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Mettre la France en tableaux : la formation politique et sociale d’une iconographie nationale au musée historique du château de Versailles (1830-1950) / No English title available

Antichan, Sylvain 24 October 2014 (has links)
En 1837, le château de Versailles est « converti » en un vaste musée visant à « réunir tous lessouvenirs historiques nationaux qu’il appartient aux arts de perpétuer ». Durant près d’unsiècle, cette histoire muséale de la France est reconduite, remaniée et actualisée jusqu’auprésent du Second Empire puis de la Troisième République. Notre thèse tente de comprendre,à partir d’un matériau archivistique dense, la contribution du musée à l’élaboration tout autantqu’à la diffusion d’un imaginaire national et civique.L’analyse iconographique de près de 1300 peintures, réinscrites dans leur cadre palatial,permet d’approcher les mises en forme picturales et matérielles du politique, ses variations etses invariants. Dès lors, l’enjeu est d’appréhender comment ces visions historicisées d’unÉtat-nation ont pu tenir et être appropriées. Leurs succès ne relèvent pas seulement d’uneaction politique et administrative mais s’arriment à l’agencement réciproque de différentessphères sociales et strates d’appartenance. Cette histoire nationale se forme en retraduisant lesunivers les plus familiers des acteurs, en empruntant à la mémoire domestique des « grandsnotables », aux normes et aux enjeux de groupements professionnels (peintres, historiens,militaires) ou encore en solennisant les pratiques routinières d’un « public mêlé ». L’histoirede France s’objective dans cette interpénétration des identités et des loyautés, dans cesconsolidations croisées de secteurs sociaux, dans ces dynamiques de politisation du social etde socialisation du politique. Saisir la formation, le contenu et la diffusion de cet imaginairenational équivaut alors à scruter des systèmes de relation entre groupements sociaux, desarticulations variables entre le quotidien et le national, entre l’art et l’histoire, entre le social etle politique. / In 1837, the Palace of Versailles was « converted » into a vast museum aiming to « gather allthe national historical memories that it belongs to the arts to perpetuate ». For about a century,the Second Empire, followed by the Third Republic, maintained, reshuffled and expanded themuseum, to include representations of contemporaneous events. This thesis aims tounderstand, based on a dense network of archival materials, the museum’s contribution to theelaboration and diffusion of a national and civic imagination.The iconographic analysis of nearly 1,300 paintings within the context of their palatialframework allows us to explore the pictorial and material representations of the political, theirsimilarities and differences. The issue, therefore, is to apprehend the manner in which thesehistoricized visions of the nation-Statecould hold and become internalized. Their success isnot only the result of political and administrative action, but also finds its source in the mutualreinforcement of different social spheres and loyalties. This national history takes shape byreproducing the actors’ most familiar environments, by borrowing from the domestic memoryof the “great notables” and from the norms and issues of professional groups (painters,historians, the military), or by solemnizing the popular habits. The history of France becomesobjective through this interpenetration of identities, through this mutual reinforcement ofsocial sectors, in these processes of politicization of the social and socialization of thepolitical. To understand the formation, content and diffusion of this national imaginationamounts to scrutinizing the systems of relationships between social groups, the evolvinginterrelations between everyday life and the national, between art and history, and betweenthe social and the political.
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De la Commune de Paris au Panthéon (1871-2013) : célébrité, postérité et mémoires de Louise Michel Sociologie historique de la circulation d’une figure politique / From Paris Commune to Pantheon (1871-2013) : fame, posterity and memories of Louise Michel. Historical sociology of the circulation of a political figure.

Verhaeghe, Sidonie 01 December 2016 (has links)
Née d’une interrogation sur les dynamiques d’intégration républicaine des radicalités politiques, cette recherche au carrefour de la sociologie historique du politique, de l’histoire sociale des idées et de la sociologie politique des mémoires collectives,s’attache à expliquer les conditions dans lesquelles Louise Michel, une femme et une anarchiste du XIXe siècle, devient une figure éligible à la panthéonisation en 2013. L’analyse longitudinale de la carrière de la figure de Louise Michel interroge plus généralement les processus de canonisation, de circulation et de transmission qui caractérisent les dispositifs de célébration politique. A partir de l’étude monographique des multiples occurrences de lafigure de Louise Michel du dernier tiers du XIXe siècle au début du XXIe siècle (presse, discours, pratiques commémoratives, biographies ou encore manuels scolaires), ce travail montre comment une personnalité marquée par la marginalité politique devient une référence commune de la gauche. Les formes et les espaces de la célébration ne peuvent alors se comprendre qu’au regard des positions occupées par ses traducteurs et de la structure de l’espace politique et social dans lequel ils s’inscrivent. Le processus de reconnaissance institutionnelle de Louise Michel doit d’une part à la pacification d’une mémoire officielle de la Commune de Paris, et d’autre part à l’intégration de l’histoire des femmes au sein d’un féminisme d’Etat. Ce double mouvement explique l’élargissement de l’identification collective et individuelle dans la figure de Louise Michel. Il autorise l’hypothèse d’une entrée de Louise Michel au Panthéon républicain. Pourtant, cette thèse montre également que des mécanismes de résistance aux processus de reconnaissance institutionnelle demeurent. Loin d’un processus linéaire la construction de la figure Louise Michel fait l’objet d’appropriations multiples qui coexistent aujourd’hui. L’inscription d’une figure historique dans les mémoires collectives constitue dès lors un dispositif conflictuel, marqué par des conjonctures mouvantes qui met aux prises des acteurs à la croisée des espaces politiques, militants, universitaires et intellectuels. / At the crossroads of political historical sociology, social history of ideas, and political sociology of collective memories, this research starts from an interrogation on the republican integration dynamics of political radicalism. Itfocuses on explaining the conditions in which Louise Michel, a 19th century woman and anarchist, has become an eligible icon for pantheonisation in 2013. The longitudinal analysis of Louise Michel's career broadly questions the processes of canonization, circulation and transmission which characterize the schemes of political celebration. Initiated by the monographic study of Louise Michel's numerous apparitions, from the last third of the 19th century to the early21st century (press, speeches, memorial events, biographies or textbooks), this essay highlights how a politically marginalized character turns into a leftist icon. It's only by apprehending the political posture and social background ofher interpreters that one can acknowledge the different areas and forms of commemoration. The process of institutional recognition of Louise Michel's legacy is made possible on the one hand by the pacification process of the officialremembrance of the Paris Commune, and on the other hand by the incorporation of Women History in state feminism. It explained the enlargement of both collective and individual identification to Louise Michel's figure. It also authorizedthe hypothesis of Louise Michel's entry to the republican Pantheon. However, this thesis demonstrates as well that some resistance mechanisms remains. The edification of Louise Michel's emblematic figure isn't a linear process but issubject to multiples appropriations that coexist nowadays. Historical figure in collective memories poses a divisive mechanism, characterized by shifting conjunctures that confront forces at the crossroads of different political, activist, academic and intellectual spaces.

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