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État, pouvoir et territoire : le développement de l’État qasimite au Yémen (1006/1597-1127/1715) / State, power and territory : the development of Qasimi state in Yemen (1006/1597-1127/1715)

Mohamed, Samah 21 November 2016 (has links)
Cette thèse porte sur l’histoire du développement de l’État qasimite au Yémen à l’époque moderne. La dynastie qasimite puisa sa légitimité dans la théorie de l’imamat zaydite, basée sur la conception chiite du pouvoir. Enracinés dans les Hauts-plateaux yéménites depuis le IIIe/IXe siècle, les imams zaydites étaient des guerriers se réclamant d’une généalogie sacrée, source de leur pouvoir charismatique. Héritiers de cette histoire, les Qasimites se saisirent du pouvoir au Yémen par une révolte contre les Ottomans qui débuta en 1006/1597. Après l’expulsion des Ottomans en 1045/1635, les Qasimites s’imposèrent comme les seuls maîtres du territoire yéménite. Pendant le règne des six premiers imams, le territoire des Qasimites, initialement limité à une partie de Hauts plateaux zaydites, ne cessa de s’étendre pour englober de vastes zones sunnites. Dès lors, le développement de l’État qasimite s’accompagna d’un processus de révisions idéologiques dont le principal enjeu était le maintien du pouvoir sur un territoire hétérogène du point de vue religieux. Malgré des formes de résistances diverses et multiples, l’État qasimite perdura pendant plus de deux siècles (XIe/XVIIe-XIIIe/XIXe). Cet État sut, sur les bases d’une idéologie zaydite renouvelée, développer des institutions politiques et administratives durables en s’appuyant sur des réseaux intégrant, selon des modalités variées, les notabilités religieuses et tribales. / This thesis focuses on the history of development of the qasimi state in Yemen in modern times. Qasimi dynasty drew his legitimacy in the theory of the Zaydi imamate, based on the Shiite concept of power. Rooted in the Yemeni Highlands since the third / ninth century, the Zaydi imams were warriors claiming a sacred genealogy, source of their charismatic power. Heirs of this history, Qasimis seized power in Yemen by a revolt against the Ottomans, which began in 1006/1597. After the expulsion of the Ottomans in 1045/1635, the Qasimis established themselves as the sole masters of the Yemeni territory. During the reign of the first six imams, the territory of Qasimis, initially limited to a part of Zaydi Highlands, never ceased to expand to include vast Sunni areas. Therefore, the development of qasimi state was accompanied by a process of ideological revisions, whose main issue was the maintenance of the power on a heterogeneous territory from the religious point of view. Despite various and multiple forms of resistances, the qasimi state continued for more than two centuries (11th/17th-13th/19th). This state was able, on the basis of a renewed Zaydi ideology, to develop sustainable political and administrative institutions relying on networks including religious and tribal notables, according to various modalities.
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La mouvance zaydite après l'unification yéménite de 1990 ou la réaffirmation politico-religieuse des "perdants de l'histoire"

Dorlian, Samy 07 January 2011 (has links)
Suite à la révolution du 26 septembre 1962, le Yémen du Nord a vu naître la première république de la péninsule Arabique qui a mis fin au long imamat chiite zaydite caractérisé par le primat politico-religieux des descendants du prophète Muhammad : lessâda. Dans leur grande majorité, ces membres du «groupe de statut» le plus élevé au sein de la hiérarchie sociale de l’ancien régime, ont progressivement assumé leur nouvellecondition de «perdants de l’histoire». À partir de 1970, avec la fin de la guerre «civile»entre républicains et royalistes (partisans de l’imamat), ils ont généralement fait preuve de réalisme, ainsi que d’une volonté d’intégration et d'adaptation au nouveau système tant sur le plan politique que socio-professionnel.Dans le contexte pluraliste de l’unification du pays en 1990 entre le Yémen du Nord et leYémen du Sud, certains sâda ont toutefois choisi de donner à leur appartenance confessionnelle une expression politique aux formes organisationnelles diversifiées. Cette mouvance zaydite - composée d’acteurs perçus, par le pouvoir, comme représentant l’ancien régime - a pu relever le défi de la compatibilité avec le régime républicain. En effet, ces acteurs qui se sont inscrits, en dernière instance, dans une dynamique de modernisation politique, n’ont cessé de se revendiquer de la pensée zaydite. Et au lieu d’opter pour la «sunnisation du zaydisme», comme le suggère la littérature républicaine,ce qui les aurait obligés à renier leur appartenance confessionnelle primordiale, ils ont préféré entreprendre un réformisme immanent au zaydisme. Cette double épreuve de modernisation et de réformisme a inscrit la mouvance zaydite dans un processus de construction d’un universel politique. Or, ce dernier a connu un frein à partir de juin2004, avec le déclenchement de la guerre de Saada (du nom du chef lieu de la province homonyme, frontalière de l’Arabie Saoudite au nord-ouest du pays), entre le gouvernement et les partisans de Husayn, Badr al-Dîn puis ‘Abd al-Malik al-Hûthi(respectivement fils, père et frère). En effet, la «confessionnalisation» de la revendication politique de l’adversaire par le pouvoir a débouché sur une stigmatisation collective,provoquant des reformulations identitaires qui ont sérieusement menacé l’aspect modernisateur de la réaffirmation politico-religieuse des «perdants de l’histoire» au Yémen. / Emerging out of the 26 September, 1962 revolution, North Yemen became not only the first republic in the Arabian Peninsula, but also ended the long-lasting rule of the ShiaZaydi Imamate, embodying the political and religious dominance of the descendants of the prophet Muhammad : the sâda. After the revolution, a majority of the members of this status group, which occupied pre-eminent positions in the social hierarchy of the ancien régime, were relegated to the condition of «losers of the history». Since 1970 and the endof Yemen’s civil war, which pitted republicans against royalists (partisans of theImamate), the sâda adopted a pragmatic political stance, evincing an eagerness to integrate into and adapt to the new system in Yemen, in political as well as in socioprofessional terms.However, within the pluralistic context of the country’s unification in 1990 between North Yemen and South Yemen, some of the sâda choose to give political expression to their Zaydi «sectarian» affiliation, which expression took diverse organizational forms.The resulting Zaydi movement - comprising actors perceived, by the government, as representing the ancien régime - was able to overcome the challenge of compatibility with the republican regime. While adopting a strategy of political modernization, it never ceased asserting its Zaydi thinking. Rather than adopting the «Sunnisation of Zaydism» -as suggested by the republican literature - which would have forced the movement to abandon its primary «sectarian» underpinnings, it opted for an internally congruous Zaydireformism. The two fold undertaking of modernization and reform, put the Zaydimovement on the path of constructing a political vision claiming to be of universal validity. However, this project stalled relatively after June 2004, following the outbreak of the Saada war (from the name of the province bordering Saudi Arabia in the northwest of Yemen), waged between government and the partisans of Husayn, Badr al-Dînand later ‘Abd al-Malik al-Hûthi (respectively son, father and brother). Indeed, the government’s «strategy» of «sectarianization» of its adversary’s political claim, led to acollective stigmatization prompting identity reformulations which seriously threaten the modernizing aspect of the political and religious revival of the «losers of the history» in Yemen.

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