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L'évolution urbaine et architecturale de Saint-Hyacinthe de 1794-1914Voyer, Louise 04 April 2024 (has links)
« Tous ces écrits, à l'exception du dernier, abordent le sujet par une approche historique; quelques-uns sont plus modestement des chroniques. Nous nous permettons, dans le cadre de cette étude, de retenir l'essentiel des recherches historiques déjà effectuées, dans la mesure où elles sont pertinentes pour expliquer l'évolution urbaine, et qu'elles fournissent de précieux renseignements pour aborder l'étude de l'architecture de la ville de Saint-Hyacinthe. Notre démarche a d'abord consisté à établir une bibliographie, puis à recueillir le plus de documents iconographiques possibles. Nous avons, par la suite, poursuivi notre cueillette d'informations par des recherches dans les principaux fonds d'archives. Vu l'étendue du sujet et la diversité des types d'édifices rencontrés, nous avons dû nous limiter à un certain nombre de fonds d'archives et éviter la tentation d'établir une étude détaillée et exhaustive pour chaque exemple d'architecture. Les fonds consultés sont donc : les Archives publiques du Canada, les archives du Ministère des Terres et Forêts du Québec, les Archives nationales du Québec à Québec et à Montréal, le fonds Napoléon Bourassa du Musée du Québec, le fonds Chênevert de l'Université Laval, les fonds Morisset et Gariépy à l'Inventaire des Biens Culturels à Québec, les archives de l'évêché de Saint-Hyacinthe, les archives de la Société d'histoire régionale de Saint-Hyacinthe, les archives du Séminaire de Saint-Hyacinthe et de l'Hôtel de ville. Cette démarche sélective a limité la cueillette de documentation relative à l'architecture domestique, qui se retrouve plutôt aux Archives judiciaires (greffes des notaires). Notre problématique consiste à dégager une vue d'ensemble de l'évolution urbaine et architecturale de Saint-Hyacinthe, en vérifiant dans quelle mesure les périodes du développement sont les mêmes tant pour ce qui est de l'évolution de la trame urbaine, que de l'évolution de l'architecture. Il s'agit en somme de trouver une explication logique au développement de la ville, en plan et en élévation. Les avantages d'une telle méthode consistent à donner une vue d'ensemble de l'évolution urbaine et architecturale, à présenter les édifices comme des repères dans leur site et aussi à dégager les grandes lignes de l'architecture d'une époque, ce qui permet de qualifier l'image de la ville à cette époque. Par contre, certains inconvénients sont inévitables. Ainsi, nous ne prétendons nullement aborder tous les édifices érigés à chaque période. L'échantillonnage est réduit, par la limite même des fonds consultés et aussi par le fait des documents qui n'existent plus ou non recensés. Nous sommes également conscient que par souci d'équilibre, critère par ailleurs discutable, nous présentons un mémoire dont les périodes les plus anciennes, moins denses, sont plus détaillées, tandis que les périodes plus récentes, mieux documentées, sont traitées plus sommairement. Le grand nombre d'édifices considérés et la quantité de renseignements historiques disponibles nous ont amené à présenter ce mémoire en deux parties. D'abord, nous avons divisé chronologiquement notre sujet en quatre chapitres, dont chacun suit globalement le schéma suivant : une présentation de l'évolution urbaine, suivie d'une analyse du domaine bâti. Puis, le catalogue de l'architecture présente les édifices comme tels, par une notice historique et un bref commentaire analytique. »--Pages 3-5
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Le conte à visée morale et philosophique de Fénélon à Voltaire / The tale with moral and philosophical aim from Fénelon to VoltaireFourgnaud, Magali 22 November 2013 (has links)
À la fin du XVIIe siècle, la dissolution du pacte allégorique semblait avoir à tout jamais disjoint la fable et le conte, la première prenant en charge seule un but didactique et le second se définissant comme un récit pur, sans intention de transmettre un quelconque message. Paradoxalement, de la fin du XVIIe siècle jusqu’aux années 1775, un nombre important de contes affichent, dès leurs seuils (titres, épigraphes, frontispices, préfaces), une fonction cognitive : on assiste à l’émergence d’une nouvelle catégorie du conte, qui se réconcilie avec les savoirs. Cette thèse vise à montrer que la portée philosophique et morale de ce sous-genre réside moins dans le message transmis que dans le mode de déchiffrement qu’il induit et dans la singularité de l’expérience qu’il fait vivre au lecteur. Les contes à visée morale et philosophique ne sont pas des illustrations d’une thèse préalable, ils déclenchent la réflexion du lecteur grâce à un dispositif narratif particulier, qui repose sur un pacte de lecture non plus allégorique, mais analogique : le lecteur est amené à faire des liens entre ce qui a priori est sans rapport, à prendre une posture critique à l’égard de tous les discours (notamment religieux, politiques, pseudo-scientifiques et même fictionnels), et à s’interroger sur lui-même, en somme à être philosophe, au sens où l’entendait le XVIIIe siècle. Après avoir repéré les constantes structurelles et thématiques de ces textes, aussi divers soient-ils, nous étudions l’entremêlement des discours philosophiques et moraux et de la fiction, dans les contes de Fénelon, Montesquieu, Saint-Hyacinthe, Crébillon, Diderot, Rousseau, Voltaire et Marmontel. / At the end of the seventeenth century, the dissolution of the allegorical pact had seemed to separate the fable from the tale for ever, the first supporting only a didactic purpose while the second is defined as pure storytelling, without intending to convey any message. Paradoxically, from the end of the seventeenth century to the 1775s, a large number of tales claim straight away - in their titles, epigraphs, frontispieces, prefaces- to have a cognitive function: we are witnessing the emergence of a new category of tales, which is reconciled with knowledge. This thesis aims to show that the philosophical and moral implications of this sub-gender are not so much the message conveyed as the type of deciphering that it induces and the uniqueness of the experience it brings to life. Tales which have a moral and philosophical aim are not illustrations of a prior thesis, they trigger the reflection of the reader with a particular narrative device, based on a reading pact that is not allegorical, but analogical: the reader is led to make connections between what is a priori unrelated, to take a critical stance towards every kind of speech (including religious, political, pseudo-science and even fiction itself), and to question himself, in short to be a philosopher, in the sense understood in the eighteenth century. After identifying common thematic structures of these texts, while taking into account their differences, we study the entanglement of philosophical and moral discourse and fiction in the tales by Fenelon, Montesquieu, Saint-Hyacinthe, Crebillon, Diderot, Rousseau, Voltaire and Marmontel.
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Le conte à visée morale et philosophique de Fénélon à VoltaireFourgnaud, Magali 22 November 2013 (has links) (PDF)
À la fin du XVIIe siècle, la dissolution du pacte allégorique semblait avoir à tout jamais disjoint la fable et le conte, la première prenant en charge seule un but didactique et le second se définissant comme un récit pur, sans intention de transmettre un quelconque message. Paradoxalement, de la fin du XVIIe siècle jusqu'aux années 1775, un nombre important de contes affichent, dès leurs seuils (titres, épigraphes, frontispices, préfaces), une fonction cognitive : on assiste à l'émergence d'une nouvelle catégorie du conte, qui se réconcilie avec les savoirs. Cette thèse vise à montrer que la portée philosophique et morale de ce sous-genre réside moins dans le message transmis que dans le mode de déchiffrement qu'il induit et dans la singularité de l'expérience qu'il fait vivre au lecteur. Les contes à visée morale et philosophique ne sont pas des illustrations d'une thèse préalable, ils déclenchent la réflexion du lecteur grâce à un dispositif narratif particulier, qui repose sur un pacte de lecture non plus allégorique, mais analogique : le lecteur est amené à faire des liens entre ce qui a priori est sans rapport, à prendre une posture critique à l'égard de tous les discours (notamment religieux, politiques, pseudo-scientifiques et même fictionnels), et à s'interroger sur lui-même, en somme à être philosophe, au sens où l'entendait le XVIIIe siècle. Après avoir repéré les constantes structurelles et thématiques de ces textes, aussi divers soient-ils, nous étudions l'entremêlement des discours philosophiques et moraux et de la fiction, dans les contes de Fénelon, Montesquieu, Saint-Hyacinthe, Crébillon, Diderot, Rousseau, Voltaire et Marmontel.
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