Spelling suggestions: "subject:"suicide probability scale"" "subject:"suicide probability acale""
1 |
L'évaluation du risque suicidaire comme outil de prévention auprès de détenus séjournant en centre psychiatriqueBlouin, Lucie January 2011 (has links)
Les personnes incarcérées ainsi que les personnes présentant une problématique de santé mentale sont deux groupes parmi lesquels le taux de suicide est plus élevé comparativement à la population générale. Considérant que ces caractéristiques se retrouvent parmi la clientèle du Centre Régional de Santé Mentale (CRSM), qui est l'un des cinq centres psychiatriques du Service Correctionnel du Canada (SCC), des mesures de dépistage du risque suicidaire avaient été mises en place. Le Suicide Probability Scale (SPS ), test conçu par Cull et Gill (1988), était administré de façon répétitive, soit à un intervalle de trois mois à tous les détenus-patients et après un mois à ceux qui ont obtenu un résultat indiquant un risque sévère . Cette thèse visait à évaluer la valeur prédictive du SPS auprès d'une population à la fois carcérale et psychiatrique et aussi à vérifier si le fait de passer un même test de façon répétitive n'influence pas sa prédictivité.Les dossiers de soixante sujets ont été examinés, dont la moitié ont posé un geste suicidaire lors de leur séjour au CRSM. Ces sujets sont des hommes adultes condamnés à une peine d'incarcération au niveau fédéral, c'est-à-dire une sentence supérieure à deux ans et qui ont présenté des besoins au niveau de la santé mentale justifiant un transfert au centre psychiatrique. Les résultats des analyses ROC confirment la validité prédictive du SPS dans une perspective à court et moyen terme, mais pas à long terme puisque pour les tests administrés à l'admission, les analyses statistiques ne se sont pas révélées significatives. D'autres analyses ROC ainsi que des régressions logistiques n'ont pas permis de confirmer l'hypothèse initiale à savoir que l'utilisation répétitive d'un même instrument nuisait à sa validité prédictive. Toutefois, une prudence est recommandée quant aux interprétations tirées de ces analyses, compte tenu du nombre restreint de participants lorsqu'ils ont été répartis selon le nombre de passations du test.
|
2 |
Prédire le comportement suicidaire des détenus avec le Suicide Probability Scale et des variables actuariellesNaud, Hélène January 2008 (has links)
La problématique du suicide en milieu carcéral est connue et décrite dans plusieurs recherches. Toutefois les outils de dépistage du risque suicidaire ont surtout été développés pour des populations à risque non carcérales et la capacité de prédiction de ces échelles n'a été inférée qu'indirectement. Depuis un peu plus de dix ans, le questionnaire Suicide Probability Scale (Cull et Gill, 1988) est utilisée auprès de détenus québécois qui débutent une sentence fédérale. Cependant le survol de la littérature n'a pas permis de retrouver d'étude psychométrique liée à la validité prédictive de ce questionnaire auprès d'une population spécifiquement carcérale. L'objectif de la présente recherche était donc d'évaluer la valeur prédictive du questionnaire Suicide Probability Scale (SPS) auprès d'une population masculine carcérale.La recherche vise à vérifier si les détenus dépistés à risque modéré ou élevé en 1995-1996 par le SPS ont effectivement eu des comportements suicidaires par la suite, pendant qu'ils étaient encore sous la responsabilité des services correctionnels. Les résultats sont basés sur une période d'observation globale de 11 ans et demi (entre 1995 et 2006) et confirment que le SPS, dans sa forme actuelle, permet de prédire le comportement suicidaire. Une amélioration de la prédiction du risque suicidaire est démontrée si le point de découpage est modifié de 50 (point de démarcation actuel des auteurs du SPS) à 40 pour la clientèle spécifique des hommes incarcérés dans un pénitencier. Les résultats obtenus au SPS permettent aussi de dépister les détenus à risque de comportement hétéro-agressif en milieu carcéral. Le deuxième article a évalué la valeur prédictive de 24 variables actuarielles, connues en début de sentence, en combinaison avec le SPS, afin d'augmenter la prédiction et de la rendre plus spécifique en réduisant le nombre de faux négatifs.La capacité de prédiction a été analysée avec des modèles de régression logistique et la valeur sous la courbe ROC. L'ajout d'une ou de deux variables actuarielles permet d'améliorer le dépistage des comportements suicidaires sur une période de 24 mois et même de 120 mois.
|
Page generated in 0.0748 seconds