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La « sacra rappresentazione » entre les Médicis et Saint-Marc / The « sacra rappresentazione » : between the Medici and San Marco's conventStallini, Sophie 21 November 2009 (has links)
Genre théâtral généralement méconnu, les sacre rappresentazioni naissent à Florence, à la moitié du XVe siècle, sous l’impulsion des Dominicains de Saint-Marc. Les buts de ce théâtre sont d’abord pédagogiques. Les enfants sont, à cette époque, au centre d’intérêts civils et religieux importants. Il s’agit d’en faire à la fois de bons citoyens et de bons chrétiens. La pratique du théâtre était, pour saint Antonin, le prieur de Saint-Marc, un moyen ludique de faire acquérir aux enfants la connaissance des Écritures et de méditer avec eux sur l’exemplarité des protagonistes. Les auteurs de sacre rappresentazioni sont néanmoins des laïcs : artisans ou fonctionnaires de l’État, leurs intérêts privés et leurs amitiés les amènent, dans la plupart des cas, à fréquenter les Médicis. Les Médicis et Saint-Marc : les sacre rappresentazioni évoluent et, d’une certaine manière, dépendent de ces deux pôles du pouvoir. Ils vont conditionner leur développement ; d’eux va dépendre aussi leur passage de forme de communication orale, fortement liée à l’occasion et à sa représentation, à succédané de littérature pieuse, destiné à être lu. La sacra rappresentazione a longtemps suscité le désintérêt et le mépris de la critique. Pourtant, elle constitue un filtre irremplaçable pour pénétrer au cœur du Quattrocento florentin, au cœur des esprits, des modes de pensée et de vie d’une société qui semble s’être stratifiée entre ses lignes. / The sacre rappresentazioni [a theatrical genre, generally unfamiliar] are born in Florence, in the mid-fifteenth century, led by the Dominicans of San Marco. The purposes of this theatre are primarily educational. Children, at the time, are in the centre of important civil and religious interests. They must become both good citizens and good Christians. Practicing theatre was, from the point of vue of St Antoninus [the prior of San Marco’s convent], a fun way for children to acquire knowledge of the Scriptures and to meditate on the exemplary protagonists. The laymen who composed the sacre rappresentazioni have also in common (in most cases) to be close to the Medici family: they are craftsmen or state officials, and their private interests or their friendship led them to frequent the great men of the family. The Medici and the San Marco's convent: the sacre rappresentazioni evolve and, in some way, depend on these two poles of power. They condition their development; their transition from an oral form strongly bound to the occasion and its representation, to an erastz of pious literature, intended to be read and forgotten will depend on them too. The sacra rappresentazione has long generated the disinterest or contempt of criticism. However, it is an irreplaceable filter into the heart of the Florentine Quattrocento, in the heart of the society spirit, of modes of life, modes of think that seems to have stratified between the lines.
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La politique orientale des premiers Médicis (1434-1492) / The oriental policy of the first Medici (1434-1492) / La politica orientale dei primi Medici (1434-1492)Salviati, Sophie 22 October 2012 (has links)
Sous l’égide de Cosme l’Ancien puis de Pierre le Goutteux et de Laurent le Magnifique, la Florence médicéenne entretient avec l’Orient, et l’empire ottoman en particulier, une relation toujours plus étroite et plus ambiguë au fil du XVème siècle : c’est tout ensemble le séduisant ennemi et le modèle redoutable, fascinant par son exotisme et sa puissance. Le sultan et son Orient attirent les Florentins, subjugués par la différence de culture et l’ampleur des possibilités commerciales que propose le monde ottoman. Où se situe donc Florence, entre volonté de se poser en gardienne de la chrétienté, donc fermement opposée à l’onde déferlante des janissaires, et attirance naturelle pour un pays riche et raffiné ? Quellesconséquences a la relation de la ville du lys avec le Grand Turc sur l’Europe du XVème siècle ? Ce travail se propose de donner un éclairage des liens qu’entretient Florence avec le monde oriental, chrétien ou mulsulman, tout au long du XVème siècle, de l’avènement de Cosme en 1434 jusqu’à la mort de son petit-fils Laurent en 1492 : suivant une parabole chronologique et suivant les aléas des relations culturelles et diplomatiques, selon une connaissance qui se fait plus directe, Florence se présente tour à tour comme le rempart des chrétiens orientaux menacés par l’expansion de l’empire de Mehmet II, puis comme leur patrie d’accueil ouverte à la leçon grecque et enfin comme l’alliée de ce puissant seigneur, dont toute l’Europe reconnaît de fait la puissance redoutable. / Under the rule of Cosimo the Elder then Piero the Gouty and Lorenzo the Magnificent, the Florence of the Medici throughout the fifteenth century maintained increasingly tighter and more ambiguous relationships with the Eastern Ottoman empire which appeared both an attractive enemy and a formidable model with its fascinating exoticism and power. The Turkish civilisation attracted the Florentines dazzled by the different culture and the huge commercial possibilities it offered. What was then the real position of Florence caught between its wish to stand as the bulwark of Christendom (and therefore staunchly opposed to the Eastern invasion) and its natural inclination for a rich, refined country? What was the impact of the links between Florence and the Oriental Empire on fifteenth century Europe? This study aims at explaining the relationships between Florence and the Oriental world from the coming into power of Cosimo in 1434 until the death of his grandson Lorenzo in 1492: according to the ups and downs of cultural and diplomatic relashionships, Florence appeared one moment as the protection of the Oriental Christians threatened by the expansion of Mehmet II’s empire and the next as an alternative to their mother country by integrating Greek elements and compromising with the Sultan’s power, to eventually become the unofficial ally of the powerful emperor feared by all European states. / Sotto il dominio di Cosimo il Vecchio, di Piero il Gottoso e di Lorenzo il Magnifico, la Firenze medicea mantiene con l’Oriente, e più particolarmente con l’impero ottomano, una relazione sempre più stretta e più ambigua lungo il XV secolo : è, nello stesso tempo, il nemico seducente e il modello terrificante, affascinante col suo esotismo e la sua potenza. Il Sultano e la sua civiltà attraggono i Fiorentini, soggiogati dalla differenza di cultura e dalle immense possibilità commerciali che il mondo ottomano propone. Come si situa dunque Firenze, tra la volontà di proporsi quale baluardo della cristianità, quindi saldamente opposta all’invasione dei gianizzeri, e il fascino naturale nei confronti di un paese ricco e raffinato ? Quali conseguenze avrà la relazione della città del giglio e del Gran Turco sull’Europa del Quattrocento ? Questo studio propone una messa in luce dei legami che Firenze mantenne con l’Oriente lungo tutto il XV secolo, ovvero dall’avento di Cosimo nel 1434 fino alla morte del nipote Lorenzo nel 1492 : seguendo una parabola cronologica e a seconda degli eventi culturali e diplomatici, con una conoscenza che diventa sempre più diretta, Firenze si atteggia prima come baluardo dei cristiani orientali minacciati dall’espansione dell’impero di Maometto II, quindi come un’alternativa alla loro patria d’origine con l’integrazione della lezione greca da una parte e dall’altra con l’affermazione della potenza del sultano, e infine come l’alleata inconfessabile di questo signore, la cui potenza è riverita in tutta Europa.
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