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Essays on technological change and factor reallocationsSandwidi, Narcisse 06 1900 (has links)
The first paper demonstrates how, through the capital reallocation channel, increased automation in routine occupations has reduced employment and wages in non-routine occupations. Automation in routine occupations absorbs capital from non-routine occupations, reducing employment and wages in the latter. This mechanism is referred to as automation cross-occupation spillovers. Between 1980 and 2010, automation reduced average labor income by 21%. Cross-occupation spillover accounts for two-thirds of this drop. Furthermore, I find that automation has contributed to the rise of inequality in the United States. Indeed, automation accounts for 30.3% of the increase in occupational labor income inequality between 1980 and 2010.
The second paper reconciles two stylized facts that characterize modern economic growth, balanced growth, and structural change, in a context where the factor intensities differ. I extend the neoclassical growth model to two sectors with different factor intensities, and I derive the dynamics of the sectoral TFPs that ensure aggregate balanced growth. I derive the condition on the TFP growth such that balanced growth is consistent with structural change. The condition of balanced growth in a two-sector model with different factor intensities is that the aggregate TFP growth minus the wage growth weighted by the aggregate labor share is constant. In this framework, structural change occurs through two channels. The first is the change in the sectoral TFP ratio and the second is the change in the relative cost of factors. The empirical analysis confirms that the model replicates the stylized facts aforementioned.
The third paper shows, both theoretically and empirically, how corporate tax cuts contributed to structural change. For nearly a century, the United States has consistently reduced corporate taxes while maintaining the labor income tax. This shift in tax structure has an uneven impact on goods and services production, contributing to the divergence of sectoral value-added. Indeed, the factor intensity of the goods-producing sector and the service-producing sector differs, thus, changes in corporate taxes affect them differently.
A 1% increase in the corporate tax retention rate raises the value-added of the services sector by 0.27 percentage points relative to the value-added of the goods sector. / Dans le premier article, nous examinons comment l’automatisation dans les professions routinières, en réallouant le capital, entraîne une diminution de l’emploi et des salaires dans les professions non routinières. En effet, l’automatisation des professions routinières mobi- lise le capital des professions non routinières, ce qui réduit l’emploi et les salaires dans ces dernières. Ce mécanisme est appelé effets indirects de l’automatisation entre les professions. De 1980 à 2010, le revenu moyen du travail a diminué de 21% en raison de l’automatisa- tion. Les effets indirects en représentent les deux tiers. En outre, l’automatisation contribue à l’accroissement des inégalités de revenus aux États-Unis. En effet, 30,3% de l’augmentation des inégalités de revenus entre les professions entre 1980 et 2010, est imputable à l’automatisation. Le second article concilie deux faits stylisés qui caractérisent la croissance économique contemporaine: la croissance équilibrée et le changement structurel, dans un contexte où les intensités des facteurs de production varient selon les secteurs. Le modèle de croissance néoclassique est étendu à deux secteurs avec des fonctions de production différentes. Nous dérivons la dynamique de la Productivité Totale des Facteurs (PTF) de chaque secteur qui permet d'assurer une croissance équilibrée. Nous dérivons ensuite la condition de croissance de la PTF afin que la croissance équilibrée soit compatible avec le changement structurel. Dans un modèle à deux secteurs avec des intensités de facteurs différentes, la condition de croissance équilibrée est que la croissance de la PTF agrégée moins celle des salaires pondérée par l'intensité du travail soit constante. Dans cette situation, le changement structurel est expliqué par deux variables. La première est le ratio de la PTF des secteurs, et la seconde est le coût relatif des facteurs. L'analyse empirique montre que le modèle reproduit les faits stylisés mentionnés. Le troisième article met en évidence, tant sur le plan théorique qu'empirique, comment la réduction de l'impôt sur les sociétés a contribué au changement structurel. Les États-Unis ont continuellement diminué l'impôt sur les sociétés tout en conservant l'impôt sur le revenu du travail depuis près d'un siècle. La modification de la structure fiscale a un effet disproportionné sur la production du secteur des biens et celle du secteur des services, ce qui entraîne une disparité de la valeur ajoutée entre les deux secteurs. En effet, les intensités des facteurs de production de biens et celles des facteurs production de services sont différentes, ce qui implique que les variations de l'impôt sur les sociétés affectent ces deux secteurs différemment. Une hausse de 1% du taux de rétention de l'impôt sur les sociétés entraîne une augmentation de 0,27 point de pourcentage de la valeur ajoutée du secteur des services par rapport à celle du secteur des biens.
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