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Exploration de la capacité d'alliance en R&D des PME de hautes technologies : le cas des entreprises de biotechnologies du Languedoc-Roussillon / Exploring new technology based firms R&D alliance capability : biotechnology SMEs from Languedoc Roussillon case studyHanif, Salwa 04 December 2014 (has links)
La stratégie d'alliance est capitale pour la réussite et la survie des PME des secteurs de hautes technologies (PME-HT). Les partenariats R&D rentrent de plus en plus dans leur business models. Ainsi ce sont bien les PME de ces secteurs qui auraient besoin de développer une capacité d'alliance R&D, dans le sens où c'est une capacité organisationnelle qui permet à l'entreprise de gérer efficacement ses alliances R&D. Or ce concept de capacité d'alliance (CA) est majoritairement étudié dans un contexte de grandes firmes dans la mesure où elles disposent de managers spécialisés en alliances voire de départements alliances. Les PME quant à elles souffrent d'un manque structurel de ressources, notamment de ressources humaines et financières à allouer à l'activité de la gestion des alliances R&D. Pourtant l'innovation dans les secteurs de hautes technologies est portée principalement par les PME actives en gestion des alliances R&D. Notre objectif est d'explorer les pratiques de management des alliances R&D chez ces entreprises afin de répondre à la problématique suivante : Dans quelle mesure une PME de hautes technologies développe-t-elle une capacité d'alliance en R&D ? Nous comptons répondre à cette problématique en comparant les pratiques liées à la capacité d'alliance R&D des grandes firmes rapportées dans la littérature avec celles des PME de notre terrain de recherche. Egalement, nous mobilisons la théorie de la PME afin de lister les spécificités de ce type d'entreprises qui pourraient influencer leur capacité d'alliance. Nous avons étudié les pratiques managériales des PME du secteur des biotechnologies installées dans la région Languedoc-Roussillon. Nous avons sélectionné 20 entreprises parmi les 71 PME de biotechnologies languedocienne. Le critère de sélection a été la performance en matière d'alliances R&D et d'innovation technologique. Nous avons également étudié l'interaction de ces entreprises avec les acteurs du Système Sectoriel d'Innovation (SSI) du LR en ce qui concerne l'activité R&D. En somme, nous avons utilisé la méthode de l'observation non participante et de l'entretien semi-directif (un total de 39 entretiens).Nos résultats montrent que chez les PME-HT il existe deux types de capacité d'alliance en R&D : une CA individuelle et une CA organisationnelle. En l'occurrence dans les plus petites PME-HT seuls quelques individus ont développé cette capacité (dirigeant et responsable R&D. Quant aux autres PME plus âgées et de plus grandes tailles, la connaissance managériale liée à la CA est diffusée et stockée de manière collective dans la mémoire de l'entreprise. A la différence des grandes firmes, et dans les deux cas de figure, ces pratiques restent informelles et non institutionnalisées. Egalement, nous avons mis en évidence l'existence de la fonction informelle de chef de projet d'alliance R&D au sein de ces entreprises. Il s'agit d'un chercheur qui a développé un ensemble de compétences de chef de projet dans un contexte inter-organisationnel. Il s'agit principalement de connaissances en matière de DPI (Droit de Propriété Intellectuelle) et de montage de dossiers de financements publics.Enfin, certains aspects de la gestion des alliances R&D comme la prise de décision collégiale et le recours systématique au contrat comme mode de gouvernance des alliances constituent à nos yeux des facteurs de "dénaturation" de la PME de haute technologie par rapport à l'idéal-type de la PME. Dans un deuxième temps, nous discutons la nature même de la capacité d'alliance des PME de hautes technologies. Nos résultats permettent d'étudier en profondeur le lien entre le niveau individuel et organisationnel d'une capacité organisationnelle. / Alliance activity is a common practice in the high technology industries. Managing R&D alliances successfully is a major issue in such industries. Public policy makers in France announced that supporting high technology SMEs in managing their R&D alliances should become a standard practice among national and regional support agencies to business in the field of innovation activities. To contribute toward the goal of enhancing French high technology industries competitiveness we aim to study the R&D alliance management practices of SMEs within such industries. We are interested in the alliance capability of these firms as a strategic capability that allows the organizations to manage their alliances effectively. According to the state of the art, SMEs R&D alliance management practices are different from what you find at large companies. Presumably R&D alliance capability of high technology SMEs is expected to be different from large companies one. This assumption is based on the view that SMEs are characterized by a special organizational context which is different from large companies. Therefore our research problematic is to determine the extent to which, in high technology industries, SMEs develop a specific R&D alliance capability ? We plan to compare the state of the art concerning SMEs alliance capability with large companies' alliance management practices in high technology sectors. We choose to examine in particular the case of biotechnology SMEs because in this industry R&D alliances are very common practices and are critical to the survival of small firms. In order to comply with geographical and institutional embeddedness of innovation activities in this industry, we go one step further and study biotechnology SMEs from Languedoc Roussillon, a region in the south of France. A qualitative study was conducted in order to gather information about biotechnology SMEs practices concerning R&D alliances. We studied 20 companies ranked among the very successful in managing R&D alliances in the Languedoc Roussillon.Our results bring to light two different R&D alliance capability profiles within high technology SMEs : individual R&D alliance capability within smaller companies and organizational alliance capability within bigger SMEs. For the former companies, only some individuals develop managerial knowledge about R&D alliances, the persons in question are the CEO and/or an R&D top manager. They invested an enormous amount of time and resource in learning skills needed for the R&D alliance life cycle, such as project management tools, Intellectual Property Rights (IPR), budgeting, etc. The first person to succeed in developing this individual R&D alliance capability is the CEO. As soon as the R&D activity grows, he tries to delegate his authority over the R&D manager or any other top scientist. For this purpose he starts to coach any scientist that showed interest in developing managerial skills. We call this totally informal coaching process “one-on-one learning process”. Within bigger high technology SMEs, there are practices related to a “collective learning process” aiming to spread managerial knowledge to all the R&D team members. It remains non-formal and non-institutionalized process, since there is no managerial knowledge codification. Actually, all the knowledge is stored only in the company oral memory.We showed many differences in managing R&D alliances between SMEs and large firms in the biotechnology industry. However high technology SMEs use formal contracts as the main governance control of the alliance relationship. They are very careful about IPR formal negotiation and management. In addition to that they use project management tools to plan the alliance implementation stage and even include this planning in the alliance contract. This make us reconsider the hypothesis according to which biotechnology SMEs fit to the SME ideal-type in terms of R&D alliance management practices.
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Capacité d'absorption des connaissances et apprentissage organisationnel : "application à cinq entreprises du secteur de biotechnologies de santé" / Absortive capacity and organizational learning : "application to five companies in the healthcare biotechnology sector"Hebiz, Chams Eddoha 10 March 2014 (has links)
Cette thèse vise à comprendre quels sont les mécanismes d’absorption de connaissances externes aux organisations susceptibles de contribuer au développement d’innovations en interne. En ce qui concerne la problématique de la thèse, l’objectif est d’approfondir trois questions principales : - Question 1 : Comment les organisations absorbent-elles les connaissances externes ?- Question 2 : Quelles sont "les conditions organisationnelles "qui influencent la capacité d'absorption des connaissances par les entreprises ? - Question 3 : Quelle est la relation qui existe entre la « capacité d'exploitation » des connaissances externes et « l’aptitude à innover » ?Pour répondre à ces trois questions principales, une synthèse de la littérature a été effectuée. Cette synthèse a mis en particulier l’accent sur les travaux ayant comme problématique la relation susceptible d’exister entre les trois concepts majeurs abordés dans la thèse, à savoir : « l’apprentissage organisationnel », la « capacité d'absorption » des connaissances et « l’aptitude à innover ». A l’issue de cette recension bibliographique, sept propositions ont été formulées. Celles-ci portent sur deux points : le premier cible la question d'influence de « facteurs organisationnels spécifiques » sur « la capacité d’absorption ». Quant au second point, il concerne la relation entre « la capacité d’exploitation des connaissances externes » et « l’aptitude à innover ».A la suite de l’approche de la littérature, une recherche empirique a été réalisée en s’appuyant sur les méthodes suggérées par Eisenhardt (1989-2007), Yin (2003), Miles et Huberman (2003). Cette recherche est structurée en deux étapes. Une étude de cas exploratoire effectuée au sein d’une entreprise exemplaire, du secteur des biotechnologies de santé, nous a permis d’abord d’analyser les spécificités de son « processus d’absorption des connaissances » et des conditions organisationnelles qui l’influencent. Une étude transversale consacrée à quatre entreprises du même secteur d’activité nous a permis ensuite de vérifier dans quelle mesure les résultats de l’analyse exploratoire sont susceptibles d’être généralisés. Il est utile de préciser que le type d’innovations pris en considération dans cette thèse porte sur l’innovation technologique.Les résultats démontrent que plusieurs aspects importants caractérisent le processus d'absorption des connaissances mis en œuvre au sein des entreprises étudiées. D'une part, ils confirment la nature multidimensionnelle, cumulative et interactive de ce processus. D'autre part, ils mettent en évidence la nature incertaine, itérative et non linéaire du processus d’absorption. Ils révèlent également qu'une union adéquate entre les différentes dimensions des conditions organisationnelles d'absorption des connaissances influence positivement les quatre dimensions du processus d'absorption. Les résultats dégagés conduisent par ailleurs à conclure que la capacité d'exploitation des connaissances et les conditions organisationnelles de leur absorption contribuent à améliorer la capacité d'innovation des entreprises du secteur des biotechnologies de santé. Finalement, les résultats obtenus permettent d’élaborer un cadre conceptuel de l'absorption des connaissances et de dégager des pistes de réflexion, en vue d'améliorer la compréhension de la capacité d'absorption des connaissances. / This thesis aims at understanding which mechanisms of external knowledge absorption of organizations that is likely to contribute to the development of internal innovations. And concerning the thesis problem, the objective is to consider deeply three main questions :Q1: How do the organizations absorb external knowledge ?Q2: What are the organizational conditions that affect the absorptive capacity of knowledge by companies?Q3: What is the relation that exists between "the exploitation capacity" of external knowledge and "the ability to innovate"?In order to answer these three main questions, a literature synthesis has been conducted. This synthesis implements in particular the emphasis on the work having as problematic the relationship that may exist among the three major points discussed in the thesis namely "The organizational learning", "absorptive capacity" and "the ability to innovate".As a conclusion of this literature review, seven proposals were made. They are focused on two points. The first point targets the question of the influence of "specific organizational factors" on the absorptive capacity. The second is about the relation between "the exploitation capacity" of external knowledge and "the ability to innovate".Following the literature approach, an empirical research has been carried out relying on the methods suggested by Eisenhardt (1989-2007), Yin (2003), Miles and Huberman (2003). This empirical research is structured in two stages. An exploratory case study conducted in an exemplary company in the sector of biotechnology health has allowed us first to analyze the specifics of its "absorption process of knowledge" and the organizational conditions that influence it. Afterward, a cross-sectional study of four companies in the same industry then allowed us to check out how the results of the exploratory analysis can be generalized. It is useful to clarify that the type of innovations considered in this thesis is technological innovation.The results demonstrate several important aspects, which characterize the process of knowledge absorption implemented within companies. On the one hand, they confirm the multidimensional, cumulative and interactive nature of this process. On the other hand, they clarify evidently the uncertain, iterative and nonlinear nature of absorption process. The results reveal that a proper union between the different dimensions of organizational conditions of knowledge absorption which influences positively the four dimensions of the of the absorption process.These results have led us to conclude that the exploitation capacity of knowledge and organizational conditions of their absorption contribute to improving the innovation capacity of companies in the biotechnology health’s sector. Finally, the results obtained allow to develop a conceptual framework of the knowledge absorption and to identify ways of reflections to improve the understanding of the absorption capacity of knowledge.
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