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La question seigneuriale au Bas-Canada, 1850-1867

Benoit, Jean 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Empreintes monastiques en moyenne montagne du XIIe siècle à l’Actuel : archéologie des espaces et des paysages cisterciens dans les anciens diocèses de Clermont et du Puy / Mid-mountain monastic marks from the XIIth century to the contemporary : archaeology of Cistercian areas and landscapes in the former Clermont and Le Puy dioceses

Bouvard, Emmanuelle marie 09 February 2016 (has links)
La présence cistercienne en Auvergne et Velay bénéficie pour la première fois d’un travail de synthèse. L’ordre de Cîteaux dans les anciens diocèses de Clermont et du Puy représente dix abbayes fréquemment ignorées par l’historiographie ; Montpeyroux, Bellaigue, Feniers, et Le Bouchet (diocèse de Clermont) forment la branche masculine de cette colonisation, alors que L’Éclache, La Vassin, Mègemont (diocèse de Clermont), Bellecombe, Clavas et La Séauve-sur-Semène (au diocèse du Puy) sont destinées à des moniales. L’essaimage s’effectue entre 1126 et le tout début du XIIIe s. Il est dû à l’aristocratie locale qui fait de ces établissements des marqueurs territoriaux en y instaurant ses sépultures et en alimentant les vocations monastiques. Leur localisation frontalière, soit en situation de marche, participe à ce manifeste politique, tout en favorisant la mise en valeur économique de terroirs éloignés du siège seigneurial. Aussi, malgré un maillage monastique très dense préalablement à leur venue, les Cisterciens obtiennent une place particulière dans le paysage religieux des deux diocèses, tant dans leurs liens aux élites locales, que par les espaces interstitiels dont ils héritent, en marge des grands axes vitaux habituels (couloirs ligériens et élavérins). Ces résultats correspondent à la première étape de notre travail qui a consisté à confronter les divers agents des territoires diocésains à l’occupation cistercienne par une enquête historiographique et par la production d’une cartographie analytique. Un second temps de la recherche a été consacré à l’approche morphologique des sites accueillant les ensembles monastiques.Le croisement des données archivistiques (séries du clergé régulier, des eaux et forêts, cadastre napoléonien principalement), bibliographiques (notes d’érudition du XIXe s., articles érudits récents, littérature régionaliste, articles scientifiques, rapports archéologiques, mémoires et publications universitaires…) avec les témoins archéologiques participent d’une prospection sensu lato à laquelle s’ajoute une dimension géomorphologique, dans la mesure de nos compétences avant tout archéologiques. Outre l’ouverture très ponctuelle des archives sédimentaires par des sondages, des coupes stratigraphiques de berge et des carottages sur 4 sites tests en collaboration avec des géomorphologues, le travail initial a consisté en l’interprétation de la documentation cartographique et photographique ( ressources de l’Institut Géographique National) permettant une approche territoriale diachronique. Une fois les formes signifiantes du paysage repérées selon des principes empruntés à l’archéogéographie, et les vestiges des abbayes et de leur environnement immédiat caractérisés (identification et étude partielle selon le cas, inventaire des aménagements hydrauliques), une campagne de levés topographiques a été mise en œuvre sur 6 établissements (la totalité du corpus n’a pu jouir d’un traitement uniforme pour des raisons d’accessibilité, de couvert végétal, ou de conservation des vestiges). Les résultats sont présentés selon un corpus analytique constitué des 10 abbayes sus-citées. L’ensemble de ce travail est finalement discuté selon trois points : les systèmes relationnels entre les établissements cisterciens et l’aristocratie locale (topolignage), la définition économique et spatiale des domaines monastiques, et les logiques pragmatiques et idéologiques d’aménagement des sites. / The Cistercian presence in Auvergne and Velay benefits for the first time from a synoptic work. The Cistercian order in the former Clermont and Le Puy dioceses encompasses ten abbeys frequently ignored by historiography: Montpeyroux, Bellaigue, Feniers and Le Bouchet (Clermont diocese) formed the male branch of the settlements, whereas L’Éclache, La Vassin, Mègemont (Clermont diocese), Bellecombe, Clavas and La Séauve-sur-Semène (Le Puy diocese) were aimed for nuns. The swarming took place between 1126 and the very beginning of the XIIIth century, due to the local aristocrats turning those settlements into territorial landmarks by setting up their burial places there and feeding monastic aspirations. Their borderline localization, i.e. as marches, participated in this political stance, all the while contributing to the economic stimulation of lands remote from the lord’s main estate. Hence, despite a dense mesh of monasteries prior to their coming, the Cistercians obtained a singular position in the religious landscape of both dioceses, as much regarding their links to local elites as regarding the interstitial spaces which they inherited, on the side of the main vital axes (the Loire and Allier rivers corridors). These results constitute the first step in our work, which consisted in confronting the various agents of the diocese’s territories with the Cistercian occupation through a historiographical investigation and the production of analytical cartographic material. The second step of the research dealt with the morphological study of the sites hosting the monastic compounds.The addition of archival data (mainly records from the regular clergy, the National Forests Office, and the Napoleonic land registers) to bibliographic information (scholar notes from the XIXth century, recent specialist’s articles, regionalist literature, scientific articles, archaeological reports, memoirs and academic publications…) along with archaeological evidence pertained to a wide-ranging prospection, which was enhanced with a geomorphological approach, insofar as our mainly archaeological skills allowed. In addition to the study of sedimentary rocks through occasional soundings, stratigraphic cross-sections of riverbanks, and core samples taken off four reference sites with the assistance of geomorphologists, the initial research consisted in interpreting the cartographic and photographic records (documents from the National Geographic Institute) so as to envision a diachronic approach to the territorial data. Once the significant aspects of the landscape were located, according to principles borrowed from archeogeography, and after the relics of both the abbeys and their immediate surroundings were marked (identification and partial research according to the situation, inventory of the hydraulic constructions), a topographic study was initiated in six structures (a homogeneous treatment could not be secured for the whole corpus for reasons connected to accessibility, plant coverings and preservation of the relics). The results are presented using an analytical corpus set up from the foregoing ten abbeys.To conclude, the whole research is apprehended through three points: the systemic relationships between the Cistercian settlements and the local aristocracy (topolineage); the definition of the monastic domains from an economic and spatial perspective; and the ideological and pragmatic considerations leading to the arrangement of the constructions.
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"Gentilshommes campagnards de la Nouvelle France" : présence seigneuriale et sociabilité rurale dans la vallée du Saint-Laurent à l'époque préindustrielle

Grenier, Benoît 11 April 2018 (has links)
Cette étude a pour cadre d'analyse les seigneuries de la vallée du Saint-Laurent habitées par leur seigneurs et, plus précisément, la rencontre entre la famille seigneuriale résidante et la population locale, notables et habitants, des origines du régime seigneurial, au début du XVIIe siècle, à son abolition, dans la seconde moitié du XIXe siècle. En observant ces acteurs privilégiés du monde rural préindustriel, dominé par le paysage seigneurial, l'objectif est de saisir l'ampleur et l'impact de cette présence, mais aussi son caractère évolutif dans la longue durée. À travers l'analyse de la sociabilité particulière d'une dizaine de ces communautés se caractérisant par une présence intergénérationnelle de la famille seigneuriale, l'opportunité est donnée de relancer le débat sur la nature du régime seigneurial dans la vallée du Saint-Laurent. Si les seigneurs résidants représentent une frange minoritaire des propriétaires seigneuriaux au Canada, l'analyse des familles ayant choisi de résider et de s'y enraciner a fait apparaître un sous-groupe qui, en dépit de son caractère hétérogène, composé de nobles mais surtout de roturiers souvent bien modestes, se distingue par son rapport plus intime à la seigneurie dont elle constitue l'un des pivots. Tantôt intégrée à la communauté dont on la dissocie mal, tantôt affichant clairement sa distinction, la famille seigneuriale résidante permet de donner une autre vision de la seigneurie dans la vallée du Saint-Laurent et de repenser la nature de l'institution seigneuriale dans le cadre de l'historiographie québécoise de cette question. La présence seigneuriale et la sociabilité tributaire de celle-ci mettent à jour la diversité des comportements seigneuriaux, tant en regard des attitudes familiales que des rapports sociaux locaux. Les conclusions de cette thèse revendiquent alors la multiplicité des réalités seigneuriales plutôt que l'appartenance à une vision globale de la seigneurie, bénéfique ou contraignante. Entre les seigneurs-colonisateurs et les seigneurs-oppresseurs, la réalité seigneuriale laurentienne se situait bien souvent quelque part à mi-chemin, adoptant un caractère variable au gré des seigneuries et des seigneurs, mais également au cours de l'évolution historique du système seigneurial. Alors que cent cinquante années ont passé depuis la fin du régime seigneurial, la présence de la famille seigneuriale sur son fief constitue, en dehors des seigneurs ecclésiastiques, une clé permettant de saisir cette diversité. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Magnificus dominus. Pouvoir, art et culture dans les seigneuries d’Italie centrale à la fin du Moyen Âge / Magnificus dominus. Power, Art and Culture in Urban Lordships (Central Italy, 14th-15th c.)

Delzant, Jean-Baptiste 07 December 2013 (has links)
Aux XIVe et XVe siècles, la plupart des villes d’Italie centrale expérimente des gouvernements seigneuriaux. Camerino passe sous la domination des da Varano, Fabriano des Chiavelli et Foligno des Trinci. Ces familles obtiennent de la commune la reconnaissance de leur pouvoir et du pape d’importantes délégations d’autorité. À côté de ces piliers de leur légitimité, elles en construisent un troisième ne dépendant que d’elles-mêmes. Le pouvoir devient dynastique, il repose sur des qualités individuelles et familiales. Les seigneuries développent une véritable politique de communication. L’urbanisme, l’architecture, la peinture mais aussi la littérature sont les médias principaux qu’elles utilisent pour élaborer l’image de bons dirigeants. Cette dernière est d’abord étudiée, ici, à partir des peintures murales des résidences familiales. De telles réalisations ne sont pas le reflet déformé d’une domination, elles sont des actes de gouvernement qui contribuent au bien commun et à l’honneur de la ville. Elles sont encore un instrument de renommée et l’expression de vertus singulières, telle la magnificence, qui justifient le pouvoir personnel. La commande artistique place la famille dominante au cœur de l’histoire de la ville. Elle la situe dans la continuité des institutions communales dont elle reste dépendante. En ville et dans le contado, les images présentent également une hégémonie de plus en plus enracinée dans la succession dynastique et appuyée par une cour restreinte. Elles parviennent ainsi à faire cohabiter les légitimations contradictoires d’un pouvoir patrimonialisé mais présenté comme conforme aux traditions et aux intérêts de la communauté. / In the 14th and 15th centuries, most cities in Central Italy fell under the rule of powerful families. Camerino saw the rise of the Varanos, Fabriano of the Chiavellis, and Foligno of the Trincis. As communal authorities ended up acknowledging their power, the Popes also agreed to handing out to them significant delegations of their authority. While the two most important foundational aspects of their legitimacy laid there, these families were able to build on a third one that depended on themselves and on themselves alone. Their power became dynastic.Urban lords developed genuine communication policies. Town planning, architecture, commission of paintings as well as of literary works where the most useful tools in the building up of their image as good leaders. This study first explores this achievement by examining wall-paintings in family residences. Such works should be regarded as acts of government perceived as contributions to honor of the city. As instruments of fame, they also manifested singular virtues and thus justified the exercise of a personal power.Artistic commissions situated leading families at the heart of their city’s history. They created a sense of continuity with the urban authorities upon which the new rulers still depended. Images were meant to display an hegemony that came to be more and more deeply grounded in dynastic succession and that was supported by the gathering of a select court. While the different sources of legitimacy of such patrimonialised power may have been contradictory, images managed to accommodate these contradictions. They made new styles of ruling suitable to the claims of customs and to the communities’ self-interests.
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Conceptions et pratiques en transition : la procédure judiciaire à Manosque au milieu du XIIIe siècle

MacCaughan, Patricia 24 April 2018 (has links)
Cette étude vise l'observation de la procédure judiciaire au sein d'une justice seigneuriale dans une approche d'histoire des mentalités populaires. Les archives de Manosque ont conservé trois registres judiciaires pour la période 1240-1250 qui permettent de reconstituer assez fidèlement le cours d'un procès criminel. La procédure qui y est appliquée est déjà très proche du nouveau modèle inquisitoire. Les survivances procédurales du modèle accusatoire s'expliquent par la conception populaire de la justice qui tarde à se modifier. Cette dernière peut être mieux comprise à travers diverses influences sociales et économiques présentes dans les causes. Finalement, le regroupement de ces observations permet d'esquisser un portrait de la représentation mentale de la justice chez les Manosquins. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Les terres amérindiennes dans le régime seigneurial : les modèles fonciers des missions sédentaires de la Nouvelle-France

Boily, Maxime 11 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur les terres octroyées par les autorités françaises aux Amérindiens. En effet, le Roi de France et ses représentants ont attribué des titres fonciers aux Autochtones afin de favoriser leur intégration permanente au sein des grands centres de colonisation. Différents enjeux ont justifié l'implantation de groupes autochtones près des colons. Ce projet ambitieux a donné lieu à la création de titres fonciers pour les Amérindiens. L'exercice consiste à examiner l'ensemble de ces concessions dans le but de dresser les statuts fonciers des terres amérindiennes dans le régime seigneurial. Comment s'est articulé ce processus d'octroie de terre pour les Amérindiens, quels sont les enjeux pour le Roi, les missionnaires et les Autochtones ? Comment s'est construite la politique française de distribution de terre en faveur des Amérindiens ? Voilà ce que ce mémoire propose, une aventure qui nous mène d'abord à Sillery, à Trois-Rivières et sur l'île d'Orléans pour se rendre ensuite dans les environs de Montréal à la Prairie de la Madeleine, au Sault-Saint-Louis et ensuite sur l'île de Montréal et au lac des Deux-Montagnes. Sans oublier l'aventure abénaquise, derniers Amérindiens à s'installer dans la colonie, d'abord à Sillery puis au Sault de la Chaudière pour migrer ensuite vers les terres des seigneuries de Saint-François et de Bécancour.
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Les officiers de la justice seigneuriale de Notre-Dame-des-Anges (1664-1759)

Dickinson, John Alexander 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Le développement socio-économique des seigneuries gaspésiennes sous le Régime français : un modèle régional unique

Franc¶ur, Marie-Claude 13 April 2018 (has links)
Les particularités de la géographie de la Gaspésie scellèrent très tôt la destinée de la région en l'associant aux pêcheries. Les graves des côtes de la péninsule, grèves de galets usés et polis par les vagues idéales pour le séchage de la morue, ont rapidement fait la renommée de la région. Le potentiel économique de la Gaspésie fut très tôt reconnu. Dès le XVIe siècle, des Européens fréquentaient le littoral de la péninsule gaspésienne pour y pratiquer la pêche saisonnière. Ainsi débuta l'occupation, bien passagère, du sol gaspésien. Néanmoins, les premiers véritables efforts pour développer la région de façon durable se firent suite à l'implantation du régime seigneurial en Gaspésie dès le milieu du XVIIe siècle. On adapta même le modèle de concessions seigneuriales le plus courant afin de se plier aux exigences des pêcheries. L'implantation du régime seigneurial dans la région favorisa le développement de la Gaspésie, puisque certains entrepreneurs intéressés à investir dans les pêcheries gaspésiennes, qui obtinrent des concessions seigneuriales en Gaspésie, firent les efforts nécessaires au développement de postes de pêche permanents sur le pourtour de la péninsule gaspésienne, qui amenèrent la création de quelques foyers de population. Ces seigneurs gaspésiens utilisèrent chacun à leur façon la présence du cadre seigneurial dans la région afin de favoriser la réussite de leur établissement. Toutefois, la possession de titres n'était pas nécessaire à l'exploitation socio-économique de la Gaspésie, mais bien un atout dont certains entrepreneurs surent tirer profit, car la présence de nombreux pêcheurs saisonniers dans la région rendait difficile l'application de la structure seigneuriale en Gaspésie. La seule véritable législation à laquelle fut soumise la péninsule gaspésienne sous le régime français fut l'Ordonnance de la Marine de 1681, émise par le gouvernement français, qui déterminait une zone de pêche libre sur le territoire de la côte de Gaspé et favorisait les pêcheurs français pour l'utilisation des graves en dépit des pêcheurs sédentaires, habitant de façon permanente la région. Ne tenant pas compte des territoires déjà concédés, ce décret créa de nombreux conflits entre les pêcheurs saisonniers et les pêcheurs sédentaires. De plus, l'Ordonnance de la Marine de 1681 limita l'implication des autorités coloniales dans la région, désirant laisser le monopole de la pêche en Gaspésie à la métropole. Le caractère distinct de la péninsule gaspésienne, bien qu'il amena beaucoup d'individus à côtoyer la région sous le Régime français, engendra certains manques quant à l'encadrement administratif de la Gaspésie qui ralentiront considérablement le développement de la région.
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La qualification des élèves à l'éducation des adultes : un passeport pour l'intégration socioprofessionnelle et la participation citoyenne

Poirier, Esther 12 April 2018 (has links)
Le présent mémoire vise à apporter un éclairage sur le projet de formation dispensé à l'éducation des adultes et notamment sur les significations que des élèves et des intervenants éducatifs lui attribuent. Il s'intéresse aux formes de rapports à l'École, au savoir et à l'apprendre entretenues par ces différents acteurs, de même qu'aux manières d'envisager leurs rôles respectifs d'apprenants et d'intervenants éducatifs. Pour ce faire, cette étude mise sur les discours produits par ces acteurs, discours qui traduisent, par les passages significatifs qu'ils recèlent, le sens des représentations endossées. Nous situant dans une approche compréhensive, nous sommes en mesure de constater une certaine distance de vues chez ces acteurs à l'égard des différents aspects de la formation dispensée. Nous sommes d'avis que le sens que les uns et les autres attribuent à leur engagement dans le projet de formation et au soutien à ce projet, selon qu'il s'agit des élèves ou des intervenants, soulève des questions importantes sur la nature des rapports aux savoirs et à l'apprendre développés, perspective qu'il convient d'examiner si l'on vise une formation qualifiante apte à permettre une intégration socioprofessionnelle et une participation citoyenne réussies.
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Devenir seigneur en Nouvelle-France : mobilité sociale et propriété seigneuriale dans le gouvernement de Québec sous le Régime français

Grenier, Benoît 25 April 2018 (has links)
Analysant la mobilité sociale dans le gouvernement de Québec sous le Régime français, ce mémoire aborde la propriété seigneuriale en tant qu'illustration de la promotion sociale dans la vallée du Saint-Laurent au XVIIe et au XVIIIe siècle. Cette analyse, portant sur une soixantaine d'individus aux origines modestes, issus notamment de la paysannerie, ayant accédé à la propriété seigneuriale, se veut une contribution à l'étude de la promotion sociale en Nouvelle-France. Quatre parties constituent l'essentiel de ce mémoire. L'origine de ces individus et les modes d'élévation sociale sont étudiés dans une première servant de cadre contextuel et de présentation sociodémographique. Les trois chapitres suivants visent à répondre plus directement à la problématique de l'étude, à savoir l'impact socio-économique de la propriété seigneuriale chez ces seigneurs aux humbles origines. La durabilité de la propriété seigneuriale, ainsi que le fait d'y résider ou non et le peuplement de la seigneurie sont les éléments étudiés dans le deuxième chapitre. Le troisième chapitre aborde la question du prestige tributaire de la seigneurie, en s'intéressant aux appellations attribuées aux seigneurs, de même que les fortunes seigneuriales, pour connaître l'incidence économique de la propriété seigneuriale. Dans un dernier temps, le quatrième chapitre met en relief les alliances matrimoniales des familles seigneuriales, également révélatrices du possible impact de la possession d'une seigneurie. Au sein de cette société française d'Ancien Régime, transplantée sur les rives du Saint-Laurent, d'importantes mutations s'opèrent. L'une de ces transformations est perceptible par la plus grande possibilité de mobilité sociale, quasi inexistante en France. Par l'analyse des destins d'hommes dont la naissance ne laissait en rien présager un tel parcours, ce mémoire vise à comprendre l'enjeu de la propriété seigneuriale pour de tels individus ainsi que ses répercussions. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013

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