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Contrôle postural lors de tâches laparoscopiques : comparaison entre novices et expertsHuet, Maxime 05 1900 (has links)
Lorsqu’on se tient debout, notre corps ne peut être maintenu en position complètement statique, il oscille légèrement malgré nous. Pour les interventions chirurgicales qui se pratiquent en position debout, le contrôle des oscillations posturales revêt une importance primordiale afin de minimiser les mouvements du corps qui affectent par le fait-même la précision des gestes des chirurgiens. Le contrôle de la posture apparait ainsi comme une habileté essentielle à la réalisation de la plupart des tâches chirurgicales comme la laparoscopie. Dans ce contexte, il est crucial de comprendre non seulement les paramètres globaux du contrôle postural, mais également les mécanismes sous-jacents spécifiques qui le régissent. Bien que l’amplitude et la vitesse du centre de pression (CdePnet) soient des paramètres couramment utilisés pour quantifier la stabilité posturale, les composantes issues des mécanismes des chevilles (CdePc) et des hanches (CdePv) ont été, jusqu’à maintenant, moins fréquemment exploitées. L’objectif de ce mémoire était l’étude du contrôle postural et de ses mécanismes en comparant des chirurgiens novices et experts lors de la réalisation de tâches laparoscopiques standardisées (MISTELS). Le contrôle postural de sept novices avec une exposition limitée à la chirurgie laparoscopique a donc été comparé, à l’aide du CdePnet et de ses composantes (CdePc et CdePv), à celui de six chirurgiens experts lors de la réalisation de cinq tâches du MISTELS. Les résultats indiquent que les experts ne démontrent pas uniquement un meilleur contrôle postural, mais adoptent également des stratégies de gestion de la posture spécifiques et mieux adaptées que les novices. De plus, notre étude a permis de mettre en lumière un lien entre la complexité d’une tâche laparoscopique, la qualité du contrôle postural des chirurgiens et les stratégies de gestion de la posture privilégiées par ces derniers. / When standing, our body cannot be kept in a completely static position, it oscillates
slightly despite us. For surgical procedures that are performed in a standing position, the control
of postural oscillations is of great importance to minimize the body movements that affect the
precision of the surgeons' gestures. Posture control thus appears to be an essential skill in
performing most surgical tasks such as laparoscopy. In this context, it is crucial to understand not
only the parameters associated with postural control, but also the specific underlying
mechanisms that govern it. Although the amplitude and velocity of the net center of pressure
(CdePnet) are commonly used to quantify postural stability, the components resulting from the
mechanisms of the ankles (CdePc) and hips (CdePv) have been, until now, less frequently
exploited. The objective of this thesis was to compare postural control and its mechanisms in
novice and expert surgeons when performing standardized laparoscopic tasks (MISTELS). The
postural control of seven novices with limited exposure to laparoscopic surgery was therefore
compared, using the CdePnet and its components (CdePc and CdePv), to that of six expert surgeons
when performing five MISTELS tasks. The results indicate that experts not only demonstrate
better postural control, but also adopt specific and better adapted posture management
strategies than novices. In addition, our study highlighted a link between the complexity of a
laparoscopic task, the quality of postural control surgeons and posture management strategies
preferred by the latter.
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Interactions visuo-proprioceptives dans les pathologies dégénératives du rachis cervical relevant d'un traitement chirurgical / Visuo-proprioceptive interactions in degenerative cervical spine diseases requiring surgeryFreppel, Sébastien 12 December 2013 (has links)
La proprioception cervicale joue un rôle important dans le contrôle postural, mais la nature exacte de sa contribution est controversée. Dans certains cas de « coup du lapin », une atteinte posturale a été démontrée, sans que l'atteinte du rachis cervical puisse être tenue pour seule responsable. Malgré la forte prévalence des pathologies cervicales dégénératives, leurs conséquences posturales ont été peu étudiées dans la littérature scientifique. Il n'existe aucune publication centrée sur les deux types de pathologie responsables de névralgies cervicobrachiales : les hernies discales cervicales et l'arthrose cervicale. Cette étude a eu pour but d'évaluer le contrôle postural de deux groupes de patients présentant une pathologie cervicale dégénérative avec et sans stimulation optocinétique avant et après traitement chirurgical. Dix-sept patients présentant une radiculalgie ont été inclus dans cette étude et répartis en deux groupes selon l'origine arthrosique ou discale de la compression neurologique. Tous les patients ainsi que 31 témoins ont été soumis à un examen de posturographie statique comprenant 12 enregistrements : les quatre premiers enregistrements ont été réalisés la tête dans l'axe (à 0°) : yeux fermés, yeux ouverts sans stimulation optocinétique, yeux ouverts avec stimulation optocinétique dans le sens horaire, puis antihoraire. Ces quatre situations sensorielles ont été répétées tête tournée 30° à gauche, puis 30° à droite. Les patients ont à nouveau été soumis à ces 12 enregistrements six semaines après l'intervention. Aucun patient ne s'est plaint de sensations vertigineuses que ce soit en pré ou en postopératoire. Avant intervention, les yeux fermés, le groupe hernie discale était plus stable que le groupe arthrose. Après intervention, la contribution visuelle au contrôle postural avait diminué dans les deux groupes dans un environnement visuel dynamique, alors que dans un environnement visuel stable, elle n'avait diminué que dans le groupe arthrose. L'importance relative des informations visuelles et proprioceptives pour le contrôle postural varie selon le type de pathologie et la chirurgie tend à réduire la contribution visuelle surtout pour les patients présentant une arthrose cervicale / Cervical proprioception plays a key role in postural control, but its specific contribution is controversial. Postural impairment was shown in whiplash injuries without demonstrating the sole involvement of the cervical spine. The consequences of degenerative cervical spine diseases are underreported in posture-related scientific literature in spite of their high prevalence. No report has focused on the two different mechanisms underlying cervicobrachial pain: herniated discs and spondylosis. This study aimed to evaluate postural control of two groups of patients with degenerative cervical spine diseases with or without optokinetic stimulation before and after surgical treatment. Seventeen patients with radiculopathy were recruited and divided into two groups according to the spondylotic or discal origin of the nerve compression. All patients and a control population of 31 healthy individuals underwent a static posturographic test with 12 recordings; the first four recordings with the head in 0° position: eyes closed, eyes open without optokinetic stimulation, with clockwise and counter clockwise optokinetic stimulations. These four sensorial situations were repeated with the head rotated 30° to the left and to the right. Patients repeated these 12 recordings 6 weeks postoperatively. None of the patients reported vertigo or balance disorders before or after surgery. Prior to surgery, in the eyes closed condition, the herniated disc group was more stable than the spondylosis group. After surgery, the contribution of visual input to postural control in a dynamic visual environment was reduced in both cervical spine diseases whereas in a stable visual environment visual contribution was reduced only in the spondylosis group. The relative importance of visual and proprioceptive inputs to postural control varies according to the type of pathology and surgery tends to reduce visual contribution mostly in the spondylosis group
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