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Étude exploratoire de la relation entre le percept d'efficacité personnelle et le comportementLaberge, Benoît, Laberge, Benoît 04 December 2024 (has links)
Le percept d'efficacité personnelle d'un individu correspond à la conviction qu'il a qu'il peut exécuter avec succès le comportement demandé, de façon à produire le résultat en question (Bandura, 1977b). Selon Bandura (1977b), le percept d'efficacité personnelle est le principal médiateur du comportement humain. Borkovec (1978) est le principal détracteur du concept d'efficacité personnelle. En effet, il explique que le percept d'efficacité personnelle des sujets est mesuré selon l'auto-évaluation des sujets et que ce type de mesure varie souvent en fonction des demandes expérimentales. Pour lui, le percept d'efficacité personnelle est bien plus le reflet des demandes expérimentales qui sont faites au sujet, qu'un médiateur de son comportement. Le but de la présente étude est de vérifier si le percept d'efficacité personnelle joue véritablement un rôle dans la médiation des comportements d'approche chez les individus phobiques. Deux groupes sont constitués, un avec de faibles attentes et l'autre avec des attentes élevées d'efficacité personnelle Un traitement cognitivo-béhaviorale est offert à ces deux groupes de sujets phobiques. Le même traitement est employé dans les deux groupes expérimentaux et seules les attentes d'efficacité sont manipulées De cette façon, toute différence dans l'émission comportementale des sujets n'est attribuable qu'à la manipulation des attentes d'efficacité. Deux conceptions rivales sont donc simultanément testées et les résultats qui découlent d'une telle recherche ne peuvent conduire à des conclusions équivoques. Ainsi, pour supporter la position de Bandura nos données doivent indiquer que le groupe ayant de faibles attentes d'efficacité complète moins d'étapes du test d'approche comportementale que le groupe ayant des attentes élevées. Toutefois, pour supporter la position de Borkovec, nos données doivent démontrer que la performance des sujets ne diffère pas significativement d'un groupe à l'autre quelques soit le niveau de leurs attentes d'efficacité. L'interprétation théorique de Bandura concernant le rôle du percept d'efficacité semble expliquer les tendances observées dans nos résultats. Toutefois, l'auteur considère que l'adoption d'une telle conclusion est prématurée puisque ces résultats proviennent d'une étude exploratoire ne comptant que cinq sujets par groupes. Bien que, le caractère exploratoire de cette étude ne nous permet pas de conclure en faveur de Bandura (1978), il nous fournit des informations importantes quant à la pertinence de tester plus de sujets et combien doivent être testés pour que la puissance des analyses statistiques soient acceptable.
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L'utilisation des services dentaires et la condition bucco-dentaire chez les jeunes de 12 à 15 ans : leur relation avec la peur des traitements dentaires = Use of dental services and oral health status of adolescents between 12 and 15 years of aget : their relation to dental fear / Use of dental services and oral health status of adolescents between 12 and 15 years of aget : their relation to dental fearMorin, Brian A. 17 January 2022 (has links)
De récentes études démontrent que la peur des traitements dentaires est non seulement toujours présente mais, plus encore, elle a été depuis nombre d'années sous-estimée, atteignant de 15 à 20% de la population. D'autre part, les derniers rapports sur la santé bucco-dentaire des adolescents indiquent que l'utilisation des services dentaires cliniques a plafonné depuis les 5 à 1 O dernières années, avec un taux d'utilisation variant entre 70 et 80% chez les adolescents de12 à 15 ans. Aussi, près des deux-tiers des caries dentaires pour cette population se retrouvent chez seulement 10 à 12% d'entre eux. L'auteur constate que malgré qu' il existe en psychologie un lien démontrable entre la peur et l'évitement et qu'il soit logique de présumer que l'évitement des soins dentaires entraînera une mauvaise santé bucco-dentaire, aucune étude empirique n'a jusqu'à maintenant fait la démonstration de ce lien. Une étude a donc été conçue dans le but de déterminer s'il existe une différence sur le plan de la santé dentaire et de l'utilisation des services dentaires entre des groupes de sujets qui manifestent différents niveaux de peur des traitements dentaires. Dans un premier temps, le niveau de peur a été déterminé pour un échantillon de 1 063 adolescents de 12 à15 ans, à l'aide de l'Inventaire cognitif de la peur des traitements dentaires pour adolescents (Morin et coll., 1987). À partir des résultats obtenus, trois groupes de sujets manifestant respectivement une peur d'intensité faible, modérée et intense,ont été formés. Finalement, dans chaque groupe, 86 sujets ont été sélectionnés pour l'étude comparative. Leur condition bucco-dentaire a été évaluée à partir des critères de l'OMS et leur utilisation des services dentaires a également été examinée. Les résultats révèlent une utilisation des services moins élevée et des indices de morbidité dentaire (CAOD et CAOF) significativement plus élevés pour le groupe de peur intense. L'auteur conclu que la condition bucco-dentaire et l'utilisation des services sont influencées par la peur des traitements dentaires mais que cette peur doit être intense pour que l'effet soit significatif. / Recent studies have shown that the fear of clinical dental treatment (dental fear) not only remains a problem to this day, but has most likely been underestimated over the years, with a prevalence as high as 15 to 20% in the general population. Also, the latest Canadian surveys on adolescents' oral health condition, indicate that the utilization of dental health care services has reached a plateau over the last 5 to 10 years, with an attendere rate varying between 70 and 80% for adolescents between the ages of 12 and 15 years. Furthermore, and most interestingly, nearly two-thirds of all caries for that population are held by a mere 10 to 12% of them. The author observes that, although from a psychological perspective there is a well known link between fear and avoidance, and that it is logical to presume that avoidance of oral health care will cause poor dental health, no empirical study has actually established the relationship between those variables. In order to do so, a study was designed to determine whether or not there were any differences in dental health and dental service utilization between subjects with different levels of dental fear. Accordingly, 1,063 students, between 12 and 15 years of age, were screened for dental fear using the Cognitive Inventory of Dental Fear for Adolescents (Morin et al., 1987). On the basis of their scores, they were then separated into three groups corresponding to low, medium and high levels of fear. In each group, 86 subjects were selected for comparison. Their dental health status was examined using epidemiologically-based dental health indexes, as recommended by the World Health Organization. The utilization of dental services was also assessed. Results revealed a significantly lower utilization of services and significantly poorer dental health indexes (higher DMFT and DMFS scores) within the high fear group only. Thus, it would appear that oral health status and utilization of dental services may in fact be affected by dental fear. However, dental fear must be severe before any effect can be observed.
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