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Stratigraphie pléistocène du secteur de la rivière Nottaway, Baie James : du dernier interglaciaire à l'holocène

Allard, Guillaume January 2009 (has links) (PDF)
Le cours inférieur des rivières des basses terres de la baie James expose de nombreuses unités glaciaires et nonglaciaires qui ont enregistré les étapes importantes de l'évolution de l'inlandsis Laurentidien au cours du Quaternaire. Les séquences sédimentaires de ces différentes rivières présentent de nombreuses similarités, tant du point de vue de la composition que de la succession stratigraphique des unités. La distinction du nombre d'unités glaciaires et nonglaciaires, et par conséquent la chronologie relative des différents avancées et retraits glaciaires, reposent en grande partie sur l'obtention de datations fiables sur les unités nonglaciaires. Ces sédiments étant généralement trop vieux pour la méthode de datation au radiocarbone, des méthodes alternatives doivent être utilisées. Ce projet de maîtrise se penche sur la stratigraphie des sédiments quaternaires exposés le long de la rivière Nottaway et a comme objectif principal d'apporter de nouvelles contraintes géochronologiques dans le but de raffiner le cadre chrono-stratigraphique régional. Les travaux indiquent que les coupes stratigraphiques de ce secteur exposent au moins 3 unités de till qui reposent sur une unité nonglaciaire de plus de 5 mètres d'épaisseur renfermant de nombreux macrorestes ainsi que des bois anciens comprimés. Les bois de cette unité ont été datés par la méthode de radiocarbone et par la méthode Uranium-Thorium (Th/U) en utilisant la spectrométrie de masse (TIMS). Les sables fluviatiles-lacustres de l'unité nonglaciaire ont été soumis à un programme de datation par luminescence optiquement stimulée. De plus, le contenu paléoécologique (pollens et macrorestes) de la séquence organique a été analysé afin de préciser le contexte climatique de mise en place de cette unité. Enfin, le contenu pétrographique, minéralogique, et géochimique des tills a été aussi analysé afin d'obtenir des informations supplémentaires sur les roches sources des tills, et par conséquent renforcer les indices d'écoulements glaciaires déduits à partir de méthodes sédimentologiques. La datation au radiocarbone de deux échantillons de bois de la séquence a révélé des âges non fini. Les résultats Th/U indiquent qu'il y eu une seule phase principale de fixation de l'uranium et les âges obtenus varient principaiement entre 100 et 110 ka (âge moyen de: 103 ± 5 ka). La datation OSL des sables nonglaciaires révèle un âge de 96 ± 10 ka. Les résultats paléoécologiques indiquent une végétation de type boréal qui s'est développée sous un climat fort probablement aussi chaud qu'à l'actuel. Ces résultats tendent à confirmer que ces sédiments ont été mis en place au cours du dernier interglaciaire, tout juste à la fin du stade isotopique 5e. Les séquences glaciaires Wisconsiniennes qui reposent stratigraphiquement sur la séquence nonglaciaire sont représentées par un till sableux contenant exclusivement du matériel provenant de la Province du Lac Supérieur, et pour lesquels les directions d'écoulement sont globalement vers le sud-ouest. Le sommet de la séquence glaciaire consiste en deux tills silto-argileux qui contiennent jusqu'à 20% de matériel provenant de la plate-forme Paléozoïque de la baie d'Hudson et qui montrent des écoulements vers l'est et vers le sud-est. Ces tills ont fort probablement été mis en place au cours des récurrences du glacier d'Hudson.
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Optimisation de modèles d'inférences quantitatifs utilisant les diatomées et étude du paléoclimat de la Béringie orientale du dernier maximum glaciaire à nos jours

Racca, Julien 12 April 2018 (has links)
Le corpus de cette thèse est une contribution au projet de recherche multidisciplinaire sur le paléoclimat de la Béringie orientale de la fin du Pléistocène à nos jours. L'objectif principal était de reconstituer, le plus précisément possible, les paléotempératures de l'air en été et les conditions d'humidité de la fin du Pléistocène et de l'Holocène pour différents sites en Alaska. Des méthodes d'inférences basées sur l'étalonnage des relations entre la distribution des diatomées de plusieurs lacs et certains gradients climatiques ont été développées, perfectionnées et utilisées en vue de rencontrer notre objectif principal. Une méthode sophistiquée, permettant de sélectionner seulement les espèces de diatomées dont la distribution était fortement influencée par les variables climatiques d'intérêt, a été employée en vue de développer des modèles robustes et spécifiques. Un logiciel spécialement destiné à l'application de cette méthode a également été conçu. Les modèles développés ont été utilisés sur deux séquences sédimentaircs situées en Alaska. Les températures inférées suggèrent que la région du pont terrestre de Bering a connu des étés relativement doux et secs entre 30 000 et 15 000 ans BP (¹⁴C). Nos reconstitutions climatiques pour la période couvrant le tardi-glaciaire (15 000 à 10 000 ans BP), indiquent que les étés ont été plus chauds qu'aujourd'hui. Quoique légèrement plus humide qu'au pléniglaciaire, le tardi-glaciaire semble avoir été marqué par des conditions sèches. Bien que nos reconstitutions de températures diffèrent de certaines interprétations proposées à ce jour dans la littérature pour la fin du Pléistocène, elles concordent avec d'autres inférences quantitatives récemment proposées. Pour la région du centre de l'Alaska, nos résultats suggèrent que la transition à l'Holocène a été marquée par d'importants changements climatiques, notamment d'humidité relative. Toutefois, nos reconstitutions ne supportent aucune évidence d'une période chaude au début de l'Holocène comme l'avait suggéré d'autres études.
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Chronostratigraphie et paléoenvironnements des fonds de vallée du bassin français de l'Escaut / Chronostratigraphy and paleoenvironments of the valley bottoms of the French Scheldt river catchment

Deschodt, Laurent 03 October 2014 (has links)
Le Début Glaciaire peut être conservé à la faveur d’une protection par les loess postérieurs et la progradation des versants. Les dépôts de fonds de vallée antérieurs aux Weichselien sont rencontrés sous trois formes : (a) des nappes graveleuses accumulées en piedmont du haut-pays, (b) des dépôts eemiens isolés et à faible profondeur (c) des dépôts fluviatiles du Saalien et de l’Eemien à une vingtaine de mètres de profondeur dans la plaine de la Lys et dans la partie aval de la Deûle et de la Marque. Il s’agit alors du comblement de la «vallée flamande». La chronostratigraphie et les variations des pentes longitudinales du bed rock suggèrent une morphogenèse récente (depuis le Saalien). Une attention particulière a été portée aux enregistrements pléniglaciaires d’activités fluviatiles sur versant et dans les extrémités amont du réseau de talwegs. Les périodes du Pléniglaciaire inférieur et moyen weichseliens sont mal documentées. Des indices indirects suggèrent une forte activité fluviatile pendant le Pléniglaciaire inférieur. Quelques formations limoneuses enfouies dans les plaines sont attribuées au Pléniglaciaire Moyen. La base du Pléniglaciaire supérieur est érosive. La période se divise en : (a) une phase d’activité fluviatile intense, (b) à partir d’environ 22 ka, une forte rétractation du réseau hydrographique actif et un remblaiement fluvio-éolien massif. Un modèle d’évolution de petite vallée en zone loessique à la fin du Pléniglaciaire supérieur weichselien est proposé. Le Tardiglaciaire est principalement connu à travers les enregistrements complémentaires d’Houplin-Ancoisne et de Dourges. / Early Glacial layers can be preserved in favor of protection of the subsequent loess and progradation of slopes. The valley bottoms deposits anterior to the Weichselian can be of three different natures: (a) accumulations of gravel layers at the foot of hight country, (b) shallow isolated Eemian deposits, (c) Saalian and Eemian fluvial layer about twenty meters deep in the Leie river plain or in downstream section of the Deûle and Marque rivers. In this case, they fill the “Flemish valley”. The chronostratigraphy and changes of longitudinal bed rock slopes suggest a recent morphogenesis (since Saalian) propbablu related to the paleogeographic evolution of the North sea basin. Particular attention has been paid to records of fluvial activity on slopes and in the upstream extremities of the talwegs network. The lower and middle pleniglacial weichseliens are poorly documented. Indirect evidences suggest a strong fluvial activity during the Lower Pleniglacial. Some buried silt formations are attributed to the Middle Pleniglacial, without certainty. The lower limit of the Upper Pleniglacial is erosive. The Upper Pleniglacial is divided into: (a) a phase of intense fluvial activity, (b) from about 22 ka, a severe shrink of the active hydrographic network and a massive fluvio-aeolian filling. We propose a modele for the morphosedimentary evolution of a small valley in loess area context during the Weichselian Upper Pleniglacial. Lateglacial is mainly known through the complementary records of Houplin-Ancoisne and of Dourges.
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Etude paléoécologique, taphonomique et archéozoologique des faunes de grands mammifères des la grotte du vallonnet, Roquebrune-Cap-Martin, Alpes-Maritimes

Echassoux, Anna 27 March 2001 (has links) (PDF)
La grotte du Vallonnet (Alpes-Maritimes, France) a livré une industrie lithique archaïque associée à une faune, riche en matériel et en nombre d'espèces, caractéristique de la transition Villafranchien/Galérien, dans des niveaux datés d'environ un million d'années. Au carrefour de niches écologiques diversifiées dans le temps et dans l'espace, la grotte a accumulé progressivement trois niveaux archéostratigraphiques principaux subdivisés chacun en plusieurs unités. Les ossements, peu minéralisés, n'ont pas enregistré de marques de charriage, mais une fragmentation importante due en partie au piétinement et à la pression du sédiment. La présence de ces ossements dans la grotte semble liée directement à la cause de mortalité des individus, d'âges distincts selon les espèces. L'observation exhaustive et systématique des ossements a établi que les ours ont dû mourir naturellement dans la grotte, que la caverne a servi de repaire à quelques carnivores, notamment la hyène, et que les hommes y ont exploité des parties de carcasses, de grand cervidé principalement, mais aussi de bison et de cervidé de taille moyenne. La grotte a connu une alternance d'occupations humaine et animale et après chaque passage, un enfouissement progressif des ossements a permis d'une part à des carnivores de ronger des os déjà dépourvus de chair, d'autre part à des porcs-épics de ronger des os encore frais. De nombreux ossements portant la trace de plusieurs intervenants différents témoignent de cette succession d'actions sur le matériel osseux.
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Façonnement de la diversité génétique de populations de poissons de lacs du Bouclier Laurentien

Gagnon, Marie-Claude January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Hyénidés modernes et fossiles d'Europe et d'Afrique : taphonomie comparée de leurs assemblages osseux / Modern and fossil hyenids from Europe and Africa : a comparative taphonomic study of their bone assemblages

Fourvel, Jean-Baptiste 13 December 2012 (has links)
En raison de sa présence récurrente dans les ensembles paléontologiques d’Europe au Pléistocène, l’hyène des cavernes (Crocuta crocuta spelaea GOLDFUSS) est un carnivore particulièrement étudié en taphonomie. Depuis le XIXème siècle, la reconnaissance du rôle joué par les grands prédateurs, et plus particulièrement de l’hyène, dans la formation des assemblages osseux, a permis de dégager les grandes tendances écologiques et évolutives de ces carnivores (habitat en grotte, consommation osseuse, chasse vs. charognage, compétition interspécifique, interaction Homme-Carnivores). L’éthologie de l’hyène tachetée fossile (accumulateur d’ossements, ostéophagie) repose largement sur le développement des travaux écologiques et néo-taphonomiques depuis les années 1970. Le présent travail porte sur un bilan paléontologique et taphonomique des hyénidés modernes et Pléistocènes. Une première partie est consacrée à la présentation synthétique des 3 principaux genres (Crocuta, Hyaena, Parahyaena) et concerne leur systématique, biogéographie et ostéométrie. Ce dernier point permet de confirmer d’une part les fluctuations de masse corporelle des hyènes en relation avec les changements climatiques au cours du Pléistocène et d’autre part la difficulté à évaluer le dimorphisme sexuel à partir des éléments squelettiques crâniens et postcrâniens. Une seconde partie porte sur l’étude de 14 échantillons osseux modernes et fossiles produits par les hyénidés. Six accumulations en contexte de repaires et 3 ensembles de plein-air composent les séries modernes. Elles représentent des contextes écologiques et géographiques distincts (Djibouti et Afrique du Sud) et sont rapportées aux trois espèces d’hyènes (repaires : Crocuta : Dumali (NR Ongulés = 421), Heraide (NR Ongulés = 216), Yangula Ari (NR Ongulés = 133), Oboley (NR Ongulés = 259) ; Hyaena : Datagabou (NR Ongulés = 352) ; Parahyaena : Uniab (NR Ongulés = 568) ; kill-sites de Crocuta : Ali Daba : NR Ongulés = 40 ; Dumali : NR Ongulés = 185 ; Heraide : NR Ongulés = 460). L’analyse taphonomique de ces assemblages permet de caractériser les modifications produites par les hyénidés modernes. Ce modèle est ensuite pris en compte dans l’étude de 5 repaires d’hyène tachetée fossile inédits : Artenac c10 (OIS5c ; NRDT = 1301), Peyre (OIS5e ; NRDT = 2815), Grand Abri aux Puces Réseau Supérieur (100ka ; NRDT = 2360), Fouvent (OIS3 ; NRDT = 3347) et Conives (OIS3 ; NRDT = 1717). Afin de caractériser objectivement la signature taphonomique des hyènes fossiles, deux autres séries, plus anciennes (Pléistocène moyen), ont été brièvement prises en considération (Ceyssaguet (Pachycrocuta brevirostris) et Lunel-Viel 1 (Crocuta spelaea intermedia)) ainsi que deux échantillons osseux produits par d’autres grands Carnivores (le jaguar européen (Panthera onca gombaszoegensis) d’Artenac I et II et le loup (Canis lupus) moderne de Pologne). Les analyses comparées d’ensembles osseux créés par les Hyénidés, Félidés et grands Canidés permettent de reconsidérer les critères de caractérisation couramment utilisés en Taphonomie archéologique. Il apparait que les Carnivores partagent des caractéristiques taphonomiques communes (morphométrie des traces de dents, morphotypes de consommation, distribution squelettique des proies), peu favorables à l’identification spécifique ou/et générique des Carnivores ayant consommés des restes osseux. Le comportement ostéophagique de l’hyène (fossile) se distingue de celui des autres grands prédateurs par : une importante production des éclats diaphysaires d’os longs, la présence récurrente de coprolithes et enfin un nombre élevé d’os et/ou d’éclats ingérés. Parmi ces derniers, le spectre anatomique des éléments régurgités d’une part ainsi que leur degré de dissolution important d’autre part caractérisent significativement les séries paléontologiques produites volontairement par les hyènes. Ces critères pourraient constituer les éléments de diagnose taphonomique les plus intéressants. / (Crocuta crocuta spelaea GOLDFUSS) is a carnivore particularly studied in taphonomy. For the XIXth century, the recognition of the role played by large predators, and more particularly the (cave) hyena, in bone assemblage formation, allowed to precise main ecological and evolutionary trends of these carnivores (cave occupation, consumption of bones, predation vs scavenging, interspecific competition, Humans-Carnivores interaction). The behavior of the fossil spotted hyena (accumulator of bones, osteophagy) is mainly based on the development of the ecological and neotaphonomic works since the 1970s. The present work concerns a paleontological and taphonomic survey of Modern and Pleistocene Hyenids. A first part is dedicated to the synthetic presentation of the 3 main genera (Crocuta, Hyaena, Parahyaena) concerning their systematics, biogeography and osteometrics. This last point, particularly developed, allows to confirm on one hand the fluctuations in body mass of hyenas in connection with climate change and on the other hand the difficulty estimating the sexual dimorphism from cranial and postcranial elements. A second part concerns the study of 14 modern and fossil bone samples produced by Hyenids. Modern samples (6 dens and 3 kill-sites) come from different ecological and geographical contexts (Republic of Djibuti, South Africa). Dens are as follows : Crocuta : Dumali (Ungulate NISP = 421), Heraide (Ungulate NISP = 216), Yangula Ari (Ungulate NISP = 133), Oboley (Ungulate NISP = 259) ; Hyaena : Datagabou (Ungulate NISP = 352) ; Parahyaena : Uniab (Ungulate NISP = 568). Kill-sites are as follows : Crocuta : Ali Daba : Ungulate NISP = 40 ; Dumali : Ungulate NISP = 185 ; Heraide : Ungulate NISP = 460). The taphonomic analysis of these bone samples allows to characterize modifications produced by modern Hyenids. This model is then taken into account in the study of 5 unpublished fossil spotted hyena dens of : Artenac c10 (MIS 5c ; Ungulate NISP = 1301), Peyre (MIS 5e ; Ungulate NISP = 2815), Grotte aux Puces, réseau supérieur (100ka ; Ungulate NISP = 2360), Fouvent (MIS 3 ; Ungulate NISP = 3347) and Conives (MIS 3 ; 1717). To characterize objectively the taphonomic signature of fossil hyenas, two other older series (Middle Pleistocene), were briefly considered (Ceyssaguet (Pachycrocuta brevirostris) and Lunel-Viel 1 (Crocuta spelaea intermedia)) as well as two bone samples produced by other large Carnivores (the European jaguar (Panthera onca gombaszoegensis) of Artenac I and II and the modern wolf (Canis lupus) of Poland). Comparisons of those bone assemblages created by Hyenids (modern Crocuta: 139 dens, modern Hyaena: 63 dens; modern Parahyaena: 68 dens ; Crocuta crocuta spelaea: 30 sites), Felidae and large Canids allow to reconsider the criteria of characterization usually used in archaeological Taphonomy. It seems that Carnivores share common taphonomic characteristics (toothmark morphometry, morphotypes of consumption, sketelal parts of preys), and ttherefore those criteria donot appear favorable to a specific or/and generic identification of Carnivores having consumed bones. The (fossil) hyena osteophagic behavior distinguishes itself from that of the other large predators by: an important production of shaft fragments, the recurring presence of coprolithes and finally a high number of ingested bones. Among the latter, the anatomical spectrum of regurgitated elements on one hand as well as their degree of dissolution mattering on the other hand characterizes significantly the paleontological series produced voluntarily by hyenas These criteria could constitute the elements of diagnosis taphonomique the most interesting.
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Extent and chronology of the Pleistocene permafrost in France : database of periglacial structures and OSL dating of sand wedges. / Extension et chronologie du pergélisol Pléistocène en France : base de données des structures périglaciaires et datation de coins sableux par OSL.

Andrieux, Eric 16 June 2017 (has links)
De nombreuses tentatives de reconstruction de l’étendue du paléo-pergélisol à partir de données de terrain montrent que de grandes parties de la France ont été affectées à la fin du Pléistocène. Cette étendue maximale a été attribuée au Dernier Maximum Glaciaire (DMG). Néanmoins, des contradictions existent entre les différentes reconstructions qui ont été réalisées pendant près d’un siècle ; elles résident en partie dans l’absence de consensus sur la signification paléoclimatique de certaines structures périglaciaires. De plus, le cadre chronologique utilisé pour ces reconstructions est principalement basé sur des datations relatives et/ou sur l’hypothèse que le maximum de froid durant le dernier glaciaire a été atteint pendant le DMG. Dans ce contexte, il était nécessaire de réévaluer les structures déjà décrites à la lumière de notre connaissance actuelle des processus périglaciaires et d’en chercher de nouvelles pour datation. L’approche développée pour résoudre ces problèmes a été divisée en trois parties. Tout d’abord, une base de données homogène fournissant un accès simple aux structures périglaciaires répertoriées sur le territoire français a été constituée. Celle-ci permet de remettre un site ou une structure dans un contexte régional pour éviter les interprétations simplistes et favorise une vision à l’échelle nationale. Cette base de données est accessible en ligne (https://afeqeng.hypotheses.org/48). Les données en coupe concernant les coins sableux, les pseudomorphoses de coin de glace et les coins composites ainsi que les données obtenues à partir de photos aériennes sur les polygones et les sols striés ont été compilées. Dans la deuxième partie de notre travail, nous nous sommes attachés à traiter les données recueillies. L’analyse à l’aide d’un SIG nous a apportée des informations sur l’influence de différents facteurs sur le développement des structures périglaciaires. Des comparaisons avec un ensemble de données du Nord de l’Europe a rendu possible la proposition d’une nouvelle carte des limites du pergélisol lors de son extension maximale en Europe de l’Ouest. La carte a ensuite été comparée avec des simulations du pergélisol issues de Modèles Globaux du Climat. Enfin, la troisième partie de cette thèse fournit le premier cadre chronologique pour la fissuration par contraction thermique du sol en France, en s’appuyant sur la datation par luminescence optiquement stimulée (OSL) du remplissage sableux des coins. / During the Mid to Late Pleistocene, the land area affected by periglacial conditions expanded and contracted repeatedly over large surfaces in mid-latitude Western Europe. In such environments, permafrost or deep seasonal freezing of the ground formed typical features, which have been the subject of abundant research by geomorphologists. In particular, researchers attempted to reconstruct the maximal extent of Pleistocene permafrost based on field evidence. Although most reconstructions suggest that permafrost spread over part of France during the coldest periods of the Pleistocene, there is no agreement regarding the land surface affected. This is mainly due to the scarcity of field data used for mapping and to the questionable palaeoclimatic significance of certain periglacial features. In addition, permafrost modelling during the Last Glacial Maximum using Global Climate Models does not seem consistent with field data. To solve these issues, a database of Pleistocene periglacial features has been compiled from a review of academic literature and unpublished reports, the analysis of aerial photographs and new field surveys. Polygons, soil stripes, ice-wedge pseudomorphs, sand wedges and composite wedge pseudomorphs were included in the database together with their geographic coordinates, geological context, description and references. The distribution of the identified features was analysed with a GIS software and clearly indicates that large areas in France were affected by periglaciation, apart from the southwesternmost part of France and the Languedoc. Ice-wedge pseudomorphs do not extend south of 47°N which indicates that widespread discontinuous permafrost did not affect the land south of the Paris basin. The exclusive presence of sand wedges with primary infill between 45 and 47°N, mainly in the periphery of coversands, suggests that thermal contraction cracking of the ground occurred together with sand drifting in a context of deep seasonal frost or sporadic discontinuous permafrost, unfavourable for the growth of significant ground-ice bodies. However, the description of composite-wedge pseudomorphs below 47°N indicates that at least locally ice veins formed probably during exceptionally cold winters. To provide a chronological framework for thermal contraction cracking single-grain OSL measurements were performed on 33 samples taken in the sandy infilling of sand-wedges and composite-wedge pseudomorphs. Results suggest that multiple events were recorded within wedges. The extraction of the datasets using the Finite Mixture Model, which was developed to analyse statistically data comprising multiple components, allowed calculating 86 ages. These age estimates show that wedge activity in France occurred at least 11 times over the last 100 ka. The most widespread events of thermal contraction cracking occurred between ca. 30 and 24 ka (Last Permafrost Maximum) and are concomitant with periods of high sand availability (MIS 2). Although most phases of sand-wedge growth correlate well with known Pleistocene cold periods, the identification of wedge activity during late MIS 5 and the very beginning of the Holocene strongly suggests that sand-wedges do not only indicate permafrost but also deep seasonal ground freezing in the context of low winter insolation. The previously published young ages yielded by North-European sand-wedges likely result from poor record of periglacial periods concomitant with low sand availability and/or age averaging inherent to standard luminescence methods. This work allowed us to propose a map of the maximum extent of Late Pleistocene permafrost in France, which partially reconciles field data with palaeoclimatic simulations. The remaining discrepancies may be linked with a potential time lag between the Last Permafrost Maximum (c. 31–24 ka) and the Last Glacial Maximum (21 ka) and to the already identified warm winter bias of the models.
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Apport de la technologie lithique à la définition de la préhistoire du Hadramawt, dans le contexte du Yémen et de l'Arabie du Sud

Crassard, Rémy 05 May 2007 (has links) (PDF)
L'analyse de la variabilité des modalités opératoires des industries lithiques du Yémen connues à ce jour, au sein d'un cadre chronologique large (des origines au début de l'Histoire), permet d'affiner les connaissances de la préhistoire régionale.<br />L'étude se base ainsi, dans un premier temps, sur la définition des contextes, à la fois environnementaux et méthodologiques. Intervient ensuite une étude dans une région particulière, le Hadramawt, qui sert de référent solide à une dernière étape du raisonnement, laquelle s'intéresse à la place qu'a occupée l'Arabie du Sud-Ouest au cours des différentes époques de la préhistoire. À partir des témoignages les plus anciens (bifaces acheuléens et méthodes Levallois), jusqu'aux plus récents (microlithes sudarabiques), en passant par une étude approfondie des industries de l'Holocène ancien/moyen, la démonstration s'appuie sur un nombre importants de modalités de taille.<br />La description des techniques employées au cours du temps autorise la proposition de modèles de peuplements et d'occupations préhistoriques à travers le territoire du Yémen actuel. La découverte de plusieurs sites stratifiés permet par ailleurs de réorganiser la terminologie chronologique employée dans la région et d'ouvrir des perspectives de recherche jusque là mésestimées.
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LES RESTES DE BLAIREAU EN CONTEXTE ARCHEOLOGIQUE : TAPHONOMIE, ARCHEOZOOLOGIE ET ÉLEMENTS DE DISCUSSION DES SEQUENCES PREHISTORIQUES.

Mallye, Jean-Baptiste 15 June 2007 (has links) (PDF)
Le degré d'intégrité des ensembles archéologiques est à la base de toute étude intéressant les paléocomportements humains. De ce point de vue, l'origine des restes d'un fouisseur de grande taille tel que le Blaireau peut être problématique. Souvent présent dans le registre fossile, la contemporanéité de ses restes a souvent été mise en doute créant une profonde lacune dans la connaissance de cette espèce tant du point de vue paléontologique que des relations qu'il a entretenu avec les populations humaines.<br />Des synthèses sont réalisées concernant 1) sa phylogénie, 2) les différents critères permettant d'identifier les agents accumulateurs, 3) l'exploitation des carnivores depuis le Paléolithique. De même, une partie est consacrée à décrire l'impact du Blaireau sur les ensembles archéologiques. Ce bilan est enrichi par la constitution de référentiels néotaphonomiques ainsi que d'expérimentations de boucherie sur les petits carnivores. Les outils méthodologiques établis sont appliqués aux séries de la grotte Scladina (Paléolithique moyen – Néolithique), d'Artenac (Moustérien), du Bois-Ragot (Azilien), de l'abri Faustin (Magdalénien final), du gisement du porche de Rouffignac (Mésolithique) et d'Unikoté (Paléolithique moyen – sub-actuel). L'origine des restes de Blaireau établie, nous procédons à une discussion concernant la validité des ensembles archéologiques prédéfinis. Le cas échéant, le traitement des carcasses par les Préhistoriques est décrit. Les stigmates relevés témoignent davantage de leur consommation que du prélèvement de leur fourrure et ce, non pas au Paléolithique supérieur mais dès le Paléolithique moyen.
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Étude stratigraphique, sédimentologique, micromorphologique et paléoclimatique de remplissages de grottes du Pléistocène supérieur ancien de l'Europe méditerranéenne : Sites moustériens du Boquete de Zafarraya (Andalousie), de Madonna dell'Arma (Ligurie) et de Kalamakia (Laconie, Péloponnèse)

Lecervoisier, Bertrand 27 February 2003 (has links) (PDF)
Les trois sites archéologiques moustériens du Boquete de Zafarraya, de Madonna dell'Arma et de Kalamakia sont localisés respectivement en Espagne, en Italie et en Grèce. Cette étude a permis de préciser leur stratigraphie, leur archéostratigraphie et la chronologie des périodes d'occupations. Tous les résultats archéostratigraphiques sont présentés sous forme de matrices de Harris. Cet outil méthodologique se révèle particulièrement utile dans le cadre de recherches préhistoriques afin d'améliorer la lecture des correspondances entre les couches au sein d'un site. Le Boquete de Zafarraya a été occupé par Homo sapiens neanderthalensis durant les stades isotopiques 3 et 4. L'âge de la dernière occupation moustérienne est estimé entre 35 000 à 30 000 ans B.P. au plus tard. L'hypothèse d'une occupation tardive du site par l'homme de Néandertal, autour de 27 000 ans B.P., est invalidée par la présence d'artefacts du Paléolithique supérieur (Proto-aurignacien, Gravettien et Solutréen) dans les couches dont les datations ont servi de base à cette hypothèse. La base de la stratigraphie de la grotte de la Madonna dell'Arma est marqué par une formation marine contemporaine du sous-stade isotopique 5.5 (Tyrrhénien). La grotte a ensuite été occupée par des populations du Paléolithique entre 105 000 et 80 000 ans B.P. Le talus extérieur, encore très partiellement fouillé, contient des occupations du Moustérien d'un âge maximum compris entre 90 000 et 38 000 ans B.P. Les relations stratigraphiques exactes entre les deux parties du gisement ne sont pas encore connues, mais il est possible que celles-ci soient en partie contemporaines. La stratigraphie de Kalamakia a enregistré les épisodes paléoclimatiques des sous-stades isotopiques 5.5, 5.3, 5.2 et 5.1. Les épisodes 5.5 et 5.3 correspondent à deux formations marines du Pléistocène supérieur (Tyrrhénien) puis le site a été occupé par des Néandertaliens jusqu'au stade isotopique 3 entre 85 000 et 40 000 ans B.P. au plus tard. Cette stratigraphie nouvellement définie fait désormais du site de Kalamakia l'un des sites de référence pour le Moustérien hellène.

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