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Histoire des œuvres et théorie poétique de Nicolas Denisot / The History of Nicolas Denisot's Works and Poetics

Speziari, Daniele 18 October 2013 (has links)
Aujourd'hui méconnu, Nicolas Denisot (Le Mans, 1515 – Paris, 1559), figure protéiforme de poète, peintre, précepteur et, bien probablement, agent double, connut au début des années 1550 une popularité extraordinaire qui lui permit d'occuper, quoique pour une brève période, une place de premier plan dans les milieux littéraires parisiens. Cette thèse entend reconstruire son parcours, sa personnalité et le réseau de ses amitiés, et définir l'originalité de sa contribution au renouvellement de l'expression poétique à la Renaissance. Un premier chapitre de caractère biographique, qui suit l'ordre chronologique des déplacements de l'auteur (Le Mans, Paris, l'Angleterre, Calais...) et des témoignages de ses rapports avec les hommes de lettres de son époque, est suivi de trois chapitres thématiques consacrés à chacun des domaines qui forment l'essentiel de sa production poétique : les poèmes sur la Nativité (noëls et cantiques), la poésie néo-latine du Ms. Royal 12 A VII de la British Library et les tombeaux collectifs et plurilingues. Les ouvrages sont étudiés dans leurs éléments de continuité ou de nouveauté par rapport aux genres littéraires auxquels ils appartiennent et avec une attention particulière pour les contextes culturels qui les ont fait naître. Il est ensuite question du problème des attributions anciennes et modernes, dont la plus controversée : celle de L'Amant resuscité de la mort d'amour, œuvre d'un certain Théodose Valentinian, souvent identifié à Nicolas Denisot. / Even though he has generally been regarded as a minor figure, Nicolas Denisot (Le Mans, 1515 – Paris, 1559), poet, painter, preceptor and, presumably, secret agent, met an outstanding popularity at the beginning of the 1550s and played, in those years, a crucial role in Parisian literary circles. This thesis aims at retracing the evolution of his career and the network of his acquaintances, as well as at establishing the value of his contribution to the renewal of poetry in the French Renaissance. Chapter one focuses on Denisot's biography in a chronological order and takes into account both his journeys, from Le Mans to Paris and then to England and Calais, and his relationships with the literati of his time. The following chapters are devoted to the three major fields which make up the main part of his literary production : his poems on the Nativity (noëls and cantiques) ; Neo-latin poetry, as it is represented by Royal 12 A VII Manuscript (British Library) ; and collective and multilingual tombeaux. All works are explored considering the features of their specific literary genre, with a special focus on the cultural context in which they were created. The final chapter deals with the problem of ancient and modern attributions, among which is the most controversial one : that of the novel L'Amant resuscité de la mort d'amour, whose unknown author, Théodose Valentinian, has often been identified with Nicolas Denisot.
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La cavalerie romaine des Sévères à Théodose / The Late Roman Cavalry (193-395 A.D.)

Méa, Corentin 04 June 2014 (has links)
Dans son ouvrage de référence L'Empire romain en mutation des Sévères à Constantin (192-337 p.C.), Jean-Michel Carrié évoque les changements intervenus dans les armées au cours du IIIe et du début du IVe siècles. Selon lui, “les tâches de patrouille aux frontières, la nécessité d'intervenir rapidement dans les secteurs menacés, a imposé une plus grande mobilité”. En échos à l'historiographie du XXe siècle, il n'hésite pas à parler pour l'année 378 p.C. d'une “armée largement reconvertie à l'arme équestre” au moment de la bataille d'Andrinople. L'idée d'une montée en puissance de l'arme de cavalerie au sein de l'armée romaine entre les règnes de Septime Sévère et de Théodose n'est pas nouvelle. Tous les auteurs abordant le sujet de l'évolution de l'armée romaine tardive mettent en exergue le renouveau de la cavalerie. Leur argumentaire repose essentiellement sur une source, la Notice des Dignités, et sur le fait que Gallien aurait créé un commandement de cavalerie vers 256 p.C. Il convient donc de reprendre tous les éléments du dossier et de s'interroger sur la réalité de cette “armée largement convertie à l'arme équestre”. Y a-t-il des changements structurels majeurs et un renouvellement de la hiérarchie ? Les missions attribuées, tant militaires que civiles, sont-elles vraiment différentes par rapport à celles du Haut-Empire ? Dans un premier temps, nous favorisons une approche chronologique des métamorphoses intervenues au sein de l'arme de cavalerie. Cette dernière est composée à l'orée du IIIe siècle de trois types d'unités héritées de l'armée du Principat : les alae, les cohortes equitatae et les equites legionis. La première partie s'intéresse à leur transformation -ci au cours des IIIe et IVe siècles. La deuxième partie se penche sur les innovations intervenues entre les règnes de Gallien et de Dioclétien. La troisième partie se concentre sur les mutations du IVe siècle de Constantin à Théodose. Dans un deuxième temps, il convient de revenir sur le quotidien des unités de cavalerie lorsqu'elles sont stationnées dans les camps ou les forts de l'Empire. La quatrième partie, traite ainsi, en deux volets, la vie en garnison. Dans un troisième et dernier temps, nous cherchons à déterminer les éventuels perfectionnements de l'arme de cavalerie. La cinquième partie est centrée sur le couple du cavalier et du cheval. Enfin, dans une sixième partie, il nous faut comprendre la nouvelle place occupée par la cavalerie au sein de l'armée romaine tardive en étudiant la physionomie du combat de cavalerie. / In his reference book L'Empire romain en mutation des Sévères à Constantin (192-337 p.C.), Jean-Michel Carrié evokes changes in the late Roman army. He notes that “tasks of border patrols and the need of quick intervention in threatened areas imposed a better mobility”. Echoing to twentieth-century historiography, he argues that the Roman army appears “largely converted to the cavalry” at the Battle of Adrianople (378 A.D.) Several historians have already written about the rise of the weapon of cavalry in the Roman army during the reigns of Septimius Severus and Theodosius. All of them agree to highlight the revival of cavalry when dealing with the evolution of the Late Roman army. Considering that Gallienus would have created a command of cavalry in 256 A.D., theirs works are mainly based upon the analysis of a fourth-century document called the Notitia Dignitatum. We endeavour to reopen the case in order to question the reality of an army supposedly “largely converted to the cavalry”. Were there such things as great structural changes and a renewal of the hierarchy? Would assigned missions, both military and civilian, be very different in the Late Empire than they were in the Early Empire?
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A atuação político-religiosa do imperador Teodósio II na controvérsia entre Cirilo de Alexandria e Nestório de Constantinopla (428-450 d.C.) / The political-religious role of the emperor Theodosius II in the controversy between Cyril of Alexandria and Nestorius of Constantinople (AD 428 – 450)

Figueiredo, Daniel de 16 March 2018 (has links)
Submitted by Daniel de Figueiredo null (dd66fig@gmail.com) on 2018-03-24T10:55:18Z No. of bitstreams: 1 TESE_DANIEL_DE_FIGUEIREDO.pdf: 17866175 bytes, checksum: 6674e2b4c6e440c8bfb103848fcc4347 (MD5) / Approved for entry into archive by Jacqueline de Almeida null (jacquie@franca.unesp.br) on 2018-03-26T13:36:43Z (GMT) No. of bitstreams: 1 Figueiredo_D_te_fran.pdf: 17866175 bytes, checksum: 6674e2b4c6e440c8bfb103848fcc4347 (MD5) / Made available in DSpace on 2018-03-26T13:36:43Z (GMT). No. of bitstreams: 1 Figueiredo_D_te_fran.pdf: 17866175 bytes, checksum: 6674e2b4c6e440c8bfb103848fcc4347 (MD5) Previous issue date: 2018-03-16 / Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP) / Cette recherche a pour but d’analyser le rôle politique, religieux et administratif de l’empereur Théodose II (401-450 ap. J.-C.) dans la gestion de la Controverse nestorienne, conflit qui est apparu dans la hiérarchie ecclésiastique de l’Empire romain d’Orient pendant la seconde moitié de son gouvernement (428-450 ap. J.-C.). Dans le domaine théologique, cette controverse était liée aux divergences entretenues par les évêques Cyrille d’Alexandrie et Nestorius de Constantinople à propos de la compréhension de l’interaction entre les natures humaine et divine dans le Christ incarné. Conformément à leurs respectifs imaginaires politiques et religieux, Cyrille, originaire de la région d’Egypte, défendait une union (ἕνωσις) entre ces natures, alors que Nestorius, originaire d’Antioche, dans la province de Syrie I, défendait une conjonction (συνάφεια) entre elles. Telles divergences ont abouti à une polarisation de la société romaine orientale autour de ces idées, parce qu’il y avait un étroit entrelacement des questions religieuses et politiques dans l’Antiquité tardive. L’étendue du conflit peut être vérifiée par la participation de différents segments de fonctionnaires de l’administration impériale qui s’alignaient aux factions formées, puisque les conflits de cette nature dans ce contexte étaient aussi liés à des constructions idéologiques qui ont contribué pour soutenir et donner de l’unité au pouvoir impérial. Cette adhésion des fonctionnaires nous indique que Théodose II n’a pas arbitré seulement un conflit théologique entre les membres de la hiérarchie ecclésiastique, mais que son intervention a nécessité qu’il négocie sa propre position dans la topographie du pouvoir avec des segments des aristocraties qui ont formé ces cadres de personnel. À partir de là, nous caractérisons le conflit non seulement comme théologique, mais aussi comme politique et administratif. Cette perception a été possible à travers notre catalogage des lettres impériales et épiscopales consultées, ce qui nous a permis de visualiser la formation de réseaux de sociabilité entretenues entre les évêques et les fonctionnaires impériaux. Les informations recueillies dans ces documents, en particulier en ce qui concerne les données prosopographiques des auteurs ou des personnes mentionnées dans les lettres, ont été comparées aux oeuvres Livre d’Heraclide, de Nestorius, et Contre Nestorius, de Cyrille, afin de renforcer la perception de la synergie entre les évêques et les fonctionnaires pour la défense de leurs intérêts politico-religieux communs. Ainsi, nous avons travaillé sur l’hypothèse que Théodose II et les auxiliaires qui ont contribué à l’élaboration de ses stratégies d’action n’ont pas négocié seulement l’unité doctrinale autour d’une orthodoxie religieuse avec les membres de la hiérarchie ecclésiastique. Telles négociations visaient également à maintenir l’unité impériale autour de la diversité des éléments culturels, politiques, administratifs et territoriaux avec d’autres groupes détenteurs du pouvoir, c’est-à-dire, les fonctionnaires impériaux qui contribuaient à légitimer la position centrale de Théodose II en tant que gouverneur. Le jeu de concessions établi par l’empereur à travers l’alternance de soutien entre les factions cyrillienne et nestorienne, qui peut être perçu à l’occasion du Concile d’Éphèse I (431), de la Formule de Réunion (433), au Synode de Constantinople (448) et du Concile d’Éphèse II (449), ne nous indique pas l’incapacité politique de Théodose de conduire le conflit, comme l’historiographie a fréquemment signalé à ce sujet. Dans notre perspective analytique, les mouvements impériaux comprenaient des négociations stratégiques visant à accommoder les intérêts et à contrebalancer des pouvoirs avec les aristocraties de fonctionnaires issus de différentes régions de l’Empire qui s’associaient aux évêques dans le conflit théologique. / Essa pesquisa tem por objetivo analisar a atuação político-religiosa e administrativa do imperador Teodósio II (401-450 d.C.) no gerenciamento da Controvérsia Nestoriana, conflito que emergiu na hierarquia eclesiástica do Império Romano do Oriente, durante a segunda metade do seu governo, de 428 a 450 d.C. Na esfera teológica, tal controvérsia esteve relacionada às divergências mantidas pelos bispos Cirilo de Alexandria e Nestório de Constantinopla no que se refere ao entendimento da interação entre as naturezas humana e divina no Cristo encarnado. Consoantes aos respectivos imaginários político-religiosos em que se inseriam, Cirilo, originário da região do Egito, advogava uma união (ἕνωσις) entre aquelas naturezas, ao passo que Nestório, oriundo de Antioquia, na província da Síria I, defendia apenas uma conjunção (συνάφεια) entre elas. Tais divergências resultaram em uma polarização da sociedade romana oriental em torno daquelas ideias, tendo em vista o estreito entrelaçamento que as questões religiosas e políticas eram percebidas na Antiguidade Tardia. A amplitude do conflito pode ser verificada pela participação de diferentes segmentos de funcionários da administração imperial que se alinharam às facções formadas, pois os conflitos dessa natureza, naquele contexto, estavam, também, relacionados a construções ideológicas que contribuíam para dar sustentação e unidade ao poder imperial. Essa adesão dos funcionários nos indica que Teodósio II não arbitrou apenas um conflito teológico entre membros da hierarquia eclesiástica, mas que sua intervenção necessitou que ele negociasse a sua própria posição na topografia do poder com segmentos das aristocracias que formavam esses quadros de funcionários. A partir daí, caracterizamos o conflito não somente como teológico, mas, também, como político-administrativo. Essa percepção foi possível por meio da catalogação e mapeamento das cartas imperiais e episcopais consultadas, que nos permitiram visualizar a formação das redes de sociabilidade mantidas entre bispos e funcionários imperiais. As informações colhidas nesses documentos, sobretudo no que se refere aos dados prosopográficos dos missivistas, ou daqueles indivíduos citados nas cartas, foram cotejadas com as obras Livro de Heraclides, de Nestório, e Contra Nestório, de Cirilo, no sentido de reforçar a percepção de sinergia entre bispos e funcionários na defesa dos seus interesses político-religiosos comuns. Assim, trabalhamos a hipótese de que Teodósio II, e aqueles auxiliares que contribuíam na elaboração das suas estratégias de atuação, não estavam negociando somente a unidade doutrinal em torno de uma ortodoxia religiosa com membros da hierarquia eclesiástica. Tais negociações também visavam a manutenção da unidade imperial em torno da diversidade de elementos culturais, políticos, administrativos e territoriais, com outros grupos detentores de poder, ou seja, os funcionários imperiais que contribuíam para legitimar a posição de centralidade de Teodósio II como governante. O jogo de concessões estabelecido pelo imperador por meio da alternância de apoio entre as facções ciriliana e nestoriana, que pode ser percebido por ocasião do Concílio de Éfeso I (431), da Fórmula da Reunião (433), do Sínodo de Constantinopla (448) e do Concílio de Éfeso II (449), não nos indica uma inabilidade política de Teodósio II em conduzir o conflito, conforme frequentemente registrou a historiografia sobre o assunto. Em nossa perspectiva de análise, tais movimentos abarcavam negociações estratégicas que visavam acomodar interesses e contrabalancear poderes com as aristocracias de funcionários oriundas de diferentes regiões do Império e que se associavam aos bispos na disputa teológica. / This research aims to analyze the political-religious and administrative performance of the emperor Theodosius II (401–450 A. D.) related to the management of the Nestorian Controversy, conflict that emerged in the ecclesiastical hierarchy of the Eastern Roman Empire during the second half of his rule, from 428 to 450 A. D. In the theological sphere, this controversy was related to the disagreements maintained by the bishops Cyril of Alexandria and Nestorius of Constantinople regarding the understanding of the interaction between the human and the divine nature of Christ incarnate. Consistent with the respective political-religious imaginary to which each one belonged, Cyril, a native of that region in Egypt, advocated a union (ἕνωσις) between those two natures, whereas Nestorius, a native of Antioch, in the province of Syria I, defended only a conjunction (συνάφεια) between them. Such divergent opinions resulted in a polarization of the Eastern Roman society regarding those ideas, considering that religious and political aspects used to be perceived as being narrowly interlaced in Late Antiquity. The extent of the conflict can be verified by the participation of officials from various segments of the imperial administration who aligned with the formed factions, as such conflicts, in that context, were also related to ideological constructions that contributed to provide support and unity to the imperial power. The adherence of the officials indicates that Theodosius II not only did manage a theological conflict between members of the ecclesiastic hierarchy but also that his intervening in the conflict demanded him to negotiate his own position on the topography of power with segments of the aristocracy that composed these groups of officials. Therefore, we characterize the conflict not only as a theological one, but also as a political-administrative one. This perception was made possible through the cataloging and mapping of the imperial and episcopal letters analyzed, which allowed us to visualize the formation of the sociability networks kept between imperial officials and bishops. Data extracted from those documents, particularly those referring to the prosopographical data of the letters’ authors, or from those individuals mentioned in the letters, were analyzed in contrast with Nestorius’s work entitled Book of Heraclides, and Cyril’s work entitled Against Nestorius, in order to reinforce the perception of synergy between the bishops and officials in the defense of their common political-religious interests. Thus, we study the hypothesis that Theodosius II and those who assisted him in elaborating his strategies of action, were not only negotiating the doctrinal unity around a religious orthodoxy with members of the ecclesiastical hierarchy. Such negotiations also aimed at keeping the imperial unity regarding cultural, political, administrative, and territorial elements, with other groups that had the power, i.e. imperial officials that used to contribute to legitimate the position of centrality of Theodosius II as a ruler. The concessions game established by the emperor by alternating support between cyrillian and nestorian groups, which can be observed during the Council of Ephesus I (431), the Formula of the Reunion (433), the Synod of Constantinople (448), and the Council of Ephesus II (449) do not indicate a political inability of Theodosius II to conduct the conflict, as frequently recorded in the historiography on the subject. From our standpoint, such moves included strategic negotiations that aimed at accommodating interests and balancing powers with the aristocracies of officials from various regions of the empire and that joined the bishops in the theological dispute. / 13/24320-4
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La Romanie orientale : l'empire de Constantinople et ses avatars au Levant à l'époque des Croisades / Oriental Romania : the empire of Constantinople and his avatars in the Levant during the Crusades

Baraton, Édouard 11 June 2018 (has links)
L’empire de Constantinople, après un siècle (969-1085) de domination sur de vastes portions de l’Orient (Cilicie, Chypre, Syrie du Nord et Djézireh), et de rayonnement au-delà jusqu’à Jérusalem, dut reconstituer sa présence dans cet espace à partir de la fin du XIe siècle. L’arrivée de nouveaux acteurs chrétiens autonomes, Francs et Arméniens, compliqua l’équation politique de l’Empire, qui ne devait plus uniquement reconstruire sa domination sur ses anciens sujets, mais aussi compter avec ces forces. L’empire de Romanie vécut en Orient, parallèlement aux Croisades, une intense phase de redéfinition de sa réalité régionale, de ses modalités de fonctionnement et de son rôle politique. Cependant, cette expérience, qui se prolongea sur près de deux siècles, ne saurait se limiter à une simple projection de puissance de Constantinople sur cette périphérie. Malgré les bouleversements qui frappèrent le cœur de l’Empire de 1081 à 1289, la référence impériale se maintint en Orient sous les Comnènes, les empereurs latins et nicéens, puis sous les premiers Paléologues. Le processus ne fut durable que grâce à la redéfinition progressive de l’identité impériale locale. Ses contours varièrent par l’adjonction d’éléments hétérogènes, contribuant à complexifier l’empreinte de l’empire de Romanie en Orient. La Romanie orientale fut une solution à l’équation politique des pouvoirs locaux (la principauté d’Antioche, le comté de Tripoli et les royaumes de Chypre et d’Arménie principalement) pour réussir leur intégration régionale en la conjuguant avec un héritage impérial constantinopolitain, incluant l’Orient helléno-arabe. / The empire of Constantinople, after a century (969-1085) of domination over large part of oriental territories (Cilicia, Cyprus, North Syria and Djezireh) during which it exerted its influence over Jerusalem, had to restore its influence in this space from the end of the eleventh century. The arrival of new autonomous Christian players, Francs and Armenians, complicated the empire’s political equation, which had not just to rebuild his domination over its old subjects, but also had to allow for these forces.The empire of Romanie lived in the East, at the same time of the Crusades, an intense period of redefinition of its regional reality, of its modes of running and of its political role. However, this experience, which lasted for two centuries, can’t be confined to a simple projection of Constantinople’s powerful onto this periphery.Despite the disruptions which hit the heart of the empire, from 1081 to 1289, the imperial reference persisted in the East under the Comneni, the Latin and Nicene emperors, and under the firsts Paleologues.The process was lasting because of the gradual redefinition of regional imperial identity. Its contours were varied by the addition of heterogenic elements, which contributed to complicate the imperial mark in the East.Oriental Romania was a solution to the political equation of local authorities (Principality of Antioch, the County of Tripoli and the kingdoms of Cyprus and Armenia mainly) to succeed in their regional integration, combined with an imperial Constantinopolitan heir, including the Hellenic and Arabic East.

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