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La Décroissance au prisme de la modélisation prospective : Exploration macroéconomique d'une alternative paradigmatique / A paradigmatic shift through the prism of prospective modelling : Macroeconomic exploration of degrowth pathways

Briens, François 14 December 2015 (has links)
Face aux enjeux socioéconomiques, démocratiques, et environnementaux, la croissance économique comme fin en soi, ou comme condition nécessaire au « développement », est de nouveau remise en cause. Depuis le début du XXIème siècle, suscitant un intérêt grandissant et de vifs échanges, la Décroissance se fraie une place dans le débat. Après avoir resitué son émergence dans la perspective historique de la controverse qui s'est développée, au cours de la deuxième moitié du XXe siècle, autour de la croissance et du modèle de développement des pays industrialisés, nous suggérons une synthèse des principales idées et des propositions concrètes actuellement portées par ses partisans. Celles-ci soulèvent un certain nombre de questions complexes, pour lesquelles nous proposons d'apporter quelques éclairages à travers un exercice de modélisation prospective. Nous réalisons pour cela une série d'entretiens, qui visent à recueillir différentes visions détaillées et quantifiées de ce que pourraient être, selon les participants, des scénarios de Décroissance, ou - plus largement- des scénarios de transitions souhaitables et soutenables, notamment en termes d'évolution des institutions, des modes de vie et de consommation, pour la France. En parallèle de ces entretiens, nous développons un modèle spécifique de simulation dynamique de l'économie française, construit autour de l'analyse entrées-sorties, sur la base de données publiques, et incorporant un haut niveau de détail. A l'aide de cet outil macroéconomique, nous proposons alors d'explorer, sur un horizon à long terme (2060) les implications possibles de différents scénarios, dont ceux élaborés à partir des entretiens. Nous nous intéressons par exemple aux conséquences possibles en termes d'emploi, de finances publiques, de consommation d'énergie, d'émissions de polluants atmosphériques, et de production de déchets. Les résultats des simulations soulignent l'importance des choix institutionnels, des facteurs culturels, comportementaux, et « non-techniques », et le potentiel de certaines propositions des mouvements de la Décroissance. Ils invitent ainsi à ouvrir le débat autour de la construction collective d'un nouveau projet de société. Dans cette perspective, notre approche offre un support simple et efficace pour la compréhension commune et la délibération collective. / The development paths followed by industrial societies in the last decades have led them in front of complex socioeconomic, democratic and environmental crises, which question the relevance of economic growth, either as a goal in itself, or as a way to achieve “development”. With the emergence of the degrowth movement at the beginning of the 21st century, the call for transitions towards sustainable “post-growth societies” is now consolidating into a multifaceted political project. For the “wealthiest” countries, where the ecological footprint per capita is greater than the global sustainable level, this project may be envisioned as a voluntary, socially sustainable, equitable and smooth downscaling of production and consumption, and thus throughput, to an environmentally sustainable level. Such a project raises numerous questions, for instance: what concrete proposals could initiate such a transition? What could such paths induce in terms of employment, public debt, energy consumption, waste, or greenhouse gas emission mitigation? What structural or institutional obstacles must be overcome and how? Etc. In this research, we offer to discuss such questions with the help of prospective modeling. Our approach involves a series of interviews, conducted, among others, with actors within the Degrowth movement. These are aimed at collecting detailed and quantified visions or narratives about what Degrowth scenarios or – more broadly speaking– scenarios of transition towards sustainable and desirable societies could look like, for France, in the mind of participants, especially in terms of institutions, lifestyles and consumption patterns. In parallel, we have designed and developed a specific dynamic simulation model of the French monetary economy, featuring a high level of detail and disaggregation, based on input-output analysis, and built using public data. Using this macroeconomic tool, we investigate, over the long term (2060), the possible outcomes of different scenarios, including those inferred from the interviews, in terms of employment, public debt, energy consumption, waste and atmospheric emissions. We discuss the potential strengths and weaknesses of the different visions they reflect. Our results highlight in particular the importance of cultural, social, behavioral and “non-technical” factors, stress the potential of various degrowth proposals, and recall the critical need for the collective elaboration of a societal project. In this perspective, our modeling approach provides a simple, yet powerful tool for common understanding and collective deliberation.
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Pour un travail écosocial centré sur le vivant : contributions à l'élargissement du concept de transition sociale-écologique et au co-développement des rapports incarnés, résonants et réciproques à la Nature-territoire

Larocque, Emmanuelle 24 July 2023 (has links)
L'objectif général de cette thèse est de faire dialoguer le concept de transition sociale-écologique (TSE) et le champ disciplinaire du travail social afin d'éclairer des pistes ontologiques, épistémologiques, théoriques et pratiques pour le travail écosocial (Boetto, 2017). Plus spécifiquement, la visée est de mieux comprendre comment la TSE est imaginée et envisagée par des jeunes engagés dans le mouvement écologiste et d'investiguer les processus qui favorisent la connectivité à la Nature en intervention sociale. Ainsi, deux terrains d'études complémentaires ont été constitués en endossant certains principes de la recherche-intervention. Dans un premier temps, des entretiens semi-dirigés (n = 10) et un groupe focus (n = 5) ont été menés avec des militant·es écologistes âgé·es de 18 à 25 ans afin d'examiner comment ils/elles définissent le concept de TSE. Les données empiriques recueillies sur ce premier terrain ont été transposées vers le second afin de développer, en amont, un programme d'Intervention par la Nature et l'Aventure (INA) à visée écosociale (Pieds sur Terre). Ainsi, dans un deuxième temps, le protocole d'intervention a été co-construit avec l'appui des perspectives des militant·es ainsi qu'avec des partenaires (n = 3) et écoleaders (n = 6) communautaires, impliqués dans la mise en œuvre du programme, désigné pour les jeunes et mené dans la Forêt Larose, à Prescott-Russell (Ontario, Canada). Deux travailleuse·rs sociales·ux ont contribué à sa mise en œuvre, incluant la présente auteure, via l'adoption de la posture d'intervenante-chercheure. Une fois démarré, le protocole a été ajusté tout au long de la recherche selon : 1) les besoins et intérêts des participant·es du programme (n = 5) et 2) ce qui émergeait dans le milieu naturel. La collecte de donnée a été réalisée par les moyens de la participation-observante, par des entretiens ponctuels et ciblés, et par l'entremise d'outils réflexifs, dont la méthode narrative de l'Arbre de la vie. L'objectif spécifique de ce terrain était de documenter, à la première et la troisième personne, les processus et les dynamiques, sociales et incarnées, qui nourrissent ou posent obstacle au développement de rapports alternatifs à la Nature et au bien-être et de formuler des pistes pour la recherche, la pédagogie et la pratique écosociale. Reflétant l'étude de problématiques complexes (la TSE et le rapport à la Nature), un appareillage théorique hybride de type complémentariste a été conçu et comprend 1) le cadre théorique de la TSE (construit selon une méthode d'analyse inductive/déductive) ; 2) la sociologie charnelle (Wacquant, 2015) ; 3) la théorie de la résonance (Rosa, 2018) et 4) le cadre conceptuel du travail écosocial (Boetto, 2017). Le recours au courant écocritique en tant que méta-cadre a permis d'arrimer les diverses perspectives théoriques et de maintenir une vigilance épistémologique. L'hybridité s'est avérée féconde pour capter les facettes plurielles et interconnectées de l'expérience vécue et sensible, dont les dimensions corporelles, écospirituelles et discursives du rapport au vivant (Soi, l'Autre, la Nature) et pour appliquer une logique transversale à l'analyse des données. Une analyse thématique en continu a été employée pour analyser les résultats des deux terrains, présentés au sein de cette thèse sous forme de quatre articles. Les articles sont précédés d'une introduction, qui précise les raisons d'être de cette thèse et aborde les questions de positionnalité et d'engagement, laquelle est suivie par un chapitre « Problématique », qui vise à faire un état des lieux des notions de « crise socio-écologique » et de « transition sociale-écologique » et du travail écosocial. Les chapitres subséquents présentent le cadre théorique hybride et la méthodologique, respectivement. En ce qui a trait aux articles, le premier explore les expériences de jeunes militant·es écologistes (terrain 1) pour répondre à des objectifs épistémiques (mener une recherche avec et pour les jeunes) et théoriques (enrichir la définition de la TSE). Ainsi, leurs propos ont éclairé des pistes conceptuelles pour approfondir l'axe socio-culturel de la TSE. Trois dimensions principales ont été repérées soit : 1) la justice climatique intersectionnelle; 2) les solidarités intergénérationnelles et 3) les connexions avec la Nature et la communauté. L'analyse a mené au concept guidé par les jeunes de « justice écologique relationnelle », qui invite à relativiser et atténuer les tensions entre l'écocentrisme et l'anthropocentrisme. Le second article concrétise les liens entre le terrain 1 (les récits des jeunes militant·es) et le terrain 2 (le programme INA). Cet article descriptif et fondé sur l'autoréflexion critique se focalise sur les stratégies utilisées lors du processus de recherche pour tenter d'incarner une posture écocentrique. Offrant un aperçu global de l'étude, chacune des étapes du dispositif de la recherche-intervention sont présentées. Les cadres théoriques sociologiques (sociologie charnelle et théorie de la résonance), les objectifs du programme, ainsi que le protocole d'intervention sont discutés. Enfin, l'article présente les approches d'interventions principales (thérapie narrative, yoga thérapeutique et INA) et mobilisant des données empiriques pour des fins illustratives. Le troisième article se penche vers le yoga, une pratique holistique et écospirituelle, intégrée au programme Pieds sur Terre (terrain 2). Les données empiriques, analysées sous l'angle de la théorie de la résonance et de la sociologie charnelle, montrent que le yoga, pratiqué en contexte de plein-air et doté de ses assises philosophiques, représente un outil d'intervention fertile pour activer des conditions qui ouvrent la voie aux expériences de résonance. Ainsi, trois principaux micro-processus, vecteurs de résonance, et médiatisés par l'expérience sensible, sensorielle et corporelle, ont été repérés : 1) la dispositionalité, 2) la temporalité et 3) l'indisponibilité relative. Ces processus créent un espace-temps favorable à la reconfiguration du rapport au vivant et à la création de récits individuels et collectifs alternatifs. Le dernier article mobilise le cadre conceptuel du travail écosocial afin d'examiner l'apport encore inexploré de l'INA pour faciliter le développement d'une relation de réciprocité à la Nature. Trois leviers pour cultiver la réciprocité en INA sont identifiés et mis en lien avec le modèle conceptuel écosocial, dont 1) la mise en scène (être); 2) la réhistoricisation des récits (penser) et 3) l'action collective (faire). Les mécanismes d'intervention intrinsèques à ces leviers offrent des pistes prometteuses pour réorienter les objectifs fondamentaux de l'INA en vue de favoriser la connectivité, la solidarité et la réciprocité à la Nature-territoire. La discussion souligne les contributions majeures de cette thèse pour la recherche, la pédagogie et l'intervention écosociale. Elle met également en évidence des enjeux qui méritent d'être investigués davantage et présente, en conclusion, des lignes directrices pour un travail écosocial transformateur, centré sur le vivant, et résolument écocentrique. Il est ainsi question de proposer que le travail social oriente davantage ses actions vers les besoins et les droits de la Nature et des autres-qu'humains qui peuplent nos milieux de vies partagés.

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