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Schizophrénie et perception du temps : une méta-analyseBrosseau, Josée 13 December 2024 (has links)
Des déficits, tant cognitifs que perceptifs, sont observés chez les personnes aux prises avec la schizophrénie. Il est donc possible qu'un déficit de la perception du temps existe chez ces personnes. Le but de la présente méta-analyse est de vérifier si l'estimation d'intervalles de temps diffère chez les personnes atteintes de schizophrénie et celles ne présentant pas cette maladie. Une recherche dans les bases de données, en date d'août 2015, a permis de repérer 17 articles (n= 958) satisfaisant les critères d'inclusion suivants : 1) présence d'un groupe attient de schizophrénie et d'un groupe contrôle sans maladie ; 2) étude d'intervalles de temps de moins de 6 secondes ; 3) estimation du temps réalisée en tâche simple. Ainsi, les résultats de 421 participants atteints de schizophrénie et 537 participants contrôles sont inclus dans les analyses. Les résultats révèlent la présence d'une difficulté de taille modérée (g= -0.67) chez les personnes atteintes de schizophrénie, tant en modalité auditive (g= -0.65) que visuelle (g= -0.43), que les durées estimées soient inférieures (g= -0.59) ou supérieures (g= -0.76) à une seconde. Les résultats suggèrent un déficit d'estimation temporelle chez cette population, par rapport à une population contrôle. Le fait que l'estimation de durées de moins d'une seconde soit également affectée suggère que les difficultés d'estimation temporelle ne sont pas simplement attribuables aux déficits cognitifs généralement observés chez cette population. En effet, alors que l'estimation de durées supérieures à une seconde implique l'attention et la mémoire, l'estimation de durées de moins d'une seconde est relativement peu influencée par ces processus et constitue une mesure plus pure de la capacité d'estimer le temps. De plus, le déficit d'estimation temporelle étant observé tant en modalité visuelle qu'auditive, nous concluons qu'il reflète un problème de traitement temporel central, indépendant des processus périphériques liés au traitement sensoriel des stimuli.
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Différences interhémisphériques du contrôle de l'attention dans la schizophrénieArsenault, Jean-Pierre 27 January 2022 (has links)
Les recherches portant sur la schizophrénie mettent l'emphase depuis longtemps sur les troubles de la régulation de l'attention en tant que déficit fondamental. La présente étude visait d'abord à préciser le lien entre les troubles attentionnels observés chez les schizophrènes et un possible déséquilibre hémisphérique chez ces mêmes sujets. Mis à part un ralentissement constant, les sujets schizophrènes n'ont pas démontré de déficit sur l'un ou l'autre hémisphère par rapport à des sujets témoins à une tâche de temps de réaction simple avec des stimuli latéralisés dans chacun des hémichamps. Le Wisconsin Card Sorting Test (WCST) fut utilisé comme mesure de l'attention, et malgré les difficultés qu'ont éprouvé les schizophrènes à ce test, les résultats ne montrent pas de relation entre le WCST et la performance hémisphérique. Ces observations suggèrent que le déficit fondamental de la schizophrénie se situerait dans les sphères plus complexes de la cognition.
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L'état modifié de conscience chez le schizophrèneRoussel, Jean-Robert 19 January 2022 (has links)
Le but de la présente étude est d'examiner la phénoménologie de l'état psychotique du schizophrène afin de déterminer s'il représente un état modifié de conscience (EMC), à partir d'une méthode d'évaluation systématique et objective,l'inventaire de la phénoménologie de la conscience (IPC; "Phenomenology of Consciousness lnventory"; PekaLa, 1991 ). La phénoménologie de l'état psychotique de sujets schizophrènes (n=14) a été comparée à l'état psychopathologique aigu de sujets psychiatriques non-psychotiques (n=19) et à l'état de conscience de sujets non-psychiatriques (n=29). Les résultats démontrent que les deux groupes psychiatriques sont caractérisés par un niveau significativement supérieur à la dimension "état modifié de conscience" ainsi qu'un patron différent des dimensions de la conscience en comparaison à ceux du groupe non-psychiatrique. De plus, le groupe schizophrène démontre un niveau significativement plus élevé à la dimension "expérience modifiée" que les deux groupes contrôles. Les résultats de l'étude suggèrent que l'état psychotique, mais aussi l'état psychopathologique aigu non-psychotique, représentent des états modifiés de conscience en référence à un état de conscience ordinaire. Cette recherche suggère ainsi que l'EMC et, particulièrement, l'expérience modifiée caractérisent la phénoménologie distincte de l'état psychotique du schizophrène.
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L'interférence et le traitement de l'information visuelle chez les personnes schizophrènesGagnon, Jean-François 24 August 2021 (has links)
Plusieurs études indiquent la présence d’un trouble au niveau du traitement de l’information chez les patients schizophrènes mais la nature exacte de ce trouble reste méconnue. Cette étude vise à déterminer la vulnérabilité des patients schizophrènes à l’interférence et à identifier combien de temps cette dernière demeure active au niveau de leur système attentionnel. Les sujets (schizophrènes et normaux) sont soumis à une tâche informatisée de traitement de l’information visuelle. Dans cette tâche, deux items (cible ou non-cible), séparés par un intervalle de temps variable, sont présentés successivement au sujet, ce dernier devant indiquer si la cible est présente ou non dans l’essai. Une vulnérabilité significativement supérieure à l’interférence est mise en évidence chez les sujets schizophrènes et cette interférence demeure active sur une période de temps significativement plus longue chez cette population. Ces résultats sont interprétés en fonction d’un mauvais fonctionnement des mécanismes d’inhibition attentionnelle chez les patients schizophrènes.
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Effets de l'injection de phencyclidine sur les comportements générés par l'animal ou imposés par l'expérimentateur chez le ratRoy, Mélanie 12 April 2021 (has links)
Au moyen du modèle phencyclidine (PCP) de la schizophrénie chez le rat, la présente étude se propose de tester la généralité du postulat selon lequel les patients schizophrènes avec une prédominance de symptômes négatifs éprouvent de la difficulté lorsqu'ils doivent initier spontanément un comportement, mais pas lorsqu'une instruction explicite externe en guide la production (Frith 1993). La performance de rats traités au PCP ou avec une solution saline est comparée dans des versions générée par l ’animal (SG) et imposée par l'expérimentateur (SD) des tâches de labyrinthe radial et en T. Tel qu'attendu, nos données, plus particulièrement celles recueillies dans le labyrinthe en T. montrent que les rats PCP obtiennent une performance déficitaire uniquement dans la version SG. Conformément à l’interprétation de Frith, il semble que les symptômes négatifs de la maladie reflètent davantage une difficulté à amorcer une action qu'une incapacité à réaliser cette action correctement une fois amorcée.
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Analyse de la performance d'individus atteints de schizophrénie au Wisconsin Card Sorting Test (WCST)Lavoie, Karyne 06 March 2021 (has links)
La présente recherche porte sur l'analyse de la performance d'individus atteints de schizophrénie au Wisconsin Card Sorting Test (WCST). Cet instrument évalue la flexibilité cognitive et la capacité d'abstraction. La méthodologie proposée repose sur une approche a caractère exploratoire. Une expérience comportant une condition expérimentale et une condition contrôle est rapportée ou chacun des participants effectue la tâche proposée. Mentionnons qu'un sous-groupe de participants parmi le groupe expérimental, sélectionné sur une base volontaire, à exécuté la tâche une seconde fois afin de mesurer l'effet d'apprentissage. Soixante personnes ont participé à l'expérience, à raison de trente par groupe. Les résultats obtenus appuient l'hypothèse qui stipule que certains individus atteints de schizophrénie réussissent significativement moins de catégories et commettent plus d'erreurs "persévératives" que les participants normaux. De plus, certains patients sont capables d'apprendre sous l'effet de certains renforcements. Ces données sont compatibles avec l'hypothèse d'une dysfonction frontale dans la schizophrénie. D'autres mesures additionnelles sont également discutées.
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La relation entre la performance au test de tri de cartes du Wisconsin et l'autonomie fonctionnelle des personnes schizophrènesLehoux, Catherine 11 March 2021 (has links)
Objectif. De récentes études suggèrent que le fonctionnement exécutif, tel qu'évalué au moyen du Test de tri de cartes du Wisconsin (WCST), influence l'adaptation sociale des personnes schizophrènes, mais les résultats demeurent controversés à ce sujet. Cette recherche étudie la corrélation entre la performance à la version modifiée du WCST (Nelson, 1976) et l'autonomie fonctionnelle d'individus schizophrènes, et évalue en quoi la relation est indépendante d'autres facteurs neuropsychologiques. Méthode. 35 individus schizophrènes ont été évalués selon une batterie de tests incluant le WCST. Leur autonomie fonctionnelle a également été investiguée. Résultats. De fortes corrélations sont observées entre la performance au WCST et l'autonomie (r = 0,39 et r = 0,50, selon la dimension de l'autonomie étudiée). La relation serait partiellement indépendante des autres fonctions neuropsychologiques. Conclusion. Le fonctionnement exécutif, tel qu'évalué au moyen du WCST, pourrait constituer une cible thérapeutique spécifique puisqu'il s'avère relié en partie à l'autonomie.
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À la recherche d'un endophénotype de la schizophrénie : étude des processus mnésiques chez les individus en début d'évolution d'une psychose et chez leurs parents non atteintsLefèbvre, Andrée-Anne 13 April 2018 (has links)
La présente thèse vise une meilleure caractérisation des processus sous-tendant les déficits de mémoire épisodique présents chez les individus atteints de schizophrénie (SZ) et chez leurs apparentés non atteints afin d'identifier un candidat en tant qu'endophénotype. Les deux études de la thèse sont conduites auprès d'individus en début d'évolution d'une psychose (n=26), de leurs parents non atteints (n=35) ainsi que de groupes témoins (témoins des patients n=26, témoins des parents n=35). La première étude comprend deux tâches expérimentales permettant de distinguer la contribution des processus de remémoration consciente et de familiarité lors d'une tâche de reconnaissance. La première tâche examine la reconnaissance des items et des associations item-contexte alors de la seconde tâche cible les associations item-item. Les résultats révèlent une atteinte mnésique généralisée chez les patients atteints de SZ (familiarité et remémoration consciente), alors que les parents présentent une atteinte sélective de la remémoration consciente. La magnitude du déficit de remémoration consciente est similaire entre les patients SZ et leurs parents et le déficit est indépendant du type d'association (item-contexte ou item-item). La deuxième étude s'intéresse à la capacité à créer des associations en mémoire de travail. À cette fin, une tâche expérimentale a été créée pour évaluer - au sein d'un même paradigme - l'encodage des items individuels et des items combinés et ce, pour différents types d'information contextuelle (séquence, localisation). Les résultats révèlent un déficit généralisé chez les patients SZ, affectant la capacité à mémoriser les items et les associations en mémoire de travail et ce, indépendamment du type de contexte (spatial ou temporel). Par ailleurs, les parents ont une performance similaire à celle des participants témoins. En regard des résultats obtenus dans la thèse, le processus de remémoration consciente pourrait être un candidat potentiel en tant qu'endophénotype de la SZ. Cette thèse a permis de confirmer l'utilité des devis expérimentaux dans la caractérisation des déficits de mémoire épisodique, mais également dans la recherche d' endophénotypes cognitifs.
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La dextérité manuelle fine des personnes souffrant de schizophrénie en relation avec leur autonomie fonctionnelleLétourneau, Karine 03 June 2021 (has links)
Lehoux et ses collaborateurs (2003) ont mis en lumière une relation significative positive entre la dextérité manuelle fine et l'autonomie chez des individus souffrant de schizophrénie. L'objectif principal du présent projet était de déterminer si une composante du test utilisé, le «Purdue pegboard test», peut expliquer cette relation. Le présent protocole a permis l'évaluation de la vitesse motrice, la coordination visuo-motrice, la sensibilité tactile, la force de préhension, la nervosité, et celle des problèmes extrapyramidaux. Le meilleur modèle multivarié expliquant la dextérité manuelle comprend la vitesse, la coordination, et les problèmes dyskinétiques, mais il ne rend pas compte du fonctionnement dans l'échantillon. Des épreuves à l'étude, c'est celle qui mesure la force de préhension qui montre la plus importante relation avec le fonctionnement des individus rencontrés. La relation avec la dextérité est d'ailleurs annulée par l'ajout de cette composante dans les analyses. Les principales pistes explicatives concernent la présence d'un facteur général d'affaissement dans la schizophrénie ainsi que les effets délétères de l'institutionnalisation.
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La contribution de la cognition sociale dans la compréhension des troubles de la personnalitéLampron, Mireille 06 February 2025 (has links)
Les troubles relationnels sont au cœur des défis rencontrés par les personnes atteintes de troubles de la personnalité (TP). Ces difficultés entravent le développement de relations sociales saines et satisfaisantes et ont des répercussions majeures, notamment sur le bien-être et sur les relations amoureuses et professionnelles, engendrant ainsi une grande détresse. Une meilleure compréhension des processus pouvant altérer les habiletés sociales est essentielle pour améliorer la prise en charge et favoriser le fonctionnement quotidien de ces personnes. Les altérations de cognition sociale, telles que les connaissances qu'une personne possède quant aux relations sociales (connaissances sociales) et la capacité à inférer les états mentaux d'autrui (théorie de l'esprit ; TdE), pourraient contribuer aux difficultés relationnelles propres aux TP. En effet, des difficultés de cognition sociale ont été identifiées auprès de différentes populations cliniques qui présentent des enjeux relationnels, tels que les troubles du spectre de la schizophrénie (TSS). Étant donné les défis récurrents liés au diagnostic différentiel entre les troubles de la personnalité et les troubles du spectre de la schizophrénie chez les personnes présentant une psychopathologie sévère, ainsi que les risques associés à des diagnostics erronés, une compréhension approfondie des différences dans les profils de cognition sociale entre ces deux conditions apparaît nécessaire. Bien qu'il existe un consensus sur la présence de particularités de TdE chez les personnes atteintes de TP, la nature de celles-ci reste à être clarifiée en raison des résultats contradictoires des études sur le sujet. Plusieurs hypothèses expliquent ces inconsistances, dont la grande variabilité au sein des échantillons sur le plan de la sévérité et du type de pathologie de la personnalité, souvent établis sur la base de diagnostics catégoriels. Dans ce contexte, le Modèle alternatif pour les troubles de la personnalité présenté dans le Manuel diagnostique et e statistique des troubles mentaux (5 édition) offre une occasion favorable d'étudier plus précisément la relation entre la personnalité pathologique et la TdE. La thèse vise d'une part à examiner les altérations de cognition sociale chez des personnes présentant un TP, en les comparant avec des personnes présentant un TSS et de la population générale, tout en explorant d'autre part la relation entre la cognition sociale et la personnalité pathologique sous une perspective dimensionnelle. La première étude empirique compare les habiletés de connaissances sociales et de TdE chez des personnes atteintes de TP, de TSS, et de personnes issues de la population générale. Les résultats indiquent des performances de connaissances sociales similaires entre les trois groupes. Cependant, des difficultés de théorie de l'esprit plus marquées sont observées chez les personnes atteintes de TSS, tandis que chez les personnes atteintes de TP, ces dernières sont plus subtiles et sont apparentes uniquement pour les items qui nécessitent d'identifier un faux pas (dire quelque chose de maladroit ou blessant sans s'en rendre compte) et de raisonner sur celui-ci. La deuxième étude empirique vise à dresser des profils d'individus sur la base de leurs habiletés de théorie de l'esprit ainsi qu'à déterminer s'il existe des différences entre ces profils concernant le fonctionnement de la personnalité et la présence de traits de personnalité pathologiques. Les résultats mettent en évidence cinq profils d'habiletés de TdE, se distinguant surtout par les éléments interpersonnels du fonctionnement de la personnalité (Empathie et Intimité) ainsi que les traits de personnalité des domaines Antagonisme et Détachement. Les résultats de cet article soulignent donc l'existence de plusieurs profils d'interactions distincts entre la théorie de l'esprit et la personnalité. Cette thèse permet donc de mieux comprendre les liens entre la cognition sociale et la personnalité pathologique en documentant les comparaisons avec un autre groupe clinique et un groupe de la communauté. En plus d'apporter des informations pertinentes pour un diagnostic différentiel plus précis, la thèse est la première à documenter les habiletés de connaissances sociales des personnes avec un TP. Elle explore également les relations entre la TdE et la personnalité selon un modèle dimensionnel prometteur. Finalement, la thèse a permis d'obtenir des données préliminaires concernant l'utilisation de deux instruments évaluant la cognition sociale auprès de participants avec un trouble de la personnalité, ce qui a servi à alimenter les réflexions sur l'amélioration de la sensibilité de ces instruments d'évaluation auprès de cette population. / Relational problems are central to the challenges faced by people with personality disorders (PD). These difficulties hinder the development of healthy, satisfying social relationships and have significant repercussions on well-being, as well as romantic and professional relationships, resulting in considerable distress. A better understanding of the processes that can impair social skills is essential to improving care for these people and promoting their everyday functioning. Alterations in social cognition skills, notably a person's knowledge of social relationships (social knowledge) and ability to infer others' mental states (theory of mind; ToM), may contribute to the relational difficulties associated with PD. Indeed, alterations in social cognition have been identified in various clinical populations that present relational challenges, such as schizophrenia spectrum disorders (SSD). Considering the recurrent challenges associated with differential diagnosis between PD and SSD in individuals with severe psychopathology, as well as the risks of misdiagnosis, a thorough understanding of the differences in social cognition profiles between these two conditions seems required. Although there is a consensus on the presence of ToM impairments in people with PD, the nature of these particularities remains to be clarified due to the contradictory results of studies on the subject. Several factors may explain these inconsistencies, including a wide variability within samples in terms of severity and types of personality pathology, often based on categorical diagnoses. In this context, the Alternative Model for Personality Disorders presented in the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (5th edition) provides an opportunity to investigate more accurately the relationship between pathological personality and ToM. Thus, this thesis aims, on the one hand, to examine alterations in social cognition in individuals with a PD, comparing them with individuals with an SSD and the general population, while, on the other hand, exploring the relationship between social cognition and pathological personality from a dimensional perspective. The first empirical study compares social knowledge and ToM abilities in people with PD, SSD, and from the general population. The results indicate similar social knowledge skill levels between the three groups. However, SSD participants exhibited more pronounced ToM deficits, while those with PD showed subtler deficits, primarily in their ability to identify and reason about social faux pas (saying something awkward or upsetting without realizing it). The second empirical study identifies different profiles of individuals based on their ToM abilities, highlighting variations in personality functioning and the presence of pathological personality traits. The results suggest five profiles of ToM abilities, with interpersonal elements of personality functioning (Empathy and Intimacy) and personality traits from the Antagonism and Detachment domains as the most significant variables distinguishing profiles. This profiling approach provides valuable insights for a nuanced understanding of the interactions between ToM and pathological personality. Therefore, this thesis provides a better understanding of the relationship between social cognition and pathological personality by documenting comparisons with another clinical group and a community group. In addition to providing relevant information for more accurate differential diagnosis, the thesis is the first to document social knowledge skills of people with a PD. It also explores the relationship between ToM and personality using a promising model. Finally, the thesis has provided preliminary data on two instruments assessing social knowledge and ToM for participants with a PD, which contributed to reflections on enhancing the sensitivity of these instruments with this population.
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