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Retables baroques de la province de Gerone (1580-1777). Etudes iconologique et socioculturelle (modes de production, diffusion et réception)

Gallinaro, Laurence 22 October 2005 (has links)
El estudio de los retablos barrocos catalanes de la provincia de Gerona permite presentar un conjunto artístico representativo de un estilo local cuya especificidad se caracteriza por la presencia de un estilo barroco moderado, con tendencia clásica procedente de períodos anteriores, fruto de una tradición artesanal corporativa, cuya transmisión con carácter familiar producirá obras de gran calidad. Las influencias artísticas italianas bajo el reinado de los Habsburgos, de Joan Caramuel con el advenimiento de la orden salomónica y de Fernando Galli-Bibiena van a ser sustituídas paulatinamente durante la primera mitad del siglo XVIII por cierto clasicismo procedente del estilo francés, que impondrá poco a poco Felipe V en el estilo arquitectural, cuyas repercusiones se encontrarán en la representación del retablo, particularmente a partir de 1721 con el retablo del altar mayor del convento de santa Clara de Vic, primera obra con un estilo depurado fabricada en pleno período salomónico. Víctima de numerosas destrucciones particularmente cuando la Guerra Cívil española de 1936, y según un inventario realizado en las diócesis de Gerona y de Vic, se considera que la producción conservada representa una cuarta parte de la producción destruída identificada merced a un inventario fotográfico y documental. La difusión de ésta última se caracteriza por una fuerte concentración de obras en los centros urbanos como los de Gerona, Vic, Olot y Figueras y una difusión mucho más esparcida pero con la misma importancia en las zonas con carácter rural. Objeto de predilección en la producción barroca catalana del momento, el retablo instrumento devocional con proyección social se convierte entonces en el reflejo de una sociedad profundamente católica con carácter tradicional cuya religiosidad popular se caracterizaba, según las zonas de difusión, por un culto marial omnipresente secundado por una iconografía de tipo hagiográfica con carácter materialista, representada en la mayor parte de los casos por la advocación de santos protectores cualquier sea la categoría a la cual pertenecía. / L'étude des retables baroques catalans de la province de Gérone permet de présenter une ensemble artistique représentatif d'un style local dont la spécificité se caractérise par la présentation d'un style baroque modéré, à tendance classique issu des périodes antérieures, fruit d'une tradition artisanale corporative, dont la transmission à caractère familial produira des αuvres de très grande qualité. Les influences artistiques italiennes sous le règne des Habsbourg, de Joan Caramuel avec l'avènement de l'ordre torse et de Fernando Galli-Bibiena vont être substituées progressivement lors de la première moitié du XVIIIème siècle par un certain classicisme issu du style français, que Philippe V imposera peu à peu dans le style architectural, dont on retrouvera les répercussions dans la représentation du retable, notamment à partir de 1721 avec le retable du maître-autel destiné au couvent de sainte Claire de Vic, première αuvre de style dépuré fabriquée en pleine période torse. Victime de nombreuses destructions notamment lors des évènements de 1936, et selon un inventaire réalisé dans les diocèses de Gérone et de Vic, on estime que la production conservée représente un quart de la production détruite identifiée grâce à un inventaire photographique et documentaire. Objet de prédilection dans la production baroque catalane du moment, le retable, instrument dévotionnel à projection sociale devient alors le reflet d'une société profondément catholique à caractère traditionnel dont la religiosité populaire se définissait, selon les zones de diffusion, par un culte marial omniprésent secondé par une iconographie de type hagiographique à caractère matérialiste. / The study of baroque catalan altarpieces in the province of Gerone allows to discover an artistic whole which is representative of an area style whose precifity is characterized by the presence of a moderate baroque style, whith a classical touch inherited from the past : it is the fruit of a traditional corporation whose knowledge that was passed down gave from to high-quality works. The artistic influences from Italy, during the reign of the Habsbourgs, of both Joan Caramuel whith the advent of the torso trend an Fernado Galli-Bibiena, will gradually evolve into a classical French style (the first part of the 18th century), while will be gradually imposed by Philip V and whose influence can be noticed in the structure itself of such an altarpiece (in particular from 1721 ouwards), with the example of the high-altar intented for Holy Claire's convent in Vic, the first clean-lined altarpeice made in the middle of the torso trend. During the 1936 events, a lot of altarpieces were destroyed and thanks to an inventory made in the provinces of Gerone and Vic, we know that the remaining ones, amount to a quarter of what was ruined, all that beain listed in files whith photographies and documents to prove it. The altarpiece, as a favourite objet d'art in the baroque catalan production of that time and as a devotional instrument indicative of a social background, became the reflection of a deeply catholic society in the Spanish tradition whose religious beliefs were conveyed, in various areas,through an omnipresent worship of the Virgin Mary, relustrated whith hagiographic and materialistic pictures.
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Ignoré, reconnu, pittoresque : Joseph, époux de Marie, dans l’art de Bernard de Clairvaux à Gerson / Under-estimated, acknowledged, picturesque : Joseph, Mary’s husband, in the art from Bernard de Clairvaux to Gerson

Lavaure, Annik 09 November 2011 (has links)
À l’origine, l’iconographie chrétienne a été influencée par les textes apocryphes qui décrivaient Joseph sous un jour négatif. Dans les scènes de Nativités, il était le plus souvent relégué au registre inférieur, de petite taille, séparé de l’Enfant par la Vierge et semblait dormir. Parallèlement, le culte marial a occupé très tôt une place considérable dans la foi des fidèles et dans la vie de l’Église. Les hérésies récurrentes, contestant notamment la virginité de Marie, ont encore aggravé cette situation. Toutefois, Bernard de Clairvaux jugea que Dieu ne pouvait avoir choisi pour Elle et l’Enfant à naître un compagnon médiocre. Il en dressa donc un portrait nouveau et enrichi. Puis, le texte des Meditationes Vitae Christi présenta Joseph comme un modèle pour les hommes soucieux de vivre selon les principes du Poverello. Les dessins du manuscrit Lat. 115 de la BnF illustrent cette nouvelle perception du personnage propagée à travers l’Europe dans le sillage des Frères mineurs. Par la suite, le retable d’Hoogstraten –peut-être copie d’une œuvre de Campin- confirme l’intérêt qui lui était désormais accordé et Gerson tenta alors de convaincre l’Église d’honorer Joseph dans la liturgie. / Originally the Christian iconography was largely influenced by apocryphal texts that painted Joseph in a negative light. In the Nativity scenes, he was often relegated to an inferior status, smaller in size, separated form the Infant by the Virgin and seemingly asleep. In parallel, marian worship occupied very rapidly a large part of the belief among the faithful and in the life of the Church. The heresies contesting the virginity of Mary made the situation even worse. Despite this, Bernard de Clairvaux judged that God would no have chosen a mediocre companion for Her and the Baby to be born. He gave him a new and enriched profile. Then, the text of the Meditationes Vitae Christi presented Joseph as a model for men wanting to live by the principles of Poverello. The sketches of the manuscript Lat. 115 of the BnF illustrate perfectly this new perfection of his character that was also spread through Europe in the wake of the Mineur brethren. Thereafter, the altarpiece of Hoogstraten –perhaps copied from a work of Campin- confirms the importance that he was now granted and Gerson tried to convince the Church to establish a festival in his honour in the liturgical calendar.
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Le peintre Francisco Rizi (1614-1685) :relations sociales et production artistique à la Cour d’Espagne. Suivi d’un catalogue raisonné des œuvres

Lamas Delgado, Eduardo 26 March 2019 (has links) (PDF)
Le peintre Francisco Rizi (Madrid, 1614-Madrid, 1685), issu de la communauté d’artistes italiens qui gravitait autour de la Cour d’Espagne depuis la construction de l’Escorial, est l’une des figures majeures de la peinture baroque espagnole de la seconde moitié du XVIIe siècle. Cette thèse présente uné étude monographique qui étudie sa carrière et ses liens sociaux et professionnelles, étude accompagnée d'un premier catalogue raisonné de son œuvre. Malgré le fait que Francisco Rizi ait été le peintre attitré d’une Cour dont le souverain était à la tête d’une constellation d’états européens, où on était au courant des principaux courants artistiques du continent, sa vie et son œuvre ont été souvent analysés dans une approche très localiste. Par conséquent, l’image traditionnellement véhiculée a été celle d’un artiste de second rang qui n’eut guère de portée. Mais contrairement à cette idée reçue, la carrière de Francisco Rizi fut loin de se cantonner à un cadre local. Avec cette étude, on redécouvre un artiste inventeur de modèles de sculptures, d’architectures, de scènes de théâtre et même de pièces d’orfèvrerie. On révèle là un plaisir de la forme qui apparente Rizi à des artistes baroques tels que Rubens, Bernin ou Le Brun. Pourtant, dans son cas, aucun mythe ne s’était forgé. Bien au contraire, ses contributions en architecture et en sculpture lui valurent une véritable diabolisation. Dans ces domaines, l’artiste fut condamné par la critique néo-classique comme responsable de la décadence des arts en Espagne sous le règne de Charles II, mépris qui finit par déteindre sur son œuvre peinte. D’un autre côté, ses contributions pour le théâtre ne laissèrent aucune trace et tombèrent dans l’oubli. Notre contribution permet de confirmer que Rizi joua un rôle majeur dans les domaines de l’architecture décorative, dévoile tout à fait son rôle dans la conception de modèles pour la sculpture et permet de détailler pour la première fois les modalités de la confection des décors de théâtre. De toutes ces interventions, restées pour la plupart inédites, s’offre ici un premier corpus.Par ailleurs, cette thèse a mis l’accent sur les relations professionnelles du peintre et sur ses modes de production, sans pour autant négliger l’étude stylistique de sa production picturale et de ses dessins, ainsi que des rares gravures d’après ses compositions. Le catalogue de ses œuvres, expurgés de celles indûment attribuées au maître et augmenté de nombreux inédits, permet désormais une perception plus juste de l’art de Rizi. Toutefois, il faut reconnaître qu’à ce stade de la connaissance de l’artiste, ce catalogue ne peut inclure que les œuvres dûment attestées par la documentation connue à ce jour, ainsi que celles présentant sans équivoque le style typique du peintre. Des futures recherches devront élargir ce catalogue aux éventuels dessins présentant des ébauches et des études partielles encore non identifiés, ainsi qu’aux œuvres réalisées en collaboration avec d’autres artistes. Par ailleurs, les résultats de cette recherche permettront de faire surgir très certainement, on l’espère, des œuvres nouvelles à présent dispersées et inédites. Certains pans de l’œuvre de Rizi ont été redécouverts. C’est le cas notamment de son œuvre comme architecte et comme décorateur de fêtes théâtrales de la cour. Mais il est ainsi également de sa production de peintre murale, dont on connaît mieux à présent ses contributions et son organisation. Ces aspects permettent de nuancer la vision qu’on avait jusqu’à présent de l’artiste, dévoilant un rôle de premier ordre sur la scène artistique à Madrid pendant la seconde moitié du XVIIe siècle, presque incontournable dans les chantiers les plus prestigieux de la Cour. Rizi ne fut pas un peintre exclusivement religieux, comme les œuvres aujourd’hui conservées ont pu le suggérer. Longtemps resté méconnu et incompris, Rizi ne réussit pas seulement à devenir l’un des artistes les plus importants de son temps à travers une carrière brillante comme peintre de cour, mais également dans l’influence qu’il a eu sur son atelier, sur ses collègues et sur les artistes plus jeunes.Notre étude sur Rizi, cependant, ne s’est pas cantonnée à la confection du catalogue raisonné. Elle a également mis l’accent sur la relecture et l’analyse des sources positives et une étude prosopographique de l’entourage de l’artiste (dans la mesure où l’état de la question nous l’a permis). L’étude du milieu d’origine a permis de mettre en lumière que Rizi fut un héritier. Certes, il était le dernier représentant de toute une tradition artistique et le dernier bénéficiaire d’une stratégie du groupe socio-professionnel de l’ancienne colonie d’artistes de l’Escorial. Son père, le peintre Antonio Ricci, bien que peintre de second, voir troisième rang, abritait des grandes ambitions pour sa propre carrière et pour celle de ses fils. Ses relations dans les milieux des courtisans, notamment parmi les Italiens, ses affaires et ses projets variés à Madrid invitent à le confirmer. Dans le cadre d’une stratégie certainement bien réfléchie, Antonio plaça ses enfants chez deux maîtres peintres très en vue à la Cour, tous les deux d’origine et éducation italiennes. Juan Andrés a été placé chez le Père Mayno, maître de dessin du Roi, et Francisco chez Carducho, peintre du Roi à la tête de l’atelier le plus important de Madrid. Fortuné et influent, peintre érudit par excellence, Carducho était haut placé au sein de l’élite artistique et littéraire. Il transmit à Francisco l’héritage de la tradition académique du peintre inventeur cristallisé dans la Péninsule autour du chantier de l’Escorial, qui y joua un rôle comparable de celui de Fontainebleau dans le contexte français, et de l’éphémère Academia de San Lucas à Madrid. Mais l’héritage légué à Francisco par Antonio Ricci et par Vicente Carducho ne fut pas seulement d’ordre théorique et artistique. Il consista également en des relations socio-professionnelles dans le milieu des peintres, sculpteurs et architectes qui se révélèrent capitales dans la carrière de Rizi, mais aussi des relations dans les échelons de l’administration du Palais et dans les cercles ecclésiastiques et aristocratiques.La mort de son père et de Carducho en 1635 et 1638, alors que Rizi (à ce que l’on croit) n’avait pas encore démarré sa carrière en tant que maître indépendant, ne lui fit pas de tort ;bien au contraire. Ceci l’obligea, probablement, à offrir ses services dans d’autres ateliers, favorisant aussi, vraisemblablement, cette inventivité et cette capacité d’adaptation que nous avons signalées comme caractéristiques de l’œuvre de Rizi, caractéristiques qu’une formation dans un seul atelier dirigé par un seul et même maître aurait pu étouffer, éventuellement. Ses expériences dans des ateliers en compagnie de Pedro de la Torre, Francisco Fernández, Núñez del Valle et Antonio de Pereda (et peut-être aussi Cosimo Lotti) ont dû donner à Rizi l’opportunité d’enrichir et contraster son enseignement auprès de son père et de Carducho, et de ne retenir que ce qui pouvait lui être utile dans la suite de sa carrière. Mais surtout, Rizi put compléter son savoir-faire en matière d’organisation et de production à plusieurs mains, un aspect dans lequel il passera maître. Les dessins et la confection de modèles pour des tiers constituent un pan essentiel de sa production, négligé auparavant, et que notre étude a permis de mettre en lumière.Les relations tissées grâce à ses origines ouvrirent à Rizi les portes pour recevoir des commandes au Palais, et l’introduire dans les cercles du cardinal Moscoso et l’inquisiteur général Arce y Reinoso et du premier ministre Don Luis de Haro. Ainsi, les deux prélats devinrent ses protecteurs au début de sa carrière palatine. Il devint leur « créature », selon le langage de la cour. En effet, Rizi sut tirer profit des bouleversements produits à la Cour d’Espagne pendant les années qui suivirent la chute du ministre Olivares, à la différence d’un Alonso Cano ou d’un Antonio de Pereda. Dès la fin de 1648, à partir du mariage de Philippe IV avec Marianne d’Autriche, les commandes du Palais se succéderont, avec le seul malentendu produit pendant la Régence, en raison de la crise politique vécue alors. Sur la fin de sa carrière, les soutiens du cardinal Aragón, du prince Juan José d’Autriche et du jeune Charles II viendront confirmer sa place de choix à la Cour, et des commandes de prestige se suivirent.Les sources auxquelles Rizi s’est abreuvé dans son art sont multiples et variées. Il a hérité de son maître Carducho la maîtrise de la grande composition dans les tableaux d’histoire, à la laquelle il a su ensuite ajouter le dynamisme et la théâtralité du rubénisme. Ensuite et en parallèle, il s’est essayé dans l’introduction de la mode néo-vénitienne en Espagne, prenant principalement les modèles du Tintoret comme référence, pour devenir ensuite l’initiateur de l’intégration des nouveautés de Pietro de Cortona et de Carlo Maratti provenant de Rome, celles de Agostino Mitelli et de Michelangelo Colonna de Bologne et celles de Luca Giordano de Naples. Ces influences le situèrent à l’avant-garde de la production de grandes décorations et de tableaux d’autel monumentaux et lui permirent d’exercer une influence durable sur les peintres plus jeunes, même après sa mort. On en jugera à travers l’imposant Martyre de saint Gênes d’Arles et du décor de San Antonio de los Alemanes, qui s’inscrivent au rang de ses chefs-d’œuvre. L’œuvre de Rizi représente à lui seul l’évolution de la peinture d’histoire baroque à la cour d’Espagne, passant du style sage et monumental héritier de l’école toscane, au rubénisme plus mouvementé, au néo-vénétianisme plus chatoyant et décoratif, aux effets de la quadratura pour finir sur les grandes compositions peuplées de personnages et sagement agencées qui triompheront à la fin du siècle et prépareront l’arrivée à Madrid de Giordano. L’ardeur avec lequel ses collègues, ses élèves et ses suiveurs ont assimilé et perpétué l’une ou l’autre de ces tendances, voire plusieurs, ont contribué à conférer à la peinture du Baroque plein réalisée à Madrid l’homogénéité et la haute qualité qui la caractérisent. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La notion de "crise du sujet" chez les poststructuralistes et sa mise en scène dans une série photographique ayant pour prémices le panneau de la Résurrection du retable d'Issenheim de Matthias Grünewald

Brouillard, Matthieu 09 1900 (has links) (PDF)
Le présent projet doctoral se compose d'un volet théorique et d'un volet pratique. Au niveau théorique, nous abordons la notion de crise du sujet moderne - qui va de pair avec la représentation et la mise en espace du corps humain -, telle que théorisée par des auteurs français « poststructuralistes » comme Michel Foucault, Jacques Lacan et Jean-François Lyotard. Nous tentons de dresser un panorama propre à rendre compte, d'un point de vue historique, de la genèse du sujet moderne, de son déploiement à partir de la Renaissance et de son déclin dans le monde occidental « postmoderne », qui se caractérise notamment par le relâchement des liens symboliques. Nous inscrivons en outre cette histoire condensée du sujet dans le cadre d'une histoire de la peinture et nous la mettons en relation avec la naissance et l'émergence du médium photographique. Ainsi ce texte, à travers la présentation et l'analyse du concept moderne de subjectivité, tente-t-il de mettre en lumière ce que l'on pourrait appeler un « lien ontologique » qui unit des notions aussi diversifiées que le sujet moderne ou cartésien ; le rapport conflictuel que celui-ci entretient avec le corps et avec le phénomène de vision ; la mise en perspective d'un tel sujet dans l'art de la post-Renaissance ; le parachèvement du régime pictural moderne à travers la photographie ; et, enfin, la crise du sujet moderne, que nous situons dans le prolongement des réflexions développées sur la photographie, médium par excellence du morcèlement des corps et de la dissémination du sens. Au terme de ce parcours, nous essayons de voir comment ce bilan historique des idées et des concepts philosophiques s'articule dans notre travail artistique et en éclaire le fonctionnement. Sur le plan pratique, nous avons réalisé une série de neuf photographies mises en scène, intitulée La Résurrection, qui fut présentée dans le cadre d'une exposition au Centre OBORO de Montréal en septembre 2011. Avec ces images, nous avons cherché à combiner une certaine tension dramatique propre au médium photographique avec une figure extraite du panneau de la Résurrection du retable d'Issenheim (1512-16) de Matthias Grünewald afin de produire un dispositif de haute intensité propre à rendre compte de cette crise du sujet. Cette série se présente donc, d'entrée de jeu, comme une réflexion sur le statut ontologique de l'image photographique et sur les liens que la photographie entretient avec la peinture de la Renaissance. Cette réflexion se double d'une méditation sur notre incarnation dans le monde et notre rapport à la représentation en cette ère que d'aucuns voient comme celle de « la fin des grands récits ». Par l'entremise d'un dialogue inusité avec le tableau de Grünewald, cette série aborde les thèmes de l'érosion du sens et de l'aliénation par et dans l'image. La série explore par ailleurs les contraintes de la chair ainsi que la perte des repères et distinctions claires entre corps et décor, dedans et dehors, le corps et la prothèse, le soi et l'autre, le vivant et le spectral, l'autonomie et l'hétéronomie subjectives, toutes notions qui participent de cette crise du sujet moderne que nous abordons théoriquement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Crise (sujet), Subjectivité (crise), Aliénation, Subjectivité moderne, Poststructuralisme, Postmodernité, Photographie, Jacques Lacan, Matthias Grünewald, Perspective (peinture)
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Le rococo minhote : l'art dans la province de Braga dans la seconde moitié du XVIIIè siecle / Rococo from Minho : art in the province of Braga in the second half of the eighteenth century

Sampaio Lopes, Raúl Cristóvão 11 December 2014 (has links)
Bénéficiant d'une relative prospérité, la province de Braga, dans le nord-ouest du Portugal, qu'on appelle traditionnellement le Minho, a vu fleurir, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, un nombre assez considérable et relativement homogène d'œuvres d'art fortement inspirées par l'ornementation rocaille parisienne et augsbourgeoise mais d'une indéniable originalité et d'une remarquable qualité. Loin de l'image d'un art collectif, anonyme et traditionnel, ce «rococo minhote» tire sa vitalité d'individualités créatrices qui peuvent s'exprimer dans la continuité, grâce, d'une part, à la virtuosité de tailleurs de pierre et de sculpteurs sur bois sachant donner vie à leurs projets d'architecture et de retables les plus difficiles, et, d'autre part, à la rivalité de quelques commanditaires soucieux d'actualité et de qualité esthétiques encouragés à l'ostentation par la présence successive de deux archevêques de sang royal à la tête de la province. Aux figures déjà connues mais reconsidérées de l'amateur André Soares (1720-1769) et du moine sculpteur Frère José Vilaça (1731-1809), viennent se joindre, plus ou moins hypothétiquement, celles du père António Soares da Silva (1716-1770), du jeune Carlos Amarante (1748-1815), plus connu pour sa très classique église du Bom Jesus, du sculpteur António da Cunha Correia Vale et d'un anonyme «maître de Labruja», parmi d'autres artistes plus ou moins obscurs ou actifs. / In the second half of the Eighteenth Century, numerous works of art of outstanding quality and of great originality have been created in the province of Braga, traditionally known as Minho, in the North-West of Portugal. Influenced by Rococo prints and books from Paris and Augsburg, their creators could refine continuously their design thanks to the virtuosity of stone and wood carvers who were able to give life to their most difficult projects and thanks to the rivalry of some patrons who were interested by novelty and quality in art, encouraged by the religious rulers of the province, two Archbishops that were sons of successive Kings. The leading figures, André Soares (1720-1769) and the monk sculptor Brother José Vilaça, have been known since long time, but are reconsidered, and new figures emerge: Father António Soares da Silva (1716-1770), the elder brother of André; the young Carlos Amarante (1748-1815), better known for his classical Bom Jesus church; the sculptor António da Cunha Correia Vale; and an anonymous '"Master of Labruja", between more or less obscurs craftsmen and more or Jess actives artists.
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Křivoklátská archa / Křivoklát Altarpiece

Čepeláková, Hana January 2012 (has links)
The Diploma thesis "Křivoklát Altarpiece" tries to process the monographical issues of a late gothic altarpiece retable. The altar has survived as a part of stylistically uniform area of Křivoklát's chapel. Author primarily studies this work of an outstanding quality in the context of the second half of the 15th century of the Central European artistic product. The work is compared with the artistic works of the same type. In addition to that the author tries to clarify iconographic issues of the altarpiece which are often mentioned in specialized literature. The Diploma thesis mainly focuses on the altar's sculpture decoration with the goal to clarify its stylistic origins and the time of its creation. Křivoklát Altarpiece represents one of the most important works coming out of Prague's Jagellonian court.
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Regina Cœli : les images de la Vierge et le culte des reliques : tableaux-reliquaires polonais à l’époque médiévale / Regina Cœli : the images of the Virgin Mary and the cult of relics : polish picture-reliquaries of the Middle Ages / Regina Cœli : die Darstellungen der Muttergottes und der Kult der Reliquien : polnischen Reliquien-Bilder vom Mittelal

Migdal, Anna 14 June 2010 (has links)
Le corpus d’œuvres et la synthèse des études menées sur les images de dévotion à l’époque médiévale n’ont jamais approfondi, dans le contexte européen, la question des peintures mariales ayant fonction de porte-reliques. Le modèle de tableau-reliquaire : panneau unique, diptyque et triptyque comprenant le portrait de la Vierge à l’Enfant peint sur bois (plus rarement sur verre églomisé) enchâssé dans un large cadre incrusté de reliques (parfois de pierres précieuses) se répandit particulièrement sur le territoire de la Petite-Pologne à partir des environs de 1420. Les reliquaires polonais, connus jusqu’au début du XVIe siècle, doivent sans doute être considérés comme une adaptation des types iconiques et formels de provenance byzantine, lesquels furent réinterprétés dans la peinture du Trecento italien. Il s’agit notamment du modèle siennois de retable portatif marial popularisé dès les années 1330-1340. D’après l’étude comparative des œuvres, relative à leurs caractéristiques similaires et leur ancienneté, on envisage l’arrivée d’un tel concept formel en Pologne soit directement de l’Italie, soit par l’intermédiaire de la Bohême.L’expansion des tableaux-reliquaires, typiques de l’art toscan, s’inscrivit au XVe siècle en Europe centrale dans le mouvement général du renouveau de piété, qu’était la devotio moderna. De sorte qu’à côté des représentations singulières, spécialement vénérées au cours des offices liturgiques et paraliturgiques, on voit se répandre des reliquaires moins coûteux dans l’espace privé. Appréciés dans l’intimité des couvents – franciscains et dominicains –, ainsi que dans celle du quotidien des laïcs, ils étaient utilisés comme des autels domestiques ou bien comme des autels pliables de voyage. Ces images d’affection religieuse constituent un phénomène artistique du bas Moyen Âge. Et, quelques-uns des reliquaires semblables connus postérieurement n’assurent pas une véritable continuité de l’ancien modèle à l’époque moderne. / Scholarly investigation of devotional images from the medieval period has never explored, in a European context, the question of Marian paintings functioning as portable relics. The model of the « picture-reliquary » : a single, diptych, or triptych panel comprsing the por-trait of the Virgin and Child painted on wood (or, more rarely, on gilded glass, verre églomisé) set in a large framework encrusted with relics (occasionally with precious stones) was particularly widespread in the territory of Little Poland from c. 1420. Polish reliquaries, known until the beginning of the 16th century, should be considered as an adaptation of iconic types and forms of Byzantine provenance, which were reinterpreted in the painting of the Italian Trecento. Of particular note is the Siennese model of the portable Marian altar piece made popular from the 1330s-40s. From the comparative study of the works, concerning their similarities and their antiquity, one envisages the advent of such a formal concept in Poland either directly from Italy, or by the intermediary of Bohemia.The diffusion of picture-reliquaries, typical of Tuscan art, forms part of the general movement toward a renewal of piety in central Europe in the 15th century, the devotio moderna. As a result, alongside singular representations, especially venerated in the course of liturgical or paraliturgical offices, one sees less costly reliquaries spread in private space. Appreciated in the intimate setting of convents – Franciscan and Dominican – as well as that of the daily life of the laity, these relics were used as domestic altars or as folding altars for travel. These images of religious affection constitute an artistic phenomenon of the late Middle Ages. And, several similar reliquaries known later do not guarantee a veritable continuity of the ancient model to the modern era. / Die erhaltenen Überblicksdarstellungen und Spezialuntersuchungen zu den Frömmigkeitsbildern des Mittelalters haben sich niemals – im europäischen Kontext – mit der Frage derjenigen Mariendarstellungen auseinandergesetzt, die die Funktion von Tragereliquien inne hatten. Das Modell des Reliquien-Bildes – einfaches Tafel-bild, Diptychon oder Triptychon mit einer Darstellung der Jungfrau mit dem Kind, gemalt auf Holz (seltener auf Glas), umschlossen von einem breiten Rahmen, in den Reliquien (mitunter auch Edelsteine) eingefügt sind – verbreitet sich ca. ab 1420 ins-besondere auf dem Gebiet Kleinpolens. Diese polnischen Reliquiare, bekannt bis zum Beginn des 16. Jahrhunderts, können ohne Zweifel als Adaptation ikonischer und formaler Typen byzantinischer Provenienz angesehen werden, die in der Malerei des italienischen Trecento wiederinterpretiert wurden. Dabei handelt es sich vor allem um das Sieneser Model des marianischen Tragaltars, verbreitet seit den Jahren 1330-1340. Folgt man den vergleichenden Untersuchungen der erhaltenen Stücke mit Blick auf ihre übereinstimmenden Charakteristika und ihr Alter, wird das Auf-greifen eines solchen formalen Konzepts in Polen entweder direkt aus Italien oder indirekt über Böhmen wahrscheinlich.Die Ausbreitung dieser Tafel-Reliquiare, typisch für die toskanische Kunst, verbindet sich im 15. Jahrhundert in Mitteleuropa mit der umfassenden Bewegung einer Er-neuerung der Frömmigkeit, bekannt auch unter dem Namen devotio moderna. Dies führt dazu, daß neben einzelnen, vor allem im Rahmen liturgischer oder paraliturgi-scher Veranstaltungen verehrten Darstellungen, zunehmend weniger kostspielige Reliquiare auch in den privaten Raum vordringen. Gehütet sowohl in der Intimität der Klöster – franziskanisch und dominikanisch – als auch im täglichen Lebensraum der Laien, wurden sie als Hausaltäre oder auch als zusammenklappbare Reisealtäre verwendet. Diese Darstellungen religiösen Affekts stellen ein künstlerisches Phäno-men des Spätmittelalters dar. Einige der ähnlichen, allerdings später entstandenen Reliquiare garantieren allerdings keine überzeugende Kontinuität vom alten Modell hin zur Neuzeit.

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