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Langues africaines, identités et pratiques linguistiques en situation migratoire. Le foyer de travailleurs migrants en région parisienne comme interface entre ici et là-bas / African languages, identities and linguistic practices in migration situation. The home of migrant workers in Paris suburbs as an interface between here and thereAtsé, N'Cho Jean-Baptiste 28 June 2011 (has links)
Notre recherche porte sur les relations entre langues africaines, identités et pratiques linguistiques en situation migratoire et s’inspire des travaux se situant dans les domaines de l’anthropologie linguistique et de la sociologie de l’immigration. À partir de terrains menés dans trois foyers de travailleurs migrants de Montreuil, une ville de la banlieue Est de la région parisienne, nous explorons les méthodes mobilisées par les résidents de ces foyers pour communiquer avec les autres par rapport au contexte et aux interlocuteurs. La vitalité ethnolinguistique d’une langue comme le soninké, le contact des langues africaines entre elles d’une part et entre celles-ci et le français (langue de l’ex-colonisateur et du pays d’accueil) d’autre part dans les foyers de travailleurs migrants, le tout avec les modes de réappropriation et de reconfiguration de ces espaces d’accueil sont au centre de nos réflexions. / Our research focuses on relations between African languages, identities and linguistic practices in migration situation and draws on the work lying in the fields of linguistic anthropology and sociology of immigration. From land conducted in three outbreaks of migrant workers in Montreuil, a suburb east of Paris region, we explore the methods employed by the residents of these homes to communicate with others in relation to the context and interlocutors. Ethnolinguistic vitality of a language as the Soninke, the contact of African languages among themselves and between them and the French (the language of the former colonizer and the host country) in the other workers hostels migrants, with all modes of appropriation and reconfiguration of the reception areas are central to our thinking.
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Langues africaines, identités et pratiques linguistiques en situation migratoire. Le foyer de travailleurs migrants en région parisienne comme interface entre ici et là-bas.Atsé, N'Cho Jean-Baptiste 28 June 2011 (has links) (PDF)
Notre recherche porte sur les relations entre langues africaines, identités et pratiques linguistiques en situation migratoire et s'inspire des travaux se situant dans les domaines de l'anthropologie linguistique et de la sociologie de l'immigration. À partir de terrains menés dans trois foyers de travailleurs migrants de Montreuil, une ville de la banlieue Est de la région parisienne, nous explorons les méthodes mobilisées par les résidents de ces foyers pour communiquer avec les autres par rapport au contexte et aux interlocuteurs. La vitalité ethnolinguistique d'une langue comme le soninké, le contact des langues africaines entre elles d'une part et entre celles-ci et le français (langue de l'ex-colonisateur et du pays d'accueil) d'autre part dans les foyers de travailleurs migrants, le tout avec les modes de réappropriation et de reconfiguration de ces espaces d'accueil sont au centre de nos réflexions.
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La diaspora de la chambre 107 : ethnographie des pratiques musicales et dansées des Soninkés en Ile-de-France / Finding One’s Place through Music : an Ethnography from a Shelter for Migrant Workers to the Soninke DiasporaClouet, Claire 25 October 2018 (has links)
Les Soninkés sont originaires d'une région à la triple frontière entre le Mali, la Mauritanie et le Sénégal. Leur présence en France a été étudiée sous l'angle de la migration de travail, mais pas sous celui des pratiques culturelles et artistiques. Ma thèse vient questionner cette dimension inaperçue. L’enquête ethnographique commence dans les chambres standardisées d’un foyer de travailleurs migrants, lieu d’hébergement pour hommes. J’étudie d’abord de quelle manière les habitants du foyer manipulent l’espace sonore du bâtiment pour se l’approprier. Les musiques qu’ils écoutent et les vidéos de fêtes qu’ils regardent depuis leur smartphone signalent de nombreux lieux en Ile-de-France et en Afrique de l’Ouest autour desquels s’organise la diaspora soninkée. Afin de parcourir ces lieux comme ethnographe, j’intègre la troupe de danse Xhambane Kaffo, basée à Sarcelles. A la suite des danseuses et musiciens rencontrés dans la troupe, je me rends dans les salles des fêtes privées, les espaces culturels municipaux, les théâtres, où ils animent autant de mariages, de journées culturelles, de fêtes associatives ou d’élections de miss. Je me rends également à Bakel, au Sénégal, à rebours du parcours migratoire du directeur de la troupe, ainsi que dans la région du Guidimakha, en Mauritanie, auprès des familles des habitants du foyer. En prenant la musique en filature, ces déplacements me permettent d’étudier comment des hommes catégorisés comme migrants s’inscrivent dans des réseaux à la fois interpersonnels et transnationaux. Ni en France ni en Afrique de l’Ouest, la diaspora à laquelle ils participent n’a de lieu dédié, tel que le serait un centre culturel, mais elle est bel et bien située. / The Soninkes come from a borderland between Mali, Mauritania and Senegal. Their presence in France has been studied in terms of labour migration, but not as a cultural and artistic diaspora. My work concentrates on this unnoticed social dimension. The ethnographic survey begins in the standardised rooms of a Parisan shelter for migrant workers. First of all, I study how the shelter’s inhabitants, only men, shape their living space through sound. They live in confined spaces but the music they listen to and the videos they look at on their smartphones refer to a plethora of spaces in the Paris region and in West Africa. To explore these communities, I join a Soninké dance troupe called Xhambane Kaffo (We are all united in the same language) located in Sarcelles, a short drive north of Paris. Following the dancers and the musicians of this troupe, I go to reception halls, to municipal spaces, to theatres where they lead wedding parties, cultural days, association meetings and elections of diaspora queens. The survey moves then to West Africa : first to Dakar and Bakel, Senegal, following the artistic journey of the Xhambane Kaffo’s troupe director ; then to Mauritania, to meet the families of the Parisian migrant workers. Moving from one point to another allowed me to show how these men, categorized as migrants and single, sit within both a transnational and interpersonal social network. My work argues that if some cultural and artistic practices, such as the Soninkés’ diasporic encounters, are categorized as « invisible » in the urban area, it is because they are seen through a sedentary vision of space.
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