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Effets densité-dépendants chez la bernache du Canada nichant dans le sud du Québec

Pannetier Lebeuf, Anik 05 1900 (has links) (PDF)
Des effets densité-dépendants survenant lors de la croissance d'une population ont le potentiel de réduire cette hausse démographique. De tels effets densité-dépendants peuvent avoir des causes multiples, mais certaines demeurent moins étudiées. Dans cette optique, nous avons analysé les effets de la densité sur le succès reproducteur et la dispersion natale agissant par d'autres mécanismes qu'une limitation de la nourriture. Pour ce faire, nous avons utilisé un suivi sur plusieurs années d'une population de bernaches du Canada (Branta canadensis maxima) nichant dans le sud du Québec. Nos résultats montrent d'une part la présence d'effets densité-dépendants négatifs survenant par hétérogénéité de l'habitat au niveau des risques de prédation et d'inondation des nids. D'autre part, une plus forte densité de couples réduisait leur succès reproducteur, probablement suite à de plus importantes interactions agressives entre ces derniers. Finalement, le risque de prédation des nids variait aussi avec la densité de ceux-ci, de façon positive ou négative selon les prédateurs impliqués. Par ailleurs, malgré une hausse importante de la taille de la population au cours de l'étude, le nombre de couples reproducteurs n'avait pas d'effet sur la distance de dispersion natale des oiseaux. Cependant, la densité de nids à plus fine échelle spatiale influençait la sélection du site de nidification de ces bernaches. Les individus nés dans des parcelles caractérisées par une forte ainsi qu'une faible densité de nids lors de l'année de leur première reproduction dispersaient pour s'établir dans des parcelles de densité intermédiaire, suggérant que des effets bénéfiques de la présence de congénères pourraient aussi être présents. Finalement, nous avons examiné le premier cas connu d'appariement entre frère et sœur chez une espèce d'oie. Bien que non directement reliée à la densité, cette situation pourrait avoir été favorisée par une dispersion natale plus faible que la moyenne chez le mâle de ce couple ainsi que par les fréquentes adoptions observées chez ces oiseaux. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : densité, reproduction, dispersion natale, hétérogénéité de l'habitat, interférence, attraction sociale, densité-dépendance, consanguinité.
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Infrastructure et migration

Ehouarne, Cédric 08 1900 (has links) (PDF)
Dans ce mémoire, je développe un modèle d'équilibre général multirégional avec présence d'une infrastructure locale et la possibilité pour les ménages de migrer d'une région à une autre. Lorsque l'infrastructure est publique et productive, celle-ci est davantage présente dans les régions les plus peuplées, générant ainsi des écarts régionaux. Plus une région est peuplée et plus elle peut investir en infrastructure, améliorant ainsi sa productivité, le niveau des salaires et donc son attractivité. Toutefois, des externalités de congestion peuvent apparaître lorsque la région devient trop peuplée, réduisant ainsi l'utilité du ménage. À partir de ce cadre analytique, il est alors possible d'étudier le comportement des ménages et la dynamique à long terme des régions. Le modèle est étalonné à des données concernant les 96 départements de la France métropolitaine. Le modèle est alors capable de reproduire le paradoxe régional observé : les ménages migrent des départements les plus riches vers les départements les plus pauvres. Dans ce cas précis, le sens des migrations est essentiellement expliqué par les effets de congestions qui dominent les effets de richesse, conduisant ainsi les ménages à préférer des départements moins peuplés et donc moins riches. Le modèle est ensuite simulé afin d'en évaluer la dynamique à long terme. Je montre qu'il existe un mécanisme naturel d'ajustement régional conduisant à la convergence des principaux agrégats de l'ensemble des départements. Toutefois, dans les réalités les ménages sont soumis à de fortes rigidités à la mobilité ce qui ralentit considérablement le processus de convergence régionale. Le temps d'ajustement est évalué à plusieurs siècles. Les cas de quelques départements représentatifs sont analysés à la fin de ce mémoire. Il est montré que l'ensemble des départements ne convergent pas de la même manière. D'une part, je montre que des départements fortement peuplés comme la Seine-et-Marne ou faiblement peuplés comme le Loir-et-Cher convergent de manière monotone. D'autre part, je montre que des départements de taille moyenne, tel que l'Indre-et-Loire, convergent dans un premier temps, puis divergent dans un second temps, pour ensuite converger, présentant ainsi une tendance oscillatoire à long terme. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : congestion, convergence régionale, infrastructure, migration.
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Effet de l'augmentation de la densité de la population et de la diminution de l'habitat sur la structure sociale chez les girafes du Niger (Giraffa camelopardalis peralta)

Grou, Caroline 06 1900 (has links) (PDF)
Les girafes vivent dans un système social que l'on dit caractérisé par la fission-fusion aléatoire des groupes d'individus. Ce n'est que récemment que nous avons eu recours à l'analyse des réseaux sociaux (ARS) pour étudier les structures sociales chez ces sociétés fluides. Dans cette étude, nous utilisons l'ARS afin de déterminer si les girafes de la dernière population vivant en liberté en Afrique de l'Ouest, Giraffa camelopardalis peralta, s'associent de manière aléatoire et, dans le cas où il ne s'agit pas d'associations aléatoires, nous tentons de déterminer quels facteurs entrent en jeu. De plus, au cours des 20 dernières années, ces girafes ont été soumises à de nouvelles conditions sur le plan écologique : moins de pression de la part des prédateurs, augmentation de la densité des populations (des girafes ainsi qu'humaine) et diminution de leur habitat. Nous examinons donc, dans un premier temps, quelles ont été les conséquences de ces facteurs sur la structure sociale de ces ongulés en comparant les réseaux sociaux de deux périodes où les conditions différaient (1996-1998 vs 2006-2009). De plus, nous vérifions, à l'aide des caractéristiques individuelles issues de chaque réseau, si certains individus ont des positions centrales et jouent donc un rôle social dans leur réseau. Finalement, pour les individus qui se trouvaient dans les deux périodes d'étude, nous examinons si leur position au sein du réseau a changé avec le temps. Au cours de ces deux périodes, nous avons trouvé que les écarts-types des indices d'associations des deux réseaux étaient plus élevés que ceux des réseaux où les associations étaient distribuées aléatoirement. Dans les deux réseaux, le sexe des individus jouait un rôle dans l'établissement des associations; il y avait un plus grand nombre d'associations d'individus de même sexe que de sexe opposé. Contrairement à nos attentes, ce sont surtout les mâles adultes qui démontraient de fortes associations préférentielles entre eux alors que les femelles accompagnées de girafons avaient tendance à s'éviter, et ce, dans les deux réseaux. Les classes d'âge ne semblent pas affecter les forces d'association dans cette population sauf chez les femelles de classes d'âges différentes (adultes et juvéniles) dans le premier réseau, ce qui semblerait être causé par le lien mère-jeune. Ainsi, ces liens entre la mère et son girafon étaient plus forts dans le réseau de la période 1996-1998 comparé à ceux qui existaient chez les individus du réseau 2006-2009. En effet, malgré le peu de données sur l'apparentement des individus nous avons constaté une relation positive entre les forces d'association et le degré d'apparentement des individus. Toutefois, cette corrélation était plus forte dans le réseau 1996-1998. Finalement, les caractéristiques individuelles variaient très peu à l'intérieur d'un réseau laissant croire qu'aucun individu ou type d'individu n'occupe un rôle central dans cette population. De plus, nous n'avons noté aucun changement au niveau des caractéristiques des individus entre les deux réseaux, ce qui nous permet de dire que les individus, même s'ils étaient plus âgés en 2006-2009, ne devenaient pas moins sociables ni qu'ils occupaient la même position. On peut conclure, que malgré leur système social fluide de fission-fusion, les girafes ne s'associent pas de façon aléatoire et qu'en dépit de l'augmentation de la population et de la diminution de l'habitat, la structure sociale observée aux deux époques montre des caractéristiques très semblables. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : réseaux sociaux, grégarisme, disponibilité de l'habitat, densité de population, Giraffa camelopardalis peralta
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Analyse de modèles de population de neurones : cas des neurones à réponse postsynaptique par saut de potentiel

Dumont, Grégory 24 October 2012 (has links)
Ce travail de thèse concerne la modélisation mathématique et l’étude du comportement d’une population de neurones. Dans tout ce travail on s’arrêtera principalement sur une population de neurones auto-excitateurs où chaque cellule du réseau est supposée suivre la loi de l’intègre et tire. Néanmoins nous aborderons au détour d’un chapitre la modélisation d’une population de neurones inhibiteurs, et dans une dernière partie, nous discuterons la modélisation d’une population de neurones obéissant au modèle Ermentrout-Kopell aussi appelé le théta-neurone. L’angle de vue adopté dans cette thèse est donné par l’approche densité de population. Cette approche, dont nous rappellerons en détail les hypothèses et la construction, a été introduite il ya maintenant plus d’une dizaine d’années afin de faciliter la simulation d’une grande population de neurones. Dit plus précisément, une telle approche donne une équation aux dérivées partielles sur la densité de population de neurones dans l’espace d’état formé des potentiels admissibles du neurone. Nous ferons de plus l’hypothèse que la réponse d’un neurone à l’arrivée d’une impulsion est une dépolarisation instantanée, autrement dit un saut de potentiel. Comme nous le verrons,cette équation aux dérivées partielles est non linéaire (à cause du couplage de la population) et non locale (à cause du saut de potentiel). Si cette idée est compliquée et abstraite, elle anéanmoins prouvé tout au long de ces dix dernières années son importance dans la simulation numérique des grands réseaux.Il s’agit avant tout dans ce travail de thèse de donner un cadre mathématique adéquat aux équations aux dérivées partielles qui surgissent d’une telle approche. Ainsi nous discuterons,selon les différents choix de modélisation, du caractère bien posé du modèle par densité de populationet de sa possible explosion en temps fini. Nous discuterons comment la prise en compte d’hypothèses réalistes supplémentaires dans la modélisation, comme le retard entre l’émission d’un potentiel d’action et sa réception ou encore la période réfractaire peut stopper l’explosionen temps fini et garantir l’existence d’une solution globale. Un autre aspect abordé dans ce travail concerne les explications et la prédiction de la synchronisation des neurones. Deux définitions de la synchronisation seront explicitées selon encoreune fois les choix de modélisation. Nous verrons qu’en interprétant l’explosion en temps fini dela solution comme l’arrivée d’une masse de Dirac dans le taux de décharge de la populationon peut relier l’explosion à la synchronisation. Toutefois, avec des hypothèses de modélisation plus réalistes, comme les retards et la période réfractaire, ce phénomène est exclu. Nous verrons néanmoins qu’avec ces paramètres physiques supplémentaires des solutions périodiques apparaissent offrant différents rythmes de décharge de la population. Encore une fois, l’apparition de ces oscillations sera perçue comme la synchronisation de la population. / This thesis concerns the mathematical modelling and the study of the behavior of a population of neurons. In this work we will mainly consider a population of excitatory neurons whe reall the cells of the network follow the integrate-and-fire model. Nonetheless, we will tackle in a chapter the modelling of an inhibitory population of neurons, and we will discuss in the lastchapter the modelling of a population of neurons that follows the Ermentrout-Koppell model.The point of view of this thesis is given by the population density approach that has beenintroduced more than a decade ago in order to facilitate the simulation of a large assembly ofneurons. More precisely, this approach gives a partial differential equation that describes thedensity of neurons in the state space that is the set of all admissible potential of a neuron. We will assume that when receiving an action potential, the potential of the neuron makes a small jump. As we will see this partial differential equation is non linear (due to the coupling betweenneurons) and non-local (due to the potential jump). If this idea is complicated and abstract, itallows to simulate easily a large neural network.First of all, the thesis gives a mathematical framework for the equations that arise from thisthe population density approach. Then we will discuss the existence and the possible blow upin finite time of the solution. We will discuss how the consideration of more realistic modellingassumptions, as the refractory period and the delay between the emission and the reception ofan action potential can stop the blow up of the solution and give a well posed model.We will also try to caracterise the occurence of synchronization of the neural network. Twodifferent ways of seeing the synchronization will be describe. One relates the blow up in finitetime of the solution to the occurence of a Dirac mass in the firing rate of the population.Nonetheless, taking into account the delays, this kind of blow up will not be observed anymore.Nonetheless, as we will see, with this additional features the model will generate some periodicalsolutions that can also be related to the synchronization of the population.
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L'immigration à l'extérieur de la région métropolitaine de Montréal : le cas des jeunes étudiants Réunionnais

Dejar, Corine 11 January 2025 (has links)
Des Collèges d’enseignement général et professionnel (cégeps) situés à l’extérieur de Montréal et de la Capitale-Nationale établissent, depuis 2003, des ententes spécifiques avec les institutions régionales de l’Île de La Réunion. L’objectif est de permettre à des jeunes Réunionnais de compléter une formation professionnelle de trois ans dans l’un des cégeps participants au terme de laquelle ces jeunes peuvent faire une transition vers le statut de résident permanent. L’entente de coopération de mobilité étudiante entre le Québec et La Réunion mise sur la probabilité que ces jeunes fassent le choix de prolonger leur expérience de migration au-delà de la formation professionnelle et décident de s’établir à long terme dans leur ville d’accueil ou dans une ville de la même région administrative. L’analyse de seize entrevues semi-dirigées réalisées avec des jeunes étudiants Réunionnais étant demeurés au Québec montrent l’importance du type de projet personnel de mobilité au départ de la Réunion, des représentations de la ville d’accueil pour les études ou pour y vivre sa vie et des relations qui s’y forment dans la compréhension de l’établissement à long terme ou non de ces jeunes en région.Le projet de formation professionnelle ou de voyage d’études de sept des participants s’est transformé au fil de l’expérience en projet d’insertion professionnelle au Québec lié, dans certains cas, à un projet de vie de couple. Le projet d’un participant seul rapportant son expérience vécue ni positivement ni négativement ne reflétait aucune anticipation déterminée, se laissant la possibilité de migrer à long terme, de retourner à La Réunion ou de migrer ailleurs dans le monde selon les situations à venir. Pour les huit autres participants, l’expérience de migration au Québec se poursuivait ou allait se poursuivre au-delà de l’entente formelle, telle qu’anticipée. Si l’entente de coopération s’inscrit dans l’objectif d’une régionalisation de l’immigration au Québec, les parcours des participants sont orientés par des projets qui, bien souvent, vont à l’encontre des souhaits qu’ils restent dans la ville d’accueil après leurs études.
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Anthropisation en direction des Parcs Nationaux de Taï et de la Comoé (Côte d’Ivoire) : évaluer le risque trypanosomien / Anthropic impacts towards the National Parks of Taï and Comoé (Côte d’Ivoire) : evaluate the trypanosome risk

Fauret, Pierre 05 July 2019 (has links)
En Afrique subsaharienne, la croissance démographique et la variabilité climatique génèrent d’importants mouvements de population en direction des espaces protégés. L’installation en périphérie ou à l’intérieur de ces espaces, exposent les populations humaines et les animaux domestiques (qu’elles élèvent) à la piqûre d’insectes-vecteurs capables de transmettre des pathogènes (fièvre jaune, leishmanioses, trypanosomoses etc.). C’est le cas des glossines (ou mouches tsé-tsé), vecteurs de la Trypanosomiase Humaine Africaine (THA ou maladie du sommeil) et de la Trypanosomose Animale Africaine (TAA). En Côte d’Ivoire, la population est passée de 2,6 millions d’habitants (8 hab/km2) en 1950 à 23,1 millions d’habitants (71,6 hab/km2) en 2015. Le processus de déforestation en faveur de l’agriculture (plantations de café, de cacao, d’hévéas, d’anacardier etc.) a provoqué une saturation foncière qui a orienté les populations agricoles en direction des espaces protégés. Cette anthropisation croissante en marge et à l’intérieur des espaces protégés, exposent les populations humaines et animales domestiques à la piqûre des glossines et au risque trypanosomien. L’objectif de cette étude est de rendre compte des processus d’exploitation de territoires situés en marges et à l’intérieur de deux espaces protégés et d’évaluer le risque trypanosomien associé. Dans un premier temps, il s’agit de caractériser les dynamiques de peuplements (création, extension et multiplication des peuplements, augmentation des densités de populations humaines) et les évolutions de l’emprise rurale (superficies cultivées et types de cultures) en périphérie du Parc National de Taï (forêt) et du Parc National de la Comoé (savane). Les activités menées par les populations riveraines en périphérie et au sein de ces espaces protégés sont également étudiées (cueillette, chasse, pêche, pâturage, orpaillage, etc.). Parallèlement, afin d’évaluer le risque, des enquêtes entomologiques (diversité des espèces, densité et infection des glossines), médicales et vétérinaires (séroprévalence, prévalence de la THA et de la TAA) ont été menées. Cette approche « One Health », permet de mesurer l’exposition au risque trypanosomien, en tenant compte de la manière dont les populations humaines exploitent les territoires situés en marge et à l’intérieur d’espaces protégés. Au vu des projections démographiques et des questions foncières à venir qui leurs sont associées, cette thématique apparaît essentielle en vue de l’élimination des trypanosomoses humaines et animales. / In Sub-Saharan Africa, population growth and climatic variability generate significant population movements in direction of protected areas. The installation on the periphery or inside the protected areas, exposes the human populations and the animals that they raise to the bite of insect-vectors able to transmitting pathogens (yellow fever, leishmaniasis, trypanosomosis etc.). This is the case of tsetse flies, vectors of Human African Trypanosomiasis (HAT or sleeping sickness) and African Animal Trypanosomosis (AAT). In Côte d’Ivoire, population increased from 2.6 million (8 people/km2) in 1950 to 23,1 million in 2015 (71,6 people/km2). The process of deforestation for agriculture development (coffee, cocoa, rubber tree and cashew plantations for example) have led to a land saturation, which are oriented agricultural populations towards protected areas. This increasing of anthropic impacts in and around protected areas exposes human and animal populations to tsetse fly bite and trypanosome risk. The objective of this study is to report the process of exploitation of territories situated in margins and inside two protected areas and to evaluate trypanosome risk. More precisely, the first step is to characterize settlement dynamics (creation, extension and multiplication of stands, increase in human population densities) and changes in the rural area (areas cultivated and types of crops) outskirts of the Taï National Park (forest) and the Comoé National Park (savannah). Activities carried out by the surrounding riparian populations and within these protected areas is also studied (gathering, hunting, fishing, grazing, gold panning, etc.). In the same time, in order to assess the risk, entomological surveys (species diversity, density and infection of tsetse flies), medical and veterinary surveys (seroprevalence, prevalence of HAT and AAT) were conducted. This "One Health" approach provides a better understanding of how populations exploit marginal and protected areas and measure trypanosome risk exposure. In view of the demographic projections and future land issues associated, this theme appears essential for the elimination of human and animal trypanosomiasis. This study helps to reach the goal of elimination of THA in Côte d'Ivoire by 2020.
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Model-guided fieldwork to evaluate the spatial ecology, social behaviour and landscape impacts to the epidemiology of mongoose rabies in the Caribbean

Sauvé, Caroline 03 1900 (has links)
La petite mangouste asiatique (Urva auropunctata) est une espèce envahissante à travers son aire de répartition non indigène et un réservoir de la rage faunique dans quatre îles des Caraïbes. La rage de la mangouste représente une menace persistante pour la santé publique et des efforts de recherche sont déployés afin de récolter l’information sur l’écologie de l’espèce nécessaire au développement de stratégies d’interventions pour la contrôler. J’ai appliqué l’approche du travail de terrain guidé par la modélisation afin d’améliorer notre compréhension des facteurs complexes affectant la dynamique de la rage chez la mangouste et de récolter des informations écologiques essentielles pour réaliser des projections pour ce système éco-épidémiologique. J’ai paramétrisé un modèle de simulations à base d’agents à partir de l’information disponible sur la petite mangouste asiatique, puis réalisé une analyse de sensibilité afin d’identifier les paramètres pour lesquels des données empiriques additionnelles sont les plus nécessaires pour améliorer notre capacité de modéliser ce système éco-épidémiologique. Cette initiative de modélisation de la rage de la mangouste a mis en évidence que plus d’information sur les densités spécifiques à l’habitat, les domaines vitaux, les mouvements à fine échelle des adultes, la dispersion juvénile, certains traits biodémographiques et les taux de contacts intraspécifiques amélioreraient substantiellement la paramétrisation du modèle. J’ai choisi de concentrer ma collecte de données empiriques sur trois de ces éléments: la densité spécifique d’habitat, l’utilisation de l’espace, et les interactions intra- et inter-spécifiques. J’ai effectué une étude de marquage-recapture qui a révélé une forte hétérogénéité dans la densité des mangoustes dans différents types d’habitats représentatifs du paysage des îles caribéennes. Les densités les plus grandes ont été mesurées dans les forêts sèches. Puisque les mangoustes n’ont pas de prédateurs sur l’île de Saint-Christophe et qu’elles n’y sont pas exposées au virus de la rage, les densités de mangoustes spécifiques à l’habitat rapportées dans cette étude pourraient être considérées comme des capacités de support du milieu pour les populations des Caraïbes. J’ai aussi mené une étude où 23 mangoustes ainsi que 5 chiens domestiques en liberté étaient suivis simultanément par télémétrie dans le sud de l’île de Puerto Rico. J’ai utilisé les données de localisation GPS pour estimer la taille et le niveau de superposition intra- et interspécifique des domaines vitaux chez ces deux espèces. Les domaines vitaux des mangoustes mesurés étaient plus grand que les tailles rapportées dans des études de suivi par radio-télémétrie très haute fréquence (very high frequency; VHF) réalisées précédemment à Puerto Rico. La collecte de données télémétriques de haute résolution spatiotemporelle a permis l’ajustement d’une fonction de sélection des ressources, qui a révélé qu’à l’échelle de leur domaine vital et dans cette région de Puerto Rico, les mangoustes utilisaient préférentiellement les forêts et les zones arbustives, alors qu’elles avaient tendance à éviter les eaux saumâtres, les marais salants, les terres nues et les zones développées. Les domaines vitaux des mangoustes se chevauchaient fortement, alors que le chevauchement entre les domaines vitaux des mangoustes et des chiens était intermédiaire. Le chevauchement dyadique des domaines vitaux était un facteur prédictif significatif des taux de contacts dyadiques intra- et interspécifiques estimés à partir des enregistreurs de proximité. Les contacts entre mangoustes et entre mangoustes et chiens étaient peu fréquents. Toutes les interactions mangouste-chien impliquaient l’un des trois chiens féraux, alors qu’aucun des deux chiens errants n’a interagi avec des mangoustes. Enfin, alors que les interactions intraspécifiques entre mangoustes se sont produites en milieu naturel, les interactions entre chiens et mangoustes étaient limitées aux bords de routes ou aux lisières de forêts. L’utilisation de l’espace par les chiens errants et leur association avec les humains pourraient donc limiter les contacts directs avec les mangoustes ainsi que les risques de transmission interspécifique de la rage qui pourraient y être associés. Ces résultats peuvent être utilisés pour affiner la paramétrisation ("probabilité d’interaction avec agents de cellules voisines" et "probabilité de transmission" spécifique au sexe) dans notre modèle épidémiologique de la rage chez la mangouste. Reproduire cette étude dans d’autres régions de Puerto Rico où les mangoustes et les chiens domestiques co-occurrent serait indiqué. Finalement, j’ai réalisé une expérience de réduction locale de la densité de population des mangoustes et quantifié les réponses démographique et comportementales de mangoustes équipées de colliers VHF sur le site. La densité de la population des mangoustes est retournée à son niveau initial estimé en sept semaines, principalement via l’immigration de femelles gestantes et/ou en lactation. En outre, des mangoustes munies de colliers émetteurs utilisant le site pour leurs activités quotidiennes avant l’intervention ont augmenté leur présence sur le site pour les cinq à 30 jours suivant la réduction locale de la population. Sur les îles où la rage est endémique, un tel effet de puits à la suite de réduction de la population est susceptible d’avoir des implications sur la dynamique de la rage à l’échelle du paysage. Il remet aussi en question certaines suppositions de modèles de simulation épidémiologique de la rage faunique voulant que le contrôle de la population élimine une proportion d’individus définie par l’utilisateur dans les cellules où l’intervention a lieu, après quoi les processus biologiques et épidémiologiques du modèle reprennent sans altération. Nos résultats suggèrent qu’il pourrait être important d’incorporer des mécanismes spécifiques au sexe et au statut reproducteur pouvant attirer certains individus vers les cellules dépeuplées aux modèles simulant la rage chez cette espèce. Cela permettrait de monitorer les changements dans les mouvements et les contacts sociaux associés à la réduction locale de la population. Les résultats de cette thèse améliorent notre compréhension de l’abondance, de l’utilisation de l’espace et du comportement de l’espèce invasive qu’est la petite mangouste asiatique. Ils fournissent également des données contribuant de manière importante à augmenter notre capacité de modéliser la dynamique de la rage dans les Caraïbes. L’intégration des informations collectées dans le cadre de cette thèse pour raffiner la paramétrisation de simulations de la rage de la mangouste permettra de tester plusieurs hypothèses afin de guider les gestionnaires élaborant des interventions spatiales visant à mitiger les dommages et/ou les conséquences des maladies associées à cette espèce. Ma thèse représente donc un exemple concret de travail interdisciplinaire abordant un problème ‘Une seule santé’, où des modélisateurs et biologistes de terrain ont travaillé étroitement ensemble afin de se pencher sur le défi complexe du contrôle des maladies zoonotiques à l’échelle du paysage en ciblant des populations fauniques. / The small Indian mongoose (Urva auropunctata) is an invasive species across its introduced range and a wildlife rabies reservoir on four Caribbean Islands. Mongoose rabies represents an ongoing public health threat and research efforts have focused on collection of ecological information to guide the development of control intervention strategies. I applied the model-guided fieldwork approach to increase our capability to understand the complex factors impacting mongoose rabies dynamics and to collect critical ecological information for improved predictions in the mongoose rabies system. I parametrized an agent-based simulation model using available information on Caribbean small Indian mongooses, and carried out a local sensitivity analysis to identify parameters for which additional empirical data are most needed to increase our capability to model this eco-epidemiological system. This modelling approach highlighted that additional information on mongoose habitat-specific densities and home range size, adult fine-scale movements, juvenile dispersal, life history traits, and contact rates among conspecifics would substantially improve the parametrization of mongoose rabies models. I then chose to focus empirical data collection on three topics: mongoose habitat-specific density, space use, and intra- and interspecific interactions. I conducted a mark-recapture study that revealed high heterogeneity in mongoose density across four habitat types representative of those commonly found on Caribbean islands, with greatest densities measured in dry forests. Because mongooses have no predators in St. Kitts and are not exposed to rabies virus, the habitat-specific mongoose densities in this study could be considered baseline carrying capacities for populations in the Caribbean. I also conducted a telemetry study where I simultaneously tracked 23 mongooses and five free-roaming domestic dogs (FRDDs) in southern Puerto Rico. I used GPS location data from this study to estimate home range sizes as well as intra- and interspecific space use overlap for both species. Mongoose home range estimates were greater than reported from prior VHF telemetry-based studies in Puerto Rico and facilitated an original resource selection function analysis at the home range scale. The resource selection analysis revealed that mongooses in this area of Puerto Rico preferentially use dry forest and shrubland areas, but tend to avoid brackish water vegetation, salt marshes, barren lands and more developed areas. Mongooses displayed high intraspecific home range overlap, and intermediate space use overlap with FRDDs. Home range overlap was a significant predictor of intra- and interspecific contact rates estimated from proximity loggers. All mongoose-dog interactions involved three feral dogs, while two stray dogs did not interact with mongooses. Finally, while intraspecific interactions among mongooses occurred in wildlands, mongoose-dog interactions were spatially restricted to road and forest edges. The space use by stray FRDDs and association to humans may thus play a role in limiting direct contacts with mongooses and the associated risks of rabies virus cross-species transmission. These findings can be used to refine contact and interaction parameters in our mongoose rabies epidemiological model. Study replication in other areas of Puerto Rico with dog and mongoose co-occurrence may be warranted. Lastly, I conducted a localized mongoose population reduction experiment and quantified the demographic and behavioural responses of individual radio-collared mongooses on the study site. Mongoose population density recovered to the pre-intervention levels within seven weeks of removal, mostly via the immigration of pregnant and/or nursing females. Additionally, radio-collared mongooses that used the site for their daily activities prior to the intervention increased their daily presence on the site for five to 30 days following removal. On rabies-endemic islands, this sink effect following local population reduction may have implications for rabies dynamics at the landscape level. It also challenges some assumptions in epidemiological models of wildlife rabies, in which culling eliminates a user-specified proportion of individuals from the cells subject to this intervention, after which biological and epidemiological processes resume unaltered. Our results suggest sex- and reproductive status-specific mechanisms may attract certain animals to removal areas and may be important to incorporate into mongoose rabies simulation models to track changes in animal movements and social contacts following localized population reduction. Taken together, the findings from this thesis improve our understanding of the invasive small Indian mongoose abundance, space use and behaviour, as well as providing valuable data to improve models of rabies dynamics across the Caribbean region. Integrating the empirical information collected as part of this thesis to refine and simulate mongoose rabies will facilitate focused hypothesis testing to help guide managers in designing spatial interventions to mitigate damage and/or disease conflicts associated with this species. My thesis therefore provides an operational example of how interdisciplinary work can effectively address a One Health challenge, with modellers and field biologists working together to tackle the complex issue of landscape level control of a zoonotic disease targeting wildlife populations.
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L'incidence des associations de proximité sur l'empoworment des acteurs de base / Incidence des associations de proximité sur l'empowerment des acteurs de base

Fall, Mactar 18 April 2018 (has links)
Notre mémoire porte sur les associations de proximité. Il a tenté de répondre à la question : quelle est l'incidence des associations de proximité sur 1 'empowerment des acteurs locaux de base? La réponse à cette interrogation a été motivée par le désir de transférer une expérience d'économie sociale du Nord au Sud, dans une perspective d'amélioration des retombées des associations de proximité en Afrique de l'Ouest en général et au Sénégal en particulier. Il demeure que les effets du recul de l'État providence ont été ressentis partout dans le monde, mais les réactions semblent assez différentes pour faire face à la dévitalisation de certaines localités. Pour étudier les incidences des associations économiques sur l'amélioration de la capacité d'agir de leurs initiateurs, nous nous sommes d'abord inscrits dans une perspective constructiviste. Elle nous semblait être celle qui pourrait rendre de la manière la plus exhaustive possible le vécu des populations. Cette perspective nous a conduit à mener une étude monographique de la Coopérative multiservices de Saint-Pierre-de-Broughton. Puis, des entrevues ciblées sur les effets de la coopérative sur l'empowerment et une observation directe ont complété le travail d'observation. L'analyse des données colligées a permis de comprendre comment l'implication active des acteurs peut développer leur pouvoir individuel, communautaire et organisationnel. Nous nous sommes rendu compte que malgré les intentions déclarées par rapport au renforcement de la démocratie locale, la participation est davantage soutenue chez les administrateurs. D'où la nécessité de travailler à un élargissement de la base démocratique pour faciliter non seulement le renouvellement du personnel gestionnaire, mais également pour inscrire les produits de la coopérative dans la durabilité sur le plan de l'empowerment.
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Essai de géographie systématique : les paysages du Nord-Ouest de la Côte d'Ivoire

Filleron, Jean-Charles 23 June 1995 (has links) (PDF)
Cette thèse privilégie dans l'analyse de l'espace géographique la pluie et la rivière, le relief et la roche, la végétation, la surface du sol et le sol... mais l'on ne s'étonnera pas d'y rencontrer des champs et des jachères, des villages et des vergers. Elle a l'ambition de participer au développement d'une géographie centrée sur l'organisation d'un espace matériel produit conjointement par la nature et l'homme. C'est dans l'étude des changements de dimensions, dans « l'analyse scalaire », que se trouve l'essentiel de son explication scientifique et c'est à cette recherche que l'auteur s'est attaché... <br />La méthode d'analyse des milieux et des paysages est celle de l'« École d'Abidjan » dont Jean-Charles Filleron a été l'un des fondateurs. Trente mois ont été consacrés à la description de 826 relevés de la végétation, de la surface du sol et du sol sur le terrain et plus de 2500 photos aériennes ont été analysées du double point de vue de la forme et du milieu. Les traitements statistiques multivariés, ACP, AFC et classifications ont permis la réalisation d'une systématique des milieux et paysages aux différentes échelles scalaires.<br />Le champ d'application est le Nord-Ouest de la Côte d'Ivoire, vaste territoire de 49000 km2 dont l'essentiel est dévolu aux savanes plus ou moins boisées couvrant plateaux cuirassés et inselbergs. Sur ce territoire faiblement peuplé, l'auteur met en évidence le rôle des sociétés rurales... et de la nature du substrat rocheux... dans la diversité des milieux et des paysages et renouvelle le discours écologique sur les milieux tropicaux.

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