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L'action du substrat/adstrat libyco-berbère en latin littéraire et épigraphique / The Libyco-Berber substrate in literary and epigraphic LatinArgiolas, Valeria 13 December 2017 (has links)
L’objet de la présente thèse consiste en l’identification de l’action d’un substrat et/ou d’un adstrat libyco-berbère en latin littéraire et épigraphique. Inspiré par le continuum des « écritures libyco-berbères » (les inscriptions libyques et les tifinagh), le « libyco-berbère » représente la notion opérationnelle, relativement aux questions de substrat, d’un état ancien de la langue berbère. Notre recherche constitue la première enquête sur les formes lexicales parmi les plus anciennement attestées du latin dans une comparaison avec le libyco-berbère. L’état de l’art consiste, sous différentes perspectives, en la problématisation historique d’un substrat appelé « méditerranéen » et/ou « libyque » en latin « africain » et en roman (cf. les synthèses toujours actuelles de Hubschmid 1956 et Silvestri 1977 et 1978) d’une part et en l’examen des études récentes sur un substrat « amazigh » en latin « africain » littéraire et épigraphique de Múrcia Sànchez (2010) d’autre part. La méthodologie de cette thèse s’inscrit dans le cadre théorique de la linguistique structurale et à la croisée de l’anthropologie linguistique et de la philologie. Son encadrement historique situe les « barbares » d’Afrique dans une comparaison avec la Sardaigne romaine et byzantine. Notre première « histoire du mot » concerne la reconstruction formelle et sémantique du nom d’une divinité faisant partie de la religion romaine archaïque (cf. Dumézil 1956), (MATER) MĀTŪTA, pour élargir la comparaison avec le libyco-berbère aux lexiques techniques de la botanique, de l’agriculture et de l’élevage, ainsi qu’à ceux du tressage et du tissage. Autre MĀTŪTA, les mots dont nous proposons une étymologie libyco-berbère sont : ARBŌS (ARBOR) ; BATTUŌ ; FALCŌ, FALX, FILIX, PULCHER ; LILIUM ; NIGER ; OLĪUA ; PIRUS ; QUISQUILIAE, CUSCULIUM ; RŌSMARĪNUM ; TARUA, TERGUM ; BUDA ; BUTTIS, *BUTTIA, ABYSSUS ; CAETRA, CHERDA, CARTALLUS, GERDIUS, CHITARA, CISTA ; FĒNUM ; FĪLUM ; FŪNIS, FĪNIS, SINUS ; RĒTE ; TABULA. L'influence libyco-berbère en latin est aussi analysée sous la forme prise par la médiation du grec. / The object of this thesis in historical linguistics concerns the action of a Libyco-berber substrate and/or adstrate in literary and epigraphic Latin. The concept of “Libyco-berber” is meant to be inspired by the continuum of the Libyan scripts and the tifinaγ. Historically identified by the geographic distribution and the partial interpretation of the Libyan scripts, this concept denotes an ideal link with the Berber-speaking area and a diachronic dimension. This thesis represents the first linguistic investigation on Latin’s attested most ancient lexical forms in comparison with Libyco-berber. The state of the art on this field consists in the problematization of the “Mediterranean substrate” and/or of the “Libyan substrate” in African Latin and in Romance languages (cf. Hubschmid 1956; Silvestri 1977 and 1978), and in the recent studies on an “amaziγ” substrate in African literary and epigraphic Latin and Romance by Múrcia Sànchez (2010).The methodology adopted is based on a structuralist approach at the crossroads of linguistic anthropology and philology. The historical framework of this thesis situates the African “barbarians” in a comparison with the Roman and Byzantine Sardinia’s inhabitants. The first etymology put forward (chap. III) is about the phonetic and semantic reconstruction of the name of a deity belonging to the Archaic Roman religion (cf. Dumézil 1956): (MATER) MĀTŪTA. The technical languages of phytonymy, agriculture and breeding (chap. IV) as well as those of braiding and weaving (chap. V) are then investigated. The technical words etymologized are: ARBŌS (ARBOR); BATTUŌ; FALCŌ, FALX, FILIX, PULCHER; LILIUM; NIGER; OLĪUA; PIRUS; QUISQUILIAE, CUSCULIUM; RŌSMARĪNUM; TARUA, TERGUM; BUDA; BUTTIS, *BUTTIA, ABYSSUS; CAETRA, CHERDA, CARTALLUS, GERDIUS, CHITARA, CISTA; FĒNUM; FĪLUM; FŪNIS, FĪNIS, SINUS; RĒTE; TABULA. The Libyco-berber influence on Latin is sometimes mediated by the Greek language. An etymology for these words is also put forward.
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Les verbes latins en -ficare : étude lexicale et morpho-syntaxique / Latin Verbs in -ficare : a lexical and morpho-syntactic studyMarini, Emanuela 05 December 2015 (has links)
L'étude porte sur la classe des verbes latins en -ficare, tels que aedifico « bâtir une maison » et amplifico « rendre ample ». Ce sont 150 verbes simples et 32 préverbés, répertoriés des premiers siècles de la latinité jusqu'à la mort d'Isidore de Séville, en 636. La mise au point du corpus est fondée sur une distinction concernant la structure morphologique des verbes, qui présentent en premier membre le thème d'un substantif (aedi-fico : aedes « maison ») ou d'un adjectif (ampli-fico : amplus « ample »). Une telle distinction s'est revélée cruciale, à la fois sur le plan sémantique et morphosyntaxique. L'alternance entre actif et déponent ne concerne pas les verbes à premier membre adjectival, mais la voix déponente est assignée à ceux des verbes pour lesquels il existe une construction à verbe-support, où facere [+ support] est associé au substantif à l'accusatif apparaissant en premier membre (par ex. paci-ficor « faire la paix » et pacem facere). Tous les verbes sont considérés comme des verbes composés et non comme des dérivés des adjectifs en -ficus correspondants, mais le premier membre est associable dans le type aedifico au complément d'objet, dans le type amplifico à l'attribut du complément d'objet du verbe facere de la locution verbo-nominale correspondante. Les verbes à premier membre adjectival sont toujours des factitifs, les verbes actifs à premier membre subtantival sont des causatifs, notamment des causatifs lexicaux (par ex. fumifico « faire de la fumée »), où le deuxième membre est associable à facere « produire ». Les verbes à premier membre adjectival, qui correspondent soit à des néologismes à l'intérieur du latin soit à des emprunts au grec, sont très bien représentés dans le latin des auteurs chrétiens et des ouvrages de médecine. / The aim of this study is to describe the class of Latin verbs in -ficare, such as aedifico ‘build a house’ and amplifico ‘amplify’. It examines 150 simple verbs and 32 preverbed verbs, collected from the first centuries of the Latin period to the death of Isidore of Seville in 636. The corpus is based on the morphological distinction between verbs whose first term is a noun stem (such as aedi-fico : aedes ‘house’) and verbs whose first term is an adjectival stem (ampli-fico : amplus ‘ample’). Such a distinction has proved to be crucial both morpho-syntactically and semantically. While the alternation between active voice and deponent voice is not shown in the verbs with an adjectival stem, the deponent voice is assigned to those verbs which coexist with a light verb construction, where facere [+ light verb] governs the noun in the accusative which appears as the first term (paci-ficor ‘to make peace’ and pacem facere). All verbs are interpreted as compound verbs, and not as derivatives from the adjectives in -ficus. In the verbs of the aedifico type, the first term can be associated with the direct object, while in the verbs of the amplifico type, the first term is associated with the predicative adjective of the direct object of facere within the correspondent noun-verb construction. The verbs with an adjectival stem as a first term are always factitive verbs, while the active verbs with a noun stem as a first-term are causatives and more specifically, lexical causatives (fumifico ‘make, produce smoke’), in which the second term is associated with facere ‘produce’. The verbs whose first term is an adjectival stem, which correspond to both neologisms in Latin and borrowings from Greek, are well represented in the Latin language used by Christian authors as well as medical texts.
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