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La transmission de la langue maternelle aux enfants : le cas des couples linguistiquement exogames du QuébecBouchard-Coulombe, Camille 12 1900 (has links)
Le nombre d'unions où les deux conjoints n'ont pas la même langue maternelle est en augmentation depuis les dernières décennies au Québec. Sachant que les enfants issus de ces unions gravitent dans un univers familial plurilingue, l'objectif de ce mémoire est de connaître les langues qui leur sont transmises.
En utilisant les données du questionnaire long du recensement canadien de 2006, nous avons procédé à différentes analyses descriptives nous permettant de cerner les langues maternelles véhiculées aux enfants issus d'une union mixte, de vérifier si ces enfants héritent davantage de la langue maternelle de leur mère ou de leur père et s'ils opèrent des substitutions linguistiques avant l'âge de 18 ans, c'est-à-dire si leur langue maternelle diffère de leur langue d'usage. De plus, par le biais de régressions logistiques, nous avons étudié les déterminants contextuel, ethno-culturel et socio-économique les plus susceptibles d'expliquer le choix de la langue transmise aux enfants.
Les résultats obtenus démontrent la place prédominante des langues officielles canadiennes, au détriment des langues non officielles, chez les familles exogames. De plus, le choix de la langue maternelle transmise s'avère principalement conditionné par le lieu de résidence, le parcours migratoire des parents et le pays de naissance des enfants. / The number of unions where both partners do not share the same mother tongue has grown substantially over the last decades in Quebec. Given that children born to these unions live in a multilingual family setting, the purpose of this research is to study the mother tongue transmitted to these children.
Using the 2006 Canadian census long-form questionnaire, we first conducted various descriptive analyses. These were intended to identify the mother tongue transmitted to children born to mixed-language unions, to ascertain whether children inherit either their mother or father's mother tongue, and to determine if a language shift occurs before the age of 18 years old, in other words whether their mother tongue differs from the principal language they use at home. In addition, through logistic regressions, we examined the contextual, ethnocultural and socioeconomic determinants explaining the choice of the language transmitted to children.
The results show the predominance of the two official Canadian languages in mixed-language families, at the expense of non-official languages. Furthermore, the choice of the mother tongue transmitted is mainly conditioned by the place of residence, the parent's migration path and the children's birthplace.
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Vivre ou non dans les communautés des Premières Nations québécoises? Évaluation de l’impact des inégalités socioéconomiques sur le phénomène de migration des IndiensMeloche-Turcot, Émilie 03 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur la relation entre les inégalités socioéconomiques et la migration des Indiens inscrits du Québec en 2006. Nous évaluons la contribution des inégalités sociales et scolaires, des inégalités économiques, des inégalités régionales et des inégalités juridiques et politiques à la migration des Indiens inscrits et la contribution de la migration à l’atteinte d’un revenu supérieur. Les résultats obtenus auprès des Autochtones sont comparés à ceux des non-Autochtones de façon à pouvoir distinguer ce qui et spécifique aux Autochtones. Des régressions logistiques ont été effectuées afin d’observer la contribution des caractéristiques individuelles et collectives sur la migration non-récente - entre 2001 et 2005, sur l’atteinte d’un revenu supérieur au 75e centile en 2005 et sur la migration récente - entre 2005 et 2006. Les résultats de la présente recherche montrent que le sexe, l’âge et les variables de migration expliquent très peu le fait de bénéficier d’un revenu supérieur. Obtenir minimalement un diplôme d’études secondaire et d’avoir un travail à temps plein augmente considérablement les chances. Chez les Indiens inscrits, la nation d’appartenance et la zone de résidence expliquent beaucoup plus la variance expliquée. Qui plus est, la contribution de l’âge et du sexe explique très peu le fait d’avoir migré - récemment ou non récemment. Par conséquent, la scolarité, l’occupation expliquent beaucoup le fait que les Indiens inscrits et que les non-Autochtones migrent. Les nations d’appartenance ainsi que les zones de résidence expliquent beaucoup le fait que les Indiens inscrits migrent. / This research shows the relationship between socioeconomics inequalities and migration of the Registered Indians in Quebec in 2006. We evaluate the contribution of social and educational inequalities, economic inequalities, regional inequalities and legal and political inequalities as the contribution of migration to achieve a higher income. The results obtains for the Registered Indians are compared to non-Aboriginals to see the specific situation of the Registered Indians. Logistic regressions are performed to evaluate the contribution of the individual and collective characteristics on non-recent and recent migration and on a 75e percentile income. The results show that sex, age and migration play a very little part in obtaining a higher income. Having minimally a high school diploma or having a full-time job greatly increase the chances. For Registered Indians, nation of belonging and residence area explain more of the variance in income. Furthermore, sex and age explain a very little part of migration recently or less recent. Migration, years of schooling and occupation explain a greater part of the migration of the Registered Indians and non-Aboriginals. Nation of belonging and residence area explains also more of the explained variance of migration.
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La transmission de la langue maternelle aux enfants : le cas des couples linguistiquement exogames du QuébecBouchard-Coulombe, Camille 12 1900 (has links)
Le nombre d'unions où les deux conjoints n'ont pas la même langue maternelle est en augmentation depuis les dernières décennies au Québec. Sachant que les enfants issus de ces unions gravitent dans un univers familial plurilingue, l'objectif de ce mémoire est de connaître les langues qui leur sont transmises.
En utilisant les données du questionnaire long du recensement canadien de 2006, nous avons procédé à différentes analyses descriptives nous permettant de cerner les langues maternelles véhiculées aux enfants issus d'une union mixte, de vérifier si ces enfants héritent davantage de la langue maternelle de leur mère ou de leur père et s'ils opèrent des substitutions linguistiques avant l'âge de 18 ans, c'est-à-dire si leur langue maternelle diffère de leur langue d'usage. De plus, par le biais de régressions logistiques, nous avons étudié les déterminants contextuel, ethno-culturel et socio-économique les plus susceptibles d'expliquer le choix de la langue transmise aux enfants.
Les résultats obtenus démontrent la place prédominante des langues officielles canadiennes, au détriment des langues non officielles, chez les familles exogames. De plus, le choix de la langue maternelle transmise s'avère principalement conditionné par le lieu de résidence, le parcours migratoire des parents et le pays de naissance des enfants. / The number of unions where both partners do not share the same mother tongue has grown substantially over the last decades in Quebec. Given that children born to these unions live in a multilingual family setting, the purpose of this research is to study the mother tongue transmitted to these children.
Using the 2006 Canadian census long-form questionnaire, we first conducted various descriptive analyses. These were intended to identify the mother tongue transmitted to children born to mixed-language unions, to ascertain whether children inherit either their mother or father's mother tongue, and to determine if a language shift occurs before the age of 18 years old, in other words whether their mother tongue differs from the principal language they use at home. In addition, through logistic regressions, we examined the contextual, ethnocultural and socioeconomic determinants explaining the choice of the language transmitted to children.
The results show the predominance of the two official Canadian languages in mixed-language families, at the expense of non-official languages. Furthermore, the choice of the mother tongue transmitted is mainly conditioned by the place of residence, the parent's migration path and the children's birthplace.
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Vivre ou non dans les communautés des Premières Nations québécoises? Évaluation de l’impact des inégalités socioéconomiques sur le phénomène de migration des IndiensMeloche-Turcot, Émilie 03 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur la relation entre les inégalités socioéconomiques et la migration des Indiens inscrits du Québec en 2006. Nous évaluons la contribution des inégalités sociales et scolaires, des inégalités économiques, des inégalités régionales et des inégalités juridiques et politiques à la migration des Indiens inscrits et la contribution de la migration à l’atteinte d’un revenu supérieur. Les résultats obtenus auprès des Autochtones sont comparés à ceux des non-Autochtones de façon à pouvoir distinguer ce qui et spécifique aux Autochtones. Des régressions logistiques ont été effectuées afin d’observer la contribution des caractéristiques individuelles et collectives sur la migration non-récente - entre 2001 et 2005, sur l’atteinte d’un revenu supérieur au 75e centile en 2005 et sur la migration récente - entre 2005 et 2006. Les résultats de la présente recherche montrent que le sexe, l’âge et les variables de migration expliquent très peu le fait de bénéficier d’un revenu supérieur. Obtenir minimalement un diplôme d’études secondaire et d’avoir un travail à temps plein augmente considérablement les chances. Chez les Indiens inscrits, la nation d’appartenance et la zone de résidence expliquent beaucoup plus la variance expliquée. Qui plus est, la contribution de l’âge et du sexe explique très peu le fait d’avoir migré - récemment ou non récemment. Par conséquent, la scolarité, l’occupation expliquent beaucoup le fait que les Indiens inscrits et que les non-Autochtones migrent. Les nations d’appartenance ainsi que les zones de résidence expliquent beaucoup le fait que les Indiens inscrits migrent. / This research shows the relationship between socioeconomics inequalities and migration of the Registered Indians in Quebec in 2006. We evaluate the contribution of social and educational inequalities, economic inequalities, regional inequalities and legal and political inequalities as the contribution of migration to achieve a higher income. The results obtains for the Registered Indians are compared to non-Aboriginals to see the specific situation of the Registered Indians. Logistic regressions are performed to evaluate the contribution of the individual and collective characteristics on non-recent and recent migration and on a 75e percentile income. The results show that sex, age and migration play a very little part in obtaining a higher income. Having minimally a high school diploma or having a full-time job greatly increase the chances. For Registered Indians, nation of belonging and residence area explain more of the variance in income. Furthermore, sex and age explain a very little part of migration recently or less recent. Migration, years of schooling and occupation explain a greater part of the migration of the Registered Indians and non-Aboriginals. Nation of belonging and residence area explains also more of the explained variance of migration.
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