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Réception, traduction et retraduction des poèmes de S.T. Coleridge / Reception, translation and re-translation of the poems by S.T. ColeridgeMetzger, Florence 15 December 2017 (has links)
Meschonnic soulignait l’importance de l’« inséparabilité entre histoire et fonctionnement, entre langage et littérature », la nécessité de « reconnaître l’historicité du traduire, et des traductions » (poétique du traduire, introduction). En s’appuyant sur l’analyse des différentes traductions françaises de l’œuvre du poète-philosophe Coleridge, traductions publiées entre 1825 et 2015, nous tenterons de mettre en perspective ces traductions plurielles et les différentes théories de la traduction. Entre théorie de la traduction et pratique du traduire, comment peut-on définir le rôle et la place du traducteur ? La poésie est souvent considérée comme « intraduisible ». Pourtant, la poésie se traduit depuis des siècles. S’agit-il de traduction ou de « transposition créatrice », comme le pensait Jakobson ? Nous analyserons les différents procédés mis en œuvre pour compenser « what gets lost in translation », selon la formule de Robert Frost. En se plaçant dans une perspective comparative, nous examinerons le rôle joué par la traduction dans l’introduction de la poésie et de la pensée de Coleridge en France, ainsi que les échanges intellectuels entre France et Angleterre au moment de la naissance du Romantisme. / Meschonnic emphasized the importance of the "inseparability of history and modes of operating, between language and literature", the necessity of "recognizing the historicity of translating, and of translations" (Poetics of translating, introduction). By analyzing the different French translations of the work of the poet-philosopher Coleridge, published between 1837 and 2006, I will try to put these translations in the context of the different theories of translation and the different aesthetics of reception. Between the theory of translation and the practice of translating, how can the role and position of the translator be defined? Poetry is often considered as "untranslatable". Yet poetry has been translated for centuries. Is it translation or, what Jakobson calls a process of "creative transposition"? I will analyse the different processes used to make up for "what gets lost in translation" (Robert Frost). In a comparative perspective, I will discuss the role played by translation in the reception of Coleridge's poetry and thought in France and examine the intellectual exchanges between France and Great-Britain at the time of the birth of Romanticism. Read more
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Science et poésie dans l'oeuvre de Percy Bysshe Shelley / Science and Poetry in the Works of Percy Bysshe ShelleyLaniel-Musitelli, Sophie 06 November 2009 (has links)
L’époque romantique marque un tournant décisif dans les relations entre création littéraire et connaissance scientifique. Le discours scientifique se dote progressivement d’un langage et d’une méthode spécifiques, rompant avec la philosophie naturelle, qui conjuguait jusqu’alors considérations physiques et métaphysiques, observation et célébration de la nature. À l’heure où William Wordsworth lance l’aphorisme « we murder to dissect », déclaration d’indépendance de la parole poétique vis-à-vis du discours scientifique, Percy Bysshe Shelley (1792-1822) étudie avec assiduité les sciences à Eton puis à Oxford, avant d’entreprendre une formation médicale au Saint Bartholomew’s Hospital de Londres. Cette thèse met en évidence la transfiguration poétique des concepts et théories scientifiques dont Shelley avait pris connaissance à travers ses lectures et sa formation, ainsi que le saut imaginatif qui subvertit ces représentations en les intégrant aux réseaux des métaphores que le texte tisse selon ses propres lois. En une métamorphose féconde, Shelley déploie les soubassements mythiques et imaginaires, ainsi que les prolongements éthiques et métaphysiques des écrits scientifiques sur lesquels il se pencha. Cette étude se situe à la rencontre de deux ambitions heuristiques, de deux exigences formelles. Science et poésie sont à la recherche des harmonies cachées qui sous-tendent le monde des apparences. Soumettre l’absolu à la mesure, soumettre la beauté à la métrique poétique, soumettre la complexité infinie du monde naturel au calcul mathématique : telles sont les entreprises parallèles de la poésie de Shelley et de la science de son temps. / The Romantic era was a time of tremendous change in the relationship between literary creation and scientific knowledge. Scientists framed a specific language and distinctive methods as they moved away from natural philosophy, which had thus far combined physics with metaphysics and united the observation of nature with its celebration. While William Wordsworth stated that « we murder to dissect », thus declaring the secession of poetic writing from scientific discourse, Percy Bysshe Shelley (1792-1822) was steadily studying science at Eton and then at Oxford, before embarking on a medical training at Saint Bartholomew’s Hospital in London. This thesis explores the poetic transfiguration of the scientific theories and concepts that Shelley came across in his readings and during his studies. It focuses on the way science is subverted by the poet’s imagination, as scientific representations undergo a fruitful metamorphosis, and become pa! rt of the webs of metaphors woven by the text according to its own laws. Shelley recreates the mythical and imaginary foundations as well as the ethical and metaphysical implications which lie dormant in the scientific writings he looks into. This study examines the encounter of two heuristic endeavours, of two highly formalised ways of writing. Science and poetry are in search of the hidden harmonies which underlie appearances. Measuring the measureless, encompassing absolute beauty within poetic metrics, subsuming the infinite richness of the natural world within the rules of mathematical calculation, such are the parallel endeavours of Shelley’s poetry and the science of his age. Read more
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Darius Milhaud et les poètesCortot, Pierre 15 March 2003 (has links) (PDF)
Darius Milhaud a nourri son œuvre de poésie. À partir d'une conférence inédite, il a été possible de caractériser la façon dont le compositeur a intégré des univers poétiques variés. En comparant la démarche de Milhaud avec d'autres pratiques artistiques, l'étude porte d'abord sur les rencontres avec le Romantisme où ont été privilégiés Maurice de Guérin et son univers ainsi que des poètes féminins du début du XIX° siècle. Un accent particulier a été porté sur trois figures de "sœurs" d'écrivains du XIX° siècle : Lucile de Chateaubriand, Eugénie de Guérin et Christina Rossetti. Sans abandonner cette source d'inspiration, l'irruption de trois auteurs majeurs a bouleversé l'univers esthétique du musicien : Gide, Jammes et Claudel ont en effet contribué à renouveler ses moyens d'expression et à bouleverser les rapports entre le monde des sons et le monde des mots. Milhaud justifie la diversité des démarches suivies en revendiquant le droit pour sa création de suivre des "voies parallèles". C'est ici l'occasion d'apprécier la portée de la lecture de Rimbaud et de Mallarmé. Les amitiés jumelles de Léo Latil et Armand Lunel révèlent l'intimité d'une sensibilité propre aux jeunes gens formés avant la guerre de 1914. L'enracinement provençal et judéocontadin trouve dans les textes de ces deux condisciples aixois matière à développement. La blessure occasionnée par la mort de Léo Latil au combat lors de la première guerre mondiale laisse une trace profonde parfois simplement suggérée. Par ailleurs l'humanisme du compositeur est l'occasion de la rencontre avec Jean Cassou après la Seconde Guerre Mondiale. Cette collaboration prolonge les engagements de Milhaud pendant la période de l'Entre-Deux Guerres. Enfin l'amitié constante avec Jean Cocteau permet d'apprécier l'inventivité d'une œuvre qui ne s'est jamais contentée des solutions convenues et qui a eu le mérite d'expérimenter sans relâche. Read more
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Tussen verlangen en verlies : anthropologische aspecten van de Don Juan-figuur in de tijd van de Romantiek /Steen, Dirk Gerard van der, January 1997 (has links)
Proefschrift--Nijmegen--Katholieke universiteit, 1997. / Résumé en anglais. Bibliogr. p. 258-269. Index.
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Musica, poesia e società in Francia tra romanticismo e decadentismo : aspetti della mélodie negli anni 1830-1870 /Messina, Kitti, January 2005 (has links)
Tesi--Musicologie--Pavie, 2005. / Exemples musicaux. Bibliogr. p. 355-387. Index.
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Den romantiska kyrkan : föreställningar om den ideala kyrkan på jorden inom Nya skolan till och med år 1817 /Mogren, Mikael January 2003 (has links)
Thèse Uppsala : Univ., 2004. / Résumé en anglais "The romantic church"
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Le poète héros et le poète déchu romantisme et réalisation de l'idéal chez Lord Byron et Alfred de Musset /Orsini, Philippe Claudon, Francis January 2008 (has links)
Thèse de doctorat : Lettres : Paris 12 : 2007. / Thèse uniquement consultable au sein de l'Université Paris 12 (Intranet). Titre provenant de l'écran-titre. Bibliogr. : 544 réf. Index.
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Melancholie und Abgrund : die Bedeutung des Gesteins bei Caspar David Friedrich : ein Beitrag zum Symboldenken der Frühromantik /Grütter, Tina January 1900 (has links)
Diss. : Kunstgeschichte : Zürich : 1984. / Originally presented as the author's thesis (doctoral)--Universität Zürich, 1984.
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Parnassische Theoriebildung und romantische Tradition : Mimesis im Fokus der ästhetischen Diskussion und die "Konkurrenz" der Paradigmen in der zweiten Hälfte des 19. Jahrhunderts : ein Beitrag zur Bestimmung des Parnasse-Begriffs aus dem Selbstverständnis der Epoche /Hofmann, Anne. January 2001 (has links)
Edition commerciale de: Diss. : Berlin : 1995/96. / BA en BAS sans concours. Références bibliographiques p.[307]-321 et index.
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De l'ironie romantique au roman contemporain : l'esthétique réflexive comme philosophie dans la trilogie Soifs de Marie-Claire BlaisRoy, Nathalie January 2007 (has links) (PDF)
La réflexion ayant mené à cette thèse s'est développée à partir d'un questionnement sur les traces d'un héritage romantique chez Marie-Claire Blais et de la conviction que, pour bien saisir ce qui est en jeu dans l'écriture récente de l'auteure, il importe de reconnaître que l'esthétique des oeuvres reflète une visée philosophique. La trilogie Soifs est envisagée comme une réactualisation du projet de Friedrich Schlegel, élaboré au sein du cercle d'Iéna à la fin du XVIIIe siècle, et dont la mise en oeuvre dépend d'une forme particulière d'ironie, que la postérité a nommée « romantique ». Née, dans le sillage de la philosophie kantienne, d'une conscience aiguë des limites de la subjectivité, cette ironie hérite du mouvement de la pensée et de la contre-pensée du dialogue socratique, qu'elle inscrit dans une épistémologie complexe et dans un projet collectif. En concevant la progression du savoir comme le dépassement de soi de la conscience limitée en direction d'un infini irreprésentable, Schlegel fait dépendre la connaissance d'une disponibilité du sujet à la pluralité des façons de connaître le monde et situe la vérité dans la multiplicité contradictoire et paradoxale des expériences qui n'accèdent tous qu'à des fragments de réel. Le pari de cette thèse est de montrer qu'une conception semblable de la conscience et de la connaissance informe l'esthétique de la trilogie Soifs, définit le mouvement de démultiplication des perspectives et des expériences souvent inconciliables et détermine la visée universalisante qui régit la forme d'une totalité toujours paradoxale. En somme, il s'agit de montrer que cette rencontre inattendue de pensées que deux siècles séparent permet de proposer des romans de la trilogie Soifs une lecture fascinante et inédite. Notre thèse est composée de deux parties qui comportent chacune deux chapitres. La première a pour objet de conceptualiser l'ironie romantique en tant que démarche épistémologique et d'étudier son lien intime avec la forme romanesque. Face aux lectures schématiques de la pensée de Schlegel, nous rétablissons l'ascendance philosophique de l'ironie grâce à la démonstration de la filiation socratique et du rapport de la pensée romantique avec celle des idéalistes allemands dans le contexte des débats de l'époque. Nous nous intéressons ensuite à la postérité de la philosophie schlégélienne dans la critique et dans la littérature, en engageant le dialogue avec Georg Lukács et sa Théorie du roman. Nous voyons ainsi que si ce dernier minimise la dimension épistémologique et pluraliste de l'ironie, Marie-Claire Blais et certains romanciers contemporains renouent avec cet aspect de la pensée romantique à partir d'une perspective actuelle. La seconde partie de la thèse vise à montrer qu'une attention portée aux mécanismes de l'ironie romantique tels qu'ils se développent dans la trilogie Soifs permet d'articuler en un portrait cohérent les stratégies narratives, les principes structurels, la réflexion qui oriente l'écriture et le rôle réservé au lecteur. Une étude des techniques narratives et formelles conduit, dans un premier temps, à l'hypothèse selon laquelle la paradoxale cohésion de l'univers romanesque résulte d'une sorte de mythologie dite « réflexive », qui apparaît comme la recherche de points de cristallisation d'un imaginaire partagé. À partir de cette hypothèse, nous explorons plus avant la philosophie que développe la trilogie au fil de l'écriture, en interrogeant le rapport à l'histoire et à la mémoire. Il est question de la reformulation insistante de la mémoire historique qui découle à la fois d'une inscription singulière de la figure du Juif Errant et de la représentation d'un temps de la « mémoire totale », lié à la symbolique de l'aube en tant que moment privilégié où la rédemption reste du domaine du possible. Nos analyses permettent de conclure que la mythologie réflexive semble motivée, comme la « nouvelle mythologie » que Schlegel appelait de ses voeux, par le rêve d'un nouveau « centre » ou d'un point solide d'appui pour la recherche de nouveaux savoirs, dans la visée d'une conscience universelle, ce qui signifie, ici, la pleine conscience et connaissance de soi de l'humanité. Dans la tension continue entre la pensée et la contre-pensée, la synthèse et la fragmentation, l'espoir de rédemption et le désespoir fataliste -dans l'ironie qui relance toujours la réflexion, en somme -résident les marques de l'appel à une recherche en commun de l'AIlwissenheit (littéralement: « omniscience ») ou d'un savoir « total », recherche à laquelle est toujours aussi convié le lecteur. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Ironie romantique, Premier romantisme allemand, Roman, Littérature et philosophie, Réflexivité, Histoire, Mémoire, Friedrich Schlegel, Marie-Claire Blais. Read more
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