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"Visualisation des "Arbres de Noël" de Mïller par Immunoprécipitation de Chromatine (ChIP) et mise en évidence d'un mécanisme de Surveillance Nucléolaire des ARN ribosomiques"Ruidant, Sabine MM 08 May 2008 (has links)
Les « terminal balls » qui constituent des complexes de maturation sont détectées
à l’extrémité 5’-terminale des transcrits ribosomiques naissants dans tous les organismes
eucaryotes inspectés à ce jour ; générant les images de référence en « arbres de Noël ».
La compaction séquentielle des « terminal balls », à présent également dénommées
« SSU-processome », reflète les étapes d’assemblage co-transcriptionnel des ribosomes.
Au cours de ma thèse, j’ai développé une stratégie expérimentale basée sur
l’immunoprécipitation de chromatine (ChIP) qui m’a permis de valider, et ce pour la
première fois, in vivo la structure des branches des arbres de Noël (en particulier un
rapprochement du « SSU-processome » à l’extrémité 5’- du gène encodant l’ARNr 25S).
Notre stratégie nous permet également d’aborder la composition moléculaire des « arbres
de Noël ».
La biogenèse du ribosome est un processus complexe et dynamique dont la
finalité est la synthèse et l’assemblage de 4 molécules d’ARN et de ~80 protéines
ribosomiques dans un processus qui requiert l’intervention transitoire et concertée de non
moins de 400 facteurs de maturation. D’une telle complexité a récemment émergé le
concept de l’existence de modules pré-assemblés autonomes de facteurs de maturation.
Dans le cas du « SSU-processome », les trois sous-complexes UTP-A, UTP-B, UTP-C
ont d’ores et déjà été décrits. L’existence de tels sous-complexes renforce la notion d’un
mécanisme d’assemblage hautement hiérarchisé. En effet, il s’est avéré que l’extrémité
5’- du transcrit naissant est initialement liée par le sous-complexe UTP-A dans une étape
qui est un pré-requis indispensable au recrutement et à l’assemblage des autres
composants du « SSU-processome ». Avec autant d’étapes distinctes dans le processus
d’assemblage, la possibilité d’erreur est conséquente, d’où l’importance de l’existence de
mécanismes de contrôles de qualité.
Toutes les protéines constituant le « SSU-processome » sont requises au clivage
des précurseurs d’ARN ribosomique. Préalablement à mon travail, les 7 sous-unités
protéiques du complexe UTP-A avaient, en outre, spécifiquement été impliquées dans la
synthèse de l’ARN, c’est-à-dire dans la fonction de l’ARN polymérase I. Ceci leur a
conféré leur seconde appellation de tUTP, pour transcription UTP, et offert les prémices
de l’existence d’une interface physique et fonctionnelle entre les machineries de synthèse
et de maturation des ARNr. Au cours de ma thèse, j’ai démontré qu’il n’en est rien. Une
inspection minutieuse m’a en effet révélé que les tUTP/UTP-A ne sont nullement
requises à la synthèse des ARN ribosomiques mais bien à leur stabilité. Cette observation
m’a mené à proposer que la cellule a développé au cours de l’évolution un mécanisme de
contrôle de qualité par lequel elle s’assure de l’intégrité des étapes initiales d’assemblage
(liaison du complexe UTP-A ). Mon postulat est qu’en l’absence de la liaison de ces
facteurs de maturation précoces, les ARN sont rapidement dégradés par un mécanisme
que nous avons dénommé « Death by Default (DBD) » par l’activité de surveillance
nucléolaire exercée par le complexe de polyadényaltion TRAMP et d’exoribonucléases
3’-5’ l’ Exosome.
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Visualisation des Arbres de Noël de Miller par immunoprécipitation de chromatine (ChIP) et mise en évidence d'un mécanisme de surveillance nucléolaire des ARN ribosomiquesRuidant, Sabine 08 May 2008 (has links)
Les terminal balls qui constituent des complexes de maturation sont détectées<p>à l’extrémité 5’-terminale des transcrits ribosomiques naissants dans tous les organismes<p>eucaryotes inspectés à ce jour ;générant les images de référence en « arbres de Noël ».<p>La compaction séquentielle des « terminal balls », à présent également dénommées<p>« SSU-processome », reflète les étapes d’assemblage co-transcriptionnel des ribosomes.<p>Au cours de ma thèse, j’ai développé une stratégie expérimentale basée sur<p>l’immunoprécipitation de chromatine (ChIP) qui m’a permis de valider, et ce pour la<p>première fois, in vivo la structure des branches des arbres de Noël (en particulier un<p>rapprochement du « SSU-processome » à l’extrémité 5’- du gène encodant l’ARNr 25S).<p>Notre stratégie nous permet également d’aborder la composition moléculaire des « arbres<p>de Noël ».<p>La biogenèse du ribosome est un processus complexe et dynamique dont la<p>finalité est la synthèse et l’assemblage de 4 molécules d’ARN et de ~80 protéines<p>ribosomiques dans un processus qui requiert l’intervention transitoire et concertée de non<p>moins de 400 facteurs de maturation. D’une telle complexité a récemment émergé le<p>concept de l’existence de modules pré-assemblés autonomes de facteurs de maturation.<p>Dans le cas du « SSU-processome », les trois sous-complexes UTP-A, UTP-B, UTP-C<p>ont d’ores et déjà été décrits. L’existence de tels sous-complexes renforce la notion d’un<p>mécanisme d’assemblage hautement hiérarchisé. En effet, il s’est avéré que l’extrémité<p>5’- du transcrit naissant est initialement liée par le sous-complexe UTP-A dans une étape<p>qui est un pré-requis indispensable au recrutement et à l’assemblage des autres<p>composants du « SSU-processome ». Avec autant d’étapes distinctes dans le processus<p>d’assemblage, la possibilité d’erreur est conséquente, d’où l’importance de l’existence de<p>mécanismes de contrôles de qualité.<p>Toutes les protéines constituant le « SSU-processome » sont requises au clivage<p>des précurseurs d’ARN ribosomique. Préalablement à mon travail, les 7 sous-unités<p>protéiques du complexe UTP-A avaient, en outre, spécifiquement été impliquées dans la<p>synthèse de l’ARN, c’est-à-dire dans la fonction de l’ARN polymérase I. Ceci leur a<p>conféré leur seconde appellation de tUTP, pour transcription UTP, et offert les prémices<p>de l’existence d’une interface physique et fonctionnelle entre les machineries de synthèse<p>et de maturation des ARNr. Au cours de ma thèse, j’ai démontré qu’il n’en est rien. Une<p>inspection minutieuse m’a en effet révélé que les tUTP/UTP-A ne sont nullement<p>requises à la synthèse des ARN ribosomiques mais bien à leur stabilité. Cette observation<p>m’a mené à proposer que la cellule a développé au cours de l’évolution un mécanisme de<p>contrôle de qualité par lequel elle s’assure de l’intégrité des étapes initiales d’assemblage<p>(liaison du complexe UTP-A ). Mon postulat est qu’en l’absence de la liaison de ces<p>facteurs de maturation précoces, les ARN sont rapidement dégradés par un mécanisme<p>que nous avons dénommé « Death by Default (DBD) » par l’activité de surveillance<p>nucléolaire exercée par le complexe de polyadényaltion TRAMP et d’exoribonucléases<p>3’-5’ l’ Exosome. / Doctorat en sciences, Spécialisation biologie moléculaire / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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