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Les feux de forêt comme processus sociaux plus-qu’humains. Une analyse des rapports dynamiques et enchevêtrés entre Atikamekw Nehirowisiwok, pompiers forestiers, feux et forêts au sein du Nitaskinan

Gonzalez, Noémie 09 September 2022 (has links)
Les feux de forêt sont plus en plus fréquents et intenses ces dernières années, notamment en raison des changements climatiques. De nombreuses communautés autochtones se trouvent en milieu forestier et donc exposées à cet aléa. Dans ce contexte, il est pertinent de se pencher sur les dynamiques des rapports sociaux entre organismes de gestion des feux de forêts, communautés autochtones, forêts et feux. C’est ce que fait cette thèse à travers l’étude spécifique du paysage plus-qu’humain qui s’est constitué autour de trois feux de forêt qui ont menacé la communauté atikamekw de Wemotaci en 1977, 1997 et 2010. Au niveau théorique, cette recherche se place au croisement entre l’anthropologie des catastrophes (Oliver-Smith et Hoffman 2020)et les études autochtones, tout en se positionnant au sein de l’écologie politique (Akrich, Callon et Latour 2006; Tsing 2017; Berkes, Colding et Folke 2003a). La méthodologie déployée mobilise des approches relationnelles inspirées des méthodologies autochtones (Smith 2012; Kovach 2009; Wilson 2008; Absolon Minogiizhigokwe 2011) et les apports des féminismes autochtones (Green 2017a) afin de produire une recherche aux visées anticoloniales et anti-oppressives. L’analyse de ces trois situations de feux de forêt met en lumière une tension. D’une part, elle met en évidence des procédures et politiques officielles de gestion des feux de forêt et des urgences qui considèrent les Autochtones comme devant être pris en charge et les excluent souvent des processus décisionnels. D’autre part, elle documente comment les membres de la communauté atikamekw ont été actifs lors des situations de feu en protégeant leur village et en s’occupant de leurs évacué·e·s. L’analyse des rapports de pouvoir et des mécanismes d’exclusion ont montré que plusieurs dynamiques nourrissent ce processus d’exclusion : une approche biopolitique de la gestion des feux de forêt, une domination du savoir-expert et d’une épistémologie eurocentrée, une essentialisation de certaines différences entre Autochtones et non-autochtones cristallisée autour de la temporalité et de la relation au territoire, et enfin la présence d’une masculinité hégémonique dans le domaine de la lutte contre les feux de forêt. Pourtant cette recherche montre aussi que les Atikamekw Nehirowisiwok sont porteurs et porteuses1 d’une expertise propre en ce qui concerne la gestion des feux de forêt et des urgences, en lien avec la responsabilité de prendre soin du territoire et de la communauté. Cette analyse montre aussi comment le colonialisme patriarcal est présent lors des événements de feux de forêt connectant l’expérience des hommes et femmes atikamekw aux dynamiques genrées du domaine de la gestion des feux et au contexte colonial plus global qui lie communautés autochtones et institutions non autochtones. Cette recherche permet également d’ouvrir une discussion sur les futurismes atikamekw et notamment les possibilités d’avenir qui ont émergé suite aux situations de feux, au-delà des systèmes d’oppressions mis en évidence. Ces résultats permettent d’imaginer une gestion des feux et des urgences différente qui laisserait place à diverses épistémologies et intègrerait les acteurs et savoirs locaux de manière significative dans ses processus. Cette recherche a l’originalité d’apporter une analyse genrée de situations de feux de forêt, en dialogue avec les féminismes autochtones. La place donnée aux entités non-humaines, y compris le feu iel-même1, dans l’analyse de ce réseau multiacteur, permet également d’en arriver à la conclusion que les feux de forêt, et les catastrophes en général sont des processus sociaux plus-qu’humain dans lesquels des futurs peuvent être produits malgré les rapports de pouvoir qui s’y manifestent. / Forest fires have become more frequent and intense in recent years, particularly due to climate change. Many indigenous communities are located in forest areas and are therefore exposed to this hazard. In this context, it is relevant to examine the dynamics of social relationships between forest fire management organizations, Indigenous communities, forests and fires. This is what this thesis does through the specific study of the morethan-human landscape that was formed around three forest fires that threatened the Atikamekw community of Wemotaci in 1977, 1997 and 2010. At the theoretical level, this research is placed at the intersection of the anthropology of disasters (Oliver-Smith and Hoffman 2020) and Indigenous studies, while positioning itself within political ecology (Akrich, Callon, and Latour 2006; Tsing 2017; Berkes, Colding, and Folke 2003a). The methodology deployed mobilizes relational approaches inspired by Indigenous methodologies (Smith 2012; Kovach 2009; Wilson 2008; Absolon Minogiizhigokwe 2011) and contributions from Indigenous feminisms (Green 2017a) to produce a research with anti-colonial and anti-oppressive aims. The analysis of these three wildfire situations highlights a tension. On the one hand, it highlights official wildfire and emergency management procedures and policies that view Indigenous people as needing to be cared for and often exclude them from decision-making processes. On the other hand, it documents how Atikamekw community members were active during the fire situations by protecting their village and caring for their evacuees. The analysis of power relations and mechanisms of exclusion showed that several dynamics feed this process of exclusion: a biopolitical approach to forest fire management, a domination of expert knowledge and a Eurocentric epistemology, an essentialization of certain differences between Indigenous and non-Indigenous people crystallized around temporality and the relationship with the land, and finally the presence of a hegemonic masculinity in the field of forest firefighting. However, this research also shows that the Atikamekw Nehirowisiwok have their own expertise in wildifre and emergency management, linked to the responsibility of taking care of the land and the community. It also shows how patriarchal colonialism is present during wildfire events, connecting the experience of Atikamekw men and women to the gendered dynamics of the fire management field and to the broader colonial context that links Indigenous communities and non-Indigenous institutions. This research also opens up a discussion on Atikamekw futurisms and, in particular, the possibilities of futures that have emerged as a result of fire situations, beyond the systems of oppression that have been highlighted. These results make it possible to imagine a different kind of wildfire and emergency management that would leave room for various epistemologies and would integrate local actors and knowledge in a significant way in its processes. This research has the originality of providing a gendered analysis of forest fire situations, in dialogue with Indigenous feminisms. The place given to non-human entities, including fire itself, in the analysis of this multiactor network, also allows us to conclude that forest fires, and disasters in general, are more-than-human social processes in which futures can be produced despite the power inequalities that are present.
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Impérialisme écologique ou développement ? : Les acteurs de la gestion des ressources naturelles à Ngukurr en Australie

Fache, Élodie 03 July 2013 (has links)
En Australie du Nord, une nouvelle catégorie d'acteurs sociaux aborigènes a émergé dans les années 1990 : les « rangers ». Fondés sur la professionnalisation et la formalisation de responsabilités « traditionnelles » envers la terre et la mer, leurs emplois et programmes sont présentés comme des mécanismes de « gestion des ressources naturelles » et de conservation de la biodiversité contrôlés par les communautés autochtones, tout comme un support de « développement » local. Cette thèse propose un regard critique sur le système des rangers en partant de la question suivante : constitue-t-il une manifestation « d'impérialisme écologique » ? L'ethnographie (2009-2010) des interactions sociales mises en jeu par les activités du groupe de rangers de la communauté de Ngukurr (Terre d'Arnhem, Territoire du Nord) y est associée à une contextualisation et à une analyse articulant échelles locale, régionale et nationale et discours international. Le système des rangers reflète diverses logiques endogènes et exogènes qui dépassent ses objectifs affichés de résilience environnementale et socio-économique. Il repose sur des rapports de pouvoir et des négociations complexes entre les différents acteurs impliqués (dont l'État australien), entre « savoirs écologiques traditionnels » et science, et entre rapports sociaux locaux et bureaucratiques. Cette étude met au jour le processus de bureaucratisation et les multiples ingérences et ambivalences inhérents à ce système, qui (re)produit des distinctions et tensions sociales. Elle souligne également la fonction de médiateurs qu'endossent les rangers ainsi que l'ambiguïté de la position de chercheur dans un tel contexte. / In Northern Australia, a new category of Indigenous social actors emerged in the 1990s: “rangers”. Their jobs and programmes are based on the professionalization and formalization of “traditional” responsibilities for the land and sea. They are presented as natural resource management and biodiversity conservation mechanisms controlled by Indigenous communities and as a basis for local “development”.This thesis proposes a critical view of the ranger system, starting from the following question: is this system a form of “ecological imperialism”? The ethnography (2009-2010) of the social interactions at work in the activities of the Ngukurr community's ranger group (Arnhem Land, Northern Territory) is combined with a contextualization and an analysis linking local, regional and national levels with the international discourse.The ranger system reflects various endogenous and exogenous logics that go beyond its stated aims of environmental and socioeconomic resilience. It is based on complex power relations and negotiations between the different actors involved (including the Australian State), between “traditional ecological knowledge” and science, and between local and bureaucratic social relationships. This study reveals the bureaucratization process and the many external interventions and ambivalences inherent in this system which (re)produces social distinctions and tensions. It also highlights the mediator or broker role played by the rangers as well as the ambiguous position of the researcher in such a context.
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Orocowewin notcimik itatcihowin : ontologie politique et contemporanéité des responsabilités et des droits territoriaux chez les Atikamekw Nehirowisiwok (Haute-Mauricie, Québec) dans le contexte des négociations territoriales globales / Ontologie politique et contemporanéité des responsabilités et des droits territoriaux chez les Atikamekw Nehirowisiwok (Haute-Mauricie, Québec) dans le contexte des négociations territoriales globales

Éthier, Benoît 24 April 2018 (has links)
Cette recherche doctorale s’inscrit dans les champs des études autochtones, de l’anthropologie juridique et de l’ontologie politique. À partir d’une analyse du processus d’élaboration du code de pratiques chez les Atikamekw Nehirowisiwok, cette étude s’intéresse à l’articulation et à la traduction de pratiques, de processus et de principes normatifs nehirowisiwok dans un contexte de négociations territoriales et de dialogue avec les institutions étatiques. Cette recherche s’intéresse au phénomène du pluralisme juridique – à la description empirique et à l’analyse des processus de négociations, de traductions et de reformulations qui se produisent, dans un rapport souvent asymétrique, entre, par exemple, les ordres normatifs autochtones et le droit étatique. À l’instar d’autres Premières Nations, les Atikamekw Nehirowisiwok sont engagés, depuis les dernières décennies, dans des revendications d’autodétermination visant à faire reconnaître à la fois leurs droits et leurs propres pratiques politiques et de gestion territoriale. Contrairement toutefois à d’autres Premières Nations, comme les Cris (Eeyouch / Eenouch) de la Baie James ou les Nisgaa’ de la Côte-Ouest canadienne, les Atikamekw Nehirowisiwok n’ont, à ce jour, signé aucun traité, historique ou moderne, avec les gouvernements du Québec et du Canada. Les Atikamekw Nehirowisiwok sont pleinement conscients du risque de négocier et d’utiliser les systèmes et instances politiques et juridiques de l’État pour faire reconnaître leur droit à l’autodétermination. Ils sont aussi pleinement conscients qu’ils sont confrontés à la présence inévitable de conflits ontologiques et épistémologiques. Toutefois, et en dépit des nombreux obstacles, ils demeurent mobilisés et engagés dans ces négociations inévitables avec les institutions étatiques. Dans cette mobilisation, les Atikamekw Nehirowisiwok maintiennent l’espoir de faire reconnaître leurs propres visions du politique, manières d’êtres-au-monde et aspirations. Pour reprendre le terme de Blaser (2004), ces démarches articulent et présentent des « projets de vie » autochtones fondés sur des rapports particuliers aux territoires et aux non-humains, sur des mémoires, des attentes et des désirs. Ces « projets de vie » se mobilisent concrètement dans les pratiques quotidiennes, les relations aux territoires familiaux, les activités de chasse et dans les mobilisations des Atikamekw Nehirowisiwok autour de la reconnaissance de leurs droits. / This doctoral research encompasses the fields of Indigenous studies, legal anthropology and political ontology. Through an analysis of the elaboration of the Atikamekw Nehirowisiwok code of practices, this study examines the articulation and translation of Nehirowisiwok normative practices, processes and principles in a context of territorial negotiations and dialogue with state institutions. This research focuses on the phenomenon of legal pluralism – the empirical description and analysis of the processes of negotiations, translations and reformulations that often take place, in asymmetrical relationship, notably between indigenous normative orders and state law. Like other First Nations, the Atikamekw Nehirowisiwok have, over the past few decades, been involved in self-determination claims for the recognition of their rights, as well as their political and territorial management practices. Unlike other First Nations, however, such as the James Bay Cree (Eeyouch / Eenouch) or the Nisgaa' of the Canadian West Coast, the Atikamekw Nehirowisiwok have not so far signed any treaty, historical or modern, with the governments of Quebec and Canada. The Atikamekw Nehirowisiwok are fully aware of the risk involved in such negotiations and of using the political and legal systems of the State in order to have their right to self-determination recognized. They are also conscious of the unavoidable ontological and epistemological conflicts they face. However, in spite of these obstacles, they remain mobilized and engaged in these inevitable negotiations with state institutions. In this mobilization, the Atikamekw Nehirowisiwok remain hopeful that their own political visions, as well as their ways of being-in-the-world and aspirations will be recognized. These efforts articulate and exhibit what Blaser (2004) defines as indigenous “life projects”, based on specific relations to the land and non-human agencies, on memory, expectations and desires. These “life projects” are mobilized concretely in daily practices, relationships to family territories, hunting activities and through the various mobilizations enacted by the Atikamekw Nehirowisiwok around the recognition of their rights.
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Thirsting for recognition : a comparative ethnographic case study of water governance and security in the highlands of Kalinga, Philippines

Bouchard, Karen 24 April 2018 (has links)
Basé sur une recherche ethnographique de neuf mois, ce mémoire présente une étude comparative des incertitudes, risques et vulnérabilités vécues à l’ère d’instabilités environnementales et climatiques aux Philippines, ainsi qu’aux enjeux contemporains liés à la sécurité ainsi qu’à la gouvernance de l’eau dans les hautes terres de Kalinga, une province située dans la région administrative de la Cordillère au nord de l’île de Luçon. Divulguant, pour ce faire, les fondements et les opérations du gouvernement coutumier de l’eau d’irrigation, cette étude souligne les fondements intrinsèquement politiques de la disponibilité et de l’accessibilité de l’eau comme ressource, ainsi que pour la protection des droits autochtones et le développement des ressources naturelles. Mots-clés : gouvernance et sécurité de l’eau, modalités et processus de gestion coutumière de l’eau d’irrigation, droits et savoirs autochtones, Kalinga, Philippines. / Based on a nine-month ethnographic research conducted in 2015 and 2016 amongst three indigenous communities of the Kalinga highlands, a province and ancestral domain located in the Cordillera Administrative Region of Northern Luzon (Philippines), this comparative academic study examines the local experiences and responses to contemporary threats to safe and sufficient supplies of irrigation water. It further provides a detailed account of the constitution and functions of prevailing customary water governance systems and practices. This study, thus, defends the need to correlate water security to governance, whilst insisting upon the importance of articulating preventive and responsive policies and interventions with local contexts and conditions. Keywords : water governance, water security, customary water governance systems and practices, indigenous knowledge, Kalinga, Philippines.
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"It's our home" : expressions de la relation au territoire des Dane-zaa de Doig River (Colombie-Britannique, Canada)

Bénézet, Paul 19 April 2018 (has links)
Axé autour du concept de territoire, ce mémoire est une présentation de ce que cette notion recouvre pour un groupe de chasseurs-cueilleurs de l’ouest canadien. Installés depuis des millénaires sur les contreforts des Montagnes Rocheuses au nord-est de la Colombie-Britannique et en Alberta, les Dane-zaa (« le vrai peuple »), intimement engagés dans cet environnement, ont développé des savoirs et des techniques spécifiques adaptés à une gestion logique et durable du territoire et peaufinés par les générations successives. La relation entretenue recouvre cependant bien plus qu’une exploitation physique puisque les humains et les non-humains, voisins sur un pied d’égalité, interagissent dans un rapport d’échange et de respect. Depuis l’arrivée des Euro-canadiens et la signature du Traité 8 en 1900 lequel ordonna la création d’une réserve, le territoire des Dane-zaa, cet espace de vie, d’histoire et de mémoire, s’est vu fragmenter et est devenu le lieu d’enjeux et d’intérêts politiques et économiques souvent divergents et difficilement conciliables. / Focused on the concept of land, this master’s degree thesis is a presentation of what this notion represents for a group of hunter-gatherers of western Canada. Settled for thousands of years on the foothills of the Rocky Mountains in North-East British-Columbia and in Alberta, the Dane-zaa (“The Real People”), intimately engaged in their environment, have been developing knowledge and technics adapted to a rational and sustainable land management, generation after generation. However, this relationship does not only concern the exploitation of the resources the land provides, but also the bonds between humans and non-humans who share it. Since the arrival of the first euro-Canadians settlers and the signature of Treaty 8 in 1900 which ordered the creation of a reserve, the land of the Dane-zaa, their “home” and a space of history and memory, has been fragmented and has become the site of political and economic stakes and interests often divergent and which can hardly been reconciled.

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