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Prévention et résolution des crises de la dette souveraine : la décentralisation en question.

Barraud, Claire 10 December 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse cherche à savoir si la méthode décentralisée, officiellement mise en avant dans la gestion des crises de la dette souveraine depuis leur origine, est non seulement réalisable, mais également efficace en termes de répartition équitable du fardeau de la dette. Nous définissons en effet un processus de restructuration efficace comme une procédure de courte durée (inférieure à un an) et qui respecte les besoins des deux parties prenantes au contrat. Si du côté des créanciers, la décote ne doit pas être abusive, du côté du débiteur, la dette doit redevenir soutenable, au sens à la fois économique et social du terme. Le terrain d'analyse des processus de renégociation de la dette se concentre exclusivement sur les économies d'Amérique Latine, dans la mesure où elles représentent les débiteurs ayant enregistré le plus grand nombre de défauts au cours de l'histoire. À travers une méthode pluridisciplinaire, nous défendons finalement la thèse selon laquelle l'échec des différents processus de restructuration est directement subordonné à l'iniquité du partage du fardeau de la dette, laquelle fait suite à un déséquilibre des pouvoirs de négociation inhérente au cadre de gestion décentralisée. Notre posture macroéconomique et notre démarche inductive induisent un cadre d'analyse socio-économique, lequel fait appel à un approfondissement historique, en termes d'économie politique, mais également à une étude basée sur la psychologie sociale. La thèse est structurée autour de deux parties, elles-mêmes subdivisées en deux chapitres. La première partie s'attache à comprendre les origines et les modalités de prévention et de gestion des crises, ainsi que leurs échecs. Elle conjugue de fait l'observation empirique et les soubassements théoriques de la décentralisation. De fait, le premier chapitre fait état, au vu de la double responsabilité à l'œuvre dans le déclenchement et l'enlisement dans la crise, de l'échec de la méthode décentralisée sur le long terme. En effet, non seulement la décentralisation apparaît inapplicable, puisqu'une tierce partie est systématiquement contrainte d'intervenir, mais elle ne permet pas non de plus de répartir équitablement les coûts de la crise. Le second chapitre cherche consécutivement à comprendre pourquoi ce processus de restructuration est néanmoins maintenu. L'économie politique de la décentralisation montre alors que le choix entre la régulation et le " laissez-faire " ne tient pas tant à des critères d'efficacité économique qu'à des considérations idéologiques et politiques. La deuxième partie de cette thèse propose symétriquement des pistes de réflexion afin de pallier les principaux écueils relevés lors des différents épisodes de défaut et de restructuration. Ainsi, si le troisième chapitre répond au second, le quatrième fait écho au premier. En effet, le troisième chapitre montre que la décentralisation ne peut aboutir en raison non seulement de ses écueils techniques, mais surtout de la nature des deux parties au contrat. L'immunité souveraine ayant été relativisée dans les deux premiers chapitres, il s'agit ici d'analyser le fonctionnement des marchés selon une méthode alternative au concept d'efficience. C'est la raison pour laquelle nous faisons appel aux préceptes de Keynes (1936) et de son analyse en termes psychosociaux, que nous approfondissons au travers du courant de la finance comportementale. Une telle étude révèle ainsi l'incapacité des créanciers à s'organiser de bonne foi, laquelle représente pourtant la condition sine qua non de la réalisation et de l'efficacité de la méthode décentralisée. Par conséquent, le dernier chapitre de ce travail conclue sur la nécessité d'un revirement en faveur d'une approche plus centralisée, laquelle inclut une tierce partie neutre, compétente et institutionnalisée.
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Prévention et résolution des crises de la dette souveraine : la décentralisation en question. / Prevention and resolution of sovereign debt crises : the decentralization in question

Barraud, Claire 10 December 2012 (has links)
Cette thèse cherche à savoir si la méthode décentralisée, officiellement mise en avant dans la gestion des crises de la dette souveraine depuis leur origine, est non seulement réalisable, mais également efficace en termes de répartition équitable du fardeau de la dette. Nous définissons en effet un processus de restructuration efficace comme une procédure de courte durée (inférieure à un an) et qui respecte les besoins des deux parties prenantes au contrat. Si du côté des créanciers, la décote ne doit pas être abusive, du côté du débiteur, la dette doit redevenir soutenable, au sens à la fois économique et social du terme. Le terrain d'analyse des processus de renégociation de la dette se concentre exclusivement sur les économies d'Amérique Latine, dans la mesure où elles représentent les débiteurs ayant enregistré le plus grand nombre de défauts au cours de l'histoire. À travers une méthode pluridisciplinaire, nous défendons finalement la thèse selon laquelle l'échec des différents processus de restructuration est directement subordonné à l'iniquité du partage du fardeau de la dette, laquelle fait suite à un déséquilibre des pouvoirs de négociation inhérente au cadre de gestion décentralisée. Notre posture macroéconomique et notre démarche inductive induisent un cadre d'analyse socio-économique, lequel fait appel à un approfondissement historique, en termes d'économie politique, mais également à une étude basée sur la psychologie sociale. La thèse est structurée autour de deux parties, elles-mêmes subdivisées en deux chapitres. La première partie s'attache à comprendre les origines et les modalités de prévention et de gestion des crises, ainsi que leurs échecs. Elle conjugue de fait l'observation empirique et les soubassements théoriques de la décentralisation. De fait, le premier chapitre fait état, au vu de la double responsabilité à l'œuvre dans le déclenchement et l'enlisement dans la crise, de l'échec de la méthode décentralisée sur le long terme. En effet, non seulement la décentralisation apparaît inapplicable, puisqu'une tierce partie est systématiquement contrainte d'intervenir, mais elle ne permet pas non de plus de répartir équitablement les coûts de la crise. Le second chapitre cherche consécutivement à comprendre pourquoi ce processus de restructuration est néanmoins maintenu. L'économie politique de la décentralisation montre alors que le choix entre la régulation et le « laissez-faire » ne tient pas tant à des critères d'efficacité économique qu'à des considérations idéologiques et politiques. La deuxième partie de cette thèse propose symétriquement des pistes de réflexion afin de pallier les principaux écueils relevés lors des différents épisodes de défaut et de restructuration. Ainsi, si le troisième chapitre répond au second, le quatrième fait écho au premier. En effet, le troisième chapitre montre que la décentralisation ne peut aboutir en raison non seulement de ses écueils techniques, mais surtout de la nature des deux parties au contrat. L'immunité souveraine ayant été relativisée dans les deux premiers chapitres, il s'agit ici d'analyser le fonctionnement des marchés selon une méthode alternative au concept d'efficience. C'est la raison pour laquelle nous faisons appel aux préceptes de Keynes (1936) et de son analyse en termes psychosociaux, que nous approfondissons au travers du courant de la finance comportementale. Une telle étude révèle ainsi l'incapacité des créanciers à s'organiser de bonne foi, laquelle représente pourtant la condition sine qua non de la réalisation et de l'efficacité de la méthode décentralisée. Par conséquent, le dernier chapitre de ce travail conclue sur la nécessité d'un revirement en faveur d'une approche plus centralisée, laquelle inclut une tierce partie neutre, compétente et institutionnalisée. / The aim of this dissertation is to know whether the decentralized approach, officially put forward in the management of sovereign debt crises since their origin, is not only feasible but also efficient in terms of equity of the debt burden sharing. We define indeed an efficient restructuring process as a procedure of short duration (less than one year) and that meets the needs of both parties. If, in the side of creditors, the discount should not be abusive, towards the debtor, the debt must become sustainable, in both economic and social terms. Field analysis process of renegotiating debt focuses exclusively on Latin American economies, insofar as they represent debtors who historically recorded the highest number of defaults. Through a multidisciplinary approach, we finally defend the thesis that the failure of the various restructuring process is directly subordinate to the iniquity of sharing the debt burden, which is due to an imbalance of bargaining power, as an inherent part of decentralized management. Our macroeconomic and inductive approaches built the framework for socio-economic analysis, which uses history, political economy, but also a study based on social psychology. This dissertation is structured in two parts, themselves divided into two chapters. The first part focuses on understanding the origins of crises, their prevention and crisis management, and then their failures. It combines empirical observation and theoretical underpinnings of the decentralization. Specifically, the first chapter outlines, given the dual responsibility in the onset and sinking into the crisis, the failure of the decentralized approach in the long term. It concludes that not only decentralization is inapplicable, since a third party is always forced to intervene, but nor it does allow an fair sharing of the crisis costs. The second chapter consecutively seeks to understand why such a restructuring process is still maintained. The political economy of decentralization then shows that the choice between regulation and "laissez-faire" is not so much linked to economic efficiency criteria, but rather to ideological and political considerations. The second part of this work symmetrically proposes lines of thought to overcome the main obstacles identified in most cases of defaults and restructurings. Thus, if the third chapter addresses the second, fourth echoes the first. Indeed, the third chapter shows that decentralization can't be efficient, not only because of its technical pitfalls, but also because of the nature of the both contractual parties. Sovereign immunity having been put into perspective in the first two chapters, the point here is to analyze the functioning of financial markets in an alternative way, compared with the efficiency hypothesis. That is why we go into the Keynes psychosocial analysis (1936) in depth with the behavioral finance. Such a study reveals the inability of creditors to organize themselves in good faith, while it is the sine qua non condition of the decentralized approach implementation and efficiency. Therefore, the final chapter concludes on the need for a shift towards a more centralized approach, which includes a neutral, competent and institutionalized third party. Here, if multilateralism must prevail as a model of collaborative thinking, in regard to the management of the current debt crisis in Europe, such a possibility remains unlikely in the short term. This is why debtor countries may have to take some unilateral decisions, including potentially legitimate and transparent debt repudiation in case of sinking into the crisis, in order to compel the international community to make that needed shift. Keywords: Sovereign debt, Restructuration, Decentralized approach, Dependency theories, Political Economy, Behavioral Finance.

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