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Quels sont les facteurs qui expliquent l'envahissement des berges du Grand lac Saint-François par le roseau commun (Phragmites autralis)?

LeBlanc, Marie-Claire 13 April 2018 (has links)
On assiste depuis une centaine d'années à l 'expansion du roseau commun (Phragmites australis) dans les milieux humides de l'Amérique du Nord. Récemment, on a montré que ce phénomène était dû à l'introduction d'un génotype eurasiatique de roseau (génotype M) particulièrement compétitif. On attribue l'expansion des populations de roseau à des perturbations d'origine anthropique, comme la construction et l'entretien des réseaux routiers ou le développement résidentiel près des milieux humides. On connaît toutefois encore peu de choses sur les stratégies qu'utilise cette plante pour coloniser les milieux riverains lacustres. Dans le cadre de ce projet, j'ai examiné l'invasion récente du Grand lac Saint-François par le roseau. Ce lac est situé à la frontière des régions de Chaudière-Appalaches et de l 'Estrie (Québec). À l'été 2006, toutes les berges du lac ont été parcourues en canot afin de cartographier l'ensemble des populations de roseau et de colliger des informations sur ces dernières. Les populations sur le bord des routes de la région ceinturant le lac ont aussi été cartographiées. D'autres données spatiales caractérisant les populations ont été générées grâce à un système d'information géographique. Un modèle de régression logistique binaire a été réalisé afin de circonscrire les facteurs qui expliquent la présence ou l'absence d'une population de roseau en un point donné autour du lac. Au total, 345 populations de roseau occupaient les berges du Grand lac Saint-François. Toutes les populations de roseau étaient du génotype exotique (génotype M). Elles étaient particulièrement abondantes dans la partie nord du lac, que ce soit sur les berges ou le long des routes asphaltées. C'est aussi dans ce secteur qu'on trouve la plus grande densité de résidences et de routes. Le modèle statistique montre que plus la rive du lac est proche d'une route asphaltée ou de l'exutoire du lac, plus les probabilités d'y trouver une population de roseau sont élevées. Le scénario d'envahissement le plus probable est que des graines (ou des fragments de tige) de populations routières de roseau se soient disséminées des routes vers les rives du lac et aient ensuite germé, produisant ainsi de nouvelles populations. Ce projet constitue une première analyse de la situation de l'envahissement du Grand lac Saint-François par le roseau. Il met en relief le rôle des corridors routiers quant aux risques d'envahissement des plans d'eau. Dans le cas du Grand lac Saint-François, il est primordial de déterminer quels sont les sites du lac ayant le plus grand intérêt écologique et de mettre en place des mesures pour empêcher le roseau de s'y installer et d'y proliférer.
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Le massacre de la mission de Saint-François : mécanismes de domination et allégeance des Abénaquis à l'autorité coloniale britannique (1754-1814)

Houde, Patrick January 2012 (has links)
Alliés aux Français dans le désir de repousser les Anglais, les Abénaquis ne se gênent pas pour harceler les colons anglais établis le long de la frontière de la Nouvelle-Angleterre. S'ils agissent ainsi, c'est qu'ils désirent repousser les Anglais hors de leurs territoires de chasse de la côte Atlantique. Au cours des divers conflits entre Français et Anglais, les Abénaquis se sont forgé une réputation de féroces guerriers. C'est d'ailleurs celle-ci que le major anglais Robert Rogers cherche à mettre à l'épreuve lors de la Guerre de Sept Ans. C'est donc accompagné de 200 de ses Rangers qu'il s'enfonce dans les bois avec comme seul but, venger les nombreuses familles victimes des attaques abénaquises. Au matin du 4 octobre 1759, Rogers met le village à feu et à sang, avant de s'en retourner péniblement vers le fort No.4 à Charlestown. Avec l'effondrement de leur mission et le départ des Français, les Abénaquis se retrouvent devant de nouvelles autorités coloniales, cette fois-ci britanniques. Maintenant gouvernés par l'ennemi, l'expédition de Rogers sur la mission abénaquise de Saint-François a déclenché un processus de repli et de crainte face aux nouveaux dirigeants. S'assurer de la docilité des Indiens constitue la meilleure façon de les contrôler et d'empêcher une révolte. Il en résulte une nouvelle relation, basée sur la crainte et la menace, facilitant l'adhésion des Abénaquis à la politique diplomatique des Britanniques. Durant les premières années du régime britannique, les autorités vont grandement se servir de cette crainte de représailles, dans le but de s'assurer de l'obéissance des Indiens envers la couronne britannique. Que ce soit pour mater la révolte qui se prépare dans les Grands Lacs avec Pontiac, durant la Guerre d'Indépendance américaine ou durant la Guerre de 1812-1814, les Indiens vont sans cesse appuyer la couronne. Cela n'est pas dénué de sens, puisque lorsque vient le temps d'effectuer des demandes auprès des autorités coloniales, ils ne se gênent pas pour rappeler la fidélité qu'ils ont maintenue à l'égard des Britanniques. Une fidélité auparavant dédiée aux Français, puis conquise par les armes et les traités, à la faveur de Sa Majesté britannique.
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Gestion adaptée et intégrée des barrages et adaptation des communautés locales face aux changements climatiques : cas du barrage Jules-Allard

Baillon, Lucie 31 May 2022 (has links)
Au cours des dernières années, le territoire québécois a connu des inondations importantes, qui sont venues mettre en évidence les effets des changements climatiques de même que l'impératif de les anticiper. Or, jusqu'à maintenant, le cadre institutionnel, notamment en matière d'aménagement du territoire, encourage plutôt des réponses réactives aux aléas. L'intégration des changements climatiques et la prévision de leurs impacts dans la prise de décision des politiques sont pourtant déterminantes de la résilience des milieux. Les défis de la gestion de l'eau s'illustraient dans ce mémoire, à travers la gestion du barrage Jules-Allard situé à l'embouchure du Grand Lac Saint-François, un des plus grands lacs au Québec méridional. Les nombreux usages du lac sont fortement liés à la gestion des niveaux d'eau par le barrage et entrainent plusieurs problématiques sociales, économiques et environnementales. Les inondations récurrentes en amont et en aval du barrage, l'érosion des rives, la baisse de la qualité de l'eau, la gestion des quais pour les bateaux de plaisance, l'implantation de plantes exotiques envahissantes à relever. Ce travail de recherche appuyé par un sondage auprès des acteurs du milieu dont l'organisme de bassin versant, les associations de riverains, le gestionnaire du barrage et les instances municipales ont révélé que certaines problématiques étaient le fait d'un décalage entre les connaissances issues de l'expérience individuelle et celles provenant de la science ou encore des lois et des normes associées. Un ajustement dans le plan de gestion du barrage soutenu par des changements dans les pratiques d'aménagements en matière de protection des rives, de préservation des milieux humides, un resserrement des normes de rejets d'eaux usées agricoles et municipales permettraient d'atténuer certaines problématiques. Une uniformisation des politiques municipales à l'échelle du bassin versant du Grand Lac Saint-François et une meilleure prise en compte du rôle de l'organisme de bassin versant dans la gouvernance de l'eau seraient une avenue pertinente à l'adaptation des communautés locales aux changements climatiques. / In recent years, Quebec has experienced major floods, which have highlighted the effects of climate change and the need to anticipate them. However, until now, the institutional framework, particularly in terms of land use planning, has encouraged reactive responses to hazards. The integration of climate change and the forecasting of its impacts in policy-making is, however, a determining factor in the resilience of environments. The challenges of water management were illustrated in this paper through the management of the Jules-Allard dam located at the mouth of Grand Lac Saint-François, one of the largest lakes in southern Quebec. The numerous uses of the lake are strongly linked to the management of water levels by the dam and lead to several social, economic and environmental problems. Recurrent flooding upstream and downstream of the dam, shoreline erosion, declining water quality, dock management for recreational boats, and the establishment of invasive exotic plants are some of the issues that need to be addressed. This research work, supported by a survey of stakeholders, including the watershed organization, riparian associations, the dam manager and municipal authorities, revealed that certain problems were the result of a discrepancy between knowledge from individual experience and knowledge from science or from laws and associated standards. Adjustments to the dam management plan, supported by changes in shoreline protection and wetland preservation practices, and stricter standards for agricultural and municipal waste water discharges would alleviate some of the issues. Standardization of municipal policies throughout the Grand Lac Saint-François watershed and greater consideration of the role of the watershed organization in water governance would be a relevant way for adapting local communities to climate change.

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