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Autophagie comme cible thérapeutique potentielle pour le syndrome de Sjögren / Autophagy as a potential therapeutic target for Sjögren's syndromeLi, Baihui 13 September 2017 (has links)
Le syndrome de Sjögren (SS) est l'une des maladies autoimmunes (MAI) systémiques les plus fréquentes chez l’Homme. Cette maladie est caractérisée par une infiltration lymphocytaire dans les glandes exocrines conduisant à des symptômes dits de « yeux secs » et à la bouche sèche. Il n’existe actuellement aucun traitement curatif pour cette maladie. Le peptide P140 a été démontrée comme un outil thérapeutique efficace chez les patients atteints d'un lupus érythémateux disséminé (LED) et des souris modèles développant un lupus.L'autophagie est une voie intracellulaire conservée qui joue un rôle central dans le maintien de l'homéostasie cellulaire. En outre, l'autophagie a été démontrée comme un mécanisme de régulation de l'autoimmunité. Les effets bénéfiques du peptide P140 dans le lupus semblent étroitement liés à son effet d'inhibition de l’autophagie qui est hyper-activée dans le lupus. A ce jour, très peu de données sont connues concernant l'autophagie dans le SS. Le sujet de ma thèse porte i. sur l’étude et la compréhension des phénomènes de l’autophagie dans le SS et ii. sur l’effet éventuel du peptide P140 dans cette maladie.Dans cette étude, nous avons d’abord montré des effets protecteurs du P140 contre le SS dans les souris modèle MRL/lpr, comme en témoignent l’amélioration de l'inflammation, une diminution de l'infiltration lymphocytaire dans les SG de souris et une baisse des niveaux d'autoanticorps circulants. Nous avons également constaté que l'autophagie et les lysosomes étaient défectueux dans les SG des souris MRL/lpr et que le P140 rétabli le flux autophagique et l'acidité lysosomale. Ces résultats suggèrent que l'autophagie défectueuse et des défauts des lysosomes pourraient contribuer à la pathologie du SS et que les effets thérapeutiques de P140 pourraient être liés à son effet sur l'autophagie et les lysosomes.Les résultats obtenus dans le cadre de cette thèse nous offrent des informations décisives sur la pathogenèse de SS et suggèrent que l'autophagie pourrait être une cible thérapeutique de choix dans le SS. Au-delà, les effets protecteurs de P140 dans le modèle de souris SS nous éclairent sur l'application thérapeutique du P140 dans d'autres MAIs. / Sjögren's syndrome (SS) is one of the most common systemic autoimmune diseases (AIDs) in human. This disease is characterized by lymphocytic infiltration in the exocrine glands which leads to symptoms named dry eyes and dry mouth. There is no cure for SS currently. P140 peptide has been demonstrated to be an effective therapeutic tool in patients with systemic lupus erythematosus (SLE) and lupus mouse model. Autophagy is a conserved intracellular pathway that plays a central role in maintaining cellular homeostasis. In addition, autophagy has been demonstrated to be a mechanism of autoimmune regulation. The beneficial effects of P140 peptide in lupus seem to be closely related to its inhibitory effect on autophagy which is overactivated in lupus. However, the role of autophagy in SS is largely unknown. The aim of my thesis is: 1, to study the role of autophagy in SS and 2, to examine the possible effect of the P140 peptide in this disease. In this study, we first demonstrated the protective effects of P140 against SS in MRL/lpr mouse model, as evidenced by ameliorated inflammation, decreased lymphocyte infiltration in mouse salivary glands (SGs), as well as decreased levels of circulating autoantibodies. We also found that autophagy and lysosomes were defective in SGs of MRL/lpr mice and that P140 restored the autophagic flux and lysosomal acidity. These results suggest that defective autophagy and lysosome dysfunction may contribute to the pathology of SS and that the therapeutic effects of P140 may be related to its effect on autophagy and lysosomes. The results obtained in this study provide us valuable information about the pathogenesis of SS, and suggest that autophagy could be a potential therapeutic target in SS. Moreover, the protective effects of P140 in SS mouse model shed light on the therapeutic application of P140 in other AIDs.
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Causes et conséquences de l'activation de l'interféron de type I dans les maladies auto-immunes. Étude dans le modèle du syndrome de SjögrenGestermann, Nicolas 13 January 2012 (has links) (PDF)
Le syndrome de Sjögren primitif (SSp) est une maladie auto-immune (MAI) systémique ayant des caractéristiques communes avec le lupus érythémateux. Ces caractéristiques incluent des mécanismes physiopathologiques et des facteurs de predispositions génétiques. Notre équipe et d'autres groupes ont pu mettre en evidence une signature interféron (IFN) dans les glandes salivaires et les PBMCs de patients ayant un SSp. Cette découverte a permis de mettre en évidence de nouvelles voies à explorer dans la pathogénie du SLE et SSp en permettant la focalisation des recherches sur le rôle de l'immunité innée et de la voie IFN.Nous avons confirmé le rôle de 2 gènes importants dans le SSp, impliqués dans les voies des IFN. Le premier est IRF5 sur la voie IFN de type I et STAT4 sur la voie IFN de type II. Nous avons pu mettre en évidence une fonctionnalité de l'allèle à risque d'IRF5 (Polymorphisme Indel situé dans le promoteur). Concernant STAT4, son expression n'était pas altérée par le SNP associé à la maladie. Toutefois, l'ARNm de STAT4 était corrélé à l'expression des gènes IFN de type I. Les dérégulations épigénétique pourraient jouer un rôle important dans la pathogénie de nombreuses MAI, en particulier la méthylation de l'ADN qui est hautement liée à l'extinction de l'expression des gènes. Nous avons étudié la méthylation du promoteur d'IRF5 et nous n'avons pas trouvé de régulation de ce promoteur par le méthylation. Une analyse de la méthylation avec une approche globale du méthylome est en cours dans notre équipe et permettra d'identifier de gènes cibles d'une dérégulation épigénétique pouvant être impliqués dans les MAI.Nous avons essayé de comprendre la relation entre STAT4 et gènes IFN de type I. Ainsi, nous rapportons que l'IL-12 induit spécifiquement l'IFN de type I par intéraction entre deux partenaires cellulaires, les lymphocytes T CD4+ et les cellules dendritiques plasmacytoïdes. Ces résultats pourraient expliquer l'implication des polymorphismes de STAT4 dans les MAI dépendantes de l'IFN de type I. Ces résultats suggèrent également que les MAI dépendantes des IFN de type I et II ne s'opposent pas. Elles seraient seulement le Yin et le Yang d'un facteur d'activation commun, STAT4, capable d'induire les IFNs de type I et II.
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Role of salivary gland epithelial cells in the differentiation and activation of T lymphocytes in primary Sjögren's syndrome / Etude du rôle des cellules épithéliales des glandes salivaires dans la différenciation et l'activation des lymphocytes T au cours du Syndrome de Sjögren primitifGong, Ya-Zhuo 13 September 2013 (has links)
Le syndrome de Sjögren primitif (SJp) est une pathologie auto-immune caractérisée par une sécheresse occulobuccale, un infiltrat lymphocytaire des glandes salivaires, ainsi qu'une production d'auto-anticorps. Les cellules épithéliales salivaires (SGEC) des patients atteints de SSp expriment les molécules impliquées dans les réponses immunitaires et jouent le rôle des cellules présentatrices d’antigènes. Les lymphocytes T folliculaires (LTf) jouent un rôle important en activant les lymphocytes B via la sécrétion d’interleukine (IL)-21. Une augmentation de la proportion de LTf est observée dans le sang des patients ayant un SJp. Nous avons fait l’hypothèse que les SGECs des patients pouvaient induire la différenciation des lymphocytes T naïfs (LTn) en LTf. Nous avons montré que les SGECs sont capables d’induire la différenciation des LTn en LTf via des facteurs solubles tel l’IL-6. La sécrétion d’IL-21 par les LTf nécessite un contact cellulaire impliquant en partie ICOSL.La voie de costimulation OX40/OX40L est impliquée dans plusieurs maladies autoimmunes. Les polymorphismes d’OX40L sont une prédisposent au SJp. Nous avons étudié le rôle pathogène de la voie OX40/OX40L chez les patients SJp. Notre résultats ont montrés une surexpression d’OX40L et d’OX40 dans les glandes salivaires des patients atteint de SJp. Les cocultures des LTn avec les SS SGECs ou contrôle SGECs augmentent l'expression d’OX40 par les LT. Les SS SGECs favorisent la survie et la prolifération des LT via la voie d’OX40/OX40L. Ces résultats démontrent l'implication d’OX40 et d’OX40L dans la pathogénie du SJp et confirment le rôle important des SGECs dans l’épithelite auto-immune du SJp. / The primary Sjögren's syndrome (pSS) is an autoimmune disease characterized by dry mouth and dry eyes. Salivary gland epithelial cells (SGECs) of patients with pSS express the molecules involved in immune responses and act as antigen presenting cells. Follicular helper T cells (Tfh) secrete IL-21 whose augmented secretion is a hallmark of several autoimmunediseases. Here we investigated whether SGECs were capable to induce Tfh differentiation. We report that IL-6 and ICOSL expression by SGECs contributes to naïve CD4+ T differentiation into Tfh cells, as evidenced by their acquisition of a specific phenotype, characterized by Bcl-6, ICOS and CXCR5 expression and IL-21 secretion, but also but by their main functional feature: the capacity to enhance B lymphocytes survival. OX40/OX40L interaction is a pivotal costimulatory pathway. Polymorphisms of OX40L are involved in the genetic predisposition to pSS. We therefore investigated the pathogenic role of OX40/OX40L pathway in pSS. We demonstrated that the proportion of circulating CD4+ T cells expressing OX40 was elevated in patients with pSS and correlated with systemic disease activity. In salivary glands of patients with pSS, epithelial cells overexpressed OX40L and the expression of OX40L and OX40 was respectively evidenced on infiltrating B and T cells. Coculture of T cells with SGECs increased the expression of OX40 by CD4+ T cells promoted T cell survival and proliferation through OX40/OX40L interaction. These studies demonstrate emphasizes unknown pathogenic roles of SGECs and suggests that Tfh, IL-21 and OX40L might be therapeutic targets in pSS.
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Contribution to the diagnosis and pathophysiology of Sjögren's syndromeSoyfoo, Muhammad Shahnawaz 10 January 2012 (has links)
Le syndrome de Sjögren (SS) est une maladie auto-immunitaire caractérisée par une infiltration lymphocytaire des glandes exocrines menant le plus souvent, à une xérophtalmie et à une xérostomie. La physiopathologie de la maladie est complexe et malgré les progrès realisés, il existe beaucoup de questions à repondre. Classiquement, le syndrome sec qui caractérise la maladie résulterait d’un double processus où dans un premier temps, la glande serait envahie par des cellules lymphoplasmocytaires puis secondairement détruite. Des avancées récentes dans la physiopathologie de la maladie ont démontré le rôle de nouvelles molécules, Aquaporine 5 (AQP5) et anticorps muscariniques, qui peuvent contribuer au syndrome sec. Dans ce travail, nous avons étudié des marqueurs diagnostiques de la maladie. Nous avons montré que 2 alarmines, HMGB1 et S100A8/A9 sont augmentés mais ne présentent pas de corrélation avec le score d’activité de la maladie. Utilisant différents modèles animaux de SS, nous avons montré une modification de la distribution de l’AQP5. De plus, nous avons montré que la modification de la distribution de l’AQP5 dans les glandes salivaires était liée à la présence des infiltrats inflammatoires. Utilisant un modèle non-immun de souris qui présente un syndrome sec, l’expression de l’AQP5 n’était pas modifiée en l’absence d’infiltrats inflammatoires. Ces résultats montrent que la modification de l’AQP5 dans le SS est liée à la présence des infiltrats inflammatoires. / Doctorat en Sciences médicales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Causes et conséquences de l’activation de l’interféron de type I dans les maladies auto-immunes. Étude dans le modèle du syndrome de Sjögren / Causes and consequences of type I IFN activation in autoimmune diseases. Study in the Sjögren's syndrome model.Gestermann, Nicolas 13 January 2012 (has links)
Le syndrome de Sjögren primitif (SSp) est une maladie auto-immune (MAI) systémique ayant des caractéristiques communes avec le lupus érythémateux. Ces caractéristiques incluent des mécanismes physiopathologiques et des facteurs de predispositions génétiques. Notre équipe et d’autres groupes ont pu mettre en evidence une signature interféron (IFN) dans les glandes salivaires et les PBMCs de patients ayant un SSp. Cette découverte a permis de mettre en évidence de nouvelles voies à explorer dans la pathogénie du SLE et SSp en permettant la focalisation des recherches sur le rôle de l’immunité innée et de la voie IFN.Nous avons confirmé le rôle de 2 gènes importants dans le SSp, impliqués dans les voies des IFN. Le premier est IRF5 sur la voie IFN de type I et STAT4 sur la voie IFN de type II. Nous avons pu mettre en évidence une fonctionnalité de l’allèle à risque d’IRF5 (Polymorphisme Indel situé dans le promoteur). Concernant STAT4, son expression n’était pas altérée par le SNP associé à la maladie. Toutefois, l’ARNm de STAT4 était corrélé à l’expression des gènes IFN de type I. Les dérégulations épigénétique pourraient jouer un rôle important dans la pathogénie de nombreuses MAI, en particulier la méthylation de l’ADN qui est hautement liée à l’extinction de l’expression des gènes. Nous avons étudié la méthylation du promoteur d’IRF5 et nous n’avons pas trouvé de régulation de ce promoteur par le méthylation. Une analyse de la méthylation avec une approche globale du méthylome est en cours dans notre équipe et permettra d’identifier de gènes cibles d’une dérégulation épigénétique pouvant être impliqués dans les MAI.Nous avons essayé de comprendre la relation entre STAT4 et gènes IFN de type I. Ainsi, nous rapportons que l’IL-12 induit spécifiquement l’IFN de type I par intéraction entre deux partenaires cellulaires, les lymphocytes T CD4+ et les cellules dendritiques plasmacytoïdes. Ces résultats pourraient expliquer l’implication des polymorphismes de STAT4 dans les MAI dépendantes de l’IFN de type I. Ces résultats suggèrent également que les MAI dépendantes des IFN de type I et II ne s’opposent pas. Elles seraient seulement le Yin et le Yang d’un facteur d’activation commun, STAT4, capable d’induire les IFNs de type I et II. / Primary Sjögren’s syndrome (pSS) is a systemic autoimmune disease (AID) that presents similar characteristics to systemic lupus erythematosus. These characteristics include pathophysiology and genetic factors. Our team and other groups have highlighted an interferon (IFN) signature in salivary glands and PBMCs from patients with Sjögren syndrome. This signature demonstrates new pathways in pSS and lupus, focusing research on innate immunity and in the IFN pathway.We have confirmed the implication of 2 genes in the pSS, and these genes are involved in the IFN pathway. The first gene is IRF5 which is in the type I IFN pathway and the second is STAT4 which is in the type II IFN pathway. We have shown a functional consequence of IRF5 at-risk allele. Regarding STAT4, the associated SNP did not altered STAT4 mRNA expression but was highly correlated with type I IFN genes expression.The epigenetic deregulation could play a triggering role in autoimmune diseases, particularly through DNA methylation which is highly implicated in the suppression of gene expression. We studied the methylation of IRF5 promoter and found no methylation. Our team is currently undertaking a global approach with methylome analysis. This methylome study will assess specific gene methylation patterns and will allow a better understanding of the role of these genes in autoimmune diseases.We further demonstrated that IL-12 specifically induces a type I IFN signature through a CD4+ T cells and pDCs crosstalk. These results could explain the implication of STAT4 polymorphism not only in type II IFN-dependent AIDs but also in type I IFN-dependent AIDs. Our data confirm that type I IFN- and type II IFN-mediated AIDs do not have to be opposed. They are only the yin and the yang of a common STAT4 activation which may induce secretion of both cytokines.
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