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Couleur, culture et cognition : examen épistémologique de la théorie des termes basiques

Jraissati, Yasmine 11 November 2009 (has links) (PDF)
La catégorisation de la couleur, à l'interface entre lexique et perception, est un champ de recherche d'élection pour les théories qui soutiennent la dépendence/ indépendance du langage et des concepts. Le débat concernant l'interaction entre culture et cognition dans la catégorisation de la couleur oppose traditionnellement les perspectives dites ‘relativistes' et ‘universalistes', respectivement représentées par l'hypothèse Sapir-Whorf et la Théorie des termes basiques (TTB). Dans la perspective relativiste, on soutient que le langage détermine la perception et que la catégorisation des couleurs dépend du langage. Elle est donc arbitraire. Dans la perspective universaliste, on soutient qu'il y a un nombre déterminé de catégories basiques de couleur (11), communes à toutes les langues. De plus, ces catégories émergent dans le lexique suivant une séquence évolutionnaire partiellement contrainte (blanc, noir, rouge, jaune, vert, bleu, marron, rose, orange, gris, violet). En résultat, les défenseurs de la TTB soutiennent que les catégories de couleur ne sont pas déterminées par la langue et la culture de façon arbitraire. Au contraire, la perception détermine la catégorisation et la sémantique des couleurs. Aujourd'hui cependant, ces différents points de vue semblent converger, bien que la littérature considère généralement séparément la détermination du lexique ou la détermination perceptuelle. L'objectif de cette thèse est de dépasser le débat traditionnel et contraignant opposant les relativistes aux universalistes, et de contribuer à la littérature en tentant de poser les bases d'une approche de la catégorisation de la couleur à l'interface entre langage, perception et contexte. La TTB s'étant établie comme un paradigme de recherche et une théorie de référence concernant la catégorisation de la couleur et le rapport entre culture et cognition, elle sert de point de départ et de cadre théorique pour cette thèse. Dans l'établissement de son argument universaliste, la TTB se sert de plusieurs notions et concepts, dont deux sont clés : les notions de ‘terme basique de couleur' et de détermination perceptuelle'. Pour cette raison, après avoir passé en revue la TTB et son évolution entre 1969 et 2006 dans le chapitre 1, je me consacre à la notion de ‘termes basiques' dans le chapitre 2, et à celle de la détermination perceptuelle dans le chapitre 3. Plus précisément, le chapitre 2 reprend les 8 critères avancés par la TTB pour identifier les termes basiques d'un lexique. Je soutiens que cette définition opérationnelle des ‘termes basiques de couleur' ne peut pas être appliquée de façon cohérente et systématique, comme l'illustrent plusieurs cas de la littérature. Je propose le critère alternatif de ‘référence consensuelle' selon lequel sont basiques, ou cognitivement significatifs, les termes de couleur qui sont employés à travers une communauté linguistique en référence aux mêmes échantillons de couleur. Dans la mesure où la stabilité référentielle est graduelle, la ‘basicité' est donc, elle aussi, une notion graduelle. Les termes de couleur sont plus ou moins basiques ou cognitivement significatifs. A part son avantage expérimental, cette approche des termes basiques a aussi un avantage théorique, dans la mesure où elle permet conceptuellement, une considération du rôle du contexte dans la catégorisation. L'idée sous-tendant cette approche des termes basiques est la suivante : plus un terme de couleur est utilisé, plus il se stabilise, plus il est basique. Le chapitre 3 se concentre sur la nature de la détermination perceptuelle mise en avant par la TTB pour rendre compte de la régularité observée dans la catégorisation. Je soutiens dans cette partie de la thèse que la TTB a hérité d'une approche traditionnelle ‘fondationnelle' de la cognition de la couleur, incompatible avec certains de ses aspects. La TTB doit abandonner son fondationnalisme afin de pouvoir répondre aux défis auxquels elle est aujourd'hui confrontée. Sont ‘fondationnelles' toutes les approches de la cognition de la couleur qui reposent sur un petit nombre de couleurs fondamentales généralement dites ‘primaires'. Ces couleurs ‘primaires' sont considérées nécessaires dans un sens sémantique, épistémique, perceptif ou métaphysique. De plus, j'argue que dans sa dernière tentative d'explication de la régularité de la catégorisation, la TTB pourrait bien être en train d'indiquer la voie vers une approche non fondationnelle de la cognition de la couleur. En effet, dans mon interprétation de cette dernière tentative, la cognition de la couleur repose sur une notion relative de saillance perceptuelle. C'est-à-dire : a) La saillance perceptuelle est relative au positionnement des couleurs dans un espace perceptif irrégulier ; b) La catégorisation étant considérée comme ‘optimale', la saillance perceptuelle est relative au nombre existant de catégories basiques dans un lexique donné. Dans cette optique, et contrairement à ce que suggèrent les défenseurs de la TTB, ce dernier développement de la théorie n'est pas en continuité avec l'approche de la catégorisation par les couleurs focales, soutenue pendant des décennies. Les couleurs focales sont prises pour être fondées sur les couleurs pures, qui, en raison de leur qualité inhérente de ‘pureté', opèrent comme des points de repère absolus dans notre espace perceptif, alors que la saillance perceptuelle est nécessairement relative. En me basant sur cette analyse des termes de couleur ‘basiques', ou cognitivement significatifs, ainsi que sur la nature de la détermination perceptuelle, je suggère enfin dans le chapitre 4, une hypothèse sur la façon dont pourraient interagir contexte, lexique et perception dans la catégorisation de la couleur. Ma suggestion s'appuie sur deux études expérimentales. La première est une tâche de tri contraint qui a pour but de tester l'hypothèse soutenue par la TTB selon laquelle des mécanismes perceptifs et cognitifs universels déterminent la catégorisation. La deuxième expérience est une étude du lexique des bilingues libanais, qui se caractérise par l'instabilité de la région dite ‘violet' en français. Cette instabilité de la région ‘violet' ne peut être expliquée sur la base exclusive de facteurs perceptifs ou lexicaux et contextuels, et constitue un argument en faveur de notre approche de la catégorisation à l'interface entre contexte, lexique et perception.
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Jazyková relativita a gramatický rod v češtině / Language Relativity and Grammatical Gender in Czech

Matějka, Štěpán January 2012 (has links)
The diploma thesis is concerned with the effect of the grammatical gender of Czech nouns referring to inanimate entities on their semantic meaning and conceptualization. The thesis looks into the question whether masculines are conceptulized as "men" and feminines as "women". The thesis is divided into two main parts. In the first part, theoretical insight into the question of relation between language and thought is provided. In this part, foreign experiments related to our research question are mentioned as well. In the second part, two experiments accomplished in the Czech language are presented. The objective of experiment nr. 1 was to choose such semantic differential scales which according to Czech speakers distinguish the "female and male principle" the best. In experiment nr. 2, feminine and masculine gender variants of nouns were employed (e. g. "brambor - brambora"). Experiment nr. 2 contained two tasks. The first task used the semantic differential method. In the second task, participants were asked to choose a woman's or a man's voice that the inanimate entities would have in a cartoon movie. The results of the first task indicate that the grammatical gender of nouns did not affect the decision-making as individual nouns were marked on the semantic differential scales. However, there...
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Blaue Bäume unter grünem Himmel?: Über Wahrnehmung und Benennung von Grundfarben und den übersetzungstheoretischen Umgang mit ihren Bezeichnungen

Hubert, Johannes 18 June 2013 (has links)
Die Arbeit prüft, inwieweit die Übersetzungstheorien von Otto Kade et al., Werner Koller und die Skopostheorie das Problem der kulturgebundenen Farbwortvielfalt bei der Übersetzung zu lösen versuchen. Im ersten Teil wird hierfür der Grundstein gelegt, indem interdisziplinäres Wissen auf die Bildung von Farbbezeichnungen, ihrer Herkunft und ihrer biologischen und physikalischen Grundsätze angewendet wird. In diesem Zusammenhang wird auch die Sapir-Whorf-Hypothese diskutiert. Die Etymologie bestehender Farbbezeichnungen verschiedenster Sprachen bildet dabei das Zentrum, sowohl für die Erklärung der Farbwahrnehmung und die Kulturgebundenheit ihrer Bezeichnungen als auch der Neuschöpfung von Farbbezeichnungen in den Übersetzungssituationen. Anhand fiktiver Übersetzungssituationen aus dem Alltag wird der Übersetzungsprozess für jede Übersetzungstheorie simuliert und aus ihrer Sicht verfolgt. Im Abschluss werden die Ergebnisse gegenübergestellt und diskutiert.:Inhaltsverzeichnis I Abkürzungsverzeichnis 4 1 Einleitung 5 2 Farben: Wahrnehmung und Benennung 8 2.1 Sinnesorgane . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 2.2 Auge und „Farbensehen“ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 2.2.1 Warum Farbe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 2.2.2 Farbwahrnehmung . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 2.2.3 Farbwahrnehmung versus Sprache und Denken . . . . . . . . . . 19 2.3 Farbe und Kultur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 2.3.1 Grundfarbwörter – Berlin und Kay . . . . . . . . . . . . . . . . 30 2.3.2 Etymologie der Grundfarbbezeichnungen . . . . . . . . . . . . . 35 2.3.3 Farbbezeichnungen als Metonymie . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 2.3.4 Grundfarbwörter diachron betrachtet . . . . . . . . . . . . . . . 46 2.4 Zusammenfassung . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49 3 Zur Übersetzung von Grundfarbwörtern 51 3.1 Einordnung und Begriffsklärung . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 3.1.1 Übersetzbarkeit, Übersetzungsschwierigkeit oder Übersetzungsproblem? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 3.1.2 Übersetzungssituationen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57 3.1.3 Übersetzungseinheit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 3.1.4 Zwei Übersetzungsfälle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 3.2 Leipziger Schule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 3.3 Äquivalenzkonzept nach Werner Koller . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74 3.4 Skopostheorie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86 3.5 Vergleich und Diskussion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94 4 Schluss 98 5 Literaturverzeichnis 100 A Abbildungen 106

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