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Urban Public Space Impact on Social Interaction

AL Haj Ali, Suhaib January 2024 (has links)
This master’s thesis explores the role of the urban lifestyle closely linked to the modern urban environment, but the digital era has brought significant changes. The online world has changed the meaning of physical urban space and led to a decline in the quality of life. To address this issue, this report uses a multidisciplinary approach that draws on urban planning and sociology to verify a framework that illustrates how the primary determinant of urban space vitality has shifted from function and aesthetics to socio-spatial interaction. This interaction refers to social needs and people's engagement in a particular space.  The report presents different spatial and social synergy aspects and proposes a qualitative paradigm based on this concept. Furthermore, the model is tested through an empirical study at Fristadstorget, a town center in Eskilstuna, Sweden.   The guideline’s principal framework is expected to provide insights into the revitalization of urban public space and previous evaluations of the corresponding designs, providing a theoretical framework that will benefit planners and decision-makers in future projects.
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Model-guided fieldwork to evaluate the spatial ecology, social behaviour and landscape impacts to the epidemiology of mongoose rabies in the Caribbean

Sauvé, Caroline 03 1900 (has links)
La petite mangouste asiatique (Urva auropunctata) est une espèce envahissante à travers son aire de répartition non indigène et un réservoir de la rage faunique dans quatre îles des Caraïbes. La rage de la mangouste représente une menace persistante pour la santé publique et des efforts de recherche sont déployés afin de récolter l’information sur l’écologie de l’espèce nécessaire au développement de stratégies d’interventions pour la contrôler. J’ai appliqué l’approche du travail de terrain guidé par la modélisation afin d’améliorer notre compréhension des facteurs complexes affectant la dynamique de la rage chez la mangouste et de récolter des informations écologiques essentielles pour réaliser des projections pour ce système éco-épidémiologique. J’ai paramétrisé un modèle de simulations à base d’agents à partir de l’information disponible sur la petite mangouste asiatique, puis réalisé une analyse de sensibilité afin d’identifier les paramètres pour lesquels des données empiriques additionnelles sont les plus nécessaires pour améliorer notre capacité de modéliser ce système éco-épidémiologique. Cette initiative de modélisation de la rage de la mangouste a mis en évidence que plus d’information sur les densités spécifiques à l’habitat, les domaines vitaux, les mouvements à fine échelle des adultes, la dispersion juvénile, certains traits biodémographiques et les taux de contacts intraspécifiques amélioreraient substantiellement la paramétrisation du modèle. J’ai choisi de concentrer ma collecte de données empiriques sur trois de ces éléments: la densité spécifique d’habitat, l’utilisation de l’espace, et les interactions intra- et inter-spécifiques. J’ai effectué une étude de marquage-recapture qui a révélé une forte hétérogénéité dans la densité des mangoustes dans différents types d’habitats représentatifs du paysage des îles caribéennes. Les densités les plus grandes ont été mesurées dans les forêts sèches. Puisque les mangoustes n’ont pas de prédateurs sur l’île de Saint-Christophe et qu’elles n’y sont pas exposées au virus de la rage, les densités de mangoustes spécifiques à l’habitat rapportées dans cette étude pourraient être considérées comme des capacités de support du milieu pour les populations des Caraïbes. J’ai aussi mené une étude où 23 mangoustes ainsi que 5 chiens domestiques en liberté étaient suivis simultanément par télémétrie dans le sud de l’île de Puerto Rico. J’ai utilisé les données de localisation GPS pour estimer la taille et le niveau de superposition intra- et interspécifique des domaines vitaux chez ces deux espèces. Les domaines vitaux des mangoustes mesurés étaient plus grand que les tailles rapportées dans des études de suivi par radio-télémétrie très haute fréquence (very high frequency; VHF) réalisées précédemment à Puerto Rico. La collecte de données télémétriques de haute résolution spatiotemporelle a permis l’ajustement d’une fonction de sélection des ressources, qui a révélé qu’à l’échelle de leur domaine vital et dans cette région de Puerto Rico, les mangoustes utilisaient préférentiellement les forêts et les zones arbustives, alors qu’elles avaient tendance à éviter les eaux saumâtres, les marais salants, les terres nues et les zones développées. Les domaines vitaux des mangoustes se chevauchaient fortement, alors que le chevauchement entre les domaines vitaux des mangoustes et des chiens était intermédiaire. Le chevauchement dyadique des domaines vitaux était un facteur prédictif significatif des taux de contacts dyadiques intra- et interspécifiques estimés à partir des enregistreurs de proximité. Les contacts entre mangoustes et entre mangoustes et chiens étaient peu fréquents. Toutes les interactions mangouste-chien impliquaient l’un des trois chiens féraux, alors qu’aucun des deux chiens errants n’a interagi avec des mangoustes. Enfin, alors que les interactions intraspécifiques entre mangoustes se sont produites en milieu naturel, les interactions entre chiens et mangoustes étaient limitées aux bords de routes ou aux lisières de forêts. L’utilisation de l’espace par les chiens errants et leur association avec les humains pourraient donc limiter les contacts directs avec les mangoustes ainsi que les risques de transmission interspécifique de la rage qui pourraient y être associés. Ces résultats peuvent être utilisés pour affiner la paramétrisation ("probabilité d’interaction avec agents de cellules voisines" et "probabilité de transmission" spécifique au sexe) dans notre modèle épidémiologique de la rage chez la mangouste. Reproduire cette étude dans d’autres régions de Puerto Rico où les mangoustes et les chiens domestiques co-occurrent serait indiqué. Finalement, j’ai réalisé une expérience de réduction locale de la densité de population des mangoustes et quantifié les réponses démographique et comportementales de mangoustes équipées de colliers VHF sur le site. La densité de la population des mangoustes est retournée à son niveau initial estimé en sept semaines, principalement via l’immigration de femelles gestantes et/ou en lactation. En outre, des mangoustes munies de colliers émetteurs utilisant le site pour leurs activités quotidiennes avant l’intervention ont augmenté leur présence sur le site pour les cinq à 30 jours suivant la réduction locale de la population. Sur les îles où la rage est endémique, un tel effet de puits à la suite de réduction de la population est susceptible d’avoir des implications sur la dynamique de la rage à l’échelle du paysage. Il remet aussi en question certaines suppositions de modèles de simulation épidémiologique de la rage faunique voulant que le contrôle de la population élimine une proportion d’individus définie par l’utilisateur dans les cellules où l’intervention a lieu, après quoi les processus biologiques et épidémiologiques du modèle reprennent sans altération. Nos résultats suggèrent qu’il pourrait être important d’incorporer des mécanismes spécifiques au sexe et au statut reproducteur pouvant attirer certains individus vers les cellules dépeuplées aux modèles simulant la rage chez cette espèce. Cela permettrait de monitorer les changements dans les mouvements et les contacts sociaux associés à la réduction locale de la population. Les résultats de cette thèse améliorent notre compréhension de l’abondance, de l’utilisation de l’espace et du comportement de l’espèce invasive qu’est la petite mangouste asiatique. Ils fournissent également des données contribuant de manière importante à augmenter notre capacité de modéliser la dynamique de la rage dans les Caraïbes. L’intégration des informations collectées dans le cadre de cette thèse pour raffiner la paramétrisation de simulations de la rage de la mangouste permettra de tester plusieurs hypothèses afin de guider les gestionnaires élaborant des interventions spatiales visant à mitiger les dommages et/ou les conséquences des maladies associées à cette espèce. Ma thèse représente donc un exemple concret de travail interdisciplinaire abordant un problème ‘Une seule santé’, où des modélisateurs et biologistes de terrain ont travaillé étroitement ensemble afin de se pencher sur le défi complexe du contrôle des maladies zoonotiques à l’échelle du paysage en ciblant des populations fauniques. / The small Indian mongoose (Urva auropunctata) is an invasive species across its introduced range and a wildlife rabies reservoir on four Caribbean Islands. Mongoose rabies represents an ongoing public health threat and research efforts have focused on collection of ecological information to guide the development of control intervention strategies. I applied the model-guided fieldwork approach to increase our capability to understand the complex factors impacting mongoose rabies dynamics and to collect critical ecological information for improved predictions in the mongoose rabies system. I parametrized an agent-based simulation model using available information on Caribbean small Indian mongooses, and carried out a local sensitivity analysis to identify parameters for which additional empirical data are most needed to increase our capability to model this eco-epidemiological system. This modelling approach highlighted that additional information on mongoose habitat-specific densities and home range size, adult fine-scale movements, juvenile dispersal, life history traits, and contact rates among conspecifics would substantially improve the parametrization of mongoose rabies models. I then chose to focus empirical data collection on three topics: mongoose habitat-specific density, space use, and intra- and interspecific interactions. I conducted a mark-recapture study that revealed high heterogeneity in mongoose density across four habitat types representative of those commonly found on Caribbean islands, with greatest densities measured in dry forests. Because mongooses have no predators in St. Kitts and are not exposed to rabies virus, the habitat-specific mongoose densities in this study could be considered baseline carrying capacities for populations in the Caribbean. I also conducted a telemetry study where I simultaneously tracked 23 mongooses and five free-roaming domestic dogs (FRDDs) in southern Puerto Rico. I used GPS location data from this study to estimate home range sizes as well as intra- and interspecific space use overlap for both species. Mongoose home range estimates were greater than reported from prior VHF telemetry-based studies in Puerto Rico and facilitated an original resource selection function analysis at the home range scale. The resource selection analysis revealed that mongooses in this area of Puerto Rico preferentially use dry forest and shrubland areas, but tend to avoid brackish water vegetation, salt marshes, barren lands and more developed areas. Mongooses displayed high intraspecific home range overlap, and intermediate space use overlap with FRDDs. Home range overlap was a significant predictor of intra- and interspecific contact rates estimated from proximity loggers. All mongoose-dog interactions involved three feral dogs, while two stray dogs did not interact with mongooses. Finally, while intraspecific interactions among mongooses occurred in wildlands, mongoose-dog interactions were spatially restricted to road and forest edges. The space use by stray FRDDs and association to humans may thus play a role in limiting direct contacts with mongooses and the associated risks of rabies virus cross-species transmission. These findings can be used to refine contact and interaction parameters in our mongoose rabies epidemiological model. Study replication in other areas of Puerto Rico with dog and mongoose co-occurrence may be warranted. Lastly, I conducted a localized mongoose population reduction experiment and quantified the demographic and behavioural responses of individual radio-collared mongooses on the study site. Mongoose population density recovered to the pre-intervention levels within seven weeks of removal, mostly via the immigration of pregnant and/or nursing females. Additionally, radio-collared mongooses that used the site for their daily activities prior to the intervention increased their daily presence on the site for five to 30 days following removal. On rabies-endemic islands, this sink effect following local population reduction may have implications for rabies dynamics at the landscape level. It also challenges some assumptions in epidemiological models of wildlife rabies, in which culling eliminates a user-specified proportion of individuals from the cells subject to this intervention, after which biological and epidemiological processes resume unaltered. Our results suggest sex- and reproductive status-specific mechanisms may attract certain animals to removal areas and may be important to incorporate into mongoose rabies simulation models to track changes in animal movements and social contacts following localized population reduction. Taken together, the findings from this thesis improve our understanding of the invasive small Indian mongoose abundance, space use and behaviour, as well as providing valuable data to improve models of rabies dynamics across the Caribbean region. Integrating the empirical information collected as part of this thesis to refine and simulate mongoose rabies will facilitate focused hypothesis testing to help guide managers in designing spatial interventions to mitigate damage and/or disease conflicts associated with this species. My thesis therefore provides an operational example of how interdisciplinary work can effectively address a One Health challenge, with modellers and field biologists working together to tackle the complex issue of landscape level control of a zoonotic disease targeting wildlife populations.

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