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Commandes artistiques et mécénat des chevaliers de l'Ordre de Malte de la langue de Provence. XVIIe - XVIIIe siècles / Artistic commissions and patronage by the knights of the Order of Malta in the langue of Provence. 17th - 18th centuriesChaplain, Caroline 27 November 2012 (has links)
Le chevalier de l’Ordre de Malte est à la fois un religieux et un militaire, formé aux arts de la guerre sur terre comme en mer. La « Religion », l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, possède de nombreux biens sur le territoire français, lui conférant la particularité d’être un véritable État dans l’État. L’Ordre répartit ses possessions en Langue, dont la Langue de Provence couvrant la France méridionale constitue sa première fondation historique. Les chevaliers sont alors tenus de passer des commandes artistiques pour embellir ces biens qu’ils administrent. Certains font à cet égard figure d’esthètes en s’intéressant de près aux cercles artistiques locaux, que ceux-ci soient académiques ou non. Réalisée à partir des grands exemples connus en Langue de Provence, cette étude consiste d’abord à analyser et à définir, selon une approche sociologique, les pratiques de la commande artistique des chevaliers. Dans un second et troisième temps, il s’agit plusspécifiquement de saisir les enjeux iconographiques et stylistiques des réalisations. Enfin, les systèmes d’échanges artistiques entre Malte et la Langue de Provence sont observés. Ceux-ci témoignent du rôle des chevaliers dans l’émergence de nouvelles représentations concernant leur Ordre et son île. Cette thèse cherche à comprendre les mécanismes qui sous-tendent l’exercice du mécénat et leurs répercussions sur l’ensemble d’une production artistique. / A knight of the Order of Malta was both a monastic and a soldier trained in the arts of land and sea warfare. The “Religion” – the Order of Saint John of Jerusalem – owned much property in France, thereby earning the quality of State within a State. The Order divided its possessions into Langues, of which the Langue of Provence covering southern France was aninitial foundation. The knights had the duty to commission works of art to embellish the properties they governed. Some of them showed true aestheticism and took great interest in local artistic circles, academic or otherwise. This paper starts by taking some well-known works in the Langue of Provence to analyse and describe the practice of artistic commission by the knights from a sociological standpoint. It goes on go discuss more specifically the iconographic and stylistic features of the works and then examines the systems of art exchanges between Malta and the Langue of Provence which highlight the part played by the knights in the development of new representations of their Order and its island. The thesis aims to gain insight into the underlying mechanisms at work in the practice of patronage and their impact on artistic output as a whole.
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Magnificus dominus. Pouvoir, art et culture dans les seigneuries d’Italie centrale à la fin du Moyen Âge / Magnificus dominus. Power, Art and Culture in Urban Lordships (Central Italy, 14th-15th c.)Delzant, Jean-Baptiste 07 December 2013 (has links)
Aux XIVe et XVe siècles, la plupart des villes d’Italie centrale expérimente des gouvernements seigneuriaux. Camerino passe sous la domination des da Varano, Fabriano des Chiavelli et Foligno des Trinci. Ces familles obtiennent de la commune la reconnaissance de leur pouvoir et du pape d’importantes délégations d’autorité. À côté de ces piliers de leur légitimité, elles en construisent un troisième ne dépendant que d’elles-mêmes. Le pouvoir devient dynastique, il repose sur des qualités individuelles et familiales. Les seigneuries développent une véritable politique de communication. L’urbanisme, l’architecture, la peinture mais aussi la littérature sont les médias principaux qu’elles utilisent pour élaborer l’image de bons dirigeants. Cette dernière est d’abord étudiée, ici, à partir des peintures murales des résidences familiales. De telles réalisations ne sont pas le reflet déformé d’une domination, elles sont des actes de gouvernement qui contribuent au bien commun et à l’honneur de la ville. Elles sont encore un instrument de renommée et l’expression de vertus singulières, telle la magnificence, qui justifient le pouvoir personnel. La commande artistique place la famille dominante au cœur de l’histoire de la ville. Elle la situe dans la continuité des institutions communales dont elle reste dépendante. En ville et dans le contado, les images présentent également une hégémonie de plus en plus enracinée dans la succession dynastique et appuyée par une cour restreinte. Elles parviennent ainsi à faire cohabiter les légitimations contradictoires d’un pouvoir patrimonialisé mais présenté comme conforme aux traditions et aux intérêts de la communauté. / In the 14th and 15th centuries, most cities in Central Italy fell under the rule of powerful families. Camerino saw the rise of the Varanos, Fabriano of the Chiavellis, and Foligno of the Trincis. As communal authorities ended up acknowledging their power, the Popes also agreed to handing out to them significant delegations of their authority. While the two most important foundational aspects of their legitimacy laid there, these families were able to build on a third one that depended on themselves and on themselves alone. Their power became dynastic.Urban lords developed genuine communication policies. Town planning, architecture, commission of paintings as well as of literary works where the most useful tools in the building up of their image as good leaders. This study first explores this achievement by examining wall-paintings in family residences. Such works should be regarded as acts of government perceived as contributions to honor of the city. As instruments of fame, they also manifested singular virtues and thus justified the exercise of a personal power.Artistic commissions situated leading families at the heart of their city’s history. They created a sense of continuity with the urban authorities upon which the new rulers still depended. Images were meant to display an hegemony that came to be more and more deeply grounded in dynastic succession and that was supported by the gathering of a select court. While the different sources of legitimacy of such patrimonialised power may have been contradictory, images managed to accommodate these contradictions. They made new styles of ruling suitable to the claims of customs and to the communities’ self-interests.
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En .I. lieu desert, plain de montagnes : les images et la commande d’oeuvres d’art pour les chartreuses médiévales (fin du XIe siècle - début du XVIe siècle) / En .I. lieu desert, plain de montaignes : images and commissions of works of art for medieval charterhouses (end of the 11th century - beginning of the 16th century)Dagalita, Cristina 26 November 2015 (has links)
Après la fondation de la première chartreuse en 1084 par Bruno de Cologne dans les Alpes, ces monastères, installés au départ dans des sites isolés, furent réputés pour leur austérité. Les moines, qui faisaient vœu de silence, vivaient reclus dans leur cellules la plupart du temps, ne se retrouvant que deux fois par jour pour célébrer la messe. Dans ce cadre, qui a donné lieu à une architecture spécifique, les premières mentions d’œuvres d’art, dans la législation, apparaissent dans la deuxième moitié du XIIIe siècle. Cette période correspondait à la fois à une modification de la structure de l’ordre, prenant en compte l’accroissement du nombre des maisons, et aux premières fondations à proximité des villes. Le rapprochement des centres urbains allait déterminer une relation nouvelle entre les chartreux et leurs bienfaiteurs, exprimée dans les donations d’œuvres d’art en vue de la commémoration. Si de la chartreuse de Vauvert, établie près de Paris en 1259, subsistent surtout des relevés de plaques de fondation et de tombeaux, les commandes d’œuvres d’art pour les chartreuses princières et royales de Champmol et de Miraflores, destinées à recevoir les tombeaux de leurs fondateurs, étaient plus variées. L’implication des chartreux dans l’aménagement du décor de leurs maisons est attestée par les sources. Elle peut être observée lorsqu’ils recevaient les dons d’œuvres d’art de la part de plusieurs bienfaiteurs et elle prend un sens particulier quand les frères commandaient eux-mêmes des tableaux. Dans la spiritualité des chartreux, les œuvres d’art avaient un rôle au sujet duquel les moines, en participant à leur création, pouvaient nous renseigner. / Following the foundation of the first charterhouse by Bruno of Cologne, in 1084, in the Alps, these monasteries, established at first in solitary places, were well-known for their austere conditions. The monks, which had taken a vow of silence, lived isolated in their cells most of the time, meeting each other only twice a day, to celebrate mass. In these monasteries, characterized by their own architecture, the first mentions of artworks, in the legislation, date from the second half of the 13th century. At that time, the structure of the order was being revised by taking into account the multiplication of the charterhouses. Furthermore, the first foundations near cities were then established. This proximity to urban centres would determine a new relationship between Carthusians and their benefactors, visible through the donations of works of art for commemoration. From the charterhouse of Vauvert, established near Paris in 1259, have been preserved mostly drawings of memorial tablets or tombs. Nonetheless, for the princely and royal charterhouses of Champmol and Miraflores, that were to house the tombs of their founders, the commissions of works of art were more varied. The Carthusians’ participation in building the appearance of their monasteries is attested by the sources. This fact may also be observed when the Carthusians received donations of works of art from several benefactors and a special significance is attached to it when the brothers themselves commissioned paintings. In Carthusian spirituality, works of art had a role about which the monks, by involving themselves in their creation, could inform us.
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