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Theoretical and empirical essays on inflation targeting and central bank transparency / Essais théoriques et empiriques sur les régimes de ciblage d’inflation et les politiques de transparence des banques centrales

M'Baye, Cheick Kader 28 June 2013 (has links)
Cette thèse contribue au débat sur les politiques de ciblage d’inflation et de transparence des banques centrales en présentant notamment trois essais théoriques et empiriques sur le sujet. Dans le premier essai, nous étudions théoriquement les conditions sous lesquelles il serait optimal pour une banque centrale d’adopter explicitement un régime de ciblage d’inflation. Nous proposons un nouveau cadre théorique qui combine les deux principales raisons avancées dans la littérature pour expliquer les effets réels à court terme de la politique monétaire et qui sont d’une part, la présence d’informations hétérogènes entre les agents économiques (Phelps, 1970 ; Lucas, 1972), et d’autre part, la rigidité des salaires ou des prix (Taylor, 1980 ; Calvo, 1983). Nous analysons ensuite notre problématique dans ce nouveau cadre en considérant l’interaction entre le degré de rigidité des prix, et le degré de complémentarités stratégiques dans la fixation de prix des firmes. Nos résultats montrent que l’adoption d’un régime de ciblage d’inflation dépend fortement de l’importance relative des paramètres du modèle. En particulier, nous montrons que le ciblage d’inflation devrait être toujours adopté lorsque les complémentarités stratégiques sont faibles, alors que dans le cas contraire, il est optimal uniquement lorsque les prix sont assez rigides et que la banque centrale détient des informations suffisamment précises sur les fondamentaux de l’économie. Dans le second essai, nous utilisons la macroéconomie expérimentale afin d’évaluer dans quelle mesure l’annonce de la cible d’inflation est pertinente dans un cadre de ciblage de l’inflation. Nos résultats montrent que lorsque la banque centrale ne se soucie que de la stabilisation de l’inflation, l’annonce de la cible d’inflation n’apporte pas de gain supplémentaire en termes de performances macro-économiques, par rapport à une politique monétaire active (type règle de Taylor). Cependant, si la banque centrale intègre également la stabilisation de l’activité économique dans ses objectifs, la communication de la cible contribue à réduire la volatilité de l’inflation, du taux d’intérêt, et de l’écart de production, bien que leurs niveaux moyens ne soient pas affectés. Ce résultat fournit ainsi une justification pour l’adoption d’un régime de ciblage flexible d’inflation par la majorité des pays ciblant l’inflation. Enfin dans le troisième essai, nous appliquons une analyse transversale ainsi que la technique des variables instrumentales, afin d’analyser les effets de la transparence des banques centrales sur les résultats macroéconomiques dans les pays émergents. Nous construisons un nouvel indice de transparence qui combine certains aspects de l’indice de transparence globale d’Eijffinger et Geraats (2006), avec ceux de l’indice de transparence sur le comité de politique monétaire de Hayo et Mazhar (2011). Nous analysons ensuite le rôle individuel de chaque composante du nouvel indice en termes de réduction du niveau de l’inflation et de sa volatilité, ainsi que de la volatilité du produit. Contrairement à la littérature antérieure, nous trouvons que le nouvel indice de transparence ainsi que ses aspects économique, politique, procédurale et de transparence sur la politique monétaire impactent négativement le niveau moyen de l’inflation, mais pas sa volatilité dans ces pays. L’unique composante du nouvel indice qui permet de réduire à la fois la volatilité de l’inflation et celle de la production est la transparence opérationnelle. Ces résultats s’avèrent robustes aux différentes spécifications de modèles économétriques utilisés dans cet essai. / This dissertation contributes to the debate on inflation targeting and central bantransparency by presenting three theoretical and empirical essays on the topic. In the first essay, we theoretically investigate the conditions under which it would be optimal for a central bank to explicitly adopt an inflation targeting regime. We propose a new theoretical framework that combines the two main frictions put forward in the literature to explain the real short run effects of monetary policy that is, heterogeneous information among agents (Phelps, 1970; Lucas, 1972), and wage or price rigidities (Taylor, 1980; Calvo, 1983). We then analyze our issue in this new framework by considering the interaction between the degree of price stickiness, and the degree of strategic complementarities in firms’ price setting. Our results show that adopting an inflation targeting regime crucially depends on the relative importance of the model’s parameters. In particular, we show that inflation targeting should always be adopted when strategic complementarities are low, while in the opposite case, it is optimal only if prices are sticky enough and the central bank holds sufficiently accurate information on the fundamentals of the economy. In the second essay, we use experimental macroeconomics to evaluate to what extent communication of the inflation target is relevant in an inflation targeting framework. Our results show that first, when the central bank only cares about inflation stabilization, announcing the inflation target does not make a difference in terms of macroeconomic performance compared to a standard active monetary policy. However, if the central bank also cares about the stabilization of the economic activity, communicating the target helps to reduce the volatility of inflation, interest rate, and output gap although their average levels are not affected. This finding provides a rationale for the adoption of flexible inflation targeting by the majority of inflation targeting countries. In the third essay, using a cross-sectional analysis and instrumental variables technique, we analyze the impact of central bank transparency on macroeconomic outcomes in emerging economies. We build a new index of transparency that combines some aspects of the overall Eijffinger and Geraats (2006) transparency index, with those of monetary policy committee transparency developed in Hayo and Mazhar (2011). We then analyze the individual role of each component of the new index in mitigating inflation and its volatility, as well as output volatility. By contrast to the previous literature, we interestingly find that the overall new index of transparency as well as its political, economic, procedural, and policy aspects negatively impact the average level of inflation, but not its volatility in these countries. The unique component of the new index that reduces the volatility of both inflation and output is operational transparency, and these results are robust to different econometric and instruments setting specifications.
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Essays on optimal fiscal and monetary policies

Kiarsi, Mehrab 01 1900 (has links)
Cette thèse se compose de trois articles sur les politiques budgétaires et monétaires optimales. Dans le premier article, J'étudie la détermination conjointe de la politique budgétaire et monétaire optimale dans un cadre néo-keynésien avec les marchés du travail frictionnels, de la monnaie et avec distortion des taux d'imposition du revenu du travail. Dans le premier article, je trouve que lorsque le pouvoir de négociation des travailleurs est faible, la politique Ramsey-optimale appelle à un taux optimal d'inflation annuel significativement plus élevé, au-delà de 9.5%, qui est aussi très volatile, au-delà de 7.4%. Le gouvernement Ramsey utilise l'inflation pour induire des fluctuations efficaces dans les marchés du travail, malgré le fait que l'évolution des prix est coûteuse et malgré la présence de la fiscalité du travail variant dans le temps. Les résultats quantitatifs montrent clairement que le planificateur s'appuie plus fortement sur l'inflation, pas sur l'impôts, pour lisser les distorsions dans l'économie au cours du cycle économique. En effet, il ya un compromis tout à fait clair entre le taux optimal de l'inflation et sa volatilité et le taux d'impôt sur le revenu optimal et sa variabilité. Le plus faible est le degré de rigidité des prix, le plus élevé sont le taux d'inflation optimal et la volatilité de l'inflation et le plus faible sont le taux d'impôt optimal sur le revenu et la volatilité de l'impôt sur le revenu. Pour dix fois plus petit degré de rigidité des prix, le taux d'inflation optimal et sa volatilité augmentent remarquablement, plus de 58% et 10%, respectivement, et le taux d'impôt optimal sur le revenu et sa volatilité déclinent de façon spectaculaire. Ces résultats sont d'une grande importance étant donné que dans les modèles frictionnels du marché du travail sans politique budgétaire et monnaie, ou dans les Nouveaux cadres keynésien même avec un riche éventail de rigidités réelles et nominales et un minuscule degré de rigidité des prix, la stabilité des prix semble être l'objectif central de la politique monétaire optimale. En l'absence de politique budgétaire et la demande de monnaie, le taux d'inflation optimal tombe très proche de zéro, avec une volatilité environ 97 pour cent moins, compatible avec la littérature. Dans le deuxième article, je montre comment les résultats quantitatifs impliquent que le pouvoir de négociation des travailleurs et les coûts de l'aide sociale de règles monétaires sont liées négativement. Autrement dit, le plus faible est le pouvoir de négociation des travailleurs, le plus grand sont les coûts sociaux des règles de politique monétaire. Toutefois, dans un contraste saisissant par rapport à la littérature, les règles qui régissent à la production et à l'étroitesse du marché du travail entraînent des coûts de bien-être considérablement plus faible que la règle de ciblage de l'inflation. C'est en particulier le cas pour la règle qui répond à l'étroitesse du marché du travail. Les coûts de l'aide sociale aussi baisse remarquablement en augmentant la taille du coefficient de production dans les règles monétaires. Mes résultats indiquent qu'en augmentant le pouvoir de négociation du travailleur au niveau Hosios ou plus, les coûts de l'aide sociale des trois règles monétaires diminuent significativement et la réponse à la production ou à la étroitesse du marché du travail n'entraîne plus une baisse des coûts de bien-être moindre que la règle de ciblage de l'inflation, qui est en ligne avec la littérature existante. Dans le troisième article, je montre d'abord que la règle Friedman dans un modèle monétaire avec une contrainte de type cash-in-advance pour les entreprises n’est pas optimale lorsque le gouvernement pour financer ses dépenses a accès à des taxes à distorsion sur la consommation. Je soutiens donc que, la règle Friedman en présence de ces taxes à distorsion est optimale si nous supposons un modèle avec travaie raw-efficace où seule le travaie raw est soumis à la contrainte de type cash-in-advance et la fonction d'utilité est homothétique dans deux types de main-d'oeuvre et séparable dans la consommation. Lorsque la fonction de production présente des rendements constants à l'échelle, contrairement au modèle des produits de trésorerie de crédit que les prix de ces deux produits sont les mêmes, la règle Friedman est optimal même lorsque les taux de salaire sont différents. Si la fonction de production des rendements d'échelle croissant ou decroissant, pour avoir l'optimalité de la règle Friedman, les taux de salaire doivent être égales. / This dissertation consists of three essays on optimal fiscal and monetary policies. In the first two essays, I consider New Keynesian frameworks with frictional labor markets, money and distortionary income tax rates. In the first one, I study the joint determination of optimal fiscal and monetary policy and the role of worker's bargaining power on this determination. In the second one, I study the effects of worker’s bargaining power on the welfare costs of three monetary policy rules, which are: inflation targeting and simple monetary rules that respond to output and labor market tightness, with and without interest-rate smoothing. In the third essay, I study the optimality of the Friedman rule in monetary economies where demand for money is motivated by firms, originated in a cash-in-advance constraint. In the first essay, I find that when the worker’s bargaining power is low, the Ramsey-optimal policy calls for a significantly high optimal annual rate of inflation, in excess of 9.5%, that is also highly volatile, in excess of 7.4%. The Ramsey government uses inflation to induce efficient fluctuations in labor markets, despite the fact that changing prices is costly and despite the presence of time-varying labor taxes. The quantitative results clearly show that the planner relies more heavily on inflation, not taxes, in smoothing distortions in the economy over the business cycle. Indeed, there is a quite clear trade-off between the optimal inflation rate and its volatility and the optimal income tax rate and its variability. The smaller is the degree of price stickiness, the higher are the optimal inflation rate and inflation volatility and the lower are the optimal income tax rate and income tax volatility. For a ten times smaller degree of price stickiness, the optimal rate of inflation and its volatility rise remarkably, over 58% and 10%, respectively, and the optimal income tax rate and its volatility decline dramatically. These results are significant given that in the frictional labor market models without fiscal policy and money, or in the Walrasian-based New Keynesian frameworks with even a rich array of real and nominal rigidities and for even a miniscule degree of price stickiness, price stability appears to be the central goal of optimal monetary policy. Absent fiscal policy and money demand frictions, optimal rate of inflation falls to very near zero, with a volatility about 97 percent lesser, consistent with the literature. In the second essay, I show how the quantitative results imply that worker's bargaining weight and welfare costs of monetary rules are related negatively. That is, the lower the bargaining power of workers, the larger the welfare losses of monetary rules. However, in a sharp contrast to the literature, the rules that respond to output and labor market tightness feature considerably lower welfare costs than the inflation targeting rule. This is specifically the case for the rule that responds to labor market tightness. The welfare costs also remarkably decline by increasing the size of the output coefficient in the monetary rules. My findings indicate that by raising the worker's bargaining power to the Hosios level and higher, welfare losses of the three monetary rules drop significantly and response to output or market tightness does not, anymore, imply lower welfare costs than the inflation targeting rule, which is in line with the existing literature. In the third essay, I first show that the Friedman rule in a monetary model with a cash-in-advance constraint for firms is not optimal when the government to finance its expenditures has access to distortionary taxes on consumption. I then argue that, the Friedman rule in the presence of these distorting taxes is optimal if we assume a model with raw-efficient labors where only the raw labor is subject to the cash-in-advance constraint and the utility function is homothetic in two types of labor and separable in consumption. Once the production function exhibits constant-returns-to-scale, unlike the cash-credit goods model that the prices of both goods are the same, the Friedman is optimal even when wage rates are different. If the production function has decreasing or increasing-returns-to-scale, then to have the optimality of the Friedman rule, wage rates should be equal.

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