La limite stratigraphique basale adoptée, fait débuter cette étude au Gargasien. Ce choix est dicté par la nécessité de situer ces travaux dans le cadre d'une entité sédimentologique. Aux calcaires barrémo-bédouliens succèdent brutalement des sédiments terrigènes fins qui tendent à combler les reliefs exi stants. L'arrivée de ces marnes gargasiennes semble correspondre à l'approfondissement du milieu de sédimentation (la base de ce sous-étage est encore conditionnée par les structures de l'époque précédente mais très rapidement, l'uniformisation des conditions de dép8ts aboutit à l'homogénéisation des faciès. Le Gargasien peut donc être considéré comme le début d'un nouveau régime sédimentaire. Le premier chapitre est consacré à la mise au point d'une zonation biostratigraphique indispensable à l'établissement de corrélations stratigraphiques homogènes et précises. Venant après, d'importants travaux paléontologiques dans cette reglon, cette clé biostratigraphique a été établie par des spécialistes à l'aide des matériaux recueuillis lors du levé de mes coupes . Le second chapitre aborde l'analyse stratigraphique et sédimentologique de chacune des coupes en adoptant le plan suivant : - Après un inventaire des documents cartographiques et bibliographiques relatifs à la coupe, ses principales caractéristiques sont analysées. Cependant, des points importants, d'ordre sédimentologique et biostratigraphique, sont soulignés. Dans un dernier paragraphe les conditions de sédimentation propres au secteur de la coupe sont analysées. La répartition des faciès de chaque étage est le principal sujet du troisième chapitre. Ces éléments assurent la mise en place des grands traits structuraux avec pour principal objectif la mise en évidence et les conséquences d'une zone de flexure sédimentaire formant la transition entre la zone littorale Sud et le domaine bassin du Nord. L'étude des minéraux argileux de coupes caractéristiques de domaines sédimentaires différents permet de cerner l'origine des apports terrigènes. Dans* un quatrième chapitre, en guise de conclusion, je tente d'établir une reconstitution dynamique de la paléogéographie de la périphérie Ventoux Lure, en m'appliquant à déterminer les mécanismes qui ont régi les modalités de dép8ts.

La coupe stratigraphique du Monte Boulliagna n'est pas tout a fait une coupe triasique Briançonnais de référence . Trias briançonnais, Trias de Vanoise ?

Ce travail concerne le massif tertiaire de Chaillol dans la haute vallée du Drac au NE de Gap. Ce massif est constitué par la couverture secondaire et tertiaire du massif du Pelvoux et est surmonté par les écailles ultradauphinoises de Soleil Boeuf.

Situé à 45 km au SE de Genève, le secteur entre Arve et Giffre (Haute-Savoie,France) forme le rebord méridional des Préalpes du Chablais. Pour certains auteurs (MORET 1922, LlLLlE 1937, MARTINI 1968), cétte région de moyenne montagne se rattacherait aux Préalpes Internes ultrahelvétiques et constituerait un empilement de nappes d'origine méridionale. D'autres géologues (De LEPINAY 1981) considèrent cet ensemble chaotique formé de roches très diverses comme un olistostrome terminant la série delphino-helvétique parautochtone. Au vu de la discontinuité des affleurements, nous avons adopté cette deuxième hypothèse comme base de travail. Ainsi, nous décrivons d'abord les lentillesimportantes volumétriquement (2.2.), puis celles qui sont peu représentées (2.3.) et enfin les matrices de ce wildflysch (2.4.). Parmi les blocs lenticulaires de petite taille, nous observons des roches cristallines, des grès quartzitiques (Carbonifère, Permo-Trias), du gypse et des cornieules (Trias), des calcaires spathiques (Lias), des faciès analogues aux couches de Wang (STACHER 1980) et aux grès de Taveyannaz (VUAGNAT 1952). Nous reconnaissons enfin quatre types de matrices: les argilites lie-de-vin, les argilites noires, les marnes sombres et le marno-micacé. En fonction de leurs caractéristiques lithologiques, sédimentologiques, paléontologiques et paléogéographiques, nous avons regroupés ces unités lithostratigraphiques en quatre zones géographiques distinctes. Nous considérons que le secteur entre Arve et Giffre est formé d'un empilement de trois wildflyschs de composition et d'origine distinctes. Cette conception se situe à mi-distance entre les thèses "autochtonistes" et "allochtonistes". Il serait souhaitable de la vérifier dans les régions voisines du territoire étudié.

La restitution de la géometrie originelle des corps sédimentaires (cartographie, décompaction), l'étude du fonctionnement des morphologies et l'approche des paléoprofondeurs (microfaune), jointes à l'analyse séquentielle rythmée par la tectonique synsédimenatire, illustrent la dynamique du bassin subalpin au long de l'apto-cenomanien. L'Apto-Cénomanien des chaînes subalpines méridionales a fourni le support d'un travail méthodologique orienté vers la restitution à toutes les échelles et dans leur configuration originelle (décompaction) de la géométrie des corps sédimentaires dans leur contexte dynamique. La série étudiée correspond, à la partie inférieure du dernier grand rythme mésozoïque conduisant à la fermeture du bassin subalpin. Limitée à la base et au sommet par deux discontinuités majeures, elle s'organise en dix-neuf séquences, regroupées en deux mégaséquences de même polarité (marne -> marno-calcaire): Aptien (1); Albo-Cénomanien (II). Ce découpage séquentiel forme la trame de cette étude tant pour les problèmes biostratigraphiques que paléogéographiques; il a naturellement conduit à s'interroger sur la signification des séquences sédimentaires.

L'objet de ce travail est l'étude des formations paléogènes situées à la terminaison méridionale des Alpes occidentales franco-italiennes. à l'Est et au Nord du Var . Dans ce domaine, les formations paléogènes appartiennent à différents ensembles structuraux qui sont, l 'Autochtone (domaine subalpin). le Parautochtone, le Subbriançonnais et le Briançonnais. Les formations paléogènes du domaine subalpin sont oonservées d'une part selon une bande allongée sud-nord qui se suit depuis la région de Mortolà-Vintimille jusqu'au Col de Tende où elle s'infléchit vers le nord-ouest au revers Nord de l'Argentera , et d 'autre part dans les synclinaux des Arcs de Nice et de Castellane. La bande orientale allongée sud-nord supporte vers l'Est les formations paléogènes des unités internes : Parautochtone. Subbriançonnais et Briançonnais. Les affleurements paléogènes discontinus s'ordonnent dans leur ensemble suivant l'enveloppe du Massif de l'Argentera Mercantour et du Dôme de Barrot.

La première partie de ce ttravail est une description stratigraphique détaillée des niveaux de la limite jurassico-crétacé dans les régions étudiées. Leur extension dans le temps, variable selon les régions, peut aller du Kiméridgien jusqu 'à l'Albien . En cinq chapitres, sont étudiés successive ment : les massifs subalpins septentrionaux et la région de Berrias, le Jura et la Bresse, la Provence et les Alpes-Maritimes , les Grands-Causses et la Séranne. La deuxième partie, composée de deux chapitres, est consacrée à l'étude systématique des microorganismes et des sédiments.

Aperçu historique Les formations christallophyliennes et cristallines Les terrains sédimentaires primaires Les terrains sédimentaires secondaires et tertiaires

Description stratigraphique du Chainon de Chailles - massif de la grande Chartreuse.

Description stratigraphique, tectonique des formations du bassin chambérien.