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La désintégration de l'État dans l'ère de la guerre contre la terreur : le cas du Yémen

Kadri, Jude 03 August 2022 (has links)
Peu après le déclenchement de la guerre au Yémen suite à l'opération « Tempête Décisive » par la coalition saoudienne en mars 2015, un consensus s'était dégagé parmi les médias et les analystes du monde arabe : le Yémen était devenu un « État défaillant ». Compte tenu des lacunes de la littérature, l'objectif dans la thèse est d'expliquer le phénomène empirique de l'échec de l'État yéménite à partir d'une perspective théorique marxiste. Une telle perspective permet de rendre compte de toutes les tensions géopolitiques liées aux relations de classe données par l'ensemble de l'histoire du capitalisme. La principale thèse avancée est que la défaillance ou « désintégration » des États arabes, comme celle du Yémen aujourd'hui, est une manifestation du processus global d'accumulation de capital monopoliste (dans sa phase développée d'impérialisme américain depuis 1970) dans la région géostratégique du monde arabe. La géopolitique (et la géostratégie) est au cœur de l'explication de la désintégration de l'État central du Yémen. Les États-Unis sont mal à l'aise avec l'expansion de l'influence chinoise sur la mer Rouge et les détroits maritimes stratégiques d'Ormuz et de Bab-el-Mandeb. La désintégration de l'État yéménite, entraînant la désintégration de la souveraineté (en partie à travers la fragmentation du pays), est un moyen de créer le chaos politique dans un pays stratégique, de manière à limiter ou même arrêter la croissance de l'influence chinoise dans la région du monde arabe.
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Nouvelles centralités et recompositions socio-spatiales dans le Grand Sanaa (Yemen)

Stadnicki, Roman 16 November 2009 (has links)
Depuis le début des années soixante-dix, la ville de Sanaa connaît une croissance urbaine fulgurante générant des dynamiques territoriales inédites. Aujourd’hui, celles-ci ont pour principal théâtre les espaces périphériques, voire certaines marges physiques de l’agglomération. On assiste ainsi à l’émergence de centralités périurbaines qui se singularisent à la fois par leur capacité à polariser les activités économiques et à se constituer en espaces-clés de la vie sociale. Cette thèse analyse la fabrique et la pratique de ces centralités émergentes, dont la mise en place modifie autant la structure générale du Grand Sanaa que les rapports identitaires de la société urbaine à son espace. À l’origine produits par des initiatives privées et des pratiques citadines, ces nouveaux centres redéfinissent actuellement l’ensemble des stratégies d’acteurs. Plus encore, il semble s’y inventer de nouveaux cadres d’urbanité : cette recherche se consacre à en préciser les fondements. / Since the early seventies, the city of Sana’a has known a fast-growing urban expansion allowing unprecedented territorial dynamics. Nowadays, they are mainly staged on the scene of suburban spaces, and even on the fringes of the agglomeration. We thus witness the emergence of suburban centralities that become specific in their capacity to polarise economic activities, and to build up as key-spaces of social life. The present thesis analyses the construction processes and the practice of these emerging centralities, the setting up of which alters the general structure of the Greater Sana’a, as well as identity relations between the urban community and its own space. Originated in private initiatives and urban practices, these new centers currently redefine the actors’ strategies as a whole. What’s more, new frameworks of urbanity seem to arise: this research is devoted to the specification of their foundations.
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La prise de décision politique chez les Frères musulmans : convictions idéologiques ou considérations opportunistes?

El Zabbal, Wael Saleh Mahmoud January 2010 (has links)
Dès sa création en 1928, l'Organisation des Frères musulmans s'impose sur la scène politique égyptienne et régionale en prétendant tenir de l'islam une idéologie politique. Cette recherche s'intéresse aux processus décisionnels dans ce mouvement dans le but de vérifier si la vision islamique de la prise de décision influence réellement le leadership des Frères. Pour y arriver, cette recherche étudie les principaux déterminants fiqhiques qui façonnent et structurent la prise de décision politique en islam, afin de les utiliser comme un moyen d'évaluation de l'influence de cette vision islamique sur le décideur dans l'Organisation des Frères musulmans. L'étude se démarque notamment par le rassemblement dans une seule oeuvre d'une étude complète de la vision islamique dans la prise de décision politique. Également, elle remplace l'unité d'analyse de la relation entre la religion et la politique, souvent utilisée pour étudier les Frères musulmans, par l'unité d'analyse de la prise de décision de nature politique, moins étendue idéologiquement, mais plus empirique et plus mesurable académiquement. Or, dans le contexte de la prise de décision lors de l'intervention des Frères musulmans au Yémen sous la forme de la révolution constitutionnelle de 1948 (notre cas d'étude), notre principale conclusion met en lumière que les Frères ont violé presque tous les principes fiqhiques qui fondent la vision islamique dans la prise de décision politique, particulièrement si l'on se réfère à l'assassinat politique de l'imam et à la révolution jugée illégitime sous des conditions islamiques sous-tendant les moyens, les priorités et les séquelles. Somme toute, cette étude confirme le fait que la prise de décision chez les Frères musulmans s'explique et se réfère plutôt à une politique pragmatique humaine qu'à une utopie religieuse divine.
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Espaces sacrés et lignages bénis dans la Tihàma yéménité : société, identités et pouvoirs (VIe - IXe / XIIe - XVe siècle) / Sacred spaces and blessed lineages in the Yimeni Tihàma : society, identities and powers (6th-9th / 12th-15th siecle)

Mochtari de Pierrepont, Zacharie 08 October 2018 (has links)
Entre la chute de la dynastie mahdide en 569/1174 et celle de la dynastie tahiride en 923/1517, les espaces sacrés se multiplièrent au Yémen et les pratiques religieuses évoluèrent considérablement, phénomène particulièrement visible dans la région du littoral de la mer Rouge, la Tihama yéménite. À la fin du VIIIe /XIVe siècle, la multiplication des tombes d'hommes bénis et des visites pieuses apparaissent comme une donnée fondamentale de la société tihamie, dans le contexte de l'affaiblissement progressif du sultanat rasulide (626-858/1229-1454), dont l'influence s'étendit du Higaz à Zafar et à la vallée du Hadramawt. Cimetières, mausolées, mosquées, ribat-s, madrasa-s funéraires : une grande partie de ces lieux, porteurs d'un lien fort avec la puissance divine, se constituèrent au cours de cette période et émergèrent graduellement comme des espaces centraux du développement social, politique et culturel de la société tihamie. Cette recherche tente de définir les processus et les étapes de la sacralisation des espaces religieux en Tihama. Elle s'intéresse au rôle social, mémoriel et politique des savants et des lignages bénis, ainsi qu'à leur place dans les rapports d'autorité et de domination, dans le contexte de la multiplication des lieux du sacré et de la fragmentation croissante des identités territoriales. Elle s'appuie sur un corpus de sources narratives en langue arabe d'époque médiévale, et plus particulièrement sur les dictionnaires biographiques et hagiographiques (tabaqat) produits au Yémen au cours du VIe-IXe/ XIIe-XVe siècle. / Between the end of the Mahdid dynasty in Yemen in 569/1174 and the fall of the Tahirid dynasty in 923/1517, sacred spaces multiplied and religious practices changed dramatically, especially in the Red Sea coastal plains of Tihama. By the end of the 8th/14th century, shrines of holy men were scattered across the whole region of this territory controlled by the Rasulid sultanate (626-858/1229-1454), whose influence spread from Higaz to Zafar and the valley of Hadramawt. Cemeteries, mausoleums, mosques, ribat-s and funerary madrasa-s: most of these places conveyed a strong bond with the divine and progressively emerged as central locations in the development of new social, political, religious and cultural behaviours. This research attempts to define the steps in the sacralization of religious spaces in Tihama. It stresses the social, memorial and political role of religious scholars and blessed lineages, and their place in regional relationships of authority and dominance, in a context of gradual multiplication of sacred places and increasing fragmentation of territorial identities. It is based on a large body of medieval narrative sources in Arabic and focus more specifically on the biographical and hagiographic works (tabaqat) produced in the Yemeni context during the 6th-9th /12th -15th centuries.
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Apport de la technologie lithique à la définition de la préhistoire du Hadramawt, dans le contexte du Yémen et de l'Arabie du Sud

Crassard, Rémy 05 May 2007 (has links) (PDF)
L'analyse de la variabilité des modalités opératoires des industries lithiques du Yémen connues à ce jour, au sein d'un cadre chronologique large (des origines au début de l'Histoire), permet d'affiner les connaissances de la préhistoire régionale.<br />L'étude se base ainsi, dans un premier temps, sur la définition des contextes, à la fois environnementaux et méthodologiques. Intervient ensuite une étude dans une région particulière, le Hadramawt, qui sert de référent solide à une dernière étape du raisonnement, laquelle s'intéresse à la place qu'a occupée l'Arabie du Sud-Ouest au cours des différentes époques de la préhistoire. À partir des témoignages les plus anciens (bifaces acheuléens et méthodes Levallois), jusqu'aux plus récents (microlithes sudarabiques), en passant par une étude approfondie des industries de l'Holocène ancien/moyen, la démonstration s'appuie sur un nombre importants de modalités de taille.<br />La description des techniques employées au cours du temps autorise la proposition de modèles de peuplements et d'occupations préhistoriques à travers le territoire du Yémen actuel. La découverte de plusieurs sites stratifiés permet par ailleurs de réorganiser la terminologie chronologique employée dans la région et d'ouvrir des perspectives de recherche jusque là mésestimées.
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Les relations religieuses transnationales contemporaines entre le Yémen et l'Arabie Saoudite : un salafisme importé ?

Bonnefoy, Laurent 23 October 2007 (has links) (PDF)
Apparu au début des années 1980 autour de la figure de Muqbil al-Wâdi‘î, le mouvement salafi yéménite a depuis connu un développement rapide et remarqué. Les discours médiatiques et académiques dominants réduisent fréquemment l'émergence du salafisme à une politique prosélyte de l'Arabie Saoudite visant à diffuser son propre modèle religieux afin d'orienter en sa faveur l'allégeance de la population yéménite et de satisfaire un hypothétique intérêt national. Dans ce cadre, la religion, de même que les acteurs transnationaux (migrants, commerçants, étudiants) sont perçus comme des instruments de la domination exercée par les États. Les approches en terme de puissance ou d'impérialisme ne permettent de rendre compte que très partiellement de la réalité des relations étudiées. Ainsi, le développement du salafisme dans le contexte yéménite est avant tout le résultat des recompositions locales, globales et translocales que connaît la péninsule Arabique contemporaine. Les dynamiques sociologiques à l'œuvre voient en effet s'entremêler des processus de niveaux multiples : parcours migratoires individuels, recompositions des identités religieuses et politiques ou encore effets de la « lutte contre le terrorisme ». La trajectoire complexe du salafisme dans l'environnement yéménite démontre alors l'importance des structures domestiques et des institutions. Pour les acteurs individuels, cette pratique n'a donc pas la même signification ni la même portée au Yémen qu'en Arabie Saoudite. C'est essentiellement pour cette raison que l'État, même dominant, n'en contrôle pas totalement le devenir idéologique ni les parcours de ses partisans et entrepreneurs.
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Le bon parti : soutenir le régime autoritaire : le cas du Congrès populaire général au Yémen (2008-2011) / A real catch ? : backing the authoritarian regime : the case of General people’s congress supporters in Yemen (2008-2011)

Poirier, Marine 06 December 2016 (has links)
La démarche générale de cette thèse est d’aller étudier le politique ailleurs que dans les oppositions, en explorant les ressorts de l’engagement et les logiques d’action au sein d’un parti hégémonique au pouvoir. A partir d’une enquête de terrain menée au Yémen entre 2008 et 2011 dans différentes sections locales du Congrès populaire général (CPG – al-mu’tamar al-sha‘bî al-‘âmm), j’interroge les pratiques militantes ordinaires et les investissements dont le parti fait l’objet. Le CPG constitue un observatoire privilégié pour interroger l’exercice de la domination – ses modes d’imposition et de contournement – dans un contexte où le régime autoritaire se trouve contesté. Au pouvoir depuis sa création en 1982 et fondé sur l’accommodation historique d’acteurs politiques divers, le parti forme un cadre dans lequel opèrent et se déploient les réseaux de patronage du président Ali Abdallah Saleh (1978-2012). La structure de l’échange politique qui en résulte favorise le développement de dépendances matérielles qui n’excluent pas, si ce n’est entretiennent, des formes multiples d’attachement affectif et idéologique au parti au pouvoir. Je souligne dans cette thèse les ambivalences du soutien au régime autoritaire, l’évolution du régime d’obligations et de contraintes qui en découle, ainsi que l’ambivalence et la réversibilité de l’obéissance et du consentement. Ce travail invite ainsi à interroger les ressorts du fonctionnement et de la résilience d’un régime autoritaire et à dépasser les lectures fonctionnalistes réduisant le parti hégémonique soit à un instrument de reproduction du régime autoritaire, soit à celui de son irrésistible réforme / Contrary to political scientists’ tendency to focus on opposition actors and politics of contention in the Arab world, I study “the political” elsewhere. Built on extensive fieldwork carried out in Yemen from 2008 to 2011, my dissertation explores the motives of commitment, logics of action and everyday forms of activism in a hegemonic ruling party, the General people’s congress (GPC – al-mu’tamar al-sha‘bî al-‘âmm) and in a context where the regime’s authority is contested. The GPC is a great observatory to interrogate the exercise of domination. Founded in 1982, the party has operated as a key apparatus of Ali Abdallah Salih’s authoritarian regime (1978-2012) and a relay for its patronage networks. Far from constituting a homogenous amalgam of president supporters within which discipline is obvious, deep divisions and contradictory logics of action strain the GPC. If its loose structure, the extreme heterogeneity of its members and the elasticity of its political line require the imposition of schemes of domination, they favour in return the expression of indiscipline. In this regard, I study diffuse modes of domination as well as ways to bypass, or even exploit, them. By exploring the dynamics of clientelist politics and politicisation promoted by the party, my dissertation underlines the ambivalences of “participation” and sheds light on the blurry frontier between compliance and resistance, consent and dissent
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Les artistes visuels au Yémen : du soutien à la contestation de l'ordre politique / Visual artists of Yemen : teetering between support and contention of the political order

Alviso-Marino, Anahi 04 December 2015 (has links)
Cette thèse s'attache aux rapports au politique des artistes visuels yéménites dans un contexte de domination, recouvrant trois États (les deux républiques qui précédent l'unification du Yémen et la république actuelle créée en 1990, jusqu'en 2015). En étudiant la domination en acte à travers une démarche ethnographique, ce travail interroge les conditions de production et d'action des artistes en soutien ou en contestation au régime, comme au cours du moment révolutionnaire de 2011. On observe ainsi le processus de politisation des mondes de l'art au Yémen contemporain, processus compris en tant qu'acquisition d'une signification politique par la pratique artistique et par les réseaux de relations entretenus par les artistes visuels. Ces requalifications de leur travail ou de leur pratique se font dans un contexte traversé par des luttes concurrentielles pour la répartition du pouvoir internes et propres à leurs mondes d'activité, mais aussi externes et propres à l'espace politique institutionnel. La politisation des mondes de l'art apparaît dès lors moins comme un instrument d'accès à cet espace qu'une voie pour accéder à plus de visibilité, à la reconnaissance, et à un meilleur positionnement dans les rapports agonistiques qui configurent ces mondes. / This thesis focuses on the study of Yemeni visual artists' relation to politics in a context of domination, covering three States (the two republics that precede Yemen's unification and the current republic established in 1990, until 2015). Studying domination in action through an ethnographic approach, this work questions artists' conditions of production and of action in support to or in contestation of the regime- as in the case of the revolutionary period of 2011. The focus of this study is the politicization of art worlds in contemporary Yemen, a process understood as the acquisition of a political significance as observed in the artistic practice and in the dynamic networks that artists maintain. The requalification and reclassification of their work and their practice that results from the politicization of art worlds, takes place in a context of competitive struggles over distribution and access to sites of power. Such conflict over power occurs within their own worlds of activity as well as outside them and in relation to the domain of institutional politics. This thesis contends that the politicization of art worlds is more of a means to access visibility and recognition than a resource to participate in the political field. Through the politicization of art, artists are able to better position themselves within the agonistic relations that exist within art worlds.
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L'image du Yémen dans les hebdomadaires français depuis la première guerre du Golfe jusqu'à l'attentat manqué du 25 décembre 2009 / The image of yemen in the french weekly since the first Gulf war (1990) until the failed attack on December 25, 2009

Al Khaled, Khaled 07 December 2012 (has links)
Le Yémen est aujourd’hui irrémédiablement associé dans les médias internationaux à la question de la violence terroriste. D’un Yémen fantasmé, celui de l’Arabie Heureuse, les hebdomadaires français semblent passés à un Yémen criminalisé, celui des experts en terrorisme et des menaces géopolitiques. La surmédiatisation par cycle d’un pays, par ailleurs habituellement faiblement médiatisé, produit son lot de raccourcis. Paradoxalement, les zones qui constituaient le berceau des anciennes civilisations du Yémen sont aujourd'hui devenues les zones tribales les plus arriérées et les plus criminalisées. Le pays le plus peuplé mais aussi seule république de la péninsule Arabique, ne manque pas de singularités et continue d’être l’objet tant de fantasmes que d’ignorance. Pauvre, tribale et l’islam seul horizon culturel, avec des groupes d’Al-Qaeda qui montent en puissance et des instabilités politiques au nord comme au sud, le Yémen est présenté avec une vision caricaturale dans les hebdomadaires étudiés pendant 20 ans, de la première guerre du Golfe à l’attentat manqué de 25 décembre 2009, en passant évidemment par le 11 septembre et ses retombées. Cette thèse cherche à savoir pourquoi l’image du pays de la Reine de Saba est passée à celle d'« origine de la famille Ben Laden » et de « pays aux soixante millions d’armes » : les clichés sur le Yémen abondent. De même, cette thèse entend apporter des analyses et des éclairages de la complexité de la société yéménite, qui est complexe et critique et sur tous les plans, engagée aujourd’hui dans un tournant révolutionnaire. / In the international media, Yemen today is irrevocably associated with the topic of terrorist violence. From a fantasized Yemen know as Arabia Felix, the French weeklies seem to have moved now to a criminalized Yemen, that of the experts on terrorism and geopolitical threats. The media high exposure per cycle of such country, usually low-profile, produces mainly its own set of shortcuts. Paradoxically, areas that were the cradle of ancient civilizations of Yemen have now become the most backward tribal areas and the most criminalized. The most populous country which is also a singular place and the only republic of the Arabian peninsula, continues to be the subject of so many fantasies as well as ignorance. Poor, tribal, and Islam as its single cultural horizon, with bands of Al-Qaeda rising powers and political instabilities in the north and south, Yemen is presented by a caricature in the studied weekly for 20 years, starting from the first Gulf War ending with the failed attack on December 25, 2009, considering of course September 11 and its aftermath. This thesis seeks to know why the country's image of “The Queen of Sheba” went to the "Origin of the bin Laden family" and also "Country of sixty million arms": the clichés abound on Yemen. At the same time, this thesis aims to provide analysis and insights on the complexity of Yemeni society, which is complex and critical at all levels, and now engaged in a revolutionary turn.
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État, pouvoir et territoire : le développement de l’État qasimite au Yémen (1006/1597-1127/1715) / State, power and territory : the development of Qasimi state in Yemen (1006/1597-1127/1715)

Mohamed, Samah 21 November 2016 (has links)
Cette thèse porte sur l’histoire du développement de l’État qasimite au Yémen à l’époque moderne. La dynastie qasimite puisa sa légitimité dans la théorie de l’imamat zaydite, basée sur la conception chiite du pouvoir. Enracinés dans les Hauts-plateaux yéménites depuis le IIIe/IXe siècle, les imams zaydites étaient des guerriers se réclamant d’une généalogie sacrée, source de leur pouvoir charismatique. Héritiers de cette histoire, les Qasimites se saisirent du pouvoir au Yémen par une révolte contre les Ottomans qui débuta en 1006/1597. Après l’expulsion des Ottomans en 1045/1635, les Qasimites s’imposèrent comme les seuls maîtres du territoire yéménite. Pendant le règne des six premiers imams, le territoire des Qasimites, initialement limité à une partie de Hauts plateaux zaydites, ne cessa de s’étendre pour englober de vastes zones sunnites. Dès lors, le développement de l’État qasimite s’accompagna d’un processus de révisions idéologiques dont le principal enjeu était le maintien du pouvoir sur un territoire hétérogène du point de vue religieux. Malgré des formes de résistances diverses et multiples, l’État qasimite perdura pendant plus de deux siècles (XIe/XVIIe-XIIIe/XIXe). Cet État sut, sur les bases d’une idéologie zaydite renouvelée, développer des institutions politiques et administratives durables en s’appuyant sur des réseaux intégrant, selon des modalités variées, les notabilités religieuses et tribales. / This thesis focuses on the history of development of the qasimi state in Yemen in modern times. Qasimi dynasty drew his legitimacy in the theory of the Zaydi imamate, based on the Shiite concept of power. Rooted in the Yemeni Highlands since the third / ninth century, the Zaydi imams were warriors claiming a sacred genealogy, source of their charismatic power. Heirs of this history, Qasimis seized power in Yemen by a revolt against the Ottomans, which began in 1006/1597. After the expulsion of the Ottomans in 1045/1635, the Qasimis established themselves as the sole masters of the Yemeni territory. During the reign of the first six imams, the territory of Qasimis, initially limited to a part of Zaydi Highlands, never ceased to expand to include vast Sunni areas. Therefore, the development of qasimi state was accompanied by a process of ideological revisions, whose main issue was the maintenance of the power on a heterogeneous territory from the religious point of view. Despite various and multiple forms of resistances, the qasimi state continued for more than two centuries (11th/17th-13th/19th). This state was able, on the basis of a renewed Zaydi ideology, to develop sustainable political and administrative institutions relying on networks including religious and tribal notables, according to various modalities.

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