Aperçu historique Les formations christallophyliennes et cristallines Les terrains sédimentaires primaires Les terrains sédimentaires secondaires et tertiaires

Les oscillations paléoclimatiques au cours du Pléistocène et leur influence sur les bilans hydriques stationnels ont été considérées à Madagascar. La disponibilité en eau est l'élément majeur de la vie végétale et animale. À partir de travaux publiés en 2006, un modèle intégrant des aspects écologiques et géomorphologiques dans un contexte de changement climatique est considéré pour identifier les régions qui pouvaient présenter un bilan hydrique stationnel positif, indispensable à la survie de la faune et de la flore sylvicoles au cours des périodes les plus sèches, et l’évolution de ce bilan lorsque le climat redevenait chaud et humide. Le modèle a été appliqué à la biogéographie des lémuriens de Madagascar, et plus particulièrement à une région sédimentaire du versant occidental de l’île, pour expliquer le centre d’endémisme du Menabe Central, entre les bassins versants des fleuves Tsiribihina et Mangoky. / Pleistocene paleoclimatic oscillations have had a major influence on the hydrological balance in Madagascar, from the scale of individual sites to watersheds. Water availability is one of the major component for the life of plants and animals life. Based on previous research published in 2006, a model is considered which has been enriched, and encompasses ecological and geomorphological features in the context of changing climate to identify areas where water remained available during the driest periods, but also how availability increased again when climatic conditions become warmer and wetter. This model is applied to a portion of Western Madagascar encompassing the Tsiribihina and Mangoky watersheds and the Central Menabe center of endemism to describe the mechanism leading to landscape-Level evolution and especially the distribution patterns observed today of some of the island’s endemic animal species, comparing narrowly vs. broadly endemic taxa.

Nous nous trouvons dans le prolongement ouest du Taurus, formant la liaison entre les Taurides ou les Iranides et les plis égéens. Stratigraphiquement, un net caractère mésogéen apparait dans la partie sud de la Turquie au Mésozoïque, mais l'orogène "alpin" individualise de façon extrême les domaines de sédimentation tertiaire . Nous retiendrons cependant deux traits caractérisant la Turquie; l'un concerne les structures, l'autre le volcanisme. Il y a un véritable enroulement des structures autour de noyaux de terrains "durs" cristallins et cristallophylliens, surtout dans la moltié ouest de la Turquie, avec le massif de Kir§ehir à l'E .d'Ankara et le massif du Menderes au SE d'Izmir . C'est à la bordure sud de ce massif que se rattachent les grandes lignes de la région étudiée. D'autre part un volcanisme basique et ultrabasique se répartit sur toute l'étendue de la Turquie et, semble-t-il, à différents niveaux . stratigraphiques. Nous retrouvons aussi ce deuxième caractère avec une importance particulière dans la région étudiée. Les formations quaternaires et néogènes mises à part, une coupe schématique donne de haut en bas: - des ultramafites ; - des écailles de terrains métamorphiques - des laves spilitiques et d es dia,bases ; - des terrains sédimentaires, avec: un ensemble supérieur nord, que nous appellerons ensem - ble de Koycegiz ;un ensemble inférieur nord que nous appellerons ensemble du Kepeztepe, auquel doit s'ajouter la coupe du Dalamau au Sud de la zone cartographiée, C'est cet ordre que nous suivrons dans le plan général, décri vant en plus, dans le chapitre des terrains sédimentaires, le Néogène et le Quaternaire .