tourner vers une conciliation qui émanait de l’esprit du traité de Versailles. La couverture de l’actualité internationale de trois journaux français (Le Temps, L’Action française et L’Humanité) avant et après l’invasion de la Ruhr est analysée. On constate l’existence d’un révisionnisme français qui mène, après son échec en 1924, à un recentrage de la politique allemande de la France. En liant la perception des différents journaux à leur idéologie, nous avons aussi expliqué les variations dans leurs analyses des mêmes événements.
L’étude de la presse, conjuguée aux sources secondaires, révèle un discours teinté d’une volonté révisionniste. Elle porte à croire, aussi, que le traité de Versailles ne fut réellement défendu en France qu’après l’échec de la politique de puissance et du révisionnisme français. / There is a common perception of France as being the guarantor of the Treaty of Versailles. French revisionism towards the established order by that treaty, unlike its German counterpart, is a subject which has yet to receive much attention. It was first addressed by authors such as George-Henri Soutou and Stanislas Jeannesson, but the issue requires further inquiry. Grounded in an analysis of the French press, this memoir confirms the existence of a will to make the peace treaty more favourable to France.
Machtpolitik and French revisionism are noticeable traits from 1919 until 1923 with, at its pinnacle, the occupation of the Ruhr. The following years witnessed a worsening of the French situation at the political, economic and diplomatic levels. Its degrading position hauled France into a conciliation which stemmed from the spirit of the Treaty of Versailles. The international news coverage in three French newspapers (Le Temps, L’Action française and L’Humanité) before and after the Ruhr invasion is the object of analysis. The study confirms the existence of a French revisionism which, after its downfall in 1924, led to a refocusing of France’s German policy. By linking the different newspapers’ perception to their ideology, it explained variations that occurred in their analyses of the same events.
The newspaper study coupled with the secondary sources reveals a discourse marked by a revisionist will. It also suggests that the Treaty of Versailles was not supported in France until after the demise of power politics as well as French revisionism.
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La presse nationale française et la remise en question du traité de Versailles par l’Allemagne (1933-1939)Boulanger, Xavier 11 1900 (has links)
Lors des années 1930, la France fut frappée par une crise politique, économique et diplomatique qui dévoila de nombreuses divisions au sein de la société. Les journalistes français, cherchant une solution à la crise nationale, accordèrent un intérêt particulier à leur voisin d’outre-Rhin à la suite de la nomination d’Hitler comme chancelier d’Allemagne le 30 janvier 1933. Ce dernier profita de la faiblesse de la France pour remettre en question les clauses du traité de Versailles jusqu’au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale le 1er septembre 1939.
L’objectif de ce mémoire vise à mesurer la prise en compte du révisionnisme allemand par la presse nationale française de 1933 à 1939. Dans ce contexte, la perception de la presse face aux actions d’Hitler, ainsi que la façon dont son regard sera amené à se modifier ou non, sont intéressantes parce qu’elles révèlent le portrait que se faisaient les journaux français d’événements en Allemagne qui touchaient directement la France. En consultant des éditoriaux et des articles d’opinion de cinq quotidiens d’orientations politiques différentes, soit L’Action française, L’Humanité, Le Figaro, Le Petit Parisien et Le Temps, nous avons analysé l’opinion de la presse nationale sur la révision du traité de Versailles.
Cette étude répond ainsi à un double débat historiographique montrant, d’une part, qu’il n’y avait pas d’aveuglement face aux visées révisionnistes d’Hitler au sein de la presse, et d’autre part, qu’il n’y eut aucun « redressement moral » de l’opinion française en 1939. La sauvegarde des clauses du traité de Versailles ainsi que du système versaillais devant maintenir l’équilibre européen polarisa la presse française et créa un sentiment national qui s’est révélé moins convaincu lors du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Le révisionnisme allemand alimenta ainsi de profonds désaccords dans les quotidiens étudiés de 1933 à 1939. / During the 1930s, France was hit by a political, economic, and diplomatic crisis which revealed many divisions in society. French journalists, seeking a solution to the national crisis, showed a particular interest towards their neighbor across the Rhine after the nomination of Hitler as Chancellor of Germany on January 30th, 1933. Hitler took advantage of France’s weakness and divisions to question but also oppose and act against the clauses of the Treaty of Versailles until the outbreak of World War II on September 1st, 1939.
The objective of this research is to analyze how the French national press reacted to German revisionism from 1933 to 1939. In this context, the press’ perception of Hitler’s actions and how its opinions changed (or not) over time reveals the ways in which French newspapers interpreted events in Germany that affected France itself. By consulting editorials and opinion articles from five daily newspapers of different political orientations, namely L’Action française, L’Humanité, Le Figaro, Le Petit Parisien and Le Temps, this memoire analyse the opinion of the French national press on the revision of the Treaty of Versailles.
This study contributes to the historiography of the interwar period and France’s reaction to German aggression in two ways. First, it shows that the press was not blind to Hitler’s revisionist plan. It also demonstrates that the French press remained divided concerning the actions of Nazi Germany until 1939. The protection of the Treaty of Versailles’ clauses and its system, which maintained the balance of power in Europe, polarised the French press and created a weakened national feeling until the outbreak of World War II. German revisionism fuelled the disagreements in the daily newspapers studied from 1933 to 1939.
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