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Le fondement naturel de la société politique

Thibaudeau, Victor 23 February 2022 (has links)
En considérant les points de vue les plus opposés sur la question du fondement naturel de la vie en société politique et en répondant aux principales objections qui sont soulevées à l'encontre de cette conception, nous tentons de préciser ce que notre nature indique positivement quant aux buts principaux que la communauté politique aurait le devoir de poursuivre. L'exercice est utile car si effectivement le regroupement en société est conçu communément comme un fait de nature, ce fondement est souvent considéré comme assez banal et peu instructif mais comme représentant la source d'éventuelles tyrannies si on a la prétention d'y lire les énoncés péremptoires d'une « politique naturelle ». Certes, la définition du bien commun et des moyens politiques y conduisant ne peut pas être donnée de façon précise et achevée dans la nature humaine. Une aussi grande détermination irait à l'encontre de la perfection visée par le moyen de la vie en société: l'épanouissement du potentiel universel de l'être humain. La nature humaine doit pourtant indiquer le principe et la fin de la communauté politique. En effet, un bien commun est absolument nécessaire à la perfection de l'être humain; or chez tous les êtres naturels, ce qui constitue un bien nécessaire à leur perfection est donné, ou du moins prédisposé par leur nature. Le caractère universel de l'être humain ne nous empêche donc pas, au contraire, de saisir dans sa nature l'existence d'un projet fondamental, et d'un projet suffisamment déterminé et précis pour fournir des indices sûrs des voies à suivre. Nous montrons ainsi que cette nature lui fait spontanément créer une société et demande que certaines institutions bien spécifiques (d'ordre politique) soient développées. Un examen attentif des exigences fondamentales de la nature humaine nous porte à considérer la justice comme le tout premier bien à se donner en commun. Tous les autres biens proposés à ce titre se révèlent en effet soit non appropriés, soit secondaires et en quelque façon subordonnés à ce bien commun principal, ou soit enfin bien au-delà de ce que la société politi ue peut spécifiquement nous procurer.
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L'espace public au-delà de l'agir communicationnel. Quatre renversements de perspective pour sortir des impasses du modèle habermassien

Ballarini, Loïc 30 November 2010 (has links) (PDF)
Ce travail vise à définir les conditions d'un renouvellement de la portée théorique et empirique du concept d'espace public. À partir d'une lecture critique du livre fondateur de Jürgen Habermas et des principales contributions dans le champ des Sciences de l'information et de la communication, en m'inscrivant dans une démarche interdisciplinaire faisant appel à la philosophie, aux études littéraires et linguistiques, à la géographie, à la sociologie et à l'ethnologie, et en m'appuyant sur des entretiens avec des lecteurs de presse régionale, je propose d'opérer quatre renversements de perspective permettant de dépasser les limites de la conception habermassienne de l'espace public. Il s'agit tout d'abord de renoncer à toute idée d'un âge d'or pour considérer l'espace public comme un ensemble de processus dynamiques. La deuxième étape consiste à le concevoir comme le lieu symbolique de formation des opinions personnelles, et non, comme le fait Habermas, comme le creuset d'une opinion publique plus fantasmée que scientifiquement établie. La conception universelle, unique et médiatique de l'espace public habermassien constituant elle aussi une impasse, un troisième renversement conduit à envisager un espace public fragmenté, local et conversationnel. Ces trois premiers renversements de perspective sont rien moins que nécessaires pour pouvoir continuer à étudier l'espace public dans le monde contemporain. Ils permettent d'en faire un concept central dans l'étude de la circulation des idées et des nouvelles. Mais, comme le montrent les entretiens, ils trouvent aussi leurs limites en ce qu'ils n'autorisent qu'un abord superficiel de la question de la formation des opinions personnelles. Donner sa pleine mesure au potentiel heuristique de l'espace public passe donc par un quatrième renversement de perspective, qui consiste à faire sortir le concept de la théorie de l'agir communicationnel pour l'intégrer à une théorie de la société capable d'expliciter les rapports sociaux. Là où Habermas réifiait son concept en le soumettant à l'illusion d'une société guidée par la recherche de l'entente, une critique marxiste ouverte aux différentes recherches sur les processus de socialisation permet à l'espace public de prendre en compte les conditions objectives et les rapports de force dont est faite la société.

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