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Trade liberalization, labor allocation and income dynamics in Vietnam / Libéralisation commerciale, allocation du travail et dynamique des revenus au Vietnam

Vu, Hoang dat 30 November 2018 (has links)
Les objectifs de notre thèse sont d'étudier les évolutions du marché du travail depuis Doï Moï (la réforme économique au VN en 1986) et les impacts de l'intégration internationale de l'économie du Vietnam, en mettant l'accent sur une distinction des secteurs formel et informel. Dans notre thèse, nous étudions les impacts de la libéralisation commerciale et l'augmentation des salaires minimums dans les secteurs domestiques. Ce dernier peut également être considéré comme un facteur relatif à l'intégration internationale puisqu'il a suivi les engagements du Vietnam dans le cadre de l'adhésion à WTO. Pour les impacts de la libéralisation commerciale, nous examinons les effets sur les allocations de main-d'œuvre entre différents types d'emplois, y compris le travail salarié dans les secteurs formels et les entreprises ménagères, ainsi que les emplois autonomes dans les secteurs manufacturiers. Les impacts sur les écarts de revenus dans les différents types d'emplois sont également exploités. Pour les impacts de l'augmentation des salaires minimums, nous exploitons les effets sur le total des emplois, les mouvements entre les secteurs formels et les autres types d'emplois, la répartition des salaires dans les secteurs formel et informel et les écarts de salaire entre les deux secteurs à différents centiles. Chapitre 1. Libéralisation commerciale, allocation du travail et dynamique des revenus au Vietnam Abstrait Cette étude vise à répondre à deux questions inter-liées au Viet Nam: (i) comment la libéralisation commerciale influence l'allocation des travailleurs, entre travail indépendant, travail salarié dans les entreprises familiales et le travail salarié dans le secteur formel (entreprises privées, étrangères et publiques); et (ii) les écarts de revenus entre ces types d'emplois. Une extension du modèle « deux étapes » de Goldberg et Pavcnik (2003) et sa modification sont utilisées pour répondre aux questions. Les données proviennent de cinq enquêtes traditionnelles sur le vieillissement du ménage du Viet Nam de 2002 à 2010 et des mesures disponibles de la libéralisation commerciale au Viet Nam. Les résultats indiquent que la libéralisation commerciale n'a pas d'impact significatif sur les écarts de revenus entre les types d'emplois. Parallèlement, les augmentations de l'exposition au commerce international réduisent les salaires dans les entreprises familiales, par rapport à celles des secteurs formels. L'augmentation de la libéralisation commerciale a également des répercussions sur les emplois autonomes, mais il semble que les orientations des impacts dépendent des statuts de l'importation nette ou de l'exportation nette d'industries du Viet Nam. Chapitre 2. Impacts de l'unification des salaires minimum entre les secteurs sur les allocations de travail et la dynamique des revenus au Vietnam Abstrait Les taux de salaire minimum au Viet Nam ont augmenté considérablement depuis 2009 en tant qu'engagements d'unification entre les IDE et les secteurs domestiques dans le cadre de l'adhésion à WTO. Cette croissance a été considérée comme supérieure à la croissance de la productivité de l'économie. En utilisant les données des Enquêtes sur la population active du Vietnam et les enquêtes sur le niveau de vie des ménages de 2010 à 2014, le document actuel examine les répercussions des salaires minimum sur les statuts de l'emploi, la répartition des salaires dans les secteurs formel et informel ainsi que les écarts de salaire entre les deux secteurs. Les résultats impliquent que le salaire minimum n'a pas d’effet significatif sur l'ensemble des emplois de l'ensemble de la population. Ce résultat est quelque peu différent de ceux rapportés dans des études antérieures pour le Viet Nam. / The objectives of the current thesis are to investigate evolutions of the labor market since Doi Moi and impacts from the international integration of Vietnam’s economy, with focuses on a distinction of formal and informal sectors. In the current state of the thesis, the impacts of the trade liberalization and the increases in the minimum wages of the domestic sectors are studied. Indeed, the latter factor, the increase in the minimum wages, can be also considered as a factor relating to the international integration as it followed Viet Nam’s commitments under the WTO accession. For the impacts of the trade liberalization, the thesis investigates the impacts on labor allocations between different types of employments including wage work in the formal sectors and household businesses as well as self-employments in manufacturing sectors. The impacts on income differentials across the types of employments are also exploited. For the impacts of the increases in the minimum wages, the thesis exploits the effects on the total employments, movements between the formal sectors and other types of employments, wage distributions within the formal and informal sectors and wage gaps between the two sectors at different percentiles. Chapter 1. Trade liberalization, labor allocation and income dynamics in Vietnam Abstract This study seeks to answer two inter-related questions for Viet Nam: (i) how trade liberalization affects the allocation of workers across self-employment, wage work in household businesses and wage work in the formal sector (private, foreign invested and state enterprises); and (ii) income differentials between these kinds of employment. An extension of the two-step model in Goldberg and Pavcnik (2003) and its modification are employed to answer the questions. Data is sourced from five Viet Nam Household Living Standard Surveys from 2002 to 2010 and available measures of the trade liberalization in Viet Nam. The results indicate that the trade liberalization does not have significant impacts on income differentials between types of employments. Meanwhile, increases in exposing to the international trade reduce wage works in household businesses, compared with that in the formal sectors. The increase in the trade liberalization also has impacts on self-employments but it seems that the directions of impacts depend on statues of net import or net export of industries of Viet Nam. Chapter 2. Impacts of unification of minimum wages across sectors on labor allocations and income dynamics in Vietnam Abstract Rates of minimum wages in Viet Nam have increased drastically since 2009 as commitments of unification between those in FDI and domestic sectors under the WTO accession. This growth has been considered as being higher to productivity growth of the economy. Employing data of Vietnam Labor Force Surveys and Household Living Standard Surveys from 2010 to 2014, the current paper investigates impacts of the minimum wages on employment statues, wage distributions in formal and informal sectors as well as wage gap between the two sectors. The results imply that the minimum wages do not have significant impacts on the total employments of the whole population. This result is somewhat different from those reported in previous studies for Viet Nam. Our different specifications detect that the differences in the results are attributed to inclusions of trends in studying. Similar to the work of Hansen et al. (2015), the results indicates that that the minimum wages positively affects the wage distribution in the formal sectors. However, we find that the effects do not stop at the median as the result of Hansen et al. but also on higher percentiles. Finally, the minimum wages increases the wage gap between the formal and informal sectors with stronger effects at higher percentiles of the wage distribution.
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Politique de formation professionnelle et d'emploi en Haïti : le cas du secteur du tourisme (1980-2010) / Vocational Training Policy and Employment in Haiti : the Case of the Tourism Sector (1980-2010)

Doré, Guichard 21 September 2010 (has links)
L'étude sur la politique de formation professionnelle et d'emploi en Haïti met l'accent sur l‟industrie touristique en tenant compte des atouts et de la position géographique du pays. Inscrit dans la lignée théorique du capital humain de Becker G. et faisant le lien entre les problèmes de la formation et le faible niveau de développement, le travail explore les principaux freins matériels et immatériels agissant négativement sur le secteur touristique et subséquemment sur le développement socioéconomique du pays. Adoptant une approche inspirée de l‟analyse systémique de Mélèze J. complétée par l‟analyse stratégique de Crozier M. et de Friedberg E., l‟étude met en évidence les enjeux des acteurs dans le cadre des démarches visant à dynamiser l‟industrie du tourisme en Haïti. Les données de l'enquête et les entretiens réalisés avec des personnalités ayant travaillé dans les secteurs de la formation et du développement ont permis de constater que les moyens alloués au système national de formation professionnelle sont largement insuffisants pour répondre à la demande sociale de la formation. Il a été permis de constater aussi que l'offre publique de formation professionnelle est historiquement faible et géographiquement inégalitaire. Ce problème affecte le stock de capital humain dont le pays a besoin pour assurer son développement socioéconomique.Les efforts déployés au cours de ces dernières années en vue d'atténuer les effets dévastateurs des crises qu'a connues le pays n'ont pas été accompagnés de l'application d'une politique de formation professionnelle en appui aux secteurs dans lesquels on espérait avoir des investissements. Les données économiques de la région et le positionnement géographique du pays autorisent à penser qu'une politique de formation ambitieuse aurait pu remplir une fonction attractive dans les branches d'activité à haute valeur ajoutée demandant moins d'investissement dans lesquelles le pays a des avantages comparatifs, notamment le tourisme. L'étude révèle que l'enseignement professionnel haïtien est déconnecté de l'appareil de production économique qui investit. Ce problème pousse certaines entreprises, pour répondre à leurs besoins, à faire appel à la main-d'oeuvre étrangère tandis que le pays connaît un taux de chômage important. Sous-financés, l'enseignement technique et la formation professionnelle sont victimes de la représentation traditionnelle que certains ont de l'apprentissage. De plus, il n'existe pas un espace formel de concertation et de dialogue entre les responsables des organismes de formation et les dirigeants des entreprises. Ces dialogues, nécessaires et réclamés dans une démarche d'accompagnement, d'anticipation des investissements et de mise en oeuvre des politiques de l'emploi, dans les rares cas où ils existent, sont plus personnels qu'institutionnels. La concurrence pour avoir des contactspersonnels prime sur l'intérêt général. La mutualisation des forces en présence paraît nécessaire afin d'arriver à une lecture partagée de l‟environnement économique, établir un partenariat privilégié et éclairé entre l'appareil de production et celui de l'enseignement pour mieux orienter la politique de l'État dans le champ de la formation professionnelle. Enfin, comme secteur prioritaire de développement, le tourisme, industrie pourvoyeuse d'emplois, ne sera pas profitable à Haïti s'il n'y a pas un effort substantiel pour innover, créer des entreprises nouvelles et les doter des compétences et des qualifications que requiert une économie fondée sur les activités touristiques. La rentabilité du secteur touristique passe également par la création d‟un climat d'affaire propice à l‟investissement direct étranger (IDE), par la levée des principaux freins à la croissance économique, par des actions ciblées relatives aux opérations de marketing et par l'amélioration de l'image du pays à l'étranger. / The study on vocational training policy and employment in Haiti focuses on the tourism industry taking into account the strengths and geographic position. Join in the tradition of human capital theory of Becker G. and linking the issues of training and low level of development, the work explores the main brake material and immaterial acts negatively on the tourism sector and subsequently the country's socioeconomic development. Adopting an approach based on systems analysis of Mélèze J. supplemented by the analysis Strategic Crozier M. and Friedberg E., the study highlights the challenges that the actors face in the context of efforts to boost tourism industry in Haiti. The survey data and interviews with personalities who worked in the areas of training and development have revealed that the resources allocated to the national system of vocational training are largely inadequate to meet the social demand for training. It was also revealed that the public offer for training is historically low and geographically unequal. This problem affects the stock of human capital that the country needs for its economic development.The efforts put forth in recent years to mitigate the devastating effects of crises within the country have not been accompanied by the application of a vocational training policy in support of industries in which one hoped to have investments. The economics data of the region and the country's geographical location that suggest an ambitious training policy might play a role in attracting industries with high added value requiring less investment in which the country has comparative advantages including tourism. The study reveals that Haitian vocational education is disconnected from the apparatus of economic output that invests. This problem leads some companies to satisfy their needs by appealing to foreign labor, while the country has a high unemployment rate. Under-funded, technical education and vocational training are victims of the traditional representation some make about apprenticeship. Moreover, there is no space for formal discussion and dialogue among those responsible for the educational system and business leaders. These dialogues are necessary and acclaimed in a quest for support, anticipation of investment and the implementation of employment policies, in rare cases where they exist, are more personal than institutional. Competition for personal contacts outweighs public interest. The mutualisation of forces in place seems necessary in order to reach a common view of the economic environment, establish a privileged and enlightened partnership between the production apparatus and that of education to better the politics of the State in the field of vocational training. Finally, as a priority sector of development, the industry of tourism providers of employment will not benefit Haiti if it does not make a substantial effort to innovate, to create new businesses and to acquire the skills and qualifications required in an economy based on tourism. The profitability of the tourism sector also means creating a business climate conducive to foreign direct investment (FDI) by removing the main obstacles to economic growth, through targeted activities relating to operations and marketing by improving the country's image abroad.
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Politique de formation professionnelle et d'emploi en Haïti : le cas du secteur du tourisme (1980-2010)

Doré, Guichard 21 September 2010 (has links) (PDF)
L'étude sur la politique de formation professionnelle et d'emploi en Haïti met l'accent sur l‟industrie touristique en tenant compte des atouts et de la position géographique du pays. Inscrit dans la lignée théorique du capital humain de Becker G. et faisant le lien entre les problèmes de la formation et le faible niveau de développement, le travail explore les principaux freins matériels et immatériels agissant négativement sur le secteur touristique et subséquemment sur le développement socioéconomique du pays. Adoptant une approche inspirée de l‟analyse systémique de Mélèze J. complétée par l‟analyse stratégique de Crozier M. et de Friedberg E., l‟étude met en évidence les enjeux des acteurs dans le cadre des démarches visant à dynamiser l‟industrie du tourisme en Haïti. Les données de l'enquête et les entretiens réalisés avec des personnalités ayant travaillé dans les secteurs de la formation et du développement ont permis de constater que les moyens alloués au système national de formation professionnelle sont largement insuffisants pour répondre à la demande sociale de la formation. Il a été permis de constater aussi que l'offre publique de formation professionnelle est historiquement faible et géographiquement inégalitaire. Ce problème affecte le stock de capital humain dont le pays a besoin pour assurer son développement socioéconomique.Les efforts déployés au cours de ces dernières années en vue d'atténuer les effets dévastateurs des crises qu'a connues le pays n'ont pas été accompagnés de l'application d'une politique de formation professionnelle en appui aux secteurs dans lesquels on espérait avoir des investissements. Les données économiques de la région et le positionnement géographique du pays autorisent à penser qu'une politique de formation ambitieuse aurait pu remplir une fonction attractive dans les branches d'activité à haute valeur ajoutée demandant moins d'investissement dans lesquelles le pays a des avantages comparatifs, notamment le tourisme. L'étude révèle que l'enseignement professionnel haïtien est déconnecté de l'appareil de production économique qui investit. Ce problème pousse certaines entreprises, pour répondre à leurs besoins, à faire appel à la main-d'oeuvre étrangère tandis que le pays connaît un taux de chômage important. Sous-financés, l'enseignement technique et la formation professionnelle sont victimes de la représentation traditionnelle que certains ont de l'apprentissage. De plus, il n'existe pas un espace formel de concertation et de dialogue entre les responsables des organismes de formation et les dirigeants des entreprises. Ces dialogues, nécessaires et réclamés dans une démarche d'accompagnement, d'anticipation des investissements et de mise en oeuvre des politiques de l'emploi, dans les rares cas où ils existent, sont plus personnels qu'institutionnels. La concurrence pour avoir des contactspersonnels prime sur l'intérêt général. La mutualisation des forces en présence paraît nécessaire afin d'arriver à une lecture partagée de l‟environnement économique, établir un partenariat privilégié et éclairé entre l'appareil de production et celui de l'enseignement pour mieux orienter la politique de l'État dans le champ de la formation professionnelle. Enfin, comme secteur prioritaire de développement, le tourisme, industrie pourvoyeuse d'emplois, ne sera pas profitable à Haïti s'il n'y a pas un effort substantiel pour innover, créer des entreprises nouvelles et les doter des compétences et des qualifications que requiert une économie fondée sur les activités touristiques. La rentabilité du secteur touristique passe également par la création d‟un climat d'affaire propice à l‟investissement direct étranger (IDE), par la levée des principaux freins à la croissance économique, par des actions ciblées relatives aux opérations de marketing et par l'amélioration de l'image du pays à l'étranger.

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