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La Représentation de la jeune fille dans les romans du Lancelot-GraalParadis, Françoise. January 1985 (has links)
Th. 3e cycle--Litt. fr.--Paris 3, 1983.
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Fortune, Providence et liberté : une lecture augustinienne du cycle arthurien en prose / Fortune, Providence and liberty : an Augustinian reading of the Arthurian Prose CycleMichel, Servane 15 March 2014 (has links)
L'histoire arthurienne, dans le cycle en prose, s'étend de manière linéaire et eschatologique depuis les temps évangéliques jusqu'à la fin du royaume d'Arthur. En reliant ainsi les temps contemporains à ceux de l'Histoire sainte – notamment grâce au motif du Graal – le roman revendique une autorité prophétique qui peut être interprétée à la lumière de La Cité de Dieu : Augustin y mène une lecture exégétique tant des Écritures saintes que de l'histoire profane, cherchant à manifester le dessein salvifique de la Providence. Et c'est bien sur la question du salut que se clôt le cycle puisque, après la chute d'Arthur et la destruction de la chevalerie, le dernier mot du roman revient à la conversion : le salut final de Lancelot fait suite à celui de Gauvain. Le sort ultime des deux plus grands héros de la chevalerie invite à lire La Mort Artu comme une apocalypse non seulement au sens de châtiment – celui du monde arthurien, condamné dans La Queste comme trop terrien – mais aussi comme une révélation : l'héroïsme profane rejoint l'objet ultime du désir chrétien. La présence de Fortune peut être considérée en ce sens : le dernier roman du cycle lui confie le soin d'exprimer le scandale du malheur et en fait un autre relais, avec l'aventure ou la mescheance, du langage de la foi. C'est certes trahir l'héritage d'Augustin, qui bannissait de toute bouche chrétienne Fortune et ses avatars, pour incompatibilité avec la foi dans la Providence. Mais cette même foi est en réalité affirmée dans un langage proprement romanesque, qui assume ainsi le tragique de l'existence humaine – pour le transformer dans le sursaut ultime de la foi ou le laisser au seul horizon de la cité terrestre. / Arthurian history is eschatological : the prose cycle drive it from evangelical times to the end of king Arthur's reign. With the Grail theme, narratives links their contemporary world straight to Sacred History and claims for a kind of prophetical authority. This scheme may be interpreted according to The City of God, where Augustine reads both Scripture and profane history. Through his exegesis he intends to show the action of providence and the process of salvation in human history. The prose romances themselves end in salvation : after King Arthur's fall and the destruction of chivalry, the last word is given to conversion – Lancelot's soul is taken to Paradise, after Gawain's one. For those excellent knights La Mort Artu should be read as an apocalypse, not only in the sense of punishment – La Queste had condemned the Arthurian world as « terrien » – but also as a "revelation" : profane heroism is identified to the highest Christian desire. The well-known presence of Fortune in La Mort Artu takes another sense : in personal or collective calamities, this character points out either the moral scandal or the irrational aspect of their causes. With Fortune, aventure and mescheance also relay Christian language to narrate the unexplainable. Prose romances betray Augustine's precepts : The City of God forbade the use of Fortune or similar terms that contradict the Christian faith. But in Arthurian romances providentialism is nonetheless present and proclaimed. In that "Age of Faith", the proper language of romance expresses the tragical aspects of human existence, and either lead to an eternal destiny, in the act of faith, or stay in the horizon of the terrestrial city.
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La figure de l’auteur et ses doubles dans Les Chevaliers de la Table ronde et Renaud et Armide de Jean CocteauBlanchard, Adèle 06 1900 (has links)
Le théâtre de Jean Cocteau est dominé par le thème de l’illusion. Dans Les Chevaliers de la Table ronde (1937) et Renaud et Armide (1943), ce thème est illustré par les pouvoirs surnaturels de l’enchanteur Merlin et de l’enchanteresse Armide. Le présent mémoire cherche à montrer comment, dans ces deux pièces d’inspiration médiévale, le recours à ces figures légendaires éclaire de manière originale l’ethos auctorial de Cocteau.
Dans leurs éthê de magiciens, Merlin et Armide apparaissent en effet comme des doubles du dramaturge. Comme lui, ils utilisent l’art de l’illusion pour ensorceler leur public, influencer et contrôler l’intrigue et ainsi parvenir à leurs fins. Mais leur échec les confronte aux limites de leurs capacités.
L’analyse de l’ethos de Merlin et d’Armide met en relief une vision complexe de la création, où l’art théâtral, associé au maléfice, est finalement dominé par la poésie, associée au bien. Ainsi, au-delà du thème de l’illusion, ces personnages d’enchanteurs permettent d’éclairer la signification métadiscursive de la figure du double chez Cocteau. Leur étude fait émerger un reflet inédit de Jean Cocteau qui contribue à l’élaboration de son ethos discursif. / Jean Cocteau's theater is dominated by the theme of illusion. In Les Chevaliers de la Table ronde (1937) and Renaud et Armide (1943), this theme is illustrated by the supernatural powers of the enchanter Merlin and the enchantress Armide. This thesis seeks to show how, in these two medieval-inspired plays, recourse to these legendary figures sheds original light on Cocteau's auctorial ethos.
In their magician's ethos, Merlin and Armide appear as doubles of the playwright. Like him, they use the art of illusion to bewitch their audience, influence and control the plot and thus achieve their ends. But their failure brings them face to face with the limits of their abilities.
Analysis of Merlin and Armide's ethos highlights a complex vision of creation, where theatrical art, associated with evil, is ultimately dominated by poetry, associated with good. Beyond the theme of illusion, these enchanting characters shed light on the metadiscursive significance of Cocteau's figure of the double. Their study reveals a new reflection of Jean Cocteau that contributes to the development of his discursive ethos.
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