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Stratégies d'adaptation des systèmes d'élevage ovins et modes d'utilisation des parcours en Tunisie Centrale / Strategies of adaptation of the sheep farming systems and use of rangelands in Central TunisiaJemaa, Tasnim 14 December 2016 (has links)
Le développement de l’agriculture en Tunisie Centrale a favorisé l’expansion des cultures au détriment des terres de parcours et du secteur de l’élevage. L’arboriculture surtout d’oliviers, s’est développée grâce à la privatisation des terres collectives. En conséquence, il y a une régression de la superficie des parcours steppiques qui a été amplifié par très forte augmentation démographique dans les années 1970-90. En revanche, le cheptel national a connu une importante croissance, bien que pour la majorité des troupeaux, la végétation pastorale couvre à peine 20 % des besoins alimentaire des animaux. Ce taux a chuté de façon très importante et de façon continue depuis 1995. Cette évolution induit une double problématique de vulnérabilité de la majorité des élevages : la dépendance à la disponibilité et prix des aliments concentrés ; les aléas météorologiques dont dépend les différentes sources de pâtures. Notre questionnement généralement porte sur la diversité des voies d’adaptations à ces facteurs de transition et les différences de vulnérabilité selon les choix d’adaptation des éleveurs. Nos travaux confirment que la chute de la couverture alimentaire par la végétation des parcours est de l’ordre de 80 % en 6 ans. Cette contribution des parcours à l’alimentation des parcours repose essentiellement sur les parcours améliorés, qui représentent 75 % de la superficie des parcours collectifs et domaniaux. La gestion par les services de l’Etat de l’accès à ces parcours permet une utilisation saisonnière, évitant des charges trop importantes. Cette régulation, imposée au travers du paiement d’un droit d’accès et d’un contrôle par des agents de l’Etat présents sur le terrain, semble plutôt bien fonctionner, d’un point de vue préservation de la ressource.Les parcours naturels (non gérés par les services de l’Etat) sont quant à eux très peu fréquentés. Cette très faible utilisation est le reflet de décisions individuelles des éleveurs face à l’état de ces parcours. Le passage d’un système pastoral à un système agropastoral, voir à territoire essentiellement de cultures s’avère une réalité, dans le cadre d’une transition de quelques décennies. Nos travaux permettent d’estimer que les concentrés constituent de 13 à 24 % de la matière sèche ingérée par les brebis, selon les 3 types d’élevage naisseurs. Le reste de l’ingéré correspond à des fourrages, distribués : foin, cactus… ; ou pâturés : chaumes de céréales, céréales sinistrées, déprimage, repousses ou végétation des parcours. Un système agriculture-élevage émerge nettement qui produit 3 agneaux par brebis en deux ans. Nos études sur l’identification des différentes formes d’adaptation, révèlent des pistes pour trouver des voies alternatives de gestion des parcours aptes à maintenir le renouvellement des ressources pastorales et de créer des nouvelles stratégies agropastorales. / The Tunisian agriculture development is supporting the expansion of cultivated area in favor to the grounds of rangeland relative to the breeding sector. The arboriculture especially olive-trees was developed thanks to the privatization of the collective grounds. In addition a significant demographic increase amplified strongly the regression surface regression of the steppe rangeland between 1970 and 1990. On the other hand, the national livestock showed a considerable growth, while the pastoral vegetation covers hardly 20% of the food needs of the animals for the majority of the herds. Since 1995, this rate is decreasing significantly and continuously, This evolution induces double problems vulnerability of the majority of the breeding. In fact is depending on the availability and the price of concentrated food and the weather risks which various sources on grazing are depending. Our questioning is related to the diversity of the adaptation ways to these heavy transition factors and the differences in vulnerability of the adaptation of the stock breeders. Our study confirms that the rangeland vegetation is covering about 80% of the food needs during six years. This contribution is primarily resulting to the improved rangeland, which are accounting for 75% of the surface of the collective and domanial rangeland. The state management of the rangeland access allows a seasonal use which is avoiding important loads. From a safe guarding point of view of the resource this law which is imposed through the payment of the right of the access and the control by the government officials, seems to be functional. The natural courses which are not managed by the services of the State, are very little attendedThis low use is the reflection of the individual decision of the stock breeders ending on the state of these courses. The transition from a pastoral system to an agropastoral system proves to be carried out appeared in very few decades. Our work showed that, for the three considered types of breeding naisseurs, 13 to 24% of the dry matter introduced by the ewes is provided by the concentrates. The rest of the introduced corresponds to fodder, distributed: hay, cactus…; or grazed: cereal thatches, cereals disaster victims, déprimage, push backor vegetation of the courses. A system of agriculture-breeding is clearly emerging is: producing three lambs per ewe in two years.
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La transgression albienne dans la région de Tajerouine en Tunisie Centrale : Stratigraphie, sédimentologie et tectonique synsédimentaireChihaoui, Abir 01 October 2009 (has links) (PDF)
Durant le Crétacé inférieur, le paysage paléogéographique de la Tunisie était représenté par les domaines suivants : une plate-forme stable continentale au sud, un bassin marin ouvert sur le sud de la Téthys au nord et une zone de transition entre les deux domaines sud et nord, représentée par une plate-forme carbonatée à mixte et des hauts-fonds. Dans notre étude, nous nous sommes intéressé à cette zone de transition (secteur d'el Kef-Tadjerouine) qui montre une évolution d'un milieu néritique à un milieu plus ouvert. Dans les successions étudiées des secteurs du Slata, Djerissa, Boulahnèche et Hameïma, deux formations lithologiques déjà établies par des travaux antérieurs ont été étudiées, la Formation Hameïma et la Formation Fahdène. Dans ces successions, la découverte d'ammonites contribue à une nouvelle définition régionale des zones et à la découverte d'un Albien inférieur très étendu et plus complet par rapport à d'autres endroits. Avec l'aide de cette biozonation, d'une étude fine de faciès et d'assemblages faunistiques, d'une reconnaissance des environnements de dépôt, d'une hiérarchisation des surfaces et des séquences, des corrélations stratigraphiques sont établies entre les différentes coupes. Ces corrélations permettent de délimiter des séquences et de proposer une reconstitution paléogéographique de la zone d'étude. L'analyse séquentielle a permis de découper l'intervalle étudié en cinq séquences de troisième ordre. Ainsi, dans la plate-forme silico-carbonatée, deux séquences d'ordre trois ont été identifiées (SA1 et SA2). Elles sont séparées par des surfaces d'exposition subaérienne matérialisées par des karsts. Ces deux séquences SA1 et SA2 ont été découpées en séquences d'ordre inférieur qui ont été corrélées entre les différents secteurs. Les trois autres séquences ont été identifiées dans le bassin (SA3, SA4 et SA5) et ont été également corrélées entre les différentes coupes. Le passage entre les séquences de plate-forme et séquences de bassin a été marqué par l'ennoyage de la plate-forme dans le cadre de la transgression albienne. La tectonique locale a joué un rôle primordial dans l'organisation paléogéographique, en effet, les cortèges sédimentaires peuvent présenter des variations en allant d'un secteur à autre. Finalement, l'étude séquentielle a été appuyée par une étude des variations des isotopes stables de l'oxygène 18 et du carbone 13. En effet, les courbes des variations de ces deux isotopes semblent avoir enregistré des anomalies qui coïncident avec les surfaces particulières telles que les limites de séquences, de paraséquences, les surfaces d'inondation et les surfaces de transgression.
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Serrage polyphase de paléostructures distensives dans l'axe nord-sud tunisien : le segment Bouzer-RheouisGourmelen, Claude 25 October 1984 (has links) (PDF)
Une étude structurale et cartographique (1/20000) montre que l'axe Nord-sud tunisien, dans sa partie centrale (chaînons du Sidi Khalif - Faïd - Bou-Zer) est constitué de trois ensembles juxtaposés: la bande frontale orientale, le chapelet des noyaux centraux, et l'enveloppe occidentale. La charpente ante alpine de ces trois unités est constituée de blocs basculés limités par des failles transverses aux chaînons et répartis en trois générations : Les deux premières générations procèdent d'une distension générale subméridienne (Jurassique à Coniacien) relayée ou masquée momentanément (Tithonique à Aptien) et localement par une distension E-W. On attribue la distension subméridienne à l'effondrement de la paléomarge saharienne et la distension E-W à l'activité d'un axe diapirique préfigurant l'actuel axe Nord-Sud. A partir du Santonien, une troisième génération de blocs basculés témoigne d'une distension régionale NE-SW. les blocs basculés et leurs enveloppes successives, ainsi que toutes les failles qui leur sont associées (regroupées en trois grandes familles N 170 et N 20, N 45 et N 120, N 80) ont par la suite enregistré les effets de plusieurs phases compressives: - la première (fin Eocène-Oligocène), de direction globalement E-W, donne naissance à un vase demi anticlinal coffré subméridien, ouvert et chevauchant vers l'Est des séries peu épaisses, elles-mêmes plissées et écaillées. - Plusieurs phases de directions N 115-120 se succèdent ensuite du Miocène au Quaternaire ancien. Elles reprennent les structures préexistantes et les orientent localement dans la direction SW-NE - la dernière, subactuelle, de direction N-S, déforme les plis antérieurs en plis coniques et remobilise tous les accidents cassants. Enfin, à l'extrémité méridionale de ce segment de l'axe Nord-Sud, le diapir du Rhéouis occupe le centre d'un noeud tectonique situé à l'intersection de trois linéaments du socle tunisien.
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